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Puisaye Forterre

Il était ravi de se trouver là, par cette belle journée ensoleillée, le sous-préfet de l’Yonne, Sébastien HENNON. C’est lui qui devait en sa qualité de représentant de l’Etat clôturer l’exercice protocolaire de la séance inaugurale de la nouvelle crèche intercommunale du Tonnerrois, accueillie dans la ville phare de ce secteur géographique. Une infrastructure agrandie et rénovée après plusieurs mois de travaux pour le plus grand plaisir des professionnels qui y exercent leur métier et des parents qui y posent tous les matins leurs bambins…

 

TONNERRE : Il s’approche d’un pas alerte vers le pupitre, afin de prononcer l’ultime discours de cette phase inaugurale, mettant sous le feu des projecteurs médiatiques, la nouvelle configuration de la crèche intercommunale du Tonnerrois, baptisée « L’Ilot aux Bambins ».

Le représentant de l’Etat, le sous-préfet de l’arrondissement d’Avallon, Sébastien HENNON, a insisté à maintes reprises lors de sa prise de parole sur l’importance pour les territoires ruraux de la politique d’accueil de la petite enfance. Un précieux auxiliaire pour attirer de nouvelles familles, ayant des enfants en bas âge. 

Devant un parterre d’invités plutôt nombreux, le jeune sous-préfet de l’Yonne méridionale s’est félicité de l’aménagement réussi de ce complexe, garant de la qualité de l’accueil et de la sécurité des jeunes enfants.

Puis, se tournant vers Régis LHOMME, président de l’intercommunalité Le Tonnerrois en Bourgogne, Sébastien HENNON salua l’initiative prise par la communauté de communes.

« Elle a su parfaitement intégrer ces critères, expliqua-t-il, en se saisissant de ce projet de territoire… ».

Une extension et une rénovation qui sont le résultat d’un investissement porté par l’intercommunalité. D’autres acteurs sont venus se greffer à la mise en place de ce dossier : la Caisse d’Allocations Familiales (CAF), la MSA (Mutualité Sociale Agricole) et l’Etat.

 

 

« Des soutiens qui ont été décisifs pour que votre collectivité puisse se doter à la fois d’équipements plus grands mais aussi plus adaptés et plus modernes, s’inscrivant dans une démarche écoresponsable et environnementale… ».

Naturellement, l’Etat a choisi d’être aux côtés de l’EPCI. Un projet qui vise in fine à améliorer le quotidien et les conditions de vie des habitants du territoire.

Sébastien HENNON n’oublia de remercier le travail des élus locaux et des services qui ont travaillé sur ce projet de réhabilitation du site, une crèche qui s’est donnée de l’air frais, façon cure de jouvence, à l’aide des entreprises du cru.

Une infrastructure qui en bout de course fera désormais le bonheur des plus petits et de leurs parents, ainsi que des professionnels de la petite enfance du Tonnerrois, passant de 40 à 52 places. Le sous-préfet à la ruralité rappela que l’Etat reste et restera aux côtés des communes rurales pour que vivre et s’épanouir demeurent une réalité dans l’Yonne. Une conclusion longuement applaudie par l’assistance avant que celle-ci ne visite avec un regard curieux et les chaussons de protection aux pieds le site de belle facture ayant nécessité 1,3 million euros d’investissement…

 

Thierry BRET

 


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C’est la résultante d’un travail de fonds de près de trois ans. L’objectif était clair : finaliser du mieux possible les accords à venir entre les deux signataires du jour, d’un côté, la Société d’économie mixte (SEM) Yonne Energie, et de l’autre, WPD, producteur indépendant d’électricité 100 % renouvelable, qui construit et exploite des parcs éoliens terrestres. Une ratification, vécue dans la petite mairie de Nuits-sur-Armançon, satisfaisant pleinement le président de la SEM, Jean-Noël LOURY.

 

NUITS-SUR-ARMANCON : « Je suis très fier d’être là aujourd’hui ! ». Tout sourire et le cœur léger, après la signature d’un partenariat ayant nécessité trois années de préparation, le président de la SEM Yonne Energie, Jean-Noël LOURY livre ses premiers commentaires à peine terminée la cérémonie protocolaire, accueillie dans l’une des salles de la mairie de l’une des communes porteuses du futur projet éolien des Hauts de l’Armançon. Un projet qui a été concocté dans le respect du territoire et que le président du SDEY (Syndicat départemental d’Energie de l’Yonne) qualifie de gagnant-gagnant.

