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Inconcevable ! En visant à imposer à chaque allocataire une activité professionnelle non rémunérée de 15 à 20 heures hebdomadaires, sous peine de voir son allocation se réduire, est une attaque de plus contre les précaires. Cibles principales de la nouvelle expérimentation du RSA qui est applicable depuis le 01er janvier sur le département de l’Yonne. Et de cela, les composantes de la NUPES (LFI, EELV, PCF et PS) n’en veulent pas !

 

AUXERRE : Marie-France GHERSI BURIER se fait le porte-voix de la NUPES de l’Yonne. A l’instar de ses camarades, fédérés au sein de la structure, à savoir les représentants de La France Insoumise, d’Europe Ecologie Les Verts, du Parti Communiste et du Parti Socialiste, c’est une condamnation ferme et sans appel qui est faite par ces entités politiques vis-à-vis de la nouvelle expérimentation déclinable sur le territoire de l’Yonne, au sujet du dispositif du Revenu de Solidarité Active (RSA). Un dispositif qui ne peut qu’encourager la misère, selon la responsable de la délégation départementale du PC Yonne.

Mais, plus inquiétant pour les membres de la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale de l’Yonne, ce système, voué à se généraliser à terme à l’ensemble de l’Hexagone – seuls 18 départements de la métropole et un territoire des DOM/TOM seront en phase de test dans un premier temps – devrait accélérer à la vitesse grand V les plus précaires de la population. Et de cela, la NUPES ne veut pas !

« En plus d’imposer aux allocataires du RSA l’obligation de travailler 15 à 20 heures par semaine sans rémunération, ce dispositif transfère l’accompagnement indispensable de ces personnes éloignées de l’emploi à des employeurs qui ne disent pas leur nom et qui ne disposent pas des compétences d’accompagnement : c’est-à-dire les acteurs économiques et les collectivités territoriales… ».

 

 

 

 

Le gouvernement, les LR et le RN, même combat pour appauvrir les plus précaires…

 

 

Ciblant le gouvernement mais aussi les Républicains et le Rassemblement National – « ces trois-là multiplient la casse de nos acquis sociaux en visant les travailleurs les plus démunis » -, la NUPES veut faire barrage à cette réforme du RSA qui « n’aura pour seul effet que de développer la précarité sans permettre une véritable réinsertion des allocataires du RSA dans le monde du travail ».

De son côté, l’Union populaire des gauches pense au contraire pour que chacun puisse vivre décemment, il faut créer massivement des emplois et augmenter les salaires. En portant, notamment, le SMIC à 1 600 euros net par mois.

« Cela favorisera la hausse des cotisations sociales et donc de pérenniser le système d’indemnisation et d’accompagnement des salariés, explique la NUPES, et surtout de revaloriser fortement les minima sociaux, y compris le RSA… ».

 

Thierry BRET

 

 


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L’instant est rare. Presque inhabituel et pourtant, ce genre de cliché pourrait ornementer les pages des médias à une fréquence beaucoup plus importante dans les mois à venir. Il traduit cette volonté de faire converger les intérêts de l’ensemble des acteurs de la sphère économique dans la même direction. Sous le sceau de l’attractivité et du dynamisme territorial. Une union sacrée qui prendra forme le 16 janvier, lors de la présentation des vœux tripartites des chambres consulaires de l’Yonne…

 

AUXERRE : Une trilogie de représentations consulaires posant pour la postérité sur le même visuel. Suffisamment rare, en vérité, pour le souligner et publier le document !

Présents, lundi soir dans les locaux de la Chambre départementale d’Agriculture afin de peaufiner ce qui sera l’un des premiers grands rendez-vous publics de l’économie d’ici quelques jours en 2023, les présidents des trois chambres consulaires, Jean-Pierre RICHARD, Chambre de Métiers et de l’Artisanat, Thierry CADEVILLE, Chambre de Commerce et d’Industrie, et Arnaud DELESTRE, Chambre d’Agriculture, ont pris soin d’immortaliser comme il se doit cette rencontre, placée sous l’égide de la Chambre économique de l’Yonne.

