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Histoire de reprendre goût à la vie en cette période hivernale sombre et morose, on ne peut que vous recommander d’allumer le poste de télévision – ou l’écran de l’ordinateur pour les plus jeunes d’entre nous – afin d’en prendre plein les mirettes à l’évocation du patrimoine de l’Yonne et des activités de loisirs nature dont on peut aisément profiter, non loin des canaux de Bourgogne et du Nivernais. Un voyage dépaysant à admirer le 14 janvier à 21 heures, sur France 5…

 

AUXERRE : Tous à vos écrans ! La recommandation nous est suggérée par l’agence de développement « Yonne Tourisme » qui a accueilli l’été dernier sur notre territoire l’une des équipes de tournage du fameux magazine audiovisuel, « Echappées Belles ». Un concept porté par France Télévisions ayant pour particularisme de promouvoir les régions de l’Hexagone à travers leurs typicités.

L’émission à découvrir ce samedi 14 janvier en prime sur France 5 dès 21 heures est consacrée précisément aux canaux qui traversent notre département, le Canal de Bourgogne et celui du Nivernais.

Les journalistes du magazine touristique s’étaient immergés en juillet dernier entre Côte d’Or et Yonne aux abords de ces canaux, mettant en exergue le patrimoine et les activités de loisirs.

Vues d’Auxerre, balade à vélo avec la complicité de Christine TREGOUET (de la société France à Vélo), promenade le long du canal de Bourgogne…tous les aspects d’un tourisme nature et bucolique sont présentés dans ce reportage.

Une manière très agréable de nous préparer à la future saison et à la pratique du « slow tourisme », au rythme lent du clapotis de l’eau…

 

 

En savoir plus :

 

Diffusion de l’émission « Echappées Belles » consacrée aux canaux dans l’Yonne

Samedi 14 janvier 2023 à 21 heures sur France 5.

Liens :

https://www.bienpublic.com/culture-loisirs/2023/01/07/la-cote-d-or-bientot-de-retour-dans-l-emission-echappees-belles-sur-france-5?fbclid=IwAR1nox2RYLwjxrcXj-gW3KDjM4k12nML7Vl2oobWxEPZAJTMd3tON0vmY-I

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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La frimousse est encore un brin juvénile. Le ton de la voix, pourtant calme et assuré lors de l’entretien, se veut timide. A peine audible, parfois, pour répondre aux interrogations. Elle en serait presque effacée, à la limite de la discrétion, notre témoin du jour ! Mais, une fois les habits professionnels revêtus et le casque bien vissé sur la tête, Laurine se mue en un tout autre personnage dès qu’il s’agit de gravir les barreaux de l’échelle en fer la menant vers les toits. Que dire lorsqu’elle grimpe, seule et solidement harnachée, à la conquête d’un pylône de plus de cent mètres de hauteur pour y exécuter avec dextérité ses gestes professionnels pour le compte d’ORANGE ?!

 

AUXERRE : Un petit sourire malicieux au coin des lèvres, Laurine, jeune trentenaire bien dans sa peau, savoure l’instant. La jeune femme est l’exemple parfait de la réussite de la politique de féminisation déclinée chez l’opérateur ORANGE depuis plusieurs années, occupant de fait une fonction éminemment stratégique que bon nombre de ses collègues masculins n’oseraient peut-être pas faire !

Son dada, excusez du peu et à proscrire pour les personnes craignant le vertige, est entre autres de grimper aux pylônes posés çà et là par l’opérateur afin d’en assurer la maintenance et l’entretien ! Un exercice à la virilité affirmée qui dénote avec le calme olympien de la jeune fille, titulaire d’un bac scientifique.

Qui l’eût cru ? Même pas elle, et pourtant son intégration au sein d’ORANGE en qualité de technicienne l’a littéralement transformée. Une « Wonder Woman » qui n’a pas peur du vide et qui se régale du haut de sa « tour d’ivoire » ! Elle est donc bien loin la période de l’alternance vécue chez l’opérateur entre 2014 et 2016, juste avant l’embauche…

 

Une perche tendue par ORANGE, celle de l’alternance après le Bac pro…

 

Une fois les gammes réalisées dans le service box, routeur et téléphonie, Laurine ajoute une nouvelle corde à son arc, côté diversité : le FH (Faisceau Hertzien). En terme clair, elle assure l’entretien des pylônes, au-dessus de la terre ferme ! Une vraie « pylôniste », en somme, dans le jargon usité par les techniciens de l’entreprise à la couleur orangée !

