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Vingt-trois salariés issus des organismes de la Sécurité sociale, essentiellement de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) et de son Centre d’examens de santé (CES) constituent l’ossature de cette équipe ayant pour objectif d’identifier les patients contaminés par le coronavirus et leurs cercles de contamination potentielle. Briefés ce lundi matin à leur nouvelle mission, ces volontaires entameront leur travail dès le milieu de semaine dans l’Yonne…

AUXERRE : A l’instar de ce qui se met en place dans d’autres départements de l’Hexagone, l’Yonne disposera d’ici peu de sa plateforme téléphonique dédiée au traçage des patients contaminés par le COVID 19.   

En effet, vingt-trois salariés de la CPAM de l’Yonne et du CES agiront en qualité d’agents opérateur lors de cette mission assujettie aux dispositions prises par le gouvernement dans le cadre de son plan sanitaire. Les mots d’ordre se déclinent en un singulier triptyque : repérer, dépister et isoler.

Réunie pour la première fois en présentiel ce lundi matin dans les locaux de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de l’Yonne, l’équipe a reçu une formation spécifique aux principes de base de cette mission.

Celle-ci devant durer le temps qu’il faudra, devait préciser de manière laconique le directeur de la CPAM de l’Yonne, Patrick KAZANDJIAN. Ce dernier en sera le coordinateur principal. Même si deux cadres de la vénérable institution dont une personne ayant fait ses gammes au sein de l’Ecole nationale de la Sécurité sociale en assumeront le fonctionnement au quotidien.

Mobilisée sept jours sur sept, de 8 heures à 19 heures, la cellule adoptera le credo suivant dans son approche opérationnelle : réactivité et rapidité. L’objectif étant de stopper dans l’œuf la chaîne de transmission de l’infection virologique qui a conduit le pays à vivre un étrange confinement.

 

Une plateforme amenée à se renforcer si les besoins s’en font ressentir…

 

On sait que les indicateurs de transmission de la pathologie sont élevés. Une valeur de trois qui est bien supérieure à la traditionnelle grippe hivernale. Mais qui se situe bien en-deçà de la rougeole (12). Or, l’idéal pour que ce plan sanitaire se révèle probant serait de ne point dépasser le seuil de l’unité. Malheureusement, après avoir flirté avec un indicateur à 0,6, signe que le COVID 19 était moins réactif à se transmettre d’un individu à l’autre, un léger relâchement a été observé dans l’Yonne en milieu de semaine dernière selon les statistiques exprimées par Santé Publique France. Nous sommes donc remontés à un.

 

 

Si les besoins s’en faisaient ressentir, la plateforme de traçage verrait ses effectifs augmentés. De sept à huit personnes supplémentaires pourraient être amenées avec la même volonté implicative que leurs vingt-trois premiers collègues à grossir les rangs pour traquer l’ennemi public numéro un.

Dans l’absolu, l’équipe de traçage en lien avec les professionnels de santé de l’Yonne contribuera à identifier le plus rapidement possible et à accompagner les personnes qui ont été en contact avec un patient testé positif au coronavirus. Si l’ensemble du dispositif est sécurisé et respectueux de toutes les garanties requises, il est gratuit.

 

Des tests pris en charge à 100 %...

 

L’équipe de traçage prendra contact avec le patient dit « zéro » afin de répertorier avec lui toutes les personnes dites « contact » et recueillir l’ensemble des éléments nécessaires pour les informer.

Précisons que le consentement du patient zéro est recueilli pour que son identité soit révélée aux personnes contact identifiées.

Il ne restera alors aux personnes dites « contact » et présentant des risques élevés de contamination à se faire tester au plus vite. La cellule informera également sur les mesures de confinement à mettre en œuvre qui seront précisées à chaque personne concernée avec le cas échéant la délivrance d’un arrêt de travail.

En outre, pour chaque nouveau cas signalé par le médecin, l’assurance maladie se chargera dans les 24 heures d’appeler individuellement chaque personne pour les informer de leur potentielle exposition au virus et leur présenter les consignes sanitaires à suivre.

Ces consignes reposent sur un confinement de quatorze jours et un test de dépistage à réaliser rapidement si la personne est symptomatique ou à J + 7 après l’exposition au virus si la personne est asymptomatique. Ce test est pris en charge à 100 %.