« Cette implantation d’un nouveau parc éolien en ces lieux – les localités de Cry-sur-Armançon, Aisy-sur-Armançon et Nuits-sur-Armançon – sera exceptionnellement bon pour le sud-est de l’Yonne, explique Jean-Noël LOURY, du fait de la peu de densité de la présence économique. Ce parc éolien va apporter à l’avenir de la richesse tant pour les collectivités qui vont pouvoir réaliser de nouveaux projets, de l’attractivité et naturellement de l’emploi… ».

Précurseur, Jean-Noël LOURY sur ce dossier ? Sans doute ! Alors qu’il était déjà président du SDEY il y a une vingtaine d’années, le président de la SEM avait initié une étude permettant de déterminer le potentiel des vents sur la région Bourgogne. A sa grande surprise, lors du rendu de cette analyse, l’Yonne détenait les deux tiers de la capacité régionale, lui offrant ainsi une voie d’accès intéressante afin d’accueillir les futurs projets de construction de ces parcs éoliens, devant conforter l’usage de l’énergie renouvelable. Des ENR qui apparaissent comme une idéale substitution au nucléaire et aux énergies fossiles.

 

Un parc qui sera unique en France par sa puissance

 

« Les besoins énergétiques sont de plus en plus importants, souligne Jean-Noël LOURY, tant au niveau du quotidien ménager que dans la sphère industrielle et économique. Il est indispensable de produire davantage d’électricité, ne serait-ce que pour développer les véhicules électriques. L’exemple qui va se mettre en place ici répond à ces besoins ; ici, il y a du vent, un secteur géographique qui s’y prête particulièrement bien sans réduire le volume de terres agricoles, et puis surtout c’est le vœu pieu d’un travail concerté par trois communes… ».

En effet, le futur parc éolien sera implanté au cœur d’un massif forestier en souffrance face aux évolutions climatiques. Une première, en fait, dans l’élaboration de ce dossier insolite où les trois localités ont travaillé à l’unisson avant de lancer un appel d’offres dont WPD a hérité, après qu’une autre candidature ait été retoquée.

« Ce qui est très intéressant, commente le président de la SEM, c’est ce que sont les petites communes qui montrent le chemin aux plus grandes entités qui devraient faire de même à l’avenir ! ».

 

 

Avec ce paraphe, la SEM Yonne Energie entre au capital avec une prise de participation au sein de la société « Energie Armançon », porteuse de ce projet éolien dont les fondations intellectuelles remontent à…dix ans !

Evoquant le rôle de WPD, Jean-Noël LOURY se montre catégorique sur le choix de ce partenaire économique : « Je salue la qualité technique du travail de longue haleine qui a été réalisée par cette entreprise, que ce soit pour l’analyse des enjeux environnementaux, des enjeux de production électrique, des enjeux humains, mais aussi des enjeux paysagers de ce parc qui sera unique en France par sa puissance et par l’ampleur du programme environnemental qui y sera adjoint… ».

On parle déjà d’une cinquantaine de déclinaisons envisageables dans bon nombre de domaines !

Lors de sa prise de parole officielle, le président de la SEM eut un mot courtois à l’adresse de Jean LESPINE. Ce dernier fut délégué par le Conseil d’administration de la SEM Yonne Energie pour suivre le dossier durant toutes ces années. « Il y a consacré beaucoup de temps, ajouta Jean-Noël LOURY, c’est aussi grâce à lui que nous sommes là aujourd’hui ! ».

Sourire de l’intéressé parmi le public et pas uniquement pour la prise de vue photographique !

 

 

Un programme environnemental de haute volée

 

Quant au maire de Nuits-sur-Armançon Jean-Louis GONON qui prit le premier la parole permettant d’introduire la suite de discours, il se félicita de la signature de cette convention qui valorise la reconnaissance de ce projet. « Merci à la SEM Yonne Energie de nous rejoindre dans cette aventure excitante, c’est la base d’une collaboration fructueuse et durable de ce partenariat prometteur… ».

Un partenariat qui nous l’avions compris a pour objectif de renforcer la présence et la participation des acteurs locaux dans ce projet du parc éolien des Hauts de l’Armançon dont on n’a pas fini de parler. On le sait WPD s’est engagé dans une démarche de partage de la valeur et à veiller aux retombées positives de ce projet éolien d’envergure. Celui-ci devrait couvrir l’équivalent d’un tiers de la consommation électrique résidentielle de l’Yonne.