Parallèlement, la jeune femme pratique aussi la VQSE, soit après la traduction de cet acronyme, la vérification qualité sécurité et environnement. Du contrôle de la qualité, à l’état pur !

Vraie perle rare au sein de son service – Laurine est la seule fille volontaire pour escalader les pylônes -, qui comprend une trentaine de collaborateurs, elle ne regrette pas ses choix de carrière. A l’heure où la politique de féminisation de ses métiers va se poursuivre chez ORANGE. Le poids lourds des télécoms s’est fixé un objectif de 35 % de féminisation, notamment dans les fonctions de l’encadrement, d’ici 2024. Le service dans lequel exerce Laurine SIMMONET est bien en deçà de ce taux, 10 % de femmes seulement recensées parmi l’effectif.

Sans idées préconçues au sortir de sa scolarité, Laurine une fois son Bac Pro systèmes électroniques et numériques, option « Télécommunications et Réseaux » en poche, choisit l’alternance par le prisme de l’IUT Auxerre qui l’accueille via le DUT Réseaux et Télécommunications, en intégrant ORANGE. Un pied posé dans la porte professionnelle, légèrement entrouverte, d’une future carrière.

Le baccalauréat obtenu, ORANGE convertit cette immersion en alternance par un poste en CDI. On connaît la suite !

« Certes, reconnaît-elle, ce fut un peu difficile au début. J’arrivais dans un monde du travail où il n’y a en majeure partie que des hommes. Communiquer avec les autres personnes était un peu compliqué au début. Mais, maintenant, assure-t-elle fièrement, cela va nettement mieux ! ».

 

 

« Je ne crains pas le vertige et j’aime relever les challenges ! »…

 

Un peu garçon manqué dans l’âme, Laurine n’a pas hésité à saisir la perche tendue par ORANGE à la fin de son Bac pro. « L’univers technique me paraissait très intéressant et le fait d’être une femme était un challenge pour démontrer que ce métier de technicien d’intervention client entreprise n’est pas seulement réservé aux hommes… ».

Pour l’heure, et dix ans après ses débuts chez ORANGE, Laurine SIMONNET qui n’est pas plus que cela motivée par le sport en règle générale, n’a pas encore une vision précise de son plan de carrière. Hormis peut-être de grimper sur des pylônes encore plus haut ?!

« J’aime bien monter à ces hauteurs, je n’éprouve pas de sensation de vertige… ».

Parfois, avec certains clients, elle fait montre de pédagogie pour expliquer qu’elle est avant tout une technicienne même si elle est une femme. Problématique récurrente observée avec la mixité dans certaines professions aux préjugés masculins.

Pourtant, ORANGE multiplie les initiatives pour éradiquer les différences entre les femmes et les hommes dans l’emploi. C’est l’un de ses objectifs que nous détaillera dans un autre article Véronique MORLIGHEM, déléguée régionale du groupe en Bourgogne.

N’est-ce pas Chrystel HEYDEMANN qui à 47 ans succéda à la direction générale du groupe, s’installant ainsi dans le fauteuil de l’ancien PDG, Stéphane RICHARD en avril 2022 ? C’est la seconde femme à diriger une entreprise du CAC 40. L’autre étant la responsable d’ENGIE.

Mais, il y a encore beaucoup de chemin à parcourir en France sur la voie de la féminisation dans les postes à haute responsabilité, alors que la loi COPE prévoyait il y a une décennie de cela un quota de 40 % de femmes dans les conseils d’administration des entreprises hexagonales…Peu mieux faire, en vérité !

 

Thierry BRET

 


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On plaisante, on sourit, on se congratule et surtout on ne cache pas sa satisfaction d’être là ! L’esthétique bureau, accueillant le centre de santé de Villeneuve-sur-Yonne – pure coïncidence, hasard ou volonté manifeste - jouxte l’officine pharmaceutique de la commune. Il en serait presque trop exigu pour recevoir la délégation de personnalités institutionnelles et politiques du territoire venant officialiser le premier centre de santé initié par le Conseil départemental dans l’Yonne. Une première qui en appelle d’autres, assurément !

 

VILLENEUVE-SUR-YONNE : Onze mois sans voir l’ombre d’un médecin généraliste exercer le noble art des sciences sanitaires pratiqué sous les vertus du serment d’Hippocrate : voilà ce qu’aura enduré in fine la commune dirigée par la première élue, Nadège NAZE.

La vice-présidente du Grand Sénonais en charge du Tourisme se serait donc bien passée de ce désagrément inapproprié devant nuire à la qualité des soins prodiguée à la population. Une situation désormais remisée au fond du placard des histoires anciennes puisque depuis le 18 octobre 2022 un généraliste est venu s’installer dans l’agglomération.