 

 


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Les valeurs de l’économie sociale et solidaire transpirent au quotidien dans les actions engagées par la structure associative de Puisaye-Forterre depuis sa création en 2011. Sa dernière réalisation en date n’est autre qu’une application mobile permettant de diffuser toutes les opérations susceptibles d’interpeller celles et ceux qui veulent sortir de la période de confinement…Utile et ingénieux système ! 

BLENEAU: L’argument ne manque pas de sel à la lecture du simple feuillet informatif qui fait office de dépliant. Le nouvel outil technologique décliné par l’association de Puisaye-Forterre depuis une semaine est la seule offre numérique capable d’annoncer et de géo-localiser dans le même laps de temps les arrivages de masques et de gel hydro-alcoolique sur notre territoire.

Utilisant les moyens mis en œuvre sur la plateforme « TAM-TAM France », ce mode de communication numérique novateur s’avère très précieux à l’usage pour ses utilisateurs à l’amorce de la reprise progressive des activités dans notre département.

Un simple contact téléphonique facilite en effet à l’instant « t » la diffusion d’informations nécessaires pour connaître les lieux où l’on peut se procurer la fameuse marchandise. Celle-ci est indispensable au respect des procédures sanitaires mises en place dans le cadre du plan de sortie de crise voulu par le gouvernement.

Mais, attention, l’application ne se borne pas à limiter son contenu. Elle apporte également bon nombre de renseignements et services aux municipalités, aux associations, aux organisateurs d’évènements, aux filières de l’économie. Sans omettre, bien sûr, les acteurs du tourisme qu’ils soient professionnels ou consommateurs lambda.

 

Un outil pertinent qui devrait faire florès dans les jours prochains…

 

Le particularisme de ce nouvel outil est de favoriser la cohabitation sur la même application des alertes et infos émanant des EPCI (Etablissement public de coopération intercommunale) et des communes. Mais aussi des annonces évènementielles inhérentes à la vie des associations et des clubs au service des citoyens.

Le concept qui intègre l’écosystème éclectique abordé par UNIVER SOLIDAR en sa qualité d’intervenant privilégié de l’économie sociale et solidaire (la structure bénéficie des labels ESUS depuis 2018) se destine aussi à accueillir les messages promotionnels de la sphère économique : restaurateurs, hébergeurs et autres artisans/commerçants.

Du « deux en un », voire en trois pour cette formule qui accroît la pertinence de ce service devant faire florès dans les jours à venir sur notre territoire. Et peut-être au-delà.

Moyennant une tarification dérisoire (3 euros l’annonce !), les professionnels peuvent ainsi se servir de ce support de communication interactif pour diffuser le menu de leur restaurant ou les offres promotionnelles en vigueur selon leur politique de merchandising. La part reversée par l’opérateur rémunère une cellule administrative de veille et graphique qui met en forme lesdites annonces devant être publiées par la suite sur l’application.

La mise en exergue de cet outil est développée par SOLIDARCOM, l’une des six composantes de l’entité UNIVERS SOLIDAR (le print, la coopérative, les arts, le web, la production…).

Opter pour cette initiative citoyenne, c’est aussi s’engager en faveur de la transition écologique, précise la structure. Cette application se substitue en effet à la production de tracts, d’affiches, de prospectus qui finissent le plus souvent leur existence au fond d’une poubelle.

 

En parallèle : l’application mobile « JUSVISIT »

 

L’association de Puisaye-Forterre avait déjà fait ses gammes dans l’univers du numérique à l’automne 2019 en créant une première application. Baptisée « JUSVISIT », celle-ci valorise le petit patrimoine de nos villages. Grâce au fruit  de recherches historiques, culturelles de groupes d’étude ou d’ateliers intergénérationnels.

Une approche touristique très intéressante à plus d’un titre qui est devenue au fil de ces dernières semaines un sujet d’actualité éminemment brûlant quant au développement du tourisme de proximité en prévision de cet été.

Précisons que la fonction « appel à un guide ami » est une approche de tourisme démocratisé. Elle a recours aux services d’un historien local ou d’un féru de patrimoine qui peut se mettre à disposition d’un groupe de visiteurs pour une découverte plus approfondie de notre territoire.

Et pourquoi pas, à l’issue de ces échanges, de constituer et développer de véritables liens d’amitiés.

