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Lever les freins et les stéréotypes en montrant par l’exemple à des jeunes en mal d’orientation ou des personnes en reconversion que d’autres métiers s’ouvrent aux femmes et ne sont plus l’apanage de la gent masculine. L’objectif du Carrefour des Carrières au Féminin organisé par l’association FETE (Femmes Egalité Emploi) est resté le même depuis 25 ans. Pour en témoigner, une soixantaine d’intervenantes étaient réunies samedi à Appoigny, venues d’horizons divers, présenter leur métier et la passion de l’exercer qui les anime…

 

APPOIGNY : Coordinatrice à l’association FETE et organisatrice à ce titre, de la manifestation, Claire DUCHET a vu évoluer les choses positivement au fil des années : « pour preuve, le fait d’avoir de moins en moins de mal à trouver des intervenantes au Carrefour, je pense notamment aux métiers de l’informatique ou du numérique, un secteur qui se féminise beaucoup… ».

Mais, reconnaît-elle, le chemin est encore long pour voir la mixité professionnelle reconnue partout : « nous avons encore à travailler pour déconstruire les stéréotypes autour de certains métiers. Trop d’idées reçues, que ce soit sur la force physique nécessaire, la pénibilité du travail et l’objectif principal du Carrefour reste bien de démontrer qu’elles y ont toute leur place. Des freins le plus souvent liés à la méconnaissance même du métier… »

Conductrice d’autocar depuis une douzaine d’années, sourire aux lèvres et passion en bandoulière, Alexandra est venue « vendre » aux plus jeunes ce métier dont elle avait toujours rêvé : « je me suis battue pour l’avoir, c’est important, car ce n’est pas un métier que l’on exerce par dépit, Physiquement et mentalement, il faut être forte… ».

Pas de pénibilité particulière mais le métier exige une rigueur indispensable, tant sur le plan professionnel que personnel : « le moindre écart peut être fatal et il faut se donner les moyens d’être performante pour apporter le meilleur de soi-même ».

Si certaines personnes se montrent encore étonnées de voir une femme au volant d’un bus, c’est par l’humour qu’Alexandra répond aux « blagounettes » de certains machistes invétérés : « oui c’est vrai, il est encore des hommes qui montrent leur étonnement, mais pas inquiets pour autant, preuve que les mentalités changent »…

 

La Gendarmerie nationale toujours au top de la fréquentation…

 

Médaille d’or de la fréquentation samedi matin, pour le stand de la gendarmerie qui ne désemplit pas. Tout comme celui des différents corps d’armée présents. « L’engouement pour les métiers de l’uniforme se renforce chaque année un peu plus », explique Clémence DIDIER, habituée du forum et engagée dans l’armée de terre depuis dix ans. Un secteur où les femmes représentent désormais 12 % des effectifs et où l’on prône de plus en plus la mixité. Chaque année, 16 000 postes sont à pourvoir, des métiers ouverts à tous, sans discrimination aucune : « pas de chasse gardée pour le monde masculin ! De toute façon, les métiers proposés le sont en fonction des tests réalisés et seul le résultat compte… ».

Avec même parfois quelques atouts supplémentaires pour les femmes se lançant dans l’aventure, reconnaît-elle dans un sourire : « les filles sont souvent meilleures que les hommes en tests psychotechniques, quant aux tests sportifs, le besoin de se prouver qu’elles peuvent y arriver et le montrer aux autres les fait se dépasser, plus que les hommes… »

 

 

La méconnaissance des métiers agricoles au féminin repose sur la société…

 

Animatrice à l’ANEFA, première agence de promotion des métiers et de l’emploi en production agricole, France LAHUTTE espère bien voir sa dernière interlocutrice concrétiser sa quête d’informations par un stage découverte en immersion dans le monde agricole : « une dame actuellement en recherche d’emploi, désireuse de travailler à la campagne, un bon profil… ».

