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La jeune entrepreneuse de PERRIGNY a décroché la lune en s’adjugeant lundi soir à Paris le titre tant convoité de lauréate nationale dans la catégorie Commerce du Concours « Talents » de la BGE. Créatrice de produits commercialisés sous sa propre marque, spécialiste d’équipements équestres qu’elle vend dans sa boutique, cette cavalière hors pair a su convertir sa passion immodérée qu’elle voue à l’équitation en une activité professionnelle, ambitieuse et lucrative, rêve exaucé de sa petite enfance…

PARIS : Le sacre avec le sourire. Mais, aussi avec son zeste d’émotivité. Que s’est-il passé dans la tête de la jeune chef d’entreprise icaunaise lorsque cette dernière a été invitée à rejoindre l’estrade officielle de cette remise de prix pour y recevoir son trophée ?

La joie, de prime abord. Quoi de plus naturel lorsque l’on vient glaner ce précieux sésame au nez et à la barbe de quatre autres entrepreneurs aux dents longues. Et aux projets, pourtant acérés et solides.  

La fierté, sans doute. Celle d’avoir pu suivre son intime conviction malgré les aléas de la vie d’un porteur de projet, et son étoile lumineuse qui brille à travers elle autour de ce concept. Celui-ci est plutôt iconoclaste. Mais, il aura su convaincre les jurys successifs, composés d’experts de la création d’entreprise, via des joutes sélectives à l’échelle départementale et régionale, qualificatives vers le Nirvana. Cette quête du trophée absolu : obtenir le prix national !

Balayés d’une chiquenaude les atermoiements et les périodes de doute que chacun rencontre à ses dépens dans les phases préparatoires menant à la création ; place au succès légitime sous le feu nourri des projecteurs !

Marie BILLARD a triomphé. Elle, qui petite fille ne vivait que pour les chevaux dès l’âge de six ans, elle, qui a su prêter attention à ses clients et cavaliers constatant que l’offre de produits équestres de qualité se réduisait comme peau de chagrin.

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Le suivi pédagogique auprès de la BGE Yonne Nièvre…

Forte d’une expérience commerciale d’une décennie, la jeune femme décide de voler de ses propres ailes. Peut-être en chevauchant dans l’imaginaire une licorne aventureuse ? Toujours est-il, qu’elle se met à dessiner, concevoir et produire des articles équestres de son cru du meilleur goût.  

Il n’en faudra pas plus pour inspirer les aficionados des sports équestres de l’Yonne. La forte potentialité de cette discipline pousse la jeune femme à entrevoir de nouveaux objectifs professionnels : la création de produits à sa griffe et leur commercialisation qu’elle assure dans sa boutique, localisée en périphérie d’Auxerre.

Le succès est au rendez-vous. Ce qui n’est guère une surprise pour la cheffe d’entreprise qui a suivi le cycle pédagogique et la formation de créateur déclinés par BGE Yonne Nièvre. Aujourd’hui, son magasin a doublé de surface. Un agrandissement aisé avec l’acquisition du commerce qui jouxtait la boutique initiale.

Pragmatique, Marie BILLARD a embrayé la vitesse supérieure dans l’approche de son plan de carrière. La récente embauche du premier collaborateur n’a rien de virtuelle. Ce n’est que le début de la belle aventure.


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Parce que le territoire icaunais enregistre une très forte baisse du nombre de professionnels de santé, qu’il s’agisse de médecins généralistes, de spécialistes et de paramédicaux, la Communauté de communes du Grand Sénonais a pris l’initiative de se mobiliser aux côtés des acteurs institutionnels de la région et du département. Avec une seule et unique idée en tête : le faire en faveur d’une spirale sanitaire vertueuse, en avançant de manière collective et au bénéfice des 60 000 habitants de ce territoire…

SENS : Face à une situation de crise sanitaire qui ne cesse de s’aggraver au fil des mois, il faut parfois prendre des mesures appropriées en unissant les efforts de chacun des interlocuteurs, concernés par la thématique. C’est en substance le message clair et sans fioritures qu’a voulu communiquer aux professionnels de santé la présidente du Grand Sénonais, Marie-Louise FORT, à l’occasion de la signature du Contrat local de Santé.