Soucieuse de modernisme, l’application déclinée sous sa forme audio est également bilingue avec une traduction qui est assurée par le traducteur de l’association. La meilleure manière de respecter sa déontologie éthique dans l’art et la pratique de l’économie sociale et solidaire et l’optimisation des circuits courts !

 

En savoir plus :

 

Contact : 03.86.44.24.19.

Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

 


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Les cérémonies commémoratives célébrant le 75ème anniversaire de la victoire sur le nazisme et la fin du Second conflit mondial ont connu des fortunes diverses cette année dans leur organisation, du fait de l’épidémie du COVID 19 dans l’Hexagone. A Massangis, l’édile et conseiller départemental Xavier COURTOIS a opté pour une version numérisée de cet évènement, relayé par la voie du multimédia auprès de ses administrés…

MASSANGIS : On connaissait l’appétence de l’édile de la commune pour les technologies et le modernisme. Mais une fois encore, Xavier COURTOIS a pris tout le monde de court dans la sphère politico-institutionnelle de l’Yonne. Par le prisme de l’innovation technologique !

Le conseiller départemental à la tête de la localité de 400 habitants a fait appel à son imagination débordante pour innover lors de la cérémonie du 75ème anniversaire mettant un terme à la Deuxième Guerre mondiale.

C’est par un enregistrement réalisé en vidéo que le maire agriculteur a pu adresser son message officiel à ses administrés qui ne pouvaient assister au déroulement de la manifestation, confinement oblige.

Drapé de son ruban tricolore, l’ex-élu LR, devenu depuis un représentant politique indépendant, a pu lire tranquillement le discours qu’il avait écrit à l’occasion de cet anniversaire, face caméra et à proximité du monument aux morts de la commune.

Une initiative pour le moins originale et largement relayée dans la bourgade qui traduit ce désir de perpétuelle innovation dont est l’auteur le maire quadragénaire de la localité de l’Avallonnais.    

Rappelons que Massangis se distingue par d’importantes carrières de pierre calcaire dite « pierre de Bourgogne », certaines ayant servi à la construction des piliers de soutènement de la Tour Eiffel et de monuments stratégiques du patrimoine parisien.

La commune possède également l’un des parcs photovoltaïques les plus importants de l’Hexagone, érigé en 2012, d’une puissance de 56 MWc. Soit l’équivalent de la consommation annuelle en électricité d’une ville de 25 000 habitants.


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Professionnelle du coaching, Sandra CACHON a lancé une invitation le 18 avril dernier sur la page Facebook des « Entrepreneurs optimistes de l’Yonne ». Objectif : rechercher 89 entrepreneurs icaunais passionnés et enthousiastes qui accepteraient de parler pendant cinq minutes du pourquoi de leur entreprise. Ces interviews ont été filmées. Le soir même, une trentaine de personnes répondaient déjà par l’affirmative. Explications sous forme d’interview…

AUXERRE: D’où est venue cette idée, d’interroger quatre-vingt-neuf chefs d’entreprise de l’Yonne ?

En fait cette question du « pourquoi », c'est quelque chose que je posais déjà beaucoup à mes coachés et aux entrepreneurs lors de mes expériences. Quand on est entrepreneur, ça fait partie des questions qu'on doit se poser. Soit au moment de la création, soit en cours de route. C'est aussi une question qu’on se doit de réactualiser assez régulièrement. C'est le sens que je donne à mon entreprise, à mon travail mais aussi à la vision de se projeter sur ce que j'ai envie d'atteindre. C’est vraiment la question du sens.

Et c’est amusant parce que moi, en tant que coach, je pose beaucoup plus la question du « comment » que du « pourquoi » ! Ce « pourquoi », c’est la cause. C'est souvent réservé au psy alors que là je me la suis bien appropriée autrement...

Pourquoi en ce moment si précis ?

Dans cette période de confinement, cette question a eu une toute autre signification. La plupart des entrepreneurs ont été stoppés dans leur activité, leur permettant de prendre du recul, de se questionner sur leur entreprise. Ça permet aussi de constater que, ne pas travailler parce qu’on y est contraint, de ne pas exercer sa passion, qu’est-ce que ça fait ?

