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Le regard s’embuerait presque d’un zeste de nostalgie à la simple évocation de sa grand-mère. Maîtresse femme que celle-ci ! Si affectueuse avec le « petit », elle fut pourtant l’une des toutes premières représentantes de la gent féminine à exercer en qualité d’élue dans ce territoire rural si exacerbé : la commune de Maligny. Plane ensuite l’ombre bienveillante de la maman du président de l’exécutif départemental. Elle fut au service de Jacques CHIRAC durant trente-cinq ans. Alors, oui, c’est sûr, avec de telles racines, Patrick GENDRAUD ne pouvait échapper à la bosse de la politique qui le rattrapera quelques années plus tard…

 

AUXERRE : Ce toujours fringuant « jeune homme » aux 69 printemps qu’est le président du Département de l’Yonne remet le couvert. Tel un sou neuf, il se sent d’attaque comme au premier jour de sa carrière politique pour affronter la double échéance électorale prévue les 20 et 27 juin. Sur son canton de Chablis, ce natif de Paris est peut-être encore plus icaunais que certains de ses administrés qui y sont pourtant nés !   

Pourvu d’une capacité en droit, ne négligeant aucun concours administratifs pouvant le faire progresser parmi la hiérarchie (celle du ministère des Finances où il fait ses gammes en apprenant chacune des partitions observées dans différents services), le jeune Patrick ne rêve que d’une seule chose lors de ses pérégrinations parisiennes : revenir le plus tôt possible dans l’Yonne. La terre ancestrale où il a vécu les plus belles années de son existence, du haut de son insouciante adolescence, lui manque.

Quitte-t-on un jour ou l’autre sur la base du volontariat un poste de fonctionnaire, de surcroît au sein d’un ministère, pour endosser l’habit parfois très étriqué d’un entrepreneur ? Ce serait de la pure folie, pour la plupart de celles et ceux qui connaissent le bonheur de la sécurité dans l’emploi ! Un peu chien fou dans l’âme mais possédant de belles envies émancipatrices pour écrire sa destinée, Patrick GENDRAUD n’est pas de ce pain-là ! Il avance…

Agé de 27 ans, se fiant au hasard d’une belle rencontre et un peu à sa bonne étoile qui brille au-dessus de sa tête, il se soustrait de la vie francilienne. Sans crier gare en bifurquant radicalement de chemin de vie. Féru de grosses cylindrées, d’automobile et de mécanique, le futur président du Conseil départemental se projette avec réalisme vers son nouveau métier : le monitorat d’auto-école ! Reçu au concours avec brio, il reprend une affaire à Chablis. La suite est facile à deviner. Se prenant au jeu, l’oiseau fait son nid. Ce sera d’abord à Saint-Florentin où en 1983 il conforte son statut de chef d’entreprise en ajoutant une deuxième boutique à son escarcelle. Quelques mois plus tard, l’entité s’étoffe en essaimant sur la localité de Monéteau. Un schéma tactique familial qui sied parfaitement à son épouse, Marie-Hélène, qui encourage son mari dans ses choix stratégiques.

 

Fidèle à ses convictions sans faire la girouette au gré des partis…

 

Altruiste, ayant un sens aigu de la relation publique, l’entrepreneur GENDRAUD va progressivement s’impliquer davantage dans la vie sociétale. A Courgis, lieu de sa résidence, où il brigue le poste de maire. Il y accède en 1992. Pour ne lâcher cette fonction que quelques années plus tard, c’est-à-dire en 2001. Entre-temps, il est vrai, ce chiraquien pur jus a reçu les suffrages nécessaires pour rejoindre en qualité de conseiller général l’hôtel du Département à Auxerre où il siège. A l’évocation du RPR et de l’UMP, les yeux de Patrick GENDRAUD s’illuminent un peu. En mémoire du natif de Corrèze dont il conservera un souvenir ému à plus d’un titre. Mais aussi par conviction personnelle.