Pour mémoire, il s’agit du docteur Jean-Gilbert AHANG, figure médicale bien connue des habitants de Sens où il exerce déjà dans son cabinet. Une installation, soutenue par le Conseil départemental, dans le cadre de sa politique volontariste qui encourage le salariat des médecins dans les territoires les plus carencés en matière de ressource médicale.

 

Une première initiative qui en appelle d’autres…

 

Le mode opératoire est convaincant. Il ne demande qu’à être dupliqué dans d’autres zones sectorielles de notre territoire. A la baguette de cette stratégie médicale qui fait ses preuves, le chef d’orchestre se nomme Patrick GENDRAUD. Le président n’est pas seul, naturellement. Les solistes de l’orchestre qui jouent la partition à l’unisson se nomment Gilles PIRMAN, vice-président du Département en charge de la Santé et Elisabeth FRASSETTO, présidente du Pôle des Solidarités départementales. D’ailleurs, le patron de l’exécutif icaunais annonce déjà la couleur au niveau de nouvelles installations de ces centres de santé: Migennes, Charny-Orée-de-Puisaye, entre autres, suivront à très court terme.

« Bien que la santé ne soit pas dans notre domaine de compétences, rappelle Patrick GENDRAUD, comme je le dis à chaque fois ! Nous exerçons une politique de santé que ce soit en termes d’investissement pour une construire l’extension d’un établissement mais aussi en accordant des bourses aux étudiants, des bourses d’installation professionnelle, on essaie de trouver toutes les solutions possibles, voire inimaginables pour maintenir les médecins sur notre territoire… ».

 

 

Une prise en charge financière assumée par le Département…

 

L’étape supplémentaire concerne donc le salariat des médecins – une première dans l’Yonne alors que la pratique est déjà usitée en Saône-et-Loire à titre d’exemple – en concertation étroite avec les communes. Ainsi, dans le cas de Villeneuve-sur-Yonne, un centre de santé départemental a été créé le 18 octobre dernier afin de faciliter le recrutement du nouveau praticien en charge de réaliser des consultations locales.

Le modèle est simple : la localité fournit des locaux à travers la maintenance, l’entretien et les charges, tandis que l’organe institutionnel départemental prend à sa charge le salariat de l’occupant du centre de santé, le médecin généraliste.

Mais, pas seulement, puisque dans le cas présent, le financement de l’indispensable collaboratrice du praticien intègre également cette prise en charge budgétaire.

Faire venir d’autres praticiens à Villeneuve-sur-Yonne fait partie du plan de bataille de l’édile Nadège NAZE, ravie de cette première installation, qui ne compte pas en rester là dans sa quête médicale, digne du Graal…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Certes, aucun autre patronyme ne circulait dans les alcôves pour reprendre la relève. Mais, à quoi bon se creuser les méninges à la recherche de thuriféraires venus d’on ne sait où et voués à la cause du parti, alors que la logique s’imposait d’elle-même, ne serait-ce que sous le sceau de la complémentarité et de la proximité ! Membre de la fédération départementale du Rassemblement National depuis 2016, le directeur de cabinet du député Julien ODOUL s’installe donc tout naturellement dans le fauteuil de délégué départemental de l’Yonne, succédant ainsi au très médiatique numéro cinq de la formation bleu marine…

 

SENS : C’est un choix de pure logique qui aura été pris là ! Sans excès de fioritures ni suspense à outrance, pas plus que d’arithmétique nébuleuse lié à un quelconque enjeu de stratégie. A cinquante ans tout pile – ce sagittaire bon teint est natif de la fin novembre à la limite avec le scorpion -, Ludovic MASSARD ajoute donc une corde supplémentaire à son arc référentiel lui faisant office de cursus. Dans le domaine de la politique, évidemment.

Dire que ce changement de personnalité à la tête de la fédération départementale de l’Yonne à l’estampille du Rassemblement National est une surprise en soi est un bien grand mot !

Depuis le 01er janvier, le porte-étendard de la formation souverainiste de la partie septentrionale de la Bourgogne Julien ODOUL a donc jeté l’éponge, se retirant de sa propre volonté de la direction de l’antenne icaunaise du RN.

Logique, le numéro cinq et membre à part entière de la garde prétorienne de Marine LE PEN occupe une place d’envergure au sein de l’échiquier hexagonal de la formation. Il ne pouvait plus légitimement assumer la fonction.

