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Il est très inquiet, Arnaud DELESTRE, le président de la Chambre départementale d’Agriculture. Le nombre de vétérinaires exerçant dans les campagnes est en chute libre depuis plusieurs années, à l’instar des médecins généralistes ou des spécialistes devant soigner les pathologies humaines. Un dossier, élaboré avec le concours de deux EPCI de l’Yonne et trois de la Nièvre, fait observer la prégnance de cette pénurie sanitaire, source d’inquiétude de la part des éleveurs…

 

AUXERRE : Il y a du nouveau dans les tendances professionnelles qui régissent la corporation des vétérinaires dans le pays. On observe depuis un moment déjà le glissement progressif des praticiens ruraux – c’est-à-dire celles et ceux de ces spécialistes qui soignaient jusqu’alors les gros animaux de nos campagnes – vers les soins à prodiguer aux animaux résolument domestiques, soit les chiens et les chats. Ou tout autre animal de compagnie !

Un changement radical qui occasionne une désertification de la filière dans les zones rurales, au grand dam des éleveurs qui ne savent plus vers quels saints se vouer pour soigner leur cheptel.

Un sujet d’inquiétude, aussi pour les représentants consulaires de la filière agricole de notre territoire, à commencer par Arnaud DELESTRE, président de la Chambre départementale.

Lors de ses vœux à la presse – un exercice que le chef de file de l’organisme affectionne à pareille époque tous les ans -, Arnaud DELESTRE a abordé ce thème parmi un florilège de sujets d’actualité, surtout après l’action engagée par deux EPCI de l’Yonne (les communautés de communes de Puisaye-Forterre et du Jovinien) et trois de la Nièvre afin de trouver des solutions pérennes à l’avenir.

 

Un dossier qui comporte de nombreuses comparaisons avec celui des généralistes...

 

Un dossier que l’on imagine copieux quant à ses arguments explicatifs a été porté par la chambre icaunaise et les cinq communautés de communes de la Nièvre et de l’Yonne au niveau national, avec le concours d’une dizaine de territoires hexagonaux. Une opération qui devait être réalisée également en concertation étroite  avec les deux Conseils départementaux de ces territoires et l’Ordre des vétérinaires. Un travail de recoupements qualifié d’intéressant par le responsable de l’organisme consulaire. Avec en toile de fond, le nœud gordien qui est abordé dans cette analyse fine : l’attraction de nouveaux professionnels sur ces territoires aujourd’hui délaissés.

« Nous nous sommes aperçus que ce dossier vétérinaire possède de nombreuses similitudes avec le phénomène d’attirance des médecins dans ces territoires, confie Arnaud DELESTRE, avec une multitude de questions à la clé sur l’accueil des internes vétérinaires ou les moyens de les loger… ».

Il existe quatre écoles vétérinaires en France dont deux sont aux portes de la Bourgogne Franche-Comté. Celle de Lyon, peut-être un peu plus distante de l’Yonne septentrionale. Et celle de Maisons-Alfort que les Icaunais connaissent bien, puisqu’une de ses filiales occupaient des locaux à Champignelles pendant de longues années.

 

Il manque a minima une vingtaine de vétérinaires ruraux dans l’Yonne…

 

Un vrai sujet où l’attractivité du territoire résonne haut et fort dans les propos, d’où un rapprochement légitime avec les services du Département dont c’est précisément l’une des missions régaliennes.

On estime à une vingtaine le nombre de vétérinaires ruraux qui font à l’heure actuelle défaut à notre territoire, beaucoup trop en substance pour aider les besoins des trois mille agriculteurs de l’Yonne, même si tous ne sont pas éleveurs. Même s’il existe des incitations financières peu connues auprès des jeunes internes, d’une rare complexité parfois pour les obtenir.

Proposer une offre d’accueil favorable aux jeunes professionnels – il se forme près de 700 vétérinaires ruraux en France chaque année ce qui est encore trop peu – est l’idée de ce travail collectif porté par la Chambre départementale d’Agriculture et les collectivités.

Il faut faire vite car il y a urgence dans les campagnes. Faute de soins et de vaccins, les bêtes ne peuvent être commercialisées à l’export ; certaines meurent lorsqu’elles mettent bas dans de pitoyables circonstances au fond de leurs étables sans aides sanitaires.