« Je suis resté fidèle à mes idées, souligne-t-il, aujourd’hui, la plupart des personnalités politiques se sentent obligées de se raccrocher à un parti qui a le vent en poupe. Cela discrédite totalement l’action politique… ».

Pratiquer le yo-yo idéologique et faire la girouette pour s’attirer la sympathie des électeurs, il n’en est pas question pour celui qui fut maire de Chablis dès 2001. Durant seize ans, il profite de l’universalisme de cette localité peu ordinaire pour renforcer le rayonnement du poumon viticole de ce département.

 

 

En 2000, il y développe en tant que précurseur l’une des premières communautés de communes. En mission représentative, il n’hésite pas en qualité de premier ambassadeur de ce nom ronflant de la viticulture à la française de mouiller la chemise aux quatre coins du globe : Vietnam, Pérou, Etats-Unis, Japon. Le nom de Chablis brille de mille feux et le doit à cet élu hors norme.

Au Département, l’élu de la droite républicaine enchaîne les mandats comme d’autres les missions. Aux côtés de Jean-Marie ROLLAND, il préside la cinquième commission. Avec l’aval de son prédécesseur au perchoir, André VILLIERS, il devient premier vice-président de l’institution. Une voie royale pour l’accession à la présidence en 2017 tandis qu’André VILLIERS met le cap vers le Palais Bourbon, tout acquis à la députation.

 

 

Un perfectionniste qui travaille avec humilité et concertation…

 

Ce n’est un secret de Polichinelle pour personne : le 01er juillet 2021, Patrick GENDRAUD, en cas de victoire aux deux phases préliminaires de l’élection, sera candidat à sa propre succession. A la présidence où cet élu de proximité n’en a pas encore fini d’être à l’écoute et au contact de ses concitoyens. En servant leurs intérêts.

Ses détracteurs lui reprocheront volontiers son caractère trop consensuel, trop souple et arrondi pour essayer, via la conciliation, de trouver des solutions idoines aux problématiques de l’instant.

Ses aficionados lui tresseront des lauriers pour l’obtention d’un bilan dont il n’a pas à rougir et sa maîtrise pédagogique de l’exécutif. Mais, tous, lui reconnaîtront cette envie de bien faire, en perfectionniste qu’il est, et ce désir de travailler selon le sacro-saint principe de la consultation participative. Chacun peut s’exprimer, il écoute, avant d’entendre…ce qui est rare.

Se disant stressé (cela ne se voit guère de prime abord), aux portes de la timidité, Patrick GENDRAUD conserve en lui ce sens de la curiosité qu’il applique à ce territoire, fruit de sa passion.

Que ce soit à Bandol où il excelle à la pétanque lors de furtives escapades estivales pour s’y ressourcer ou au sein de ce cocon familial pérenne dans lequel il aime se réfugier, le président de l’exécutif départemental n’est ni plus ni moins qu’un « homme ordinaire ». A l’image de celles et de ceux qui vivent dans sa ville, son canton, son territoire de cœur, son département…

 

Thierry BRET

 


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Le vrombissant moteur, propre à la puissance de ce véhicule, laisse entendre à l’oreille les possibilités nerveuses de ce joli châssis. C’est un long feulement qui enfle en agressivité au fur et à mesure où le champignon de l’accélérateur se renforce sous le pied droit de la conductrice. Automobile de collection, plutôt gourmande en carburant avec son énorme V8 6,2 litres, le DODGE Challenger SRT offre des sensations dès le premier tour de volant…

 

AUXERRE : Elle en a sous le capot la belle Américaine et possède toujours de jolis restes en dépit de son âge avancé ! Celle qui sillonne les routes de l’Auxerrois depuis plusieurs mois et que les férus de véhicules de collection ont sans doute déjà repéré afin de mieux s’en délecter.