Un organe institutionnel dont l’existence ne date pas d’hier mais qui sait rester discret bien qu’opérationnel sur le terrain. La cérémonie des vœux 2023 sera l’opportunité de mettre sous le feu des projecteurs cette structure bien tangible qui a le privilège de rassembler sous son aile la plupart des grandes filières économiques de notre territoire.

 

 

C’est dire de l’importance de cet évènement qui prendra des allures de grand-messe avec la venue en vedette fil rouge de l’ancien sélectionneur de l’équipe de France de rugby, Marc LIEVREMONT. Un sportif, devenu aujourd’hui homme d’affaires et chef d’entreprise, que l’on ne présente plus !

La chambre économique départementale de l’Yonne puise sa raison d’être dans un tronc commun d’activités et de projets spécifiques inhérents à ces organismes, dixit Thierry CADEVILLE qui en donne une définition pragmatique. « En conséquent, il est légitime de se représenter les uns les autres tout au long de l’année au vu des innombrables sollicitations et représentations auxquelles les trois chambres doivent répondre… ». Soit au bas mot, près de 500 évènements rien que sur une année !

Une représentation qui induit le partage des informations récoltées au détour de ces diverses animations sur le terrain entre les trois pôles institutionnels. Avec la promesse sous-jacente de se projeter vers plus de manifestations communes à l’avenir ? Une idée qui séduit l’actuel président de cette structure, Jean-Pierre RICHARD. Alors, attendons la suite après ces vœux 2023 qui seront accueillis à la salle des fêtes de Venoy…

 

Thierry BRET

 


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Ils sont les plus chaleureux possibles, les vœux adressés par le représentant de l’Etat aux nombreuses personnalités du territoire, conviées à la traditionnelle cérémonie, accueillie dans les salons de la préfecture. Un exercice oratoire de facture classique sur la forme – le premier du genre pour le préfet qui a pris ses nouvelles fonctions au printemps 2022 – mais plutôt enthousiaste sur le fond, avec l’accent qui aura été apporté à quelques chantiers prévus en 2023 dont la transition écologique et le Fonds « Vert »…  

 

AUXERRE : « Depuis que j’ai l’honneur de représenter l’Etat dans ce département, j’ai rencontré des élus dynamiques, des entrepreneurs innovants, des bénévoles associatifs engagés, des forces de secours et de sécurité toujours mobilisées, sans oublier une équipe préfectorale qui est totalement impliquée et investie… ».

Il aura fallu une petite phrase, loin d’être anodine, servant de préambule à la cérémonie annuelle des vœux pour comprendre que le préfet en exercice dans l’Yonne Pascal JAN semblait plutôt satisfait de se trouver là !

En pareille circonstance, il est vrai, et en excellente compagnie, aux côtés des personnalités les plus représentatives de ce territoire, reconnues pour leurs actions et contributions à son développement. Quand il ne s’agit pas de son rayonnement au-delà de nos frontières !

 

L’Yonne a su montrer ses capacités d’adaptation face aux évènements…

 

Qu’elles soient au service des institutions, des structures associatives, de la culture, du sport, du tourisme, de la vie économique, voire de la politique…, ces figures territoriales icaunaises, destinataires de ces vœux préfectoraux, ne pouvaient manquer un tel rendez-vous malgré la concomitance de plusieurs évènementiels biffés sur des agendas bien garnis. On pensera notamment à l’audience de rentrée du Tribunal de commerce d’Auxerre dont la cérémonie se déroulait quasiment en même temps à quelques encablures de là sous la baguette de son président, Pascal BAILLY !