Le moment venu, lors de sa phase de construction, ce projet très significatif devrait apporter pas mal de travail aux entreprises des travaux publics locales – la FRTP BFC et son président Vincent MARTIN sont déjà à l’affût ! - ; une bouffée d’air pu pour bon nombre de salariés de la Côte d’Or limitrophe et de cette partie de l’Yonne.

 

 

 

Quant à l’autorisation officielle qui validerait la pertinence de ce dossier, elle pourrait être connue dans les prochains mois, selon l’un des responsables de la société WPD, son PDG Grégoire SIMON, satisfait de la tournure des évènements, synonymes de véritable partage de valeurs. « Ce programme environnemental est extrêmement ambitieux ! On va travailler sur la biodiversité forestière, sur le paysage, sur la vallée de l’Armançon avec la remise en route d’une frayère à poissons, sur l’eau, sur la présence de vergers collectifs, autant de sujets qui profiteront in fine au territoire. La présence de la SEM qui est un garant nous oblige : la qualité ne s’arrêtera pas uniquement à l’autorisation. Nous avons entre 25 et 30 ans pour faire de jolies choses, ici… ».

Si l’emploi n’est pas quantifiable à l’unité près, la phase de construction de ce vaste chantier devrait solliciter la présence physique de centaines de personnes durant deux à trois ans, suite à une convention signée avec la Fédération Régionale des Travaux Publics de Bourgogne Franche-Comté. Quant à la maintenance de ce parc de 18 éoliennes, elle sera assurée autour d’une dizaine de personnes localisées sur place dans une base spécifique.

Précisons que le volet communication de ce dossier a même été évoqué par le président LOURY. Normal, ce projet a été primé par la présidente de la Commission nationale du débat public, dans le cadre des Trophées de la Concertation. Quant à l’enquête publique, elle a démontré le fort soutien de la population des villages concernés par cette future implantation.

Tout ceci est de bon augure dans l’attente de l’autorisation définitive du projet. Il n’est désormais plus que question de patience…

 

En savoir plus :

On notait la présence parmi les invités de Gilles DEMERSSEMAN et de Danielle LAMALLE qui représentaient la Région, de l’ancien député de la circonscription, André VILLIERS.  

 

Thierry BRET

 


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Pas de chance ! Alors que la région Bourgogne Franche-Comté fait déjà figure de mauvais élève et de parent pauvre en matière d’attractivité économique, de dynamique et de démographie par rapport au reste de l’Hexagone, voilà que notre contrée doit en plus subir les coupes sombres budgétaires de l’Etat en matière de transport ferroviaire ! Une situation ubuesque que dénoncent ouvertement les élus du Rassemblement national, majoritaires au niveau de la représentation parlementaire sur notre territoire. Deux de leurs députés étaient présents ce samedi à Avallon, lors du rassemblement pour le maintien des lignes TER dans le sud de l’Yonne…

 

AVALLON : « Le mépris » ! Une fois se veut coutume, le mot est lâché par les représentants du Rassemblement national qui condamnent le retrait de l’Etat dans les communes et les zones rurales de la région Bourgogne Franche-Comté, des secteurs où les habitants sont pris au piège entre désertification médicale et isolement en termes de moyens de transport. Quand ce ne sont pas les problématiques récurrentes liées à la faillite de l’Education nationale !

Ce samedi, dans la gare de la sous-préfecture la plus méridionale de l’Yonne, deux des parlementaires de la formation mariniste et affiliée avaient effectué le déplacement pour rejoindre l’importante délégation de protestataires, usagers, mais aussi élus et représentants institutionnels de toutes obédiences politique, contre la menace qui pèse sur ce bassin géographique, déjà très éprouvé par l’inertie économique et la fermeture des entreprises industrielles.

Si la régionale de l’étape était bel et bien présente, revêtue de son écharpe tricolore, à ce rendez-vous (Sophie-Laurence ROY qui apposa sa griffe sur la pétition officielle qui circule), on remarquait également la présence du porte-parole de la formation souverainiste, Julien ODOUL, qui avait traversé le département icaunais de part en part pour soutenir cette initiative collective, que désirait de tout son cœur, le président du Conseil départemental de l’Yonne, Grégory DORTE dans un courrier adressé quelques jours plus tôt à l’ensemble des élus du Département.