D’une part, à la vue, car cette construction mécanique née du savoir-faire de l’ingénierie US est loin de passer inaperçue avec sa couleur jaune éclatante. D’autre part, à l’ouïe, car le bruit émis par sa motorisation évoque la puissance assourdissante de la cavalerie américaine lancée au plein galop derrière un troupeau de bisons !

Pourvue d’un monstrueux V8 6,2 litres surcompressé, cette demoiselle affriolante peut même être domptée par une automobiliste (sa propriétaire) ayant déjà la parfaite maîtrise de ce genre d’animal fougueux, malgré ses 807 chevaux !

 

 

 

 

Puissante, lourde, ronronnant comme un gros fauve docile qui ne demande qu’à être lâché dans la nature, le DODGE Challenger SRT se fait très rare sur les routes de notre territoire. Voire d’ailleurs. Alors en observer un spécimen de très près mérite que l’on s’y attarde !

Ce modèle a été spécialement conçu pour les pistes d’accélération en circuit fermé. Notre territoire ne dispose pas encore de ce genre de subtilités pour en apprécier toutes les vertus. Peut-être à Magny-Cours, près de Nevers, où il serait bien agréable d’effectuer quelques tours de pistes en atteignant sans crier gare les 280 kilomètres promis par le compteur…Alors, pourquoi ne pas vous narrer une prochaine fois les sensations offertes par cette voiture qui ne demande qu’à exprimer sa pleine puissance ?

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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On connaissait déjà les « Crop Circle ». Ces cercles aux formes bizarroïdes qui occupent çà et là des parcelles d’exploitation. Aux confins du réel, de la supercherie ou pourquoi pas du surnaturel ! Mais, là, il s’agit de tout autre chose nettement plus terre-à-terre qui se nomme le « relay-cropping ». Un anglicisme de plus, à découvrir pour les professionnels de l’agriculture, ce jeudi 17 juin dans le cadre de la journée INNOV’ACTION portée par la Chambre d’agriculture de l’Yonne…

 

AUXERRE : Définir cette technique novatrice pourrait se résumer en une ligne : le « relay cropping », c’est une piste de réflexion innovante pour récolter deux cultures sur une même campagne.

Et qui d’autre pour l’évoquer que les techniciens de la Chambre départementale d’Agriculture qui, dans le cadre d’une journée du programme INNOV’ACTION, décortiqueront à loisir ce processus.

L’épisode II de cette saga se poursuivra donc avec la complicité de la SEP de Bord à Bligny-en-Othe, ce jeudi 17 juin en matinée, entre 10 et 13 heures.

Entre la visite de parcelles et le retour d’expérience observé sur les semis de sorgho, soja et tournesol, les participants ne manqueront pas de sujets de discussion, assurément !

 

Thierry BRET

 

 


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Elle se sent un peu comme chez elle, la présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté. Lorsqu’elle se déplace dans le Tonnerrois, cela lui procure toujours beaucoup de fierté. Celle d’avoir pu agir, au nom de la collectivité dont elle possède les rênes depuis bientôt six ans, en faveur de l’entrepreneuriat et de l’emploi. Accueilli par le secrétaire général de la Compagnie DUMAS, Cédric PIRES, Marie-Guite DUFAY a pu découvrir les multiples facettes du leader haut de gamme de la literie de luxe, made in France…

TONNERRE: Affichant un large sourire à la descente de son véhicule, la présidente socialiste de la Région Bourgogne Franche-Comté aime se rendre dans la ville de la fosse Dionne.

C’est avec réel plaisir qu’elle y fait étape dès qu’elle le peut lors de pérégrinations officielles la menant dans la partie septentrionale de la contrée dont elle brigue un nouveau mandat.