 

Thierry BRET

 


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Benoît XVI, un pape peu ou mal aimé. Benoît XVI fut loin d’avoir fait l’unanimité durant son pontificat. Deux raisons à cela. La première, c’est qu’il était difficile de succéder à Jean-Paul II, pape adulé par toutes les générations et surtout par la jeunesse. La seconde raison a pour nom Jorge-Mario BERGOGLIO, le pape François. En effet, lors de l’élection pour la succession de Jean-Paul II, c’est Mgr BERGOGLIO qui fait l’unanimité autour de son nom. Mais, il est dans l’impossibilité d’accepter tout de suite et demande un report. On connaît la suite…

 

TRIBUNE: Le cardinal RATZINGER, conseiller de Jean-Paul II, accepte la transition en sachant que son successeur, déjà désigné, est déjà âgé. Benoît XVI démissionnera pour des raisons logiques dans un esprit germanique : extrême fatigue, mauvaise santé et impossibilité d’assurer pleinement sa mission.

Depuis l’an 230, Benoit XVI fut le dixième pape à renoncer au pouvoir. Le pape est non seulement le guide spirituel de plus d’un milliard de catholiques dans le monde, mais aussi le chef d’un Etat : le Vatican.

 

Une histoire controversée et très critiquée…

 

Né en 1927 dans une famille modeste, avec un père gendarme et une mère cuisinière dans les hôtels, Joseph RATZINGER est inscrit d’office, à l’âge de 14 ans, sur le registre des « Jeunesses hitlériennes ». Ce sujet fut l’objet de nombreuses polémiques, surtout en France, chez les partisans de la laïcité. Joseph RATZINGER n’a jamais réalisé un acte volontaire en militant pour le nazisme. Son père, en tant que gendarme, avait le choix entre servir le pouvoir et Dachau. Benoît XVI a souvent répondu aux journalistes pour répondre de cet épisode. Les nombreuses enquêtes menées en Allemagne ont démontré la sincérité du pape émérite…

Prêtre, puis archevêque nommé par Paul VI, il est « conseiller  expert »  durant les rencontres de « Vatican II ». « Vatican II » fut un concile débuté en 1962 par Jean XXIII et achevé en 1965 par Paul VI dans le but de réformer l’Eglise.

 

 

Le retour du latin dans la liturgie…

 

A l’époque de « Vatican II », RATZINGER encore prêtre, s’inscrit dans les réformes avec des positions pleines de nuances : ce sera toujours sa marque. Il prône le langage vernaculaire tout en affirmant l’intérêt du latin dans la liturgie. Il apprécie l’œcuménisme tout en mettant en garde contre une trop grande rapidité aux rapprochements avec les autres Eglises…

Cette herméneutique de la continuité de Benoît XVI sera incomprise autant par les progressistes que par les intégristes ! Dans les années 1980, l’Eglise d’Allemagne demande aux Francs-maçons la remise des rituels maçonniques pour étude. Parmi le groupe de cardinaux allemands, il y a un certain Joseph RATZINGER. Considérant que lesdits rituels contiennent des propos et symboles hostiles à l’Eglise, Rome décide de maintenir son éviction des Francs-maçons : « on ne peut pas être chrétien et Franc-maçon ».

N’oublions pas que Joseph RATZINGER fut le préfet de « la Congrégation de la Doctrine de la Foi », l’ancienne « Sainte Inquisition », qui conduisit au bûcher bon nombre d’hérétiques ! Il devint également président de la Commission pontificale biblique et de la Commission théologique internationale.

 

Des positions qui n’ont jamais ébranlé sa foi…

 

Avant son élection sur la chaire de Pierre, il fut membre du Conseil de la IIème Section de la Secrétairerie d'Etat ; des Congrégations pour les Eglises orientales, pour le Culte divin et la Discipline des Sacrements, pour les Evêques, pour l'Evangélisation des peuples, pour l'Education catholique, du Conseil pontifical pour la Promotion de l'Unité des Chrétiens, de la Commission pontificale pour l'Amérique latine et de la Commission pontificale « Ecclesia Dei ». Une reconnaissance de son immense savoir théologique et de son expérience d’expert.