 

55 millions de reliquat à trouver pour financer les travaux !

 

A l’image de la manifestation organisée à Clamecy, samedi dernier, cette mobilisation attira beaucoup de monde sur le quai de la gare d’Avallon.

« Il faut sauver coûte que coûte ces lignes de TER menacées de suppression, l’Etat doit agir », déclara en substance Julien ODOUL.

Des lignes qui sont vitales à ses yeux, comme à tout un chacun présent sur cette manifestation. « Les supprimer, ajouta le député du nord de l’Yonne, cela viendrait à planter un dernier clou dans le cercueil des Bourguignons et des Francs-Comtois, très attachés à leurs services publics. Ces dessertes de TER sont, pour de nombreux habitants, le seul moyen de rejoindre de plus grands pôles, à moindre frais ».

Ces lignes, pas si petites que cela car indispensables pour la mobilité des habitants, sont sur la sellette. En cas de fermeture, les trains seraient remplacés par la SNCF par des cars, disposant de moins de place pour les voyageurs, pour les vélos, et qui offrent un confort tout à fait relatif, si ce n’est inexistant.

Il est vrai que le coût des travaux d’urgence est estimé à près de 85 millions d’euros ! Une enveloppe trop onéreuse pour la seule Région Bourgogne Franche-Comté, déjà contrainte à la restriction drastique de ses budgets de fonctionnement et d’investissement et qui en a déjà budgété 30 millions à leur réalisation. Un reliquat de 55 millions à rechercher dans un contexte budgétaire impossible est donc nécessaire. Autant dire, une mission qui flirte avec l’impossible même si ce n’est pas français comme s’en amusait si bien l’humoriste Robert LAMOUREUX dans les années 70.

 

 

 

Le retour sur investissement de l’Etat pour satisfaire les contribuables !

 

Mais, comme l’explique si bien Julien ODOUL, « ces travaux d’urgence ne seraient que temporaires car la plupart des lignes sont dans un état critique, de véritables travaux de fond seraient alors nécessaires… ».

Or, le coût global est estimé entre 400 et 500 millions d’euros. Une dépense faramineuse, que la région ne peut supporter seule, il va de soi.

Pour l’élu RN de l’Yonne, il n’y a pas d’autre alternative qu’en appeler à la mobilisation de l’État.

« J’ai déjà sollicité le ministre des Transports, Philippe TABARROT. Ces fermetures ne sont pas une fatalité : elles sont le résultat d’une politique qui considère les territoires ruraux comme des variables d’ajustement budgétaires. L’État ne peut plus se cacher derrière des arbitrages comptables et doit prendre ses responsabilités ».

On imagine aisément l’objet de cette sollicitation de la part du député icaunais : une réponse sur la participation de l’État aux 55 millions d’euros nécessaires aux travaux d’urgence et sur son engagement financier pour la rénovation lourde du réseau…

Un juste retour des choses de la Nation alors que les contribuables de l’Hexagone n’ont jamais payé autant d’impôts ?! Ce serait aussi pour eux un peu de retour sur leur investissement !

La suppression de ces lignes ferroviaires aurait de lourdes conséquences sur la qualité de vie des Icaunais, en particulier ceux vivant dans des zones rurales qui n’entrevoient de l’attractivité que le mot. Un problème qui ne concerne malheureusement pas que l’Yonne dans notre région, les lignes ferroviaires de tous les départements ou presque sont concernés : de l’Yonne (Avallon-Cravant) jusqu’au Jura (Andelot-Champagnole-Moret-Saint-Claude) mais aussi dans la Nièvre voisine (Corbigny-Clamecy). 

Sauver ces lignes est devenu une priorité tant pour les élus du RN que les autres partis politiques, qui des socialistes aux écologistes, en passant par les centristes et aux Républicains ou ceux de LFI ne demandent qu’une seule chose : la préservation de la mobilité dans les zones rurales…Un consensus du rail en somme !