Provenant de Sens où elle aura concentré son intérêt sur le club de La Patriote Sénonaise (une référence nationale dans la discipline du tir sportif qui est susceptible d’accueillir les entraînements d’athlètes qualifiés aux Jeux de Paris en 2024), la présidente ne pouvait se soustraire de faire étape à Tonnerre lors de cette mini-tournée dans l’Yonne. Tournée qui ne concernera pas Auxerre, soit dit en passant…

Avant de poursuivre la route jusqu’à Avallon pour d’autres réjouissances du même acabit (la visite du complexe aquatique entièrement rénové et la rencontre avec des associations sportives), Marie-Guite DUFAY a pris soin de s’immerger dans l’univers de la literie de luxe telle qu’elle se définit au sein de la Compagnie DUMAS.

La structure familiale aujourd’hui dirigée par Edouard DUMAS règne depuis 1910 sur les grandes maisons privées et les hôtels de la capitale en matière de literie et autres couettes.

 

 

Des processus de fabrication judicieusement préservés…

 

Traversant d’une foulée dynamique la grande cour centrale devant la conduire vers les bureaux de la société, la présidente de la Région était accompagnée de Nicolas SORET, président de la communauté du JOVINIEN et édile de Joigny, de Gilles DEMERSSEMAN, conseiller régional en phase de renouvellement de bail et de Jamilah HABSAOUI, première élue d’Avallon.

La présidente fut accueillie à l’entrée des ateliers par le nouveau maire de Tonnerre, Cédric CLECH, et le secrétaire général de la Compagnie DUMAS, un autre Cédric, dont le patronyme était fort naturellement différent de son voisin, soit PIRES.

Ce dernier expliqua durant de longues minutes sous le chaud soleil estival les fondements mêmes de cette société industrielle de renom, véritable pépite du made in France à l’international.

Employant 45 salariés, DUMAS conçoit des oreillers et des couettes de grand standing dont les processus de fabrication sont secrètement gardés. D’ailleurs, toutes prises de vues photographiques sont formellement interdites une fois pénétré dans le saint des saints de ce paradis des nuitées hôtelières réussies !

Annuellement, il sort plus de deux millions d’oreillers de cette unité de production qui tourne à plein régime ; il y est également produit plus de deux cent mille couettes et vingt mille sur-matelas.

 

 

Un soutien de la Région par le passé d’environ 300 000 euros…

 

Sur un rythme rapide (respect du timing oblige !), le petit cortège se focalisera sur les points principaux de cette fabrication, slalomant entre les machines dont la plus récente (et la plus impressionnante) a été financée avec le soutien de la Région, soit un subside de près de 300 000 euros.

Ce qui fera dire, un peu plus tard, à Marie-Guite DUFAY que « la puissance publique était en capacité de faciliter les investissements des entreprises… ».

Le savoir-faire séculaire de DUMAS n’est d’ailleurs pas prêt de se tarir ; la direction générale a fait savoir que plusieurs projets tant au niveau du développement durable que de la production allaient pouvoir se concrétiser dans un avenir proche.

Précisons que durant la crise sanitaire, la Région a acheté à la société tonnerroise ainsi qu’au spécialiste du chanvre, le voisin GEOCHANVRE à Lézinnes, plus de trente mille masques de protection.

Satisfaites de cette petite heure instructive vécue dans le milieu de la literie de qualité, Marie-Guite DUFAY et sa délégation pouvaient continuer leur programme tonnerrois qui comprenait d’autres rendez-vous.

 

Thierry BRET

 

 


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La messe est dite : ci-gît le bon vieux moteur thermique ! Dans dix ans, tous les constructeurs turbineront exclusivement aux autos électriques. Les pouvoirs publics ont décidé de faire barrage aux méchants carburants et leur sentence est désormais irrévocable.

 

AUXERRE : Chez Ford, Fiat, Volvo, Jaguar, Mini, Bentley et Alpine, la décision est prise : dans dix ans, il n’y aura plus une seule auto thermique au catalogue. Et la grande majorité de leurs concurrents prend aussi la direction menant au « zéro émission ». A l’origine de ce virage foudroyant, les mesures drastiques de réduction des émissions de CO2 à 95 grammes par kilomètre, imposées manu militari par les autorités publiques, quitte à mettre sous perfusion, à coups de fiscalité ultra généreuse, une industrie automobile qui n’a guère d’autres choix. 