Certains n’hésitèrent pas à jouer au funambule avec la programmation en toute dextérité, passant de l’une à l’autre de ces animations afin de ne pas en louper une miette. Il aurait été regrettable, en effet, de ne pas participer à cette cérémonie des vœux – la première du préfet Pascal JAN depuis sa nomination – et d’en humer tous les subtils contours au plan de la dialectique et des messages délivrés.

Un Pascal JAN qui aura donné sa vision analytique personnelle de l’année écoulée, «  2022 aura été marquée par des faits imprévus, c’est moins que l’on puisse dire ! », au pupitre, s’adressant à une assistance compacte face à lui. Pour autant, précisera-t-il très vite, « l’Yonne a su démontrer ses capacités d’adaptation face aux évènements ».

Remerciant tout de go ces Icaunaises et Icaunais qui auront été salvateurs et mobilisés dans leur capacité d’accueil (et d’altruisme) envers les 428 Ukrainiens accueillis sur notre territoire, le haut fonctionnaire de l’Etat rappela que le département septentrional de Bourgogne était une terre de solidarité. « Il est de notre devoir de les accueillir, soulignera-t-il, le temps du règlement de ce conflit ».

Avec plus de légèreté par la suite, Pascal JAN, grand passionné de football, ne manqua pas d’évoquer le retour parmi l’élite de l’AJ Auxerre. « J’espère que ce retour au premier plan sera pérenne pour longtemps. On peut formuler le vœu que le club auxerrois renoue avec un passé glorieux ! ».

Mais, de l’avis du préfet, le cœur du sport sur notre territoire est porté en réalité par les clubs amateurs et leurs valeurs qui se traduisent par l’axe sport/santé.

« Si l’accession de l’AJA en Ligue 1 est un vecteur d’inquiétude, voire d’angoisse au niveau des problématiques sécuritaires, dit-il avec un petit sourire sur les lèvres en se tournant vers la directrice de cabinet, Marion AOUSTIN-ROTH, elle n’en est pas moins une source de développement économique capitale pour le tourisme – « une véritable locomotive pour de nombreux secteurs également » - mais aussi l’hôtellerie et la restauration…. ».

 

 

 

France 2030, un concept qui porte une ambition très claire…

 

Pascal JAN eut aussi des phrases bienveillantes envers les soignants et les professionnels de santé, mobilisés depuis de nombreux mois pour juguler du mieux possible les effets de la pandémie imputable à la COVID-19. « Nous leur devons beaucoup, rappellera-t-il, et chacun s’associera à ces remerciements… ».

Changeant radicalement de sujet, parmi la multitude d’évènements inattendus ayant marqué les douze derniers mois de l’année, le préfet aborda le réchauffement climatique et ses conséquences. Des épisodes météo qui l’ont marqué au niveau mémoriel puisque dès sa prise de fonction, il sera confronté à une chute drastique des températures et au gel, entraînant de sérieux dégâts chez les arboriculteurs. Puis, il y eut des orages de forte intensité au cours du printemps, avant les vagues successives de chaleurs caniculaires qui plombèrent l’été.

« Ces évènements impactent nos écosystèmes et nos espaces naturels, poursuivra Pascal JAN, avec la recrudescence des incendies, des difficultés à s’approvisionner en eau, à l’assèchement des rivières. Heureusement, la mobilisation des élus et des équipes de secours auront permis d’éviter le pire… ».

Puis, l’orateur insistera sur l’engagement de l’Etat et des collectivités territoriales dans la transition énergétique et écologique. 2023 permettra d’accélérer, voire d’amplifier cette transition. Au même titre que les autres chantiers qui lui sont chers, comme la souveraineté, l’égalité des chances ou encore le plein emploi. « Je serai particulièrement vigilant cette année sur ces thèmes de travail, martèlera-t-il.

Une concrétisation de la politique des services publics qui s’appuie sur les services de l’Etat. Catégorique, Pascal JAN a réaffirmé au passage que « lesdits services seront aux côtés des élus dans le département ».