Difficile là aussi de recruter tant la pénurie de main d’œuvre est bien réelle, alors même que les salaires ont augmenté et la pénibilité des tâches de moins en moins prégnante. Le 21 février prochain, le camion « l’Aventure du vivant » fera escale à l’EPL des Terres de l’Yonne, à La Brosse, pour aller au plus près des jeunes et du grand public, faire découvrir la diversité des métiers et formations de l’agriculture, de l’environnement ou de l’agroéquipement. L’occasion là encore, de mettre à mal préjugés et poids des traditions.

Même constat pour Céline CIACHERA de la MFR de Gron, qui depuis le début de la matinée enchaîne les rencontres avec des femmes en reconversion ou des jeunes en quête d’un avenir : « bien souvent, la méconnaissance des métiers paysagistes notamment, repose sur des barrières instaurées par la société. Elles tomberont un jour, mais cela mettra du temps même si le ratio entre les filles et les garçons tend à augmenter en fonction du niveau d’études. Chez nos BTS globalement, ils se partagent les effectifs, là où en classes de 3e, on ne compte que quatre filles en tout et pour tout, voire une seule en classe de 4e… ». Un déficit de notoriété pour certains métiers au féminin, que l’établissement souhaite mettre à mal en organisant à compter du 04 février prochain plusieurs journées « Portes Ouvertes ».

 

 

Les métiers de la pénitentiaire offrent de réelles possibilités de carrière…

 

Bien loin le temps où sur un chantier ou chez un client, Delphine GREMY s’entendait dire « il arrive quand votre mari… ? ». L’ancienne présidente de la Fédération du Bâtiment de l’Yonne en rit aujourd’hui, mais il y a 25 ans, les choses n’étaient pas si simples, le secteur de la construction et la rénovation, étant alors traditionnellement dévolu aux hommes. Les opportunités de carrière dans le bâtiment sont désormais bien réelles pour les femmes selon la chef d’entreprise sénonaise et le regard porté par les collègues masculins différent : « le regard a changé car la génération a changé. Aujourd’hui, les jeunes n’ont plus les mêmes barrières que nos aînés et ont pris conscience que les métiers sont unisexes. Moi, j’aurais écouté mon père, j’aurais fait école de commerce ! ». Avec là encore, la connotation positive d’une touche féminine, véritable atout de la profession : « pour caricaturer les choses, Monsieur a le carnet de chèque, mais c’est souvent Madame qui souhaite agrandir, rénover ou embellir sa maison, cherchant une interlocutrice qui la comprenne et allie la technique à l’esthétique et à la vie pratique. Un regard global que n’ont pas forcément les hommes… ».

Et pour conclure, comme au Monopoly, petit passage par la case prison ! Elles sont venues à trois pour présenter les différents métiers qu’offre l’administration pénitentiaire, mais vers lesquels, on ne se dirige pas d’instinct quand on est une femme, reconnaît Marie-Anne ANDRÉ, conseillère pénitentiaire d’insertion et de probation, en charge de la promotion des métiers de la filière : « le fait que nous soyons en milieu fermé, fait que le grand public ne connaît pas forcément la diversité et la réalité des métiers proposés. Le métier de surveillant n’attire pas en tant que tel, vous ne trouverez aucun gamin à la sortie de l’école rêvant de l’exercer… ».

Un secteur qui s’est considérablement féminisé au fil des années, puisque l’on compte aujourd’hui dans ses rangs 30 % de femmes. A l’image d’Audrey, surveillante à la maison d’arrêt d’Auxerre, au parcours pour le moins atypique : « je suis rentrée dans le pénitentiaire en 2006, à la sortie de cinq ans d’armée, après un bac littéraire et un BTS tourisme et même si cela peut paraître bizarre de dire ça, j’ai appris à aimer mon métier et la diversité de ce que je fais...».

Un métier, explique sa collègue, qui ne consiste pas seulement à regarder dans un œilleton et ouvrir des portes : « cela repose avant tout sur des relations humaines, même si elles restent encadrées par des normes de sécurité strictes. La première arme d’un surveillant, c’est avant tout sa parole… ».