 

Thierry BRET

 


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La satisfaction. C’est le ressenti exprimé à chaud par le président de la FDSEA de l’Yonne, Damien BRAYOTEL, au terme de l’élection qui est venue ponctuer une période de campagne intense pour venir siéger à la Chambre d’Agriculture de l’Yonne. La Fédération des Syndicats d’Exploitants Agricoles, associée aux Jeunes Agriculteurs (JA 89), n’a donc pas eu trop de soucis à se faire quant au verdict définitif du scrutin. Avec 49,31 % de suffrages obtenus, la FDSEA et JA conservent la majorité de l’assemblée agricole icaunaise.

 

AUXERRE : Net et sans bavure le succès de la FDSEA et des JA dans l’Yonne, catégorie des chefs d’exploitation ? Presque ! Avec 49,31 % des suffrages exprimés, les deux structures conservent leurs quatorze sièges à la Chambre départementale d’Agriculture, avec une avance plutôt appréciable par rapport aux deux autres listes concurrentes, la Coordination Rurale (une belle percée à 34,74 % à signaler toutefois à l’instar des résultats nationaux) et la Confédération Paysanne qui n’obtient in fine que 15,95 % des voix. Trente-trois postes étaient à renouveler lors de ce scrutin dans ce collège.

Au jeu des chaises musicales, c’est précisément la Coordination Rurale qui gagne un siège supplémentaire par rapport à l’échéance précédente au détriment de la Confédération Paysanne. Celle-ci est la grande perdante de cette élection 2025 puisqu’elle disposait jusqu’alors de deux sièges au sein de l’assemblée de la chambre consulaire icaunaise. La Coordination Rurale en compte trois dorénavant.

Réactions de Damien BRAYOTEL, président de la FDSEA 89, « je félicite tous les collègues qui ont voté en notre faveur, quant à la Chambre d’agriculture, nous continuerons à travailler avec nos collègues des autres syndicats dans l’intérêt de la corporation… ».

 

Et maintenant place au 18 février avec l’élection de la présidence de la chambre

 

Une élection dans l’Yonne qui n’aura donc pas accouché de surprises de taille à l’inverse de certains départements de l’Hexagone où cela s’est joué à quelques voix entre la coalition FDSEA/JA et la Coordination Rurale. Quelques départements ont même été perdus par la Fédération des Syndicats d’Exploitants Agricoles.

« Une élection reste une élection, ajoute Damen BRAYOTEL lucide, ce n’est jamais gagné d’avance. On savait qu’il y avait une forte contestation. Ces votes ont aussi exprimé une volonté de changement, voire d’éjecter ceux qui étaient déjà en place… ».

A un niveau stratégique, la liste commune FDSEA et Jeunes Agriculteurs avait tablé sur un renouvellement des candidats, à la suite de quelques départs à la retraite. Les jeunes se mobilisent davantage, quant aux viticulteurs, ils pointent désormais le bout de leur nez pour jouer les premiers rôles au sein de ces élections consulaires.

Quant à la prochaine étape, elle arrive à grands pas avec cette date intéressante du 18 février 2025 où sera désigné le nouveau président de la Chambre départementale, agrémenté de son bureau. Un poste jusqu’ici tenu par le représentant de la FDSEA Arnaud DELESTRE qui devrait somme toute rempiler à cette fonction durant six ans et poursuivre ainsi le travail entamé depuis plusieurs années.

 

Avoir une oreille attentive auprès des autorités étatiques

 

Une élection loin d’être anodine pour la filière agricole. Elle représente un excellent baromètre par rapport à l’Etat qui peut ainsi juger de la représentativité des différentes formations agricoles. Des éléments toujours utiles dans l’approche politique du dossier et de négociations.

« On continuera d’avoir une oreille attentive de la part du préfet de l’Yonne mais aussi du Département et des structures administratives, précise le président de la FDSEA Yonne, ainsi que des parlementaires… ».

Juste un souhait qui espérons-le ne soit pas un vœu pieu pour Damien BRAYOTEL : que les coupes sombres envisagées dans le nouveau budget hexagonal 2025 ne pénalisent pas une fois de plus le secteur agricole.

« Nous autres, on a déjà beaucoup donné, insiste-t-il, il serait temps de soutenir les revenus des agriculteurs et d’accompagner les filières. Et puis de changer les règles du jeu avec la grande distribution qui se moque éperdument de la loi EGALIM ! ».

C’est dit ! Rendez-vous le 18 février !

 

 

En savoir plus :

Collège 2 Propriétaires et usufruitiers : une seule liste était en lice, celle de la FDSEA - JA, qui obtient donc le siège (100 %, 51 voix exprimées sur 571 inscrits).