Quant à la politique des services publics déclinable sur l’Hexagone, elle nécessite une enveloppe budgétaire de 54 milliards d’euros avec le dispositif France 2030 – « un concept qui porte une ambition claire et il faut avoir de l’ambition » - en repositionnant la France dans le concert des nations à sa place de leader.

Succédant au plan France Relance, France 2030 – le préfet devait s’appesantir sur les raisons d’être de ce dispositif – permet à l’Etat d’investir et d’innover en assurant en parallèle la préservation de la biodiversité et en garantissant les souverainetés alimentaires et énergétiques du pays. Dans l’Yonne, la stratégie concernant les énergies renouvelables se veut ambitieuse en faveur de l’environnement mais aussi de l’emploi – l’un ne va pas sans l’autre dixit Pascal JAN – et de l’attractivité du département.

« Aujourd’hui, affirmera Pascal JAN, je suis convaincu que l’Yonne dispose des atouts nécessaires pour passer un cap pour aller vers cette politique ambitieuse pour les générations qui nous suivent ».

 

 

Etre unis et solidaires pour relever les défis de 2023…

 

 

Les services de l’Etat continueront à agir au quotidien. Tant dans les domaines de la sécurité, de l’insertion et de l’accompagnement, ou la protection contre les violences intrafamiliales. Cette aide sera également effective sur le volet de l’environnement avec les « fonds verts » qui financeront un certain nombre de projets visant à l’adaptation des transformations climatiques. En 2022, près de trois cents projets ont été soutenus par des subventions de l’Etat pour un montant total de 22 millions d’euros.

Rapprocher les services publics des citoyens, grâce à la mise en place des trente-et-une maisons France Service qui maillent le territoire icaunais, est aussi un autre moyen de s’investir au bénéfice du territoire. Toutefois, Pascal JAN s’est dit très surpris de constater qu’une large frange de la population ne connaît pas l’existence desdits établissements, situés le plus souvent à quelques kilomètres de leur lieu de résidence.

« Il y a un effort particulier à faire en termes de publicité et de communication, observa-t-il, c’est un engagement fort et massif du Président de la République et on doit l’honorer… ».

Le préfet n’en oublia pas de citer l’emploi et le travail coopératif entretenu entre les différents acteurs de la discipline, Pôle Emploi, l’Education nationale, les Missions locales, ainsi que les dispositifs de formation professionnelle et d’apprentissage existants.

Enfin, le préfet précisa un autre élément de la feuille de route traduisant le rapprochement pérenne entre l’Etat et les collectivités territoriales, via les services ad hoc et les élus/secrétaires de mairie. Celui des réunions annuelles entre ces diverses composantes qui facilitent ces échanges constructifs et devraient s’intensifier.    

« On doit travailler ensemble au nom de la proximité, c’est un élément essentiel… ».

Reste la culture et le sport. Le 150ème anniversaire de la naissance de Colette devrait être célébrer dignement dans l’Yonne la fin janvier. Quant au passage de la flamme olympique dans l’Yonne (Jeux de Paris 2024), cela résulte de l’investissement et de l’engagement de Patrick GENDRAUD, président du Conseil départemental, pour cette manifestation aux contours internationaux évident.

« Il nous faut nous munir de confiance et de fierté pour aborder l’année qui vient, devait conclure Pascal JAN au terme de sa longue prise de parole, être uni et être solidaire, mais je sais que vous savez le faire pour relever les défis et les enjeux de cette année 2023… ».