Environ 800 nouveaux surveillants sont formés chaque année, mais là encore de nombreux postes à pourvoir, faute de candidats. Et surtout, ne les appelez plus jamais « gardiennes » ! : « Ce sont les vaches qui sont gardées, nous, on surveille des êtres humains… ».

 

Dominique BERNERD

 

 


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C’est presque un petit « scoop », distillé par la présidente de la Région, Marie-Guite DUFAY. Une mesure de responsabilité, qui au demeurant, semble tout à fait évidente, au vu des circonstances actuelles. L’exécutif de Bourgogne Franche-Comté envisage d’accorder un coup de pouce non négligeable pour soutenir les artisans de la boulangerie/pâtisserie et leur alter ego de la boucherie/charcuterie, confrontés à d’improbables envolées de leurs factures énergétiques. Une enveloppe d’environ 3 millions d’euros, prise dans un reliquat de fonds européens…

 

DIJON (Côte d’Or) : Les professionnels de l’artisanat, exerçant leur savoir-faire dans le domaine de la boulangerie/pâtisserie, devraient bénéficier d’une aide émanant de l’organe institutionnel régional pour l’année 2022. Un coup de pouce (« mesure de responsabilité ») qui sera financé sur des reliquats de fonds européens, d’après la présidente de la Région Marie-Guite DUFAY qui en a fait mention lors de la conférence de presse d’avant session, mardi en matinée.

« Nous sommes en train de travailler une aide aux boulangers ainsi qu’aux bouchers-charcutiers, précise-t-elle, des filières qui connaissent de profondes difficultés… ».

Alors que l’Etat accompagne ces métiers en tension énergétique depuis le début de l’année, la Région souhaite se positionner sur l’exercice antérieur, 2022, où ces professionnels ont connu des difficultés majeures.

Cet accompagnement du Conseil régional sera proposé au vote lors de la prochaine commission permanente en février. Seuls les artisans ayant réalisé un chiffre d’affaires inférieur à deux millions d’euros en 2022 pourront profiter de cette manne, versée par la Région à partir de fonds européens. Des contacts ont été pris avec la corporation et l’U2P. Les dépenses en électricité des fours et des chambres froides plongent les professionnels dans une très mauvaise passe, du fait de la poussée inflationniste des coûts.

 

 

 

L’aide s’appliquerait sous la forme de trésorerie et en investissements pour aider les artisans à pouvoir s’équiper de matériels moins consommateurs d’énergie. Toutefois, la présidente qui a confirmé l’aide a rappelé que « la Région prenait un risque en délivrant cette aide financière, car elle espère se faire rembourser par l’Europe d’ici la fin de l’année sur ces reliquats de fonds européens pouvant être affectés à des conséquences de la guerre en Ukraine… ».

Quant à l’enveloppe, elle pourrait se situer à trois millions d’euros, voire davantage selon l’élue régionale.

 

Thierry BRET

 

 


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De l’aveu, même, de la présidente Marie-Guite DUFAY, ce n’est pas un scoop ! Au vu du contexte imputable à la crise. La construction du budget de la Région Bourgogne Franche-Comté n’a donc pas été facile. Conséquence : si celui-ci est adopté lors de la séance plénière cette semaine à Dijon, les habitants du territoire et les partenaires de l’institution ne doivent pas s’attendre à des miracles financiers. Mais, plutôt à une orientation budgétaire devant faire face aux contraintes inflationnistes et énergétiques, sous le sceau de la « prudence » et du « volontarisme » avec en sus, un gel radical des dépenses sur les nouveaux investissements…

 

DIJON (Côte d’Or) : On la sent déterminée jusqu’au bout des ongles, la responsable de l’exécutif régional. « Notre marque de fabrique n’est pas de baisser les bras, glisse-t-elle en préambule et se voulant rassurante lors de la conférence de presse d’avant session qui réunira deux jours durant les élus régionaux dans l’hémicycle dijonnais mercredi et jeudi. Nous sommes là pour penser et porter le développement de notre économie dans nos territoires et le bien-être de nos concitoyens… ».

