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Le projet d’ouverture de CHEVANNES vers l’international commence à prendre forme. Dans les cartons : une bourgade aux désirs analogues qui est située de l’autre côté des Alpes, sur le versant italien. Si les choses se mettent en place de manière progressive, la visite du premier élu, Dominique CHAMBENOIT, à la Commission économique de la Maison de la Francophonie et des Echanges internationaux, était de toute autre nature lundi soir.

 

AUXERRE : Il n’est pas venu quémander quoi que ce soit aux spécialistes es jumelages que sont les représentants de l’association éponyme de l’Auxerrois, lors de sa visite ce lundi soir. Non, Dominique CHAMBENOIT, premier élu de la commune périphérique à la capitale icaunaise forte de ses 2 200 âmes, n’a guère évoqué les contours du futur projet pouvant tisser durablement des liens avec une agglomération de même typologie en Italie. Peut-être un aboutissement de la procédure en 2022 si la crise sanitaire l’autorise ?

Le vice-président de la Communauté d’Agglomération de l’Auxerrois en charge de la politique de la ville et du complexe dossier relatif aux gens du voyage (l’aménagement d’une aire de grand passage favorisant leur accueil s’inscrit toujours parmi ses prérogatives régaliennes en 2022) est venu écouter avec beaucoup d’intérêt ce que ses hôtes avaient à lui dire.

Ne serait-ce que sur la définition applicative de cette francophonie dont on parle finalement fort peu en France alors qu’elle est depuis longtemps le pygmalion existentiel de bon nombre de francophiles, vivant dans 85 pays.

 

Des projets à réaliser au nom de l’attractivité du territoire…

 

Invité à une séance de travail de la Commission économique, l’un des bras armés démonstratifs de la Maison de la Francophonie et des Echanges internationaux de l’Auxerrois, Dominique CHAMBENOIT a pu noircir les quelques feuilles placées devant lui de précieuses notes informatives dont il se servira à bon escient.

La présidente de la structure, la toujours sémillante Marité CATHERIN, lui dévoila les arcanes de cette association qui a placé le curseur des relations économiques avec l’extérieur au sommet de ses ambitions.

« Il en va de l’attractivité de notre territoire, souligna-t-elle au terme de sa prise de parole.

Une attractivité qui sera le mot clé de l’année 2022 pour cette commission éco qui réfléchit déjà à la suite à donner après le succès de sa conférence débat organisée dans l’amphithéâtre de la Fédération du Bâtiment en novembre dernier. On se souvient que trois items avaient été retenus lors de cette causerie mettant en exergue les relations internationales et la ville d’Auxerre : à travers le tissu associatif local, la jeunesse et son besoin de formation et le volet entrepreneurial, une évidence en somme pour évoquer l’export des savoir-faire.

 

 

Le Festival « CHOCOVINS » : l’amitié franco-africaine n’est pas vaine à Auxerre…

 

Pour le maire de CHEVANNES, la rencontre ne fut pas fortuite. Non seulement, il était accompagné de l’une de ses responsables de service qui aura bien emmagasiné le flux d’informations utiles à la mise en adéquation de projets liant le village au reste de l’Europe.

Mais, en outre, il a été séduit par l’approche réaliste et ambitieuse de cette structure qui veut fédérer les bonnes volontés institutionnelles et économiques au service de nos territoires.

Tant en retombées humaines, via la culture et le regard accordé aux autres que sur le prisme de l’économie à réaliser. Au moment où les relations entre les pays vont au plus mal, il n’est pas illusoire d’essayer !

Ainsi, l’élu communautaire a pu découvrir les contours d’un futur projet évènementiel qui se présente à l’horizon fin 2022 ou 2023, la création du premier festival international alimentaire unissant les vertus gustatives du chocolat à celles du vin à Auxerre. Le projet se nomme le « CHOCOVINS » : il est porté par le président de l’association Lune d’Afrique, le journaliste ivoirien, Dieusmonde TADET qui remue déjà ciel et terre entre les deux continents afin d’en garantir la concrétisation.

Au terme de cette rencontre, jalonnée de fructueux échanges, Dominique CHAMBENOIT qui s’est dit prêt à s’engager aux côtés de cette association en qualité d’ambassadeur institutionnel, a posé avec une jolie écharpe autour du cou, rappelant cette amitié franco-africaine (et en l’occurrence ivoirienne) qui ne date pas d’hier entre Auxerre et le continent noir n’était pas vaine…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Pas simple, l’exercice oratoire tel qu’il se présentait pour les six candidats en lice face au jury. Huit minutes, et pas une de mieux à prendre en guise de bonus de peur d’être crédité d’un zéro pour cette seule partie de l’épreuve. Les sélections auxerroises du 34ème concours d’éloquence, concocté par le Lions Club, traitait d’une réflexion capitale en cette année 2022 : « tout le monde veut que ça change mais personne ne veut changer »…

 

AUXERRE : Serait-ce un argument de campagne politique ? Histoire de tâter le pouls de nos concitoyens à un peu plus de deux mois des présidentielles ! Que nenni ! Extraite d’une citation de l’illustre Albert EINSTEIN, impétueux philosophe et homme d’esprit à ses moments perdus, la phrase servant de fil d’Ariane à ce défi oral intellectuel réservé aux jeunes pousses de moins de 21 ans, était, on ne peut plus raccord, avec l’actualité du moment.