Un vœu qui est loin d’être pieu à l’applaudimètre, tant la volonté d’y parvenir ensemble sur ce territoire est grande, assurément…

 

Thierry BRET

 

 


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D’une assemblée à l’autre, il y a nécessairement du changement, du côté des visages des interlocuteurs devant les animer ou du mode opératoire choisi afin de ponctuer de tels rendez-vous. Surtout quand l’écart temporel entre les deux évènements s’allonge de près de trois ans ! La COVID a donc fait son œuvre et privé durant ce laps de temps les adhérents de la coopérative régionale de retrouvailles ô combien importantes à l’heure des bilans. C’était l’objectif avoué du président Walter HURE de renouer le fil face à un auditoire attentif, en établissant dans sa présentation la plus conforme des synthèses…

 

AUXERRE : On avait quitté le dernier grand raout de la coopérative 110 Bourgogne sur une image forte en 2019. Avec, seule sur la scène du parc des expositions d’Auxerre, la silhouette corpulente et reconnaissable parmi tant d’autres d’un Gérard DELAGNEAU, alors président de l’entité, au meilleur de sa forme et de sa verve non dénuée d’humour côté prise de parole – le directeur de la vénérable institution agricole Jean-Marc KREBS brossant à son habitude et avec expertise détaillée le rapport d’activités de la structure aux multiples facettes - ; un Gérard DELAGNEAU qui ne se doutait pas encore à cette époque consacrée à l’heure des bilans qu’un épisode sanitaire international allait occulter pendant près de trois saisons tous les rendez-vous en présentiel à venir !

Trois ans déjà sont passés au compteur du temps ; celui qui ne s’arrête jamais mais qui provoque bien des changements. D’une part, les rendez-vous annuels tant attendus par les professionnels de la filière en manque de convivialité eurent lieu devant les écrans des ordinateurs. Des exercices de style oratoire bien moins agréables à vivre, sans saveur et sans la même dimension humaine, il va sans dire.

D’autre part, s’il possède toujours ce charisme chaleureux et cette profondeur d’âme qui en auront fait un grand président de la structure durant toutes ces années de mandature, Gérard DELAGNEAU a passé la main. L’âge rattrape toujours les meilleurs d’entre nous !

Et c’est l’un de ses fidèles aficionados, Walter HURE, qui gravitait déjà dans le sérail décisionnaire qui héritera du titre et des missions régaliennes allant de pair avec la fonction.

 

« Pénurie, rationnement, restriction…des termes que ma génération n’a pas connus… »

 

Un nouveau visage présidentiel satisfait de revoir des sourires face à lui pour ouvrir le bal de ce qui sera le retour aux sources d’une assemblée générale coopérative digne de ce nom : un moment propice à l’écoute, aux échanges, et aux discussions, sans occulter – ce fut le cas avec le repas servi sur place – de la convivialité. Avec en sus, servie sur un plateau d’argent une conférence autour des perspectives alimentaires de la planète et la place prépondérante de la Ferme France dans ce contexte. Une causerie de belle facture proposée par une Sylvie BRUNEL très exhaustive dans ses propos, professeure à la Sorbonne et ancienne présidente de l’association Action contre la Faim…

Une ouverture de manifestation pas si simple à aborder pour le nouveau président, seul en scène sur la très grande estrade propre à l’accueillir. Non pas que le garçon ne possède pas l’aisance verbale nécessaire pour tenir en haleine une salle pleine comme un œuf – Walter HURE a parfaitement maîtrisé l’exercice oratoire où la lumière des projecteurs empêche l’interlocuteur de distinguer les visages du public au-delà de la seconde rangée de spectateurs – mais parce que le contexte du moment ne prêtait guère à l’optimiste et qu’il fallait trouver les mots justes afin de ne pas sombrer dans la sinistrose. Voire pire !       

 

 

D’ailleurs, il l’avouera lui-même, le jeune président de ce poids lourd de l’agriculture/viticulture territorial qu’est 110 Bourgogne : « aujourd’hui, les sujets qui reviennent le plus souvent à nos oreilles sont pénurie, restriction, rationnement…Des termes que celles et ceux de ma génération n’ont jamais connus jusqu’alors, hormis de les avoir lus dans les livres d’histoire… ».