En 2008, il fut le premier pape à exprimer sa honte pour les victimes des crimes de pédophilie commis par des prêtres.

Le Père RATZINGER, prêtre avant tout, fut un homme de prières et de positions théologiques qui ont marqué toute sa vie, sans jamais ébranler sa conviction  d’homme de foi.

La somme d’homélies, de publications diverses et d’ouvrages peuvent certainement l’élever au rang de docteur de l’Eglise. Ils sont déjà trente-cinq reconnus pour tel, comme Sainte Thérèse de Lisieux ou Saint-Thomas d’Aquin… Joseph RATZINGER pourrait le dire lui-même : « laissons le temps au temps, d’apprécier et de juger »…

Comme le pape est un chef d’Etat, c’est à ce titre que la France a envoyé un représentant, le ministre de l’Intérieur Gérald DARMANIN lors de ses obsèques, présidées par François ce jeudi.

Comme on le dit dans tous les milieux, pour Benoît XVI, « Paix à son âme ». « La vraie liberté se réalise en se mettant au service des autres… » Benoît XVI.

 

Jean-Paul ALLOU

 


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L’initiative est heureuse. Savoureuse, aussi, lorsque l’on sait que c’est l’un des orfèvres de la boulangerie/pâtisserie de l’Yonne, le maître artisan Laurent BISSON, qui en a élaboré la recette. Concevoir une galette des rois d’un diamètre d’1,20 mètre à l’occasion de la cérémonie des vœux de la préfecture. La belle idée pour valoriser le métier, en y associant les apprentis du CIFA, relève naturelle d’une corporation en grande souffrance du fait de la crise énergétique actuelle…

 

AUXERRE : Il le revendique clairement à la lecture de son communiqué de presse : le préfet de l’Yonne Pascal JAN est aux côtés des artisans boulangers de notre territoire.

Des professionnels en proie à des doutes légitimes et devant faire face à une situation délicate avec la flambée des coûts de l’énergie qui pourrait mettre en danger, si rien n’est fait de façon catégorique pour stopper cette inflation galopante, leur outil de travail.

Aussi, pour montrer son total soutien à la filière alors que le gouvernement vient d’annoncer de nouvelles mesures par la voix du ministre de l’Economie et des Finances Bruno LE MAIRE mercredi , le représentant de l’Etat sur le sol icaunais a donc décidé de marquer le coup de façon très visible et surtout symbolique en proposant lors de la traditionnelle cérémonie protocolaire des vœux, accueillie dans les salons de la préfecture, la dégustation à ses invités d’une galette de l’Epiphanie de taille XXL.

La pâtisserie, géante et hors norme, aura été confectionnée le matin même dans le pôle boulangerie du centre de formation interprofessionnel de l’Yonne, le fameux CIFA où excellence rime avec succulence, par des apprentis trop heureux de relever ce défi culinaire, en présence du président de la Fédération départementale des Boulangers et des Boulangers/Pâtissiers de l’Yonne, Laurent BISSON.

 

 

Le maître artisan avait accueilli il y a peu, le 19 décembre dernier dans son établissement implanté au cœur de Chevannes, le haut-fonctionnaire qui était accompagné de l’édile local Dominique CHAMBENOIT lors d’une visite plus que de courtoisie.

Avec la préparation de cette maxi galette (120 parts et seize fèves potentiellement à découvrir pour les « reines » et « rois » de la soirée !), la préfecture de l’Yonne a voulu également valoriser la filière artisanale qui traverse une crise existentielle peu ordinaire. C’est aussi un coup de pouce appuyé auréolant les jeunes apprentis du CIFA, des élèves de deuxième année de brevet professionnel qui auront travaillé à sa conception aux côtés des boulangers.