Pourtant, les visages des trois interlocuteurs – Michel NEUGNOT et Nicolas SORET l’accompagnent pour cette conférence - faisant face à un panel exhaustif de la représentation médiatique régionale font plutôt grise mine. Les jours de fête d’entre Noël et Nouvel An sont déjà oubliés et loin derrière nous. Il faut vite revenir à la dure réalité d’un quotidien, morose et incertain, plombé par une inflation galopante et un coût des prestations énergétiques sans commune mesure. Autant de paramètres conjoncturels, plus ou moins prévisibles indexés au contexte international qui impactent par effet gigogne l’élaboration du budget de la Région.

 

S’appuyer sur l’Etat pour faire pression sur la SNCF…

 

Soumis au vote durant la séance plénière qui débute ce mercredi et annonciateur d’échanges dans l’hémicycle que la présidente ne souhaite pas trop houleux mais constructif, le budget de la Région marque le pas. Une orientation sous le prisme de la « prudence », le maître mot de cette explication de texte que Marie-Guite DUFAY répètera à maintes occasions comme un fil d’Ariane justificatif.

« Nous sommes comme un ménage qui voit ses dépenses explosées, souligne-t-elle, et qui n’a pas les recettes en face. Donc, ce ménage doit réduire son train de vie. Nous allons forcément, dans ce budget, prendre des mesures de ralentissement qui vont porter essentiellement sur les investissements ».

Mais, pouvait-il en être autrement au plan comptable lorsque l’on sait que l’excédent des dépenses inflationnistes et énergétiques s’élève à 130 millions d’euros alors que les recettes supplémentaires n’en ont rapporté que vingt millions ?

Posant tout haut les questions (avant d’en apporter les réponses), la présidente socialiste de l’exécutif régional déroule le fil de ses idées, se faisant pédagogue pour que chacun comprenne la nécessité de proposer un budget « volontariste » le plus adapté possible à la situation.

« Nous ne pouvons pas déséquilibrer nos ratios, nos fondamentaux, observe-telle, d’autant qu’à date, je n’ai pas la réponse à toutes les interrogations que je pose à mes interlocuteurs importants sur le bouclage de ce budget, à savoir l’Etat et la SNCF… ».

Mais, que l’on ne s’y méprenne pas ! Lorsque Marie-Guite DUFAY cite l’Etat dans ses propos, « ce n’est pas à lui de combler les déficits qui sont les nôtres, ce n’est pas du tout ça le sujet ! ».

Non, elle fait référence à la représentation étatique afin que cette dernière l’aide à faire pression sur la SNCF, notamment sur l’important volet des mobilités à la charge de la Région.

« Les coûts de l’énergie ont explosé de façon dramatique, poursuit-elle, et l’envolée de l’inflation fait que la convention passée avec la SNCF parce que nous avons un réseau ferroviaire important doit être renégociée. Même si notre budget s’élève à deux milliards d’euros, il n’en demeure pas moins un petit budget par rapport aux autres régions de l’Hexagone… ».

 

 

Un exécutif en plein brouillard de l’aveu de la présidente…

 

Conséquence, les excédents des dépenses sont difficiles à lisser, de l’avis de la présidente. Un démarrage de négociations avec la SNCF se formalise ces jours-ci afin de trouver des solutions appropriées pouvant réduire la facture énergétique. C’est le souhait de Marie-Guite DUFAY qui veut ainsi s’appuyer sur l’aide de l’Etat pour faire baisser structurellement les charges imputables au coût de l’énergie, du fait de l’exploitation des trains.

Il s’agirait d’aborder ces négociations à partir d’un processus « moins absolu » et beaucoup plus favorable à la SNCF, en matière d’ouverture à la concurrence, ce qui fit l’objet d’un vote de l’assemblée régionale, pour 2026 – pour des raisons techniques, cette libéralisation du marché s’effectuerait même à partir de 2027 -, rappelait la présidente. Une ouverture à la concurrence qui serait donc repoussée pendant la durée du mandat de la majorité actuelle si une nouvelle convention était négociée, entraînant de facto la baisse considérable de ces charges énergétiques, la rendant plus progressive et étalée dans le temps.