Collège 3a Salariés de la production agricole : trois membres ont été élus. La CFTC-AGRI obtient deux sièges (25,27 % des voix) et la CGT un (23,81 %).

Collège 3b Salariés des groupements professionnels agricoles : trois sièges étaient à pourvoir. La CFDT AGRI-AGRO a gagné deux sièges (53,66 %) et la CGT un siège (29,06 %).

Collège 4 Anciens exploitants et assimilés : la liste FDSEA - JA gagne le siège (65,47 %).

Collège 5a Coopératives de production agricole : une seule liste à se présenter, la CUMA fait le plein de voix (99 sur 100 inscrits).

Collège 5b Autres coopératives et sociétés d'intérêt collectif agricole : la FDSEA89 /JA89, seule en lice, obtient les trois sièges avec 100 % des voix (42 votants sur 58 inscrits).

Collège 5c Caisses de Crédit agricole : la liste du Crédit agricole était seule candidate, elle obtient le siège avec 100 % des suffrages exprimés (43 votants sur 66 inscrits).

Collège 5d Caisses d'assurances mutuelles agricoles et caisses de mutualité sociale agricole : la liste MSA -Groupama obtient le siège avec 13 voix exprimées sur 16 inscrits.

Collège 5e Organisations syndicales à vocation générale d'exploitants agricoles ou de jeunes agriculteurs : la liste de la FDSEA - JA remporte le siège avec 100 % des voix (54 voix sur 57 inscrits).

 

Thierry BRET

 


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Elle court, elle court, la présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté ! Et la semaine qui vient de s’écouler fut particulièrement animée ! Il suffit de consulter son agenda officiel, transmis de manière hebdomadaire par le service communication de l’institution. Mardi, Marie-Guite DUFAY était à Paris afin d’y inaugurer le stand de la contrée HYVOLUTION. Deux jours plus tard, c’est à Besançon – son fief de cœur ! – qu’elle lancera le projet SAMI autour du capteur intelligent. On la retrouve finalement vendredi soir dans le Sénonais, lors des vœux du président de l’EPCI, Marc BOTIN !

 

PARON : On connaît la célèbre formule de MONTAIGNE : « les voyages forment la jeunesse ! ». Une citation que s’applique peut-être à elle-même la présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté, la socialiste Marie-Guite DUFAY, qui aura multiplié les déplacements cette semaine avec quelques allers-retours effectués entre la capitale de l’Hexagone, Besançon, Dijon et la Bourgogne septentrionale puisque le public assistant à l’ultime cérémonie de vœux institutionnels de ce mois de janvier, ceux du Grand Sénonais, aura l’opportunité de la croiser et de discuter avec la patronne de l’exécutif régional, vendredi soir à Paron !

Accompagné du vice-président de l’organe régional et édile de Joigny, Nicolas SORET, Marie-Guite DUFAY a pu s’entretenir avec les élus du nord de l’Yonne, dont le maire de Sens Paul-Antoine de CARVILLE, saluer le président du Grand Sénonais Marc BOTIN, toujours souriant et affable, disserter quelques instants avec le sénateur Jean-Baptiste LEMOYNE ou discuter avec le nouveau président du Conseil départemental de l’Yonne, Grégory DORTE, fraîchement élu de la matinée.

 

 

 

Une cérémonie de vœux qui fut particulièrement réussie avec en guise de mise en bouche, avant la longue intervention du président de l’EPCI, le spectacle de très belle facture sur la scène, assuré par les élèves, enfants et adultes, du Conservatoire de danse du Grand Sénonais. Entre instants classiques et modernes sur des airs d’Antonio VIVALDI ou de…Jacques BREL (« Vesoul ») !

Elégamment vêtue avec un ensemble de couleur mauve, la présidente de la Région précisa qu’elle ne devait pas rentrer dans la capitale du Doubs à l’issue de cette soirée – heureusement pour elle, vu la distance ! -, mais s’attarder la journée du lendemain près de Chablis (avec la Saint-Vincent tournante) ou à Tonnerre, sans doute pour y rencontrer son maire, Cédric CLECH…Une prolongation dans l’Yonne qui n’était pas en revanche inscrite dans le programme officiel de ses déplacements. Quand la présidente de la Région fait du « rab » dans l’Yonne !

 

Thierry BRET

 


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