En outre, lors de la cérémonie des vœux aux personnalités en début de soirée, une classe du lycée professionnel Vauban se distinguera en mettant leurs compétences en service et en cuisine afin d’en faire profiter les convives de la manifestation. L’artisanat sous le feu des projecteurs à la préfecture, en somme…

 

Thierry BRET

 

 

 


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La mesure figurait au programme de campagne du candidat MACRON lors de la dernière présidentielle. Le versement du RSA (Revenu de Solidarité Active) applicable désormais sous certaines conditions. Notamment une contrepartie de quinze à vingt heures d’activité professionnelle hebdomadaire et l’assurance d’un accompagnement plus ciblé pour ses bénéficiaires. A l’instar de 19 territoires (18 départements et Mayotte), l’Yonne, retenu par l’Etat, testera ce chantier expérimental ces douze prochains mois…

 

AUXERRE : Une fois n’est pas coutume, le territoire de l’Yonne figure au premier plan d’un test expérimental de grande envergure à l’échelle de l’Hexagone, en étant sélectionné par l’Etat. Comme la Côte d’Or et le Loiret, limitrophes. Et dix-huit autres départements de la métropole, auquel il faut ajouter pour les DOM-TOM, Mayotte.

Objectif de cette sélection inhabituelle : expérimenter le nouveau dispositif s’inscrivant dans le cadre du chantier de France Travail, soit la nouvelle dimension conférée au Revenu de Solidarité Active, le fameux RSA.

Cette année, dix-neuf territoires ont donc été choisis pour tenter une expérience unique en son genre qui ne fait visiblement pas que des heureux et des convaincus auprès des représentants de l’opposition (La France Insoumise), voire de certains syndicats et associations telle ATD Quart-Monde.

 

L’Yonne dans la liste des 19 territoires sélectionnés par l’Etat…

 

Il est vrai que le dispositif repose sur l’association du versement de ce revenu minima à un certain nombre de contreparties pour les allocataires, à savoir l’obligation de travailler de quinze à vingt heures par semaine au profit d’une entreprise ou d’une collectivité ; tout en bénéficiant de parcours d’accompagnement visant à renforcer l’insertion desdits bénéficiaires du RSA dans la vie active.

Promesse de campagne d’Emmanuel MACRON, cette mesure et son volet applicatif ont été confiés au haut-commissaire à l’emploi et à l’engagement des entreprises, Thibaut GUILLUY. Ce dernier avait d’ailleurs rendu visite à notre territoire à Saint-Florentin en octobre dernier pour y rencontrer les acteurs institutionnels de l’emploi et de la formation, dont ceux de Pôle Emploi.

Est-ce pour cela que l’Yonne – 43 conseils départementaux avaient au préalable fait acte de candidature avant la date limite du 21 octobre 2022 - a été retenue en figurant dans les petits papiers de ce haut serviteur de l’Etat ? Possible ! En tout cas, c’est le ministre du Travail, du Plein Emploi et de l’Insertion, lui-même, Olivier DUSSOPT qui dévoilera à la mi-décembre – le 13 précisément ce qui est donc un porte-bonheur pour notre territoire ! – la liste de ces départements retenus pour tester durant une année ce RSA à la configuration nouvelle. Banco, l’Yonne y figurait bel et bien !

 

 

Priorité au recul du nombre d’allocataires du RSA et de leur retour vers l’emploi…

 

Dans le concret, la gouvernance de ce dispositif expérimental – il pourrait s’élargir à l’ensemble de l’Hexagone après coup – sera assurée par le président du conseil départemental et le préfet du département concerné. Quant au pilotage opérationnel de ce chantier, il a été confié au binôme Département/Pôle Emploi.

Les moyens en matière d’accompagnement social et professionnel vont être renforcés avec la mobilisation des employeurs du privé et du public. Via des périodes d’immersion en entreprises, de préparations à l’emploi mais aussi d’opérations spécifiques de recrutement.

Président du Conseil départemental de l’Yonne, Patrick GENDRAUD se dit très satisfait que « l’Yonne ait été choisi parmi les territoires français retenus pour expérimenter cette approche innovante ».

Il devait rappeler par ailleurs que « notre territoire allait s’engager avec détermination et énergie sur la mise en place de ce dispositif ; le recul du nombre de bénéficiaires du RSA constituant un objectif prioritaire à ses yeux… ».

Aujourd’hui, 7 381 foyers de l’Yonne perçoivent le RSA. Le Conseil départemental souhaite préserver les plus fragiles d’où un redoublement d’efforts de la part de l’exécutif territorial.