A date, la négociation démarre pour la présidente qui avoue être « dans le brouillard » compte tenu de l’inéluctable explosion des dépenses.

Les choses ne se dérouleront pas comme d’habitude, visiblement. D’ordinaire, le budget se vote en bonne et due forme en janvier et au mois de juin, une décision modificative permet d’ajouter ou de soustraire des éléments complémentaires au budget initial. Ce qui ne sera pas le cas, cette année a déjà prévenu Marie-Guite DUFAY.

Le brouillard qui entoure l’exécutif régional devrait cependant se lever petit à petit et éclaircir la ligne budgétaire de la Région d’ici là, compte tenu de l’évolution des négociations avec l’Etat, et la SNCF. Rendant le budget du printemps beaucoup plus important au niveau de l’enveloppe que ce qu’il n’est aujourd’hui.

Mais, c’est au niveau des investissements que la présidente socialiste de la Bourgogne Franche-Comté a placé le curseur. En agissant avec « prudence », une fois de plus.

« Je précise à tous nos partenaires, les entreprises, les porteurs de projets du territoire que nous n’engagerons aucune dépense d’investissement entre le mois de janvier et le mois de juin. Sauf coup parti, c’est-à-dire qu’il y a des travaux effectués dans les lycées, principale compétence de la Région et que nous n’arrêterons pas les chantiers… ».

Le message destiné aux partenaires habituels qui sollicitent la manne financière de la Région est on ne peut plus clair au final : « ne venez pas chercher de financement entre janvier et juin ! ». La suspension des règlements d’intervention est donc actée par la présidente.

Y verra-t-elle plus clair au printemps ? Oui, assure-t-elle. Précisant en corolaire que son administration travaille à l’élaboration d’un plan pluriannuel d’investissements qui confèrera à l’exécutif une lisibilité optimale sur ses capacités d’intervention. Un plan qui sera soumis au vote de l’hémicycle en juin. Et qui permettrait à la Région de reprendre les investissements qu’elle a sciemment ralentis à partir d’un budget vert et solidaire.

Quant au milliard d’euros (927 millions avec exactitude) dédié au fonctionnement – culture, sport, solidarité territoriale avec les collectivités, la politique des quartiers -, il ne sera pas impacté par ce ralentissement.

   

Thierry BRET

 


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Ils se sont réunis en fin de semaine dernière les membres du bureau de l’Association des Jeunes Elus de France (AJEF) afin de désigner quatre nouveaux délégués régionaux qui incarneront les valeurs de la structure dans leurs fédérations. Parmi ces quatre nominés, et avant l’assemblée générale hexagonale qui se déroulera le 01er février, Julien JACQUET. Conseiller municipal de Dixmont le jeune homme de 24 ans endosse la vêture de responsable régional de l’organisme en Bourgogne Franche-Comté…

 

AUXERRE : Leurs patronymes ne sont pas encore connus des médias et des observateurs de la sphère politique mais pourtant ils agissent sans relâche et avec abnégation à leurs tâches citoyennes depuis la prise de leurs fonctions. « Ils », ce sont les jeunes élus de France qui, fédérés au sein d’une association (AJEF), entendent bien s’engager davantage au service de leurs territoires et de leurs administrés. Parmi ceux-ci, il y a Julien JACQUET.

Agé de vingt-quatre ans, le garçon vient d’être désigné par le bureau national de l’AJEF (Association des Jeunes Elus de France) en qualité de délégué régional de la Bourgogne Franche-Comté. A l’instar de trois autres de ses camarades, Manon DELIOT pour le Grand-Est, Alex GERBAUD pour la Nouvelle-Aquitaine et Rémi CAPEAU qui officie dans le Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Feuille de route de Julien JACQUET : animer localement l’association à l’aide de référents départementaux. Celui de l’Yonne jouit déjà d’une certaine notoriété dans le landerneau puisqu’il s’agit du premier fédéral du Parti Socialiste dans l’Yonne et conseiller d’opposition d’Auxerre et sur l’Auxerrois, Mani CAMBEFORT.