Alors, c’est sûr dans cette conjecture si particulière qui est la nôtre, entre crises sanitaires à n’en plus finir, leurs corolaires énergétiques qui tutoient les abysses ou l’envolée des coûts des matières premières de manière ultra exponentielle et très spéculative, il y a de quoi y perdre son latin.

Toutefois, Walter HURE n’en perdra pas son humour pour autant : il soulignera la présence de son petit frère Damien, installé dans le fond de la salle et accompagné de sa mère. Bref, de quoi ajouter de la pression supplémentaire sur les épaules qui ne sont pas si frêles que cela de ce président affichant un large sourire après avoir salué les siens !

 

 

La primauté à la « souveraineté alimentaire » : le terme est lâché !

 

Conscient que le conflit en Ukraine a brassé les cartes de l’économie mondiale avec ses conséquences géopolitiques incertaines, Walter HURE évoquera la dépendance de l’Hexagone (et de l’Europe) vis-à-vis de l’énergie qu’elle soit gazière ou pétrolière.

Un clin d’œil sera fait aux mouvements sociaux observés en France dans les domaines du transport et de la logistique, impactant de plein fouet certaines exploitations du territoire.

Sans sombrer dans le pessimisme béat, Walter HURE – même s’il pointera un index sur la limitation des approvisionnements avec une forte inflation sur certains intrants – n’en reste pas moins confiant. « La meilleure de nos armes pour pallier toute carence potentielle reste l’anticipation des besoins… ».

Une formulation portée à son crédit qui a plu, engendrant des applaudissements dans la salle auxerroise.

Le néophyte président tient bien son discours. Saluant au passage l’excellente position de la Ferme France qui si elle a quitté temporairement la seconde place du classement international – l’Hexagone occupait une place privilégiée sur le podium au terme de la décennie 90 – n’en demeure pas moins dans le haut du chapeau au niveau de ses exportations, une position maintenue grâce à la  commercialisation de vins et spiritueux.

« N’oublions jamais que nous sommes aussi importateurs en volailles, fruits et légumes, viandes bovines et ovines, produits laitiers… ». Un rappel judicieux juste pour celles et ceux qui auraient perdu la mémoire !

Dans un grand élan d’optimisme, Walter HURE insista sur la politique forte et ambitieuse qui doit animer la filière agricole. « Nous  devons améliorer et transformer note agriculture, précisera-t-il micro en main, pour qu’elle redevienne productive, compétitive, et nous permette de regagner notre souveraineté alimentaire… ».

Le mot est lâché. « Souveraineté » ! Un terme fort qui fut également largement explicité par la conférencière universitaire devant succéder un peu plus tard au président de la coopérative avec moult exemples et grandes quantités de chiffres. Une causerie passionnante en différents points.

D’ailleurs, le porte-étendard de 110 Bourgogne le martèlera ensuite : « il serait désastreux et irresponsable que cette France à fort potentiel agricole soit dépendante d’autres nations à l’instar de ce qui se passe à l’heure actuelle dans le domaine de l’énergie… ».

Cinglant, véridique et efficace  pour une entrée en la matière sous la lumière des projecteurs, parfaitement réussie !

Il n’y a plus qu’à souhaiter au nouveau président que la récolte 2023 soit belle et que la clémence de la météo soit profitable aux céréales et à leur développement, que la pluie soit aussi au rendez-vous afin d’irriguer les terres et que 110 Bourgogne poursuive sur son chemin tout tracé vers la prospérité économique qui est le sien. Un vœu qui n’a rien de pieu…

 

Thierry BRET

 

 


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Il est très inquiet, Arnaud DELESTRE, le président de la Chambre départementale d’Agriculture. Le nombre de vétérinaires exerçant dans les campagnes est en chute libre depuis plusieurs années, à l’instar des médecins généralistes ou des spécialistes devant soigner les pathologies humaines. Un dossier, élaboré avec le concours de deux EPCI de l’Yonne et trois de la Nièvre, fait observer la prégnance de cette pénurie sanitaire, source d’inquiétude de la part des éleveurs…

 

AUXERRE : Il y a du nouveau dans les tendances professionnelles qui régissent la corporation des vétérinaires dans le pays. On observe depuis un moment déjà le glissement progressif des praticiens ruraux – c’est-à-dire celles et ceux de ces spécialistes qui soignaient jusqu’alors les gros animaux de nos campagnes – vers les soins à prodiguer aux animaux résolument domestiques, soit les chiens et les chats. Ou tout autre animal de compagnie !