Fonction à laquelle il faut ajouter le mandat de parlementaire au Palais Bourbon, nécessitant des déplacements réguliers dans la capitale. Sans omettre celui de conseiller régional à vivre au sein de l’hémicycle bourguignon-franc-comtois, entre de multiples déplacements à effectuer entre Besançon et Dijon.

Sans atermoiement, le bureau national du RN a donc choisi de confier la mission de représentativité départementale à l’un des fidèles d’entre les fidèles à la cause de Julien ODOUL, son plus ancien compagnon de route qui le suit depuis le début de sa carrière politique, Ludovic MASSARD.

 

Une transition vécue en douceur entre les deux chefs de file du RN icaunais…

 

Aux termes de huit années de « bons et loyaux services » - comme il les qualifie lui-même -, Julien ODOUL quitte la capitainerie du navire Yonne. Même s’il reste au sein du bureau en qualité de membre. Mais, plus au gouvernail…

La transition avec le nouvel homme fort de l’un des partis les plus représentatifs du territoire – le RN comptabilise plus d’un millier de militants et de sympathisants officiels après les derniers épisodes électoraux de 2022 – s’est effectuée en douceur entre les deux figures de proue de la formation bleu marine.

Nulle révolution de palais n’est à attendre au plan stratégique de la part d’un Ludovic MASSARD qui emboîte le pas de son ancien mentor. Lui parle, par ailleurs, « d’un petit changement pour une grande continuité ». C’est tout dire !

 

 

Le secrétaire général du groupe RN à la Région et directeur de cabinet du représentant de la troisième circonscription de l’Yonne sous les ors parisiens de la Nation maîtrise à la perfection les us et coutumes du sérail politique depuis 2016. Cela ne l’empêche pas, bien au contraire, de tresser des lauriers à la fédération départementale, un appareil ô combien essentiel dans l’existence du parti sans lequel précise-t-il, en substance, « on ne serait pas grand-chose »…Une fédération dont il salue les bénévoles, leur présence et implication.

 

Avoir des responsabilités : un signe du destin et de sa référence zodiacale ?

 

L’ex-adjoint de la « fédé » de l’Yonne se projette déjà sur les prochaines joutes électorales qui feront vibrer le département. Bien sûr, il y aura les Européennes en 2024. Mais, Strasbourg et son parlement sont loin ! Avant celles des Municipales en 2026 où les forces en présence s’inscriront en ordre de bataille. Il est prématuré, c’est certain, de mettre un nom sur les candidatures à venir…Mais, Ludovic MASSARD lorgne-t-il déjà le mandat de maire de la ville de Sens ?

Le premier chantier du nouvel impétrant n’est autre que le renforcement de l’implantation du RN dans le landerneau. Un RN qui a obtenu des scores historiques los des dernières législatives, manquant de très peu le « Grand Chelem » sur les trois circonscriptions de l’Yonne. A la surprise générale des observateurs…

Se définissant comme un organisateur, possédant une fine connaissance du terrain et des concitoyens, le nouveau responsable de la fédération départementale place dans la corbeille de la mariée en 2023 quelques atouts sur lesquels il souhaite capitaliser. Sa disponibilité, son sens de l’écoute, son investissement dans la relation à l’autre, sa maîtrise de la communication.

Bref, le propre de tout natif du signe zodiacal dont il a hérité – même s’il ne croit pas aux vertus de l’astrologie ! – qui fait du sagittaire (ou peut-être du scorpion, car il ne le sait pas vraiment !) un homme de pouvoir et de relations publiques !

 

Thierry BRET

 

 


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L’année 2023 sera-t-elle celle de l’embellie ou de tous les dangers pour les commerces icaunais ? Lors de l’audience solennelle de rentrée du Tribunal de Commerce d’Auxerre, son président, Pascal BAILLY, s’est bien gardé de pronostiquer sur l’avenir, compte tenu du climat inflationniste affectant tout le tissu économique et de la hausse des prix de l’énergie. Une prudence tempérée par une note plus optimiste, concernant notamment le nombre à la hausse des procédures amiables réalisées en 2022 ainsi que des nouvelles entreprises enregistrées…

 

AUXERRE : Ces deux dernières années, la cérémonie s’était déroulée à huis clos, crise sanitaire oblige et ce n’est pas sans une certaine satisfaction que Pascal BAILLY a ouvert cette audience solennelle, point d’orgue de l’année judiciaire écoulée, devant un large parterre d’invités.

Si l’heure était au bilan, difficile, au regard du contexte, de ne s’arrêter qu’aux seuls chiffres, selon le président de l’instance juridique consulaire : « compte tenu de la période sanitaire compliquée que nous traversons depuis bientôt trois ans, les chiffres, les statistiques, les comparaisons d’une année sur l’autre, restent très aléatoires et demandent à être manipulés avec beaucoup de précaution… ».