 

Promouvoir l’engagement citoyen auprès des plus jeunes…

 

Présidée par un élu des Républicains, adjoint d’une commune des Alpes-Maritimes, Florent ROSSI – le particularisme de l’AJEF est de rassembler ces jeunes élus de tout horizon politique de manière « trans-partisane » -, la structure aide les jeunes pousses à se former, à échanger, à visiter les institutions, à rencontre les têtes de réseaux politiques (voire les autres), et à promouvoir, surtout, l’engagement citoyen. La condition sine qua non pour en être membre est de ne pas dépasser l’âge rédhibitoire de 35 ans.

Parmi les axes de réflexion de l’AJEF, signalons la mise en place d’un atelier de travail au Sénat et une journée à la rencontre des professionnels de l’univers de la presse. Sans omettre l’idée de créer un campus « trans-partisan » autour de débats et de conférences qui seraient animés par de jeunes élus. L’AJEF désire également renforcer ses liens avec l’Association des maires de France (AMF).

Venu à la politique lors des municipales de 2020, Julien JACQUET ne supportait plus d’entendre les critiques des uns et des autres sur la vie politique sans que ces mêmes donneurs de leçons ne s’investissent réellement au service des citoyens.

« Je me suis présenté sciemment dans ma commune car je préférai être dans le camp de celles et ceux que l’on critique ! ».

Collaborateur de groupe d’élus à la Région pour l’aspect professionnel, ce jeune homme d’obédience intellectuelle « divers gauche » entend montrer la voie à toutes celles et ceux de sa génération qui ne croient plus en la chose politique, en s’abstenant d’aller aux urnes.

Un travail de titan, certes, mais que le garçon souhaite rondement mener dans le territoire de prédilection qui est désormais le sien !

 

Thierry BRET

 


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Il en avait promis des surprises, Dominique CHAMBENOIT, avant d’aborder la cérémonie des vœux, permettant à ses administrés de vivre leurs premières retrouvailles de l’année dans leur commune. Elles furent donc au rendez-vous, samedi à la salle des fêtes ! A commencer par l’aubade, concoctée par l’Ecole de musique Vladimir COSMA qui rythmait de ses airs empruntés au répertoire Disney une manifestation vécue sous le sceau de la convivialité…

 

CHEVANNES : Visiblement, il n’y avait pas assez de chaises pour accueillir le public, présent en nombre en fin d’après-midi ce samedi, lors de la traditionnelle cérémonie des vœux de la municipalité.

Un rendez-vous, victime de son succès, parfaitement huilé au niveau de l’organisation, qui était accueilli à la salle des fêtes, converti en lieu de récital le temps de cette séance joyeuse et annuelle.

C’est en effet par un concert, assuré par l’Ecole de musique locale, la bien-nommée « Vladimir COSMA » en référence au célèbre compositeur de cinéma « Le Grand Blond avec une chaussure noire », « La Boum » ou « Les Aventures de Rabbi Jacob », que débuta cette session 2023 des vœux aux habitants de la localité.

A la baguette de l’ensemble musical, un Xavier CHEVAU, directeur de l’école de musique locale, à la gestuelle impeccable et au meilleur de sa forme, rythmant tout en souplesse les pulsations vibrantes de l’orchestre, dirigea la formation, presque le sourire aux lèvres. Revisitant en quelques morceaux appropriés le répertoire de la franchise Disney et de ses grands classiques, comme le légendaire « Heigh-Ho ! On rentre du boulot », extrait de la bande son de « Blanche-Neige et les Sept Nains » (1937) ou plus près de nous, « Can You Feel the love tonight », composé et interprété par Elton JOHN  en 1994, illustrant la vie trépidante du « Roi Lion ».

Une entrée en la matière des plus réussies qui devait se prolonger ensuite avec la présentation des vœux (et surtout le bilan des projets et perspectives de la commune) par Dominique CHAMBENOIT, le premier élu tout auréolé d’une lumière blanche, éclairant le pupitre où l’édile prit la parole.