Est-ce que c'est quelque chose dont je ne peux plus me passer ? Cela fait partie de ma vie et je m’en rendais même plus compte. Mais aussi à l’inverse, c’est se dire que ce n’est pas le job que je veux faire : je ne veux plus de ça. Je pense qu'il va y avoir de grandes décisions de prises, pas forcément au niveau des entrepreneurs mais plus au niveau des salariés où certains n'auront plus envie du même travail qu'avant en ayant goûté au télétravail, vécu un autre rythme …

Donc pour les entrepreneurs, la question du « pourquoi » est aussi importante car je pense qu'on ne s'improvise pas entrepreneur. On ne fait pas ça par défaut. Il faut être sacrément motivé parce qu'une fois que c'est créé, il y a quand même pas mal de difficultés. C’est un parcours semé d'embûches, de contraintes qu’elles soient administratives ou en termes de charge. S’il n’y a pas une vraie passion derrière, ce n’est pas forcément le moule dont on a envie. Je retrouve très souvent dans les entretiens, l'envie de liberté, d'avoir les coudées franches dans son activité, de faire ce qu'on veut et comme on le veut et j'ai envie de dire qu’elle a un prix cette liberté. C’est clair : il y a des avantages et inconvénients dans les deux cas. En France, la création d'entreprise est plutôt facilitée. Cela explose et je le constate, de jeunes créateurs d'entreprise en 2019 comme en 2020 risquent d’évoluer dans ce sens. Parce que beaucoup de personnes ont envie de travailler pour eux, en tout cas autrement.

Donc poser la question du « pourquoi » à un entrepreneur, c'est génial parce que ça branche sa motivation. Ca branche la question du sens et du coup quelque chose d'authentique. J'ai envie d'aller en profondeur, de voir au-delà même des apparences, un moment d'introspection, un moment d'authenticité…

Parlez-nous de cette page conçue sur Facebook consacrée aux « entrepreneurs optimistes » ?

Je l'avais créée bien avant cette crise, en début d’année. Eprouvant des difficultés à rencontrer des entrepreneurs que je ne connaissais pas, je me suis dit que cette page pouvait attirer les gens qui avaient les mêmes valeurs, la même position dans le monde.

Avec le confinement, cette page a explosé. Elle a pris un tout autre sens : la question de l'optimisme en période de confinement peut être assez violente. Au moment où on est en difficulté, c'est peut-être là qu’il est le plus difficile de rester optimiste. C’est facile d’être d'optimisme quand tout va bien mais là, on parle beaucoup de résilience. Personnellement, dès le début du confinement ce fut ma question : « comment vais-je être résiliente en tant qu’entrepreneur ? ». Poser cette question qui a du sens, c’était donner une formule assez magique.

Comment cela s’est-il déroulé ?

Avec le boom des visioconférences, je me suis dit : c'est le moment de le faire ! C’est super facile d'accéder aux gens, de les filmer. Tout le monde s'y met. Certes, ce n’est pas parfait mais on s’en moque. Ce qui compte, c'est le fond : je n’ai vraiment pas visé la perfection parce que là je veux un message qualitatif. Peu importe la perfection visuelle, les problèmes de son mais en revanche je peux voir de vrais gens qui me parlent sincèrement.  Et ça je pense que j’y arrive : le pari est tenu !  

Pourquoi ce chiffre de 89 ?

Ça m'est venu comme ça. Je voulais mettre l'accent sur l’Yonne, mettre en valeur le local parce qu'on est en plein dedans. C’est le moment ou jamais de s'occuper du local et de changer nos valeurs. Agir en local tout en ouvrant aussi les frontières entre guillemets parce que c'est ça aussi le poids de la visioconférence. C’est aussi mettre en valeur et rentre visibles des gens qui communiquent tout seuls dans leur coin.

Comment se déroule un entretien et combien de temps dure-t-il ?

Dans chaque entretien, je pars de l'individu. De la personne et tout doucement, j'arrive à l'entrepreneur. Ce n’est pas une page de pub ! C’est plus cette envie de connaître mon interlocuteur. C’est un peu l'inverse du pitch habituel des réseaux d’entrepreneurs. Là, c’est de savoir pourquoi l’orateur a décidé d'être entrepreneur. En cinq minutes, l’exercice n’est pas évident et il faut être assez efficace en communication.

Ce que j'adore, c'est que c'est à la fois un exercice de coaching pour beaucoup parce que cela se travaille en profondeur quelques jours avant et ensuite, c'est une rencontre qui va tout de suite à l'essentiel. J'arrive aussi à mettre les gens à l'aise donc ça c'est chouette !