 

Mettre la charrue avant les bœufs… 

 

Rouler en électrique ? C’est plutôt magnétisant. Au moins sur le papier : faire du bien à la planète et accessoirement à nos poumons ; ne plus se salir les mains à la pompe à essence (de quoi ravir les filles !) et posséder une automobile à batterie qui réclame moins d’entretien (le rêve pour le porte-monnaie qui n’est pas forcément celui du Faubourg Saint-Honoré) ; profiter d’un couple immédiat à chaque accélération (le plein de sensations !) et bien sûr la réduction des nuisances sonores en ville, associée à une forme de « zénitude » pour le conducteur et les passagers. 

Tout cela est rigoureusement exact et le plaisir de conduire une auto électrique est réel. Seulement, dans la vraie vie, le courant ne passe pas aussi bien. Car le nerf de la guerre, c’est l’autonomie. Et c’est là que ça disjoncte. L’autonomie, elle fond comme une « Häagen-Dazs » au soleil !

Pas le choix, il faut recharger sans cesse. Et pour se gaver de volts, l’heureux possesseur de voiture électrique doit se plier à un véritable jeu de piste, s’il n’a pas la chance de pouvoir se brancher au bureau ou chez lui. Même en ville où la voiture électrique nous est vendue comme idéale, c’est le parcours du combattant. Comment la recharger lorsque l’on vit au troisième étage d’un immeuble ou que l’on bosse dans une Tour de la Défense au 25e ?  

 

 

Born to be alive…

 

Aujourd’hui, 90 % des recharges s’effectuent à la maison ou au travail, mais plutôt en province ou en banlieue. Pour les autres - et ils seront de plus en plus nombreux -, il ne leur reste que leurs multiples cartes d’abonnements aux systèmes de charge pour pleurer. Il en faut huit différentes pour se brancher où l’on veut. Faut-il encore trouver une borne de recharge !

Car sur les 31 000 points de charge disponibles pour le grand public, il faut, outre le dénicher, prier pour qu’il n’y ait pas d’auto déjà branchée dessus, ou qu’elle ne soit pas en panne. 85 % des utilisateurs sont tombés sur des systèmes défectueux d’après une récente étude de l’AFIREF (Association Française pour l’itinérance de la recharge électrique des véhicules). 

Alors, Paris-Marseille en douze heures, ça vous tente ? Et pourquoi pas des vacances sur les aires d’autoroutes ? 

 

La mariée était trop belle…

 

Reste tout de même un gros village d’irréductibles Gaulois qui n’entendent pas succomber à la mode écolo. Pour eux, cet engouement pour les voitures électriques est incompréhensible.

Ils voient bien que les prix des autos électriques sont beaucoup plus élevés (entre 25 000 et 90 000 euros), malgré les aides de l’Etat ; qu’elles sont plus lourdes (à cause des batteries) et surtout que les chiffres promis sur leur autonomie sont bidons.

Contrairement aux apparences, l’électrique consomme beaucoup plus sur route dégagée qu’en ville. Résultat : les 300 km d’autonomie annoncés par les constructeurs peuvent allègrement être divisés par deux sur l’autoroute.

Et encore, par grand beau temps seulement : les premiers frimas, le chauffage, le dégivrage, les essuie-glaces, et autres accessoires énergivores, auront tôt fait de faire baisser la jauge.

Cerise sur le capot, quid des réelles retombées écologiques du recyclage (ou pas) des batteries dont on ne sait rien à ce jour. 

La voiture électrique ? Une jolie mariée qui nous cache bien des défauts…

 

Anne-Charlotte LAUGIER

 


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