« Tout le monde veut que ça change, mais personne ne veut changer ! ». Du pain béni ou presque pour les adorateurs de dissertations un tantinet philosophique, les férus de pensées et maximes littéraires et les adeptes de réflexions qui permettent de faire bouger les lignes ! Autant dire que les six jeunes candidats, aptes à être volontaires dans cette épreuve qui représente l’un des socles des actions culturelles menées depuis trois décennies par le club service du Lions, en ont eu pour leur argent !

Avec un tel sujet plus que contemporain, le jury était certain de trouver des perles rares parmi les arguments exposés par les orateurs. D’autant que le leitmotiv du mouvement international Lions n’est autre que le suivant : « devenez le changement que vous voulez voir dans le monde » ! Tout un programme, en vérité !

 

 

Huit minutes au chrono et pas une de plus !

 

Issus de classes de terminale pour quatre d’entre eux et de première (le reliquat) du groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle, les valeureux postulants à la qualification de la finale de zone (celle-ci se déroulera le 02 mars à Auxerre) devaient vaincre leur trac avant de se lancer dans leur plaidoirie. Nous l’avons dit : huit minutes chrono au compteur, en y mettant la forme (pas de théâtralité excessive dans la gestuelle) et la manière (c’est-à-dire avec des arguties personnelles recherchées devant tenir la route pour convaincre le jury).

Ce dernier était composé d’Isabelle POISSON, responsable du CDI de l’établissement, de Béatrice LEGAT, double présidente du Lions Rives de l’Yonne et de la Zone, Pascaline CHAROY, représentant le Lions Auxerre Phoenix et son président Amine LAMRANI, Me Jean-Yves JOURDAIN, avocat au barreau d’Auxerre et votre serviteur.

In fine, il y eut du bon et du moins bon dans la présentation de ce travail qui requiert la parfaite maîtrise de soi dans sa prise de parole. Une fois les affres du stress évacuées, il fallait se lancer dans l’arène pour ces courageux lycéens, volontaristes jusqu’au bout des ongles, afin de tenir sur la longueur de ce travail oral si spécifique, déstabilisateur ô possible si il arrivait par mégarde de perdre le fil conducteur de sa pensée !

 

 

« Le changement, c’est maintenant » : la phrase de François HOLLANDE analysée !

 

Certains s’en référaient scrupuleusement à la lecture trop insistante de leur copie posée sur un pupitre. D’autres, non ! Faisant dérouler le fil de cette pelote de laine pleine de neurones avec facilité devant un jury parfois agréablement surpris.

Quant aux arguments avancés sur ces fameux changements (pas nécessairement politiques) mais que les Français ont en horreur car trop arc-boutés sur leurs habitudes et certitudes, ils s’égrenèrent par strates successives avec de l’assurance et de l’éclectisme.

On notera même pour la boutade l’exemple choisi par l’une des intervenantes autour de la formule célébrissime de François HOLLANDE, « Le changement, c’est maintenant » et des conséquences qui en advinrent. Sourires garantis du côté des membres du jury !

A ce petit jeu-là, deux candidates se sont extirpées du lot avec maestria et sans l’ombre d’un doute. Il s’agit de Lina MAHHA et de Manon BAILLAT qui toutes deux ont passé le cap des qualifications leur permettant de défendre les couleurs respectives du Lions Auxerre Phoenix et celui d’Auxerre Rives de l’Yonne le mercredi 02 mars. Elles y retrouveront lors de cette joute verbale à l’identique le candidat sélectionné par le troisième club Lions de l’Yonne, celui de Sens.

 

Thierry BRET

 


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« Ce sera Emmanuel MACRON, sans l’ombre d’une hésitation ! ». Péremptoires, les propos du « Vieux Sage » avaient fait mouche lors de leur publication, à la suite d’une longue interview accordée en novembre dernier à l’hebdomadaire « Le Point ». Se faisant rare dans la vie publique et politique, l’ancien ministre, président de Région et édile d’Auxerre durant 28 ans suscite toujours autant de commentaires analytiques de la part du sérail dès qu’il prend la parole. A 87 ans, JPS veut rester au-dessus de la mêlée et ne cautionne pas l’éparpillement des comités de soutien locaux…

 

AUXERRE : Le « Vieux Soldat » de la République est toujours debout ! Incarnant la voix de la sagesse et de l’expérience d’une vie politique âpre, complexe, hétéroclite. Même si 87 coups ont déjà sonné à l’horloge temporelle de son existence, Jean-Pierre SOISSON, figure charismatique de la vie publique tant au niveau de l’Hexagone que de notre territoire, suit de très près la campagne des présidentielles qui se préfigure et ses inéluctables soubresauts médiatiques.