Grâce à cette phase expérimentale, l’organe institutionnel icaunais va surtout permettre à chacun des allocataires de pouvoir bénéficier d’un diagnostic précis et d’avoir une activité sous une forme adaptée à ses capacités. Sacré challenge en perspective pour répondre aux besoins d’un tissu économique qui est toujours en quête régulière d’une main d’œuvre…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Avant de rencontrer les fournisseurs d’énergie mardi soir à Bercy pour qu’ils « aident de manière plus significative les petites entreprises confrontées à la hausse spectaculaire des tarifs du gaz et de l’électricité », Bruno LE MAIRE a été le destinataire d’une question écrite dans la journée par le parlementaire du Rassemblement National Julien ODOUL à propos des mesures d’urgence à adopter pour sauver les professionnels de la boulangerie. Ce dernier fustige le gouvernement qui ne protège pas assez les artisans…

 

PARIS : Le ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle Bruno LE MAIRE s’est vu remettre une question écrite dans l’hémicycle du Palais Bourbon ce mardi après-midi. Une interpellation épistolaire à l’estampille du député RN Julien ODOUL alors que dans le même temps il demandait aux fournisseurs de gaz et d’électricité de « faire davantage, de faire mieux et de le faire tout de suite » pour soutenir les professionnels en proie à de sérieuses difficultés. Dans le viseur de ces métiers en extrême tension sont ciblés les artisans, les TPE, les PME. Parmi les artisans, les boulangers vivent une situation à la limite du catastrophisme.

C’est justement en prenant fait et cause envers les professionnels de la boulange que le député de l’Yonne Julien ODOUL a alerté le ministre du gouvernement BORNE. Appelant à la prise de mesures d’urgence et immédiates pour sauver la corporation.

 

Le risque d’une vague de faillites sans précédent en France…

 

Aujourd’hui, après une année 2022 déjà désastreuse pour bon nombre d’artisans, les hausses du coût de l’énergie atteignent des sommets allant parfois jusqu’à 1 000 % !

Julien ODOUL réagissant à cela est catégorique : « La mesure gouvernementale qui consiste à prendre charge une petite partie de la hausse ne suffit pas à faire face à ce tsunami financier. Aujourd'hui, nos artisans et en premier lieu les boulangers se retrouvent au bord de la fermeture avec le risque d'une vague de faillites sans précédent en France… ».

Face à la situation ubuesque, le parlementaire du Rassemblement National en appelle le gouvernement à agir vite et de manière concrète en prenant des mesures sérieuses ; « à commencer par la sortie du marché européen de l'énergie qui force les Français à acheter leur propre électricité aux tarifs du gaz hors de prix ».

Pour lutter contre l'explosion du prix des matières premières (beurre, œufs, farine) et la hausse phénoménale de l'énergie, les boulangers ont été sommés d'augmenter leurs prix de 5 % pour essayer de survivre, faisant ainsi passer la baguette de 1,05 à 1,10 euros. Pas suffisant pour certains qui entrevoient déjà la fermeture sine die de leur établissement, licenciements secs de leur personnel à la clé. Les exemples commencent à se multiplier comme des petits pains aux quatre coins de l’Hexagone.

Triste constat, en vérité.

 

Sortir des règles européennes de fixation des prix de l’électricité…

 

« Les 35 % d'aides de l'État n'auront finalement pas été suffisantes pour ces artisans, qui ont tout perdu, explique l’élu de l’Yonne. Certains boulangers qui ont vu leur facture flamber de 1 800 à 6 000 euros tentent de tenir bon en limitant le nombre de jours d’ouverture. Ils ferment la semaine et accueillent la clientèle que le week-end. Une situation qui est une véritable menace pour l'artisanat et démontre une nouvelle fois que le gouvernement est incapable de protéger les petits commerçants français… ».

Quant à la mesure d'amortissement des prix de 20 % pour les professionnels, elle est loin d'être suffisante pour le député bourguignon, voire « totalement déconnectée de la réalité ».

Julien ODOUL a donc demandé explicitement au ministre de sortir des règles européennes de fixation des prix de l'électricité, à l'instar du Portugal et de l'Espagne pour sauver la filière artisanale en profonde détresse.

D’ailleurs, prophétique il prévient que « si cette mesure de bon sens n'est pas mise en place dans les plus brefs délais, ce sont près de 33 000 boulangeries et autant d'artisans-boulangers français qui risquent de baisser le rideau… ».

 

Thierry BRET

 


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