L’adoption de ce document aura permis aux différents partenaires, associés à ce projet de mutualisation sanitaire, de pouvoir s’exprimer publiquement auprès des acteurs des milieux de la santé. Préfecture, Département de l’Yonne, Région Bourgogne Franche-Comté, Agence régionale de Santé (ARS) se retrouvaient ainsi en première ligne à la table officielle, expliquant les enjeux sanitaires du territoire.

Les référents de la filière santé prenaient part, eux-aussi, à cet exercice d’explication de texte très utile, à l’instar des représentants de la Caisse primaire d’assurance maladie, du Centre hospitalier de Sens, du Centre hospitalier spécialisé de l’Yonne ou de la clinique Paul PICQUET.

Apporter de l’amélioration à une situation sanitaire complexe par manque de moyens et d’effectif au service de chacune des personnes vivant sur ce secteur géographique (60 000 habitants répartis sur 27 communes) représentait le principal leitmotiv des signataires. Ils purent ainsi exprimer leurs propres convictions autour de cet engagement fort et citoyen.

La lutte contre le renoncement aux soins, la prévention auprès des jeunes et le renforcement des soins de proximité constitueront les axes essentiels de ce nouveau Contrat local de santé, bénéfique à terme à l’ensemble de la population du Sénonais.

« Le temps n’est plus aux effets de langage mais à l’action… »

Observant l’extrême fragilité vécue par la filière santé sur notre territoire, l’édile de Sens devait lourdement insister sur le bien-fondé de ce paraphe aux caractéristiques officielles et aux conséquences importantes. Le nord de l’Yonne connaît une forte baisse du nombre de médecins généralistes. Une chute dans les effectifs à laquelle il est nécessaire d’y ajouter les praticiens spécialistes, un état de fait qui occasionne de sérieux déséquilibres territoriaux.

« Avec le doublement de la population des personnes âgées de plus de 85 ans d’ici 2020, l’intensification des soins devient une priorité à laquelle nul ne peut se soustraire, précisa Marie-Louise FORT, le temps des effets de langage est donc révolu ; celui des actes est devenu impératif pour éviter tout risque d’isolement de ces personnes âgées… ».

Nonobstant, des dispositifs existent. Le maire de Sens ne manquera pas de saluer leur rôle. Les maisons de santé et les centres de soin offrent déjà des alternatives encourageantes. Mais, renchérira la présidente de la Communauté de communes lors de son intervention, « cela ne peut résoudre les problèmes humains… ».

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Une panoplie de possibilités et d’outils pour inverser la tendance…

Signée pour une durée de cinq ans, la nouvelle génération de Contrat local de santé répond à plusieurs objectifs. De prime abord, réduire les inégalités territoriales et sociales de santé.

Dans sa phase applicative et pragmatique, l’outil vise à coordonner de manière optimale les actions entreprises sur les territoires, considérés comme vulnérables. Grâce aux effets de levier de la contractualisation. Mais, aussi, en accentuant la cohérence opérationnelle de tous les acteurs qui exercent ensemble leurs compétences sur le parcours de santé.

Ces efforts de coordination doivent se retrouver entre les champs sanitaires, la prévention et la santé environnementale, agrégés aux aspects médico-sociaux et sociaux afin de répondre au mieux à la complexité de la prise en charge.

Entamée dès 2016, la concertation devant conduire à la signature définitive de ce concept aura été ponctuée de rendez-vous, égrenés au fil de ces derniers mois.

Les orientations de ce plan seront multidirectionnelles mais a fortiori très complémentaires : le renforcement de la prévention sanitaire auprès du jeune public (alcoolisme, tabagisme, addictions…), l’amélioration de la santé environnementale (qualité de l’habitat, dénonciation de l’insalubrité des logements…), le renfort de l’accès aux soins à destination des précaires ou encore une meilleure coordination entre les acteurs des milieux de la santé.