J'ai beaucoup de gens qui ont très peur de se lancer dans cette petite aventure qui est finalement sans enjeu. Bien sûr, on s'expose, on va avoir son image qui va circuler sur Facebook mais ce n’est pas non plus la fin du monde. Toutefois, pour certains, c’est un peu vivre une épreuve. Heureusement, je crois que j’ai l'expérience pour mettre les gens à l'aise avec peu de préparation.

L’enregistrement dure cinq minutes avec parfois au moins une demi-heure d'entretien pour préparer ce qui sera enregistré. Je ne veux pas faire cela à la chaîne. Toutefois, il y aussi le travail en amont : la prise de rendez-vous et puis alors après il y a au moins une demi-heure de travail entre le montage vidéo et la demande de diffusion sur Facebook.

 

 

Comment avez-vous choisi les entrepreneurs ?

Je ne suis allée chercher personne : ce sont les gens qui sont tous venu à moi ! Peut-être que sur les derniers moments, j'irai solliciter mon réseau mais voilà mon but n’était pas du tout de démarcher. Finalement, il y a eu pleins de belles rencontres : je rencontre mes voisins de Charbuy, de Guerchy, du Sénonais, de Puisaye avec des passions très variées, de la crème glacée, à la magnétiseuse, à la communication …avec de vrais coups de cœur pour certains.

Auriez-vous quelques anecdotes truculentes ?

Le fameux fou rire ! C’était prévisible et c’est sûr que sur les 89, il y aura forcément des ratés ! J'aimerais bien faire un petit bêtisier à la fin parce que cela risque d'être drôle. Après, c’est plus par rapport aux métiers que font les gens ou comme ce monsieur qui m'a sollicité d’Alsace qui se reconnaissait complétement dans le projet vu sur LinkedIn. J’ai fini par accepter ce contact tellement il était motivé et gentil. Je me disais : « mais je ne peux pas lui dire non ! ». Donc, ça sera sûrement le quatre-vingt-dixième et puis j'aurai un ou deux témoins supplémentaires. Ils ont voulu participer à cette expérience…  

Pourquoi avoir choisi l’anglicisme « Why » pour identifier votre projet ?

C'est une question très porteuse. Même si elle démarre en anglais, il y a eu des bouquins là-dessus avec ce titre « le Why ». C'est pour ça que je l'ai pris comme ça, pas pour faire style anglophone. Dans le monde de l'entreprise le « Why », c’est un jargon un peu coaching !

Comment envisagez-vous la suite de cette expérience ?

Dans le cas présent, cela a été très fluide, presque une évidence. Tout s’est enclenché avec aisance, c’était incroyable. Il n’y a pas eu d'hésitation. Je trouve l'image : je la publie sans me poser de questions. Le soir même de l’invitation, trente personnes étaient intéressées. Elles ont répondu avec un réel enthousiaste : un pur moment de bonheur. Après, c'est de la folie ! Parce qu’au final, cela fait 89 heures d’entretien et de travail à l’issue ! J’aimerais le refaire très vite parce que cela correspond aussi à la période de confinement et de la disponibilité des gens.

Et puis, les gens auront leurs petites vidéos en souvenir. Je trouve que c’est un moment très valorisant. C'est aussi sortir un petit peu de l’ombre et communiquer autrement. Les émotions sont présentes…Etre chef d’entreprise, c’est avoir un cœur. Et les entreprises qui ne possèdent pas cette âme-là ne m’intéressent pas.

Peut-être ferai-je une vidéo qui résumera les meilleurs moments de cette expérience. Ce n’est pas un projet en tant que tel : j'ai envie de garder cette spontanéité, cette fraîcheur de ce côté amateur. Je ne suis pas une agence de communication, je ne fais pas cela avec des intentions commerciales. J'avais juste envie de voir et d’écouter les entrepreneurs afin de les montrer sous un autre angle. Juste autour de cette simple question : pourquoi ?

En savoir plus :

(https://www.facebook.com/entrepreneursoptimistes89/).