Ce sont néanmoins 116 audiences qui se sont tenues en 2022, dont quatorze de référés, en léger retrait par rapport aux années précédentes, 61 audiences de juge commissaire et 18 de contentieux au cours desquelles ont été prononcés pas moins de 126 jugements, un chiffre en progression de 40 %. Concernant les procédures de prévention, dix-sept ordonnances de mandat ad hoc ont été rendues. Une hausse saluée en ces termes par le président BAILLY : « cela montre en l’espèce que tout le travail de prévention pour faire connaître les procédures amiables, réalisé par le tribunal, mais aussi par les experts comptables et les chambres consulaires porte ses fruits… ».

 

Des chiffres conformes à ceux observés au national…

 

Pour ce qui est des procédures collectives, qualifiées de « baromètre de l’économie locale », l’année écoulée a vu se tenir 23 audiences au cours desquelles ont été prononcés près de 400 jugements, six sauvegardes, 21 ouvertures de redressement judiciaire et 71 liquidations judiciaires dont 59 sous la forme simplifiée. Des chiffres supérieurs à 2021 mais bien en retrait des années d’avant COVID et conformes à ceux enregistrés au national. Les liquidations prononcées dans le département concernant en majorité de jeunes entreprises avec peu, voire pas de salariés, victimes des confinements successifs. Un bilan là aussi au diapason des chiffres nationaux où 94 % des procédures collectives ont concerné en 2022 des entreprises de moins de dix salariés. Une note positive toutefois, avec l’enregistrement au greffe du Tribunal de Commerce d’Auxerre de 556 nouvelles entités commerciales, en hausse de 20 % par rapport à 2019 et de 570 immatriculations de personnes physiques dont 494 sous le statuts de micro entreprise, un chiffre là aussi en forte progression, supérieur de 60 % à ceux de 2019.

 

 

Venir en aide aux chefs d’entreprise en situation de détresse…

 


Difficile pour autant, estime Pascal BAILLY, de se livrer à un quelconque pronostic sur l’avenir au regard des chiffres annoncés : « le nombre de procédures à venir sera très certainement corrélé au dispositif de sortie de crise, au retour rapide ou progressif des délais légaux, à l’arrêt des dispositifs d’aide, ainsi qu’aux conditions et possibilités du remboursement des prêts garantis par l’Etat… ».

Autant de facteurs auxquels il faut rajouter bien sûr l’inflation, les coûts de l’énergie et les difficultés à recruter pour de nombreux secteurs…

Parmi les éléments de satisfaction relevés par le président du Tribunal de Commerce d’Auxerre, ce chiffre au national concernant les procédures amiables : « 78 % d’entre elles ont connu un taux de réussite quand parallèlement ce taux n’atteint pas les 40 % en cas de redressement, d’où l’intérêt de toujours agir en amont… ».

L’occasion de rappeler l’existence depuis plus d’un an et sur l’ensemble du département, du dispositif « APESA », dont l’objectif est de venir en aide aux chefs d’entreprise en situation de détresse psychologique face aux difficultés financières de leur entreprise : « cette démarche s’inscrit tout à fait dans la philosophie de notre institution consulaire, qui se veut avant tout d’être à l’écoute des chefs d’entreprises en difficulté et se préoccuper des conséquences humaines de ses décisions… ».

Un dispositif présidé par Michel SAINT-ANTONIN, nommé par ailleurs depuis le 06 janvier dernier, magistrat en charge de la suppléance en cas de vacance de la présidence. Au registre de l’année judiciaire à venir, à noter la nomination à la vice-présidence du Tribunal de Commerce d’Auxerre d’Eric MORIZE ainsi que du juge enquêteur et juge commissaire, Didier BOURGEOIS. 

 

 

En savoir plus :

Tout en soulignant l’efficacité du prêt garanti mis en place par l’Etat (PGE), avec pour conséquence une baisse importante du nombre de procédures collectives, le procureur de la République d’Auxerre, Hugues de PHILY a fait part des inquiétudes de la Haute Juridiction Financière, quant à l’impact de son remboursement dans le budget des entreprises qui y ont fait appel : « pour les entreprises les moins rentables, la part du chiffre d’affaires mobilisée pour rembourser le PGE serait d’environ 8 %, ce qui affecterait plus de la moitié des bénéfices à consacrer à l’apurement du PGE et des dettes sociales. On ne peut en déduire qu’il faudra se montrer très vigilant pour 2023 et les années à venir… ».

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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