Un changement radical qui occasionne une désertification de la filière dans les zones rurales, au grand dam des éleveurs qui ne savent plus vers quels saints se vouer pour soigner leur cheptel.

Un sujet d’inquiétude, aussi pour les représentants consulaires de la filière agricole de notre territoire, à commencer par Arnaud DELESTRE, président de la Chambre départementale.

Lors de ses vœux à la presse – un exercice que le chef de file de l’organisme affectionne à pareille époque tous les ans -, Arnaud DELESTRE a abordé ce thème parmi un florilège de sujets d’actualité, surtout après l’action engagée par deux EPCI de l’Yonne (les communautés de communes de Puisaye-Forterre et du Jovinien) et trois de la Nièvre afin de trouver des solutions pérennes à l’avenir.

 

Un dossier qui comporte de nombreuses comparaisons avec celui des généralistes...

 

Un dossier que l’on imagine copieux quant à ses arguments explicatifs a été porté par la chambre icaunaise et les cinq communautés de communes de la Nièvre et de l’Yonne au niveau national, avec le concours d’une dizaine de territoires hexagonaux. Une opération qui devait être réalisée également en concertation étroite  avec les deux Conseils départementaux de ces territoires et l’Ordre des vétérinaires. Un travail de recoupements qualifié d’intéressant par le responsable de l’organisme consulaire. Avec en toile de fond, le nœud gordien qui est abordé dans cette analyse fine : l’attraction de nouveaux professionnels sur ces territoires aujourd’hui délaissés.

« Nous nous sommes aperçus que ce dossier vétérinaire possède de nombreuses similitudes avec le phénomène d’attirance des médecins dans ces territoires, confie Arnaud DELESTRE, avec une multitude de questions à la clé sur l’accueil des internes vétérinaires ou les moyens de les loger… ».

Il existe quatre écoles vétérinaires en France dont deux sont aux portes de la Bourgogne Franche-Comté. Celle de Lyon, peut-être un peu plus distante de l’Yonne septentrionale. Et celle de Maisons-Alfort que les Icaunais connaissent bien, puisqu’une de ses filiales occupaient des locaux à Champignelles pendant de longues années.

 

Il manque a minima une vingtaine de vétérinaires ruraux dans l’Yonne…

 

Un vrai sujet où l’attractivité du territoire résonne haut et fort dans les propos, d’où un rapprochement légitime avec les services du Département dont c’est précisément l’une des missions régaliennes.

On estime à une vingtaine le nombre de vétérinaires ruraux qui font à l’heure actuelle défaut à notre territoire, beaucoup trop en substance pour aider les besoins des trois mille agriculteurs de l’Yonne, même si tous ne sont pas éleveurs. Même s’il existe des incitations financières peu connues auprès des jeunes internes, d’une rare complexité parfois pour les obtenir.

Proposer une offre d’accueil favorable aux jeunes professionnels – il se forme près de 700 vétérinaires ruraux en France chaque année ce qui est encore trop peu – est l’idée de ce travail collectif porté par la Chambre départementale d’Agriculture et les collectivités.

Il faut faire vite car il y a urgence dans les campagnes. Faute de soins et de vaccins, les bêtes ne peuvent être commercialisées à l’export ; certaines meurent lorsqu’elles mettent bas dans de pitoyables circonstances au fond de leurs étables sans aides sanitaires.

 

Thierry BRET

 


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