 

Propos recueillis par Maryline GANDON

 


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Se constituer une base de données analytique de référence pour mieux répondre aux exigences des transformateurs de céréales et à leurs producteurs est le chantier dans lequel s’est engagé avec enthousiasme l’entrepreneur Fabien MAURICE depuis la reprise de cette SAS en 2018. Alors que se peaufine la future récolte céréalière, cet ingénieux professionnel utilise le modernisme à bon escient (laboratoire, site multimédia…) pour créer une dynamique novatrice dans la filière pouvant s’extérioriser à l’Hexagone…

CHABLIS : Quelques jours avant le début de la période de confinement, une réunion d’information sur la commercialisation des grandes cultures bio, réalisée directement depuis la ferme se déroulait dans les locaux de la structure professionnelle pilotée par Fabien MAURICE. 

Une opportunité pour présenter à l’ensemble de la filière céréalière mais aussi à ses transformateurs les potentialités offertes par IDENTITE CEREALES qui est une structure novatrice à bien des égards.

La société date de 1995. Mais, son rachat survenu en 2018 par son nouveau dirigeant va lui donner un sérieux coup de booster au niveau de son activité. Le lancement de l’application multimédia, « Le Grenier d’Identité » la saison dernière, constitue déjà une réponse limpide apportée à l’ensemble de la filière.

L’outil n’est autre qu’un inventaire en ligne de l’état des stocks en ferme des producteurs de céréales. Des stocks issus de la totalité des variétés de blés analysés à la moisson, conservés et identifiés dans les fermes.

On l’aura compris, ce sont autant de précieuses informations qui sont ainsi répertoriées et distillées vers les transformateurs de ces produits, en particulier les meuniers. 

A partir de l’automne, cette base de données sera utilisable en accès libre pour la profession. Si la reconnaissance de l’outil commence à bien circuler en Bourgogne Franche-Comté, ses consultations devraient s’étendre à d’autres territoires d’ici peu. Tant les analyses réalisées sur les céréales sont pertinentes et utiles à la corporation.

 

 

Un programme 2.0 de vente sur mesure entre producteurs et transformateurs…

 

Parmi celles qui sont réalisées dans le cadre du programme « MIXOLAB », à partir d’un matériel d’analyses de dernière génération et dont le financement a été soutenu par la Région, citons les cultures suivantes qui servent de réflexion aux travaux engagés : le blé (étude de l’humidité, des protéines, des impuretés…), l’orge (calibrage, humidité, protéines, impuretés…), le colza (impuretés, taux d’huile, humidité), l’avoine (humidité et impuretés), le triticale (idem), les pois (humidité, impuretés, couleur, bruches…) ou encore d’autres graines où des procédés d’analyse par spectrométrie sont employés.

L’ensemble des lots analysés intègre alors la fameuse bibliothèque de référence dans laquelle l’exploitation est identifiée selon les certifications qu’elle a obtenues.

Cette reconnaissance de la qualité des produits stockés en ferme favorise ensuite la commercialisation des céréales qui est abordée en direct entre les acquéreurs (meuniers, exploitants portuaires, exportateurs) et les producteurs céréaliers.

Des opérations réalisées avec l’aide et l’accompagnement de la SAS de Chablis qui facilite cette interface dans la stratégie de vente et du contrôle.

Pour la panification, les meuniers peuvent ainsi sélectionner la variété la plus aboutie à leurs besoins selon un cahier des charges strict qui engloberait aussi le gain de temps. L’identification des lots de céréales étant immédiate, la consultation du site « Le Grenier d’Identité » offre la réponse appropriée à leurs exigences.

Mieux, grâce à ce catalogue éclectique numérisé, il est possible pour la meunerie de travailler à partir de variétés de blé aux caractéristiques très particulières, voire anciennes, et d’en avoir le suivi régulier dans l’approvisionnement.

On le voit, les perspectives de développement sont immenses pour IDENTITE CEREALES qui souhaite que la mutualisation de son outil informatif s’élargisse également aux courtiers.

L’année dernière, 350 lots de blés constituaient le référentiel de base. Il devrait en être d’autant cette saison. Demain, il y en aura davantage car la vocation de ce support digital est bien de se positionner à l’échelle de l’Hexagone.

Une opportunité heureuse pour l’organisme stockeur (agrément obtenu le 01er janvier 2017) qu’est devenue l’entreprise IDENTITE CEREALES.

Pesant aujourd’hui 4,5 millions d’euros de chiffre d’affaires, la SAS agréée bio en 2017 a bénéficié des précieux subsides de la Région et de BPI France dans le financement de son programme « MIXOLAB », un concept unique qui aura permis de placer cette entité aux trois collaborateurs sur une très belle orbite.

 

 

 


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