Gageons que ce contrat local de santé puisse changer avec efficience le devenir de ces Sénonais (un sur cinq) qui ne possèdent pas de médecin traitant pour les suivre dans leur parcours de vie.


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Classés dans l’ordre des hyménoptères, ces insectes réputés pour leur sens besogneux dans leur mode opératoire sont devenus l’une des sources d’inspiration préférées de l’artiste, Fernando MORENO ROBLEDO. Le plasticien aux origines ibériques l’a d’ailleurs démontré avec talent et beaucoup de créativité lors de l’exposition éphémère, accueillie il y a peu dans les locaux de l’assureur mutualiste à Auxerre. Cette présence animalière insolite n’aura pas rebuté les nombreux convives ayant apprécié une soirée inaugurale dédiée à la cause animale et à l’environnement…

AUXERRE : En 2013, les scientifiques avaient recensé plus de 12 000 espèces de fourmis réparties à travers le monde à l’exception du Groenland et de l’Antarctique. Un chiffre, somme toute déjà erroné. Car, de l’avis des entomologistes, il en reste probablement encore des milliers à découvrir !

Néanmoins, des espèces, pour le moins étrange, se sont propagées plusieurs jours durant au rez-de-chaussée du siège administratif de GROUPAMA Paris Val de Loire. Gonfleront-elles les statistiques officielles des chercheurs ?

Pour sa toute première exposition ouverte à la création artistique, accueillie dans ses locaux remis à neuf du boulevard Guynemer, GROUPAMA Paris Val de Loire n’a nullement occulté l’effet de surprise. Celle-ci fut de taille. A la dimension impressionnante et si réaliste des œuvres dévoilées par cet artiste, pétri de modestie et de talent.

Le sculpteur de CHAMPIGNELLES incarne à lui seul la simplicité de l’âme avec chaleur et humilité. Néanmoins, ce personnage atypique qui ne se dépare jamais de son sourire bienveillant souhaite faire bouger les consciences face aux dérives actuelles que l’humain fait opérer à la nature et à l’environnement. Ce n’est pas pour rien qu’il a choisi de transcender cet insecte emblématique dans son œuvre : la fourmi.

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Des thèmes forts autour de ces pièces géantes…

Arborant un œuf de couleur bleu outremer entre leurs mandibules et posées à la surface d’un globe terrestre, ces insectes géants impressionnent un public avide de curiosité sur la symbolique de l’œuvre. Le message est pourtant clair.

« Cette représentation des fourmis à la surface de la Terre, c’est un peu l’humain qui travaille dur et qui se meut dans toutes les directions pour tenter de survivre, explique Fernando MORENO ROBLEDO, elles sont nombreuses tout comme nous. Elles ont besoin d’être protégées, tout comme nous… ».

Derrière ces pièces uniques se cache pourtant un avertissement essentiel qui sert de trame à la protection environnementale et à notre univers, mis en danger par l’activité irréversible de l’homme.

L’émigration, l’exode, la fuite mais aussi le labeur, la détermination, l’obstination représentent autant de thèmes durs et parfois cruels que l’artiste espagnol distille avec sa sensibilité vers le public au gré de l’une de ses créations originales.

Lui-même a connu cet exil. Originaire de Malaga, il a dû quitter son Andalousie natale pour fuir le régime totalitaire qui sévissait alors dans son pays. Sombre période de son existence, aujourd’hui largement compensée par sa plénitude artistique.

Vouant une admiration sans borne à Pierre RABHI et à l’insurrection des consciences qu’il a défendue, Fernando MORENO ROBLEDO projette de garnir l’édifice métallique le plus populaire de la planète, c’est-à-dire la Tour Eiffel, d’une cinquantaine de fourmis géantes ! Un pari fou pas si insensé que cela, en vérité.  

Il en résulterait une vente caritative de ces structures construites à partir de matériel recyclé au profit d’une association qui lutte contre les dérives humaines faites à l’environnement et au climat.