 

 

Un inventaire à la Prévert autour des projets en cours et des perspectives…

 

Une fois les salutations d’usage prononcées – un parterre de personnalités institutionnelles de l’Auxerrois et du Département avait fait le déplacement -, Dominique CHAMBENOIT se lança dans un long discours, lui offrant la possibilité de dresser le bilan des principales actions menées en 2022 avant d’aborder la liste des orientations mises en œuvre pour l’année à venir.

Subtilité visuelle (et technique) réussie : à chaque item abordé par le maire, des illustrations photographiques renvoyées par un rétro projecteur s’affichaient juste au-dessus de l’orchestre, illuminant le haut de la salle des fêtes dont les murs se muaient en grand écran !

Parmi les thèmes évoqués, citons pêle-mêle la Maison de santé (un projet d’un million d’euros TTC) où seront accueillis généraliste, dentistes – ils seront deux praticiens – podologue, ostéopathe, réflexologue, nutritionniste à brève échéance ; l’éclairage public avec la modernisation de celui-ci avec l’emploi de LEDS, l’installation d’un système d’arrosage du terrain de football, la réalisation d’un parking rue des Mésanges, la réfection de la voirie, etc.

C’est au niveau de la communication que la localité a décidé de mettre le paquet en relookant la maquette du magazine, « Les Echos de Chevannes » mais aussi en créant un nouveau site Internet comprenant plus de trente-cinq rubriques différentes.

 

 

Pourvue de sa troisième fleur dans le cadre des Villages et Villes Fleuries de Bourgogne Franche-Comté, l’agglomération du bassin de l’Auxerrois a également accueilli une exposition de photos grandeur nature de paysages sous-marins de très belle qualité, sous l’impulsion relationnelle de Christophe PAYMAL.

Quant à la partie foncière et immobilière, elle n’a pas été omise du discours lors de l’intervention du maire : le lotissement « Val de Baulche » (le complexe comprend trente-neuf pavillons dont vingt locatifs et dix-neuf donnant accès à la propriété) est une réalisation portée par l’Office Auxerrois de l’Habitat (OAH). Un projet qui s’inscrit dans le cadre du nouveau programme national du renouvellement urbain. Le premier pavillon devrait être proposé à la location au printemps 2024.

Signalons pour être tout à fait complet le projet en phase de réflexion d’une maison des seniors, avec le concours de DOMANYS, dont le cahier des charges est actuellement en cours d’élaboration.

 

 

Faire preuve de patience et d’indulgence envers les élus…

 

Si Dominique CHAMBENOIT, élu communautaire en charge du toujours très délicat dossier se rapportant aux « gens du voyage », remercia comme il se doit tous les acteurs professionnels et institutionnels du cru qui concourent à la réussite des projets de sa localité, il n’en manqua pas moins de distiller quelques perles oratoires dont il a le secret envers quelques zélateurs qui disent haut et fort que « tout n’est pas parfait dans la commune ».

« L’un des défauts de notre société, argumenta-t-il goguenard, c’est celui de l’immédiateté, de la rapidité et de la vitesse. J’entends effectivement ces remarques mais il faut faire ici preuve d’indulgence et peut-être d’un peu de patience. Il est facile de critiquer derrière un écran d’ordinateur mais quand il faut agir sur le terrain les donneurs de leçon sont aux abonnés absents ! ».

Et de conclure avec une pirouette humoristique, presque philosophique, avant que ne soit servie les belles parts de la galette de l’Epiphanie confectionnée par le maître artisan boulanger Laurent BISSON : « Tout ne se fait pas, et heureusement en appuyant sur un bouton ! L’aspect émotionnel doit rester au cœur d’un mandat d’élu et sans doute surtout celui du maire. J’aime la règle qui corrige l’émotion et j’aime l’émotion qui corrige la règle… ».

Dont acte avec cette citation bien à propos du peintre Georges BRAQUE. Habitants de Chevannes (voire les autres par ailleurs !), vous avez quatre heures devant vous pour la dissertation !

 

Thierry BRET

 


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