 


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Initiée au 1er mai 2018, la Plateforme d’intervention départementale pour l’accès aux soins et à la santé (PFIDASS) se révèle déjà très utile pour les assurés sociaux de notre territoire. Près de deux cents d’entre eux intègrent le dispositif d’accompagnement leur permettant de renouer avec les soins thérapeutiques. Trente-et-une personnes ont ainsi pu bénéficier des précieux remèdes médicaux. Des indicateurs très positifs pour le directeur-adjoint de la Caisse primaire de l’assurance maladie, Jocelyn PIBOULEAU…

AUXERRE : « Les points forts de ce processus d’accompagnement que nous avons développé depuis le printemps se résument ainsi, constate le cadre supérieur de la CPAM de l’Yonne, faire bénéficier l’assuré social d’un accord CMUC/ACS ou d’une aide au choix d’un contrat mutuelle adaptée. Car, cette absence d’une prise en charge par une complémentaire de santé représente le premier frein à la réalisation de soins… ».

Ainsi, accueilli par une conseillère pour l’accès aux soins et à la santé, l’assuré se sent écouté et considéré. Un ajout d’humanisation dans une société qui laisse de plus en plus d’individus sur le bord de la touche.

« Le fait de recevoir un accompagnement personnalisé et adapté à chacun, poursuit Jocelyn PIBOULEAU, redonne de la confiance aux assurés. Jusque-là, ces personnes se sentaient perdues dans leurs démarches, voire exclues socialement du fait de la non-réalisation de certains soins. Notre mission est de nous sentir utile en apportant notre aide à certains assurés en difficulté à cause d’une méconnaissance de notre système de santé et des droits auxquels ils ne peuvent prétendre… ».

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 126 accompagnements toujours en cours dans l’Yonne…

Ce suivi minutieux assuré par les professionnels de la Caisse primaire de l’assurance maladie, préalablement formés à ces nouvelles missions sociétales, ne peut excéder un délai de 90 jours. Autant dire que les équipes de la CPAM de l’Yonne jouent de réactivité afin de trouver les opportunités adéquates pour résoudre l’ensemble des problèmes.

« L’enjeu est simple, confie le directeur-adjoint de la CPAM de l’Yonne, nous devons ramener ce public qui avait renoncé aux soins vers le parcours des séances de dépistage réservées à certaines pathologies (cancer, asthme, diabète). Sans omettre de les orienter vers l’accès de soins primaires (dents, vision). Les chiffres révélés par l’enquête que la CPAM a initiée dans l’Yonne sont révélateurs de cette carence. 12 % des personnes interrogées affirment se priver de soins chez l’ophtalmologue. 9,5 % ne consultent plus de spécialistes. 9,2 % n’assurent plus d’examens biologiques. 8 % se dispensent des séances de rééducation chez le kinésithérapeute. Depuis septembre, l’introduction de la télémédecine, facilitant les consultations à distance auprès de praticiens spécialisés, se développe dans notre département. C’est l’un des moyens qui nous permettra de résorber à terme cette situation délicate vis-à-vis des personnes éloignées des Maisons de santé… ».

Les étudiants intègrent aussi cette catégorie de personne en disette de soins. Deux mille d’entre eux ont par ailleurs été réintégrés dans le régime général de base. Ils peuvent profiter d’offres de prévention spécifiques avec des programmes liés aux comportements à risque (tabac, alcool, addiction) et soins bucco-dentaires.

 


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Une récente enquête de l’assurance maladie atteste que dans le département septentrional de la Bourgogne Franche-Comté, près d’un assuré sur quatre n’hésite pas à remettre à plus tard des soins médicaux, mêmes ceux jugés parfois indispensables. Si les raisons en sont diverses mais principalement financières, leurs conséquences inquiètent, néanmoins, les acteurs de la santé. Réactifs, les responsables de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) ont décidé la mise en place d’un dispositif opérationnel depuis le 01er mai. Cette cellule spécifique détecte les personnes les plus fragilisées par les affres de l’existence afin de pouvoir les accompagner au mieux dans leur retour vers les soins.

AUXERRE : Il aura fallu une enquête diligentée avec l’aide d’un institut universitaire au printemps 2018 pour que la Caisse primaire d’assurance maladie s’attaque en profondeur et avec extrême réactivité à la problématique du moment : le renoncement aux soins. Sur 1 206 icaunais interrogés, 22,6 % des personnes sondées ont déclaré avoir déjà renoncé à des soins thérapeutiques. Faute de moyens budgétaires suffisants pour se les financer. Mais, l’argent n’est pas le seul facteur explicatif à cette situation dramatique qui perdure ainsi depuis plusieurs mois pour certains de nos concitoyens. Eclectiques, les motifs de renoncement sont multiples. Délais incompressibles des rendez-vous médicaux, absence de spécialistes sur le territoire, mobilité réduite des personnes âgées constituent en autant d’exemples concrets le panel représentatif de cette désertion impitoyable. Elle concerne désormais toutes les strates catégorielles de la population.

Des lors, la lecture de l’enquête démontre que les soins dentaires, ceux de l’ophtalmologie et de l’équipement en paire de lunettes sont remisés parfois aux calendes grecques par les assurés sociaux.

Soucieux de garantir l’accès universel aux droits de se soigner, la Caisse primaire d’assurance maladie ne pouvait décemment pas passer sous silence ce constat alarmiste de la précarité thérapeutique qui s’installe autour de nous. Se rapprochant de différents partenaires du secteur sanitaire et social dont les praticiens, les pharmaciens et les infirmiers, la CPAM a développé un processus favorisant la détection et l’accompagnement aux soins de ces personnes qui en sont privées de manière volontariste. Créant de facto un réseau de partenaires efficaces. Celui-ci ne cesse de s’élargir, en y intégrant les établissements de santé, les maisons de service au public, les catégories socio-médicales.

Une articulation spécifique pour détecter les bénéficiaires de ce dispositif…

Plusieurs services de l’Assurance maladie ont donc été formés pour repérer les situations de renoncement aux soins parmi le public reçu. Soit à l’accueil de la CPAM à Auxerre ou dans ses diverses annexes, soit au sein du centre d’examens de santé ou auprès du service médical.  Une fois collectée, les informations ont échu auprès de l’Observatoire des non-recours aux droits et services (ODENORE). L’organisme a su en tirer les premières conclusions en identifiant 273 personnes (22,6 % de l’enquête) qui ne fréquentent pas les salles d’attente des praticiens de notre département. Une statistique moindre par rapport aux taux moyen constaté à l’échelle de l’Hexagone (26,5 %).

 

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Eviter que les assurés sociaux abandonnent les démarches de retour aux soins…

Même si l’engagement et les missions de la CPAM sont louables, tant au plan de la prévention que de l’accompagnement, le manque d’implication des non-bénéficiaires aux soins explique le retrait des démarches des assurés sociaux. Le temps de la psychologie et de l’écoute prend alors le relais.

« Dès lors qu’une situation de renoncement est détectée, précise Jocelyn PIBOULEAU, directeur-adjoint, un conseiller de la CPAM contacte la personne pour l’aider à se faire soigner. Viendra ensuite le moment de réaliser un bilan exhaustif de ses droits aux prestations… ».

L’étape est essentielle. Elle a le mérite de pouvoir apporter au bénéficiaire des soins toute la lumière sur les accompagnements possibles. Avec une orientation dans le système de soins le plus approprié afin de préconiser un montage financier adéquat. Un suivi se mettra en place par le conseiller. Dans l’Yonne, sa moyenne de fonctionnalité est à l’heure actuelle de vingt jours.

91 % des signalements proviennent de la CPAM dont 50 % des accueils. Y compris celui du Centre d’examens de santé. D’ici la fin de l’année, une réunion sera proposée en direction de tous les acteurs de la santé afin de leur présenter les tenants et aboutissants de cette cellule ayant pour vocation d’être un maillage représentatif et efficace sur le territoire.

 

 


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