Ce n’est d’ailleurs un secret de Polichinelle pour personne : le 10 avril et le 24 avril prochains, si son poulain s’engage dans la compétition – cela ne fait pas l’ombre d’un doute ! -, l’ancien maire d’Auxerre déposera dans l’urne ces jours-là deux bulletins de vote au patronyme d’Emmanuel MACRON.

 

Un échange téléphonique avec Jean-Baptiste LEMOYNE il y a 48 heures…

 

Un bis repetita du geste électoral qu’il avait déjà accompli en faveur de la figure de proue de La République En Marche au printemps 2017. Pourtant, JPS possède toujours sa carte des Républicains ! Preuve que les différentes candidatures de la droite et du centre droit ne l’ont guère inspiré, au demeurant. Pas plus que les propositions de Valérie PECRESSE qu’il apprécie néanmoins.

L’esprit vif et alerte, l’ancien ministre du Travail ou de la Jeunesse et des Sports (il s’est occupé aussi il fut un temps des portefeuilles de l’agriculture ou de la fonction publique), soit sous la présidence de Valéry GISCARD D’ESTAING soit sous celle de François MITTERRAND, est favorable à la constitution d’un comité de soutien départemental, dans l’Yonne, appelant à la candidature de l’actuel pensionnaire de l’Elysée.

Une proposition sérieuse qu’il a faite, par ailleurs, à Jean-Baptiste LEMOYNE, lors d’un échange téléphonique il y a quarante-huit heures. Le ministre en charge du Tourisme, de la Francophonie et depuis peu des PME/PMI, régional de l’étape, est le porte-étendard sur notre territoire du déploiement de ce mouvement incitatif à la création de collectifs appelant à la candidature d’Emmanuel MACRON pour le renouvellement de son bail élyséen.

 

 

Un engagement de JPS, oui mais uniquement au sein d’un comité départemental…

 

A ce jour, neuf de ces comités de soutien sont fonctionnels sur le département. A l’instar de ce qui se décline ailleurs, aux quatre coins de l’état tricolore. Le projet de la dixième création de cet organe, à Auxerre, est dans les tuyaux, comme annoncée dans nos colonnes le 03 février.

Un projet où les noms de Guy ROUX et de Jean-Pierre SOISSON circulent en qualité de représentants actifs, tels que l’ont dévoilé les journalistes de la chaîne parlementaire LCP.

Or, l’ancien diplômé de Sciences Po et auteur de nombreux ouvrages à la gloire des personnages historiques ayant fait la Bourgogne est prêt à rallier un comité, certes, mais uniquement à l’échelle départementale. Et non local. Dont acte !

Joint sur son portable ce samedi en fin de journée, et toujours prompt à répondre aux sollicitations de la presse avec aisance, Jean-Pierre SOISSON a confirmé être prêt à s’engager dans ledit appareil départemental s’il existe. Ce qui n’est pas encore le cas, aujourd’hui.

 

« Il n’y a pas d’intérêt d’avoir créé des comités de soutien locaux… »…

 

D’ailleurs, il est favorable à la constitution de cette structure, à condition que celle-ci « accueille les grands élus représentatifs » de l’Yonne, interpellés par la démarche. Il n’en dira pas davantage, en revanche, sur les patronymes précis de ces élus, proches de la gouvernance présidentielle.

On peut raisonnablement supposer y retrouver, outre Jean-Baptiste LEMOYNE, la députée de l’Yonne Michèle CROUZET, la sénatrice Marie EVRARD, voire les têtes de pont des différentes formations politiques, composant « Ensemble Citoyens », à savoir LREM, Territoires de Progrès, MoDem, AGIR La Droite Constructive et le Parti Radical Valoisien.

« Il vaudrait mieux un seul et unique comité de soutien à l’échelle du département plutôt qu’une multitude de structures locales, ajoute Jean-Pierre SOISSON, histoire d’en faciliter la coordination et les actions sur le terrain. Je ne vois pas l’intérêt d’avoir créé ces différents comités, éclatés un peu partout. Si ce n’est pour déjà penser à l’après présidentielle pour celles et ceux qui les animent… ».

Allusion à peine voilée aux futures législatives qui suivront dans ce printemps haut en couleurs et en chausse-trappes !

Une chose est sûre : Jean-Pierre SOISSON va très bien côté cérébral ! Il n’a rien perdu ni de sa verve ni de sa lucidité !

 

Thierry BRET

 

 


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La Chandeleur est une tradition séculaire aux origines païennes et chrétiennes. Pour les Chrétiens, la fête de la chandeleur correspond à la fête de la présentation de Jésus au Temple, quelque quarante jours après sa naissance. L’origine la plus connue remonte aux « parentalia » romaines. C’était une fête annuelle en l’honneur des morts, au cours de laquelle, les Romains veillaient à l’aide de cierges et de torches…

 

TRIBUNE : A l’époque, on honorait Pluton et les dieux du panthéon romain. La chandeleur était aussi reliée au dieu grec Pan. Pan est le dieu des bergers et des troupeaux ; il veille à leur fécondité. Son front porte deux cornes, son torse velu est humain, et ses membres inférieurs sont ceux d'un bouc. « Ils aimaient à lui donner le nom de Pan, parce qu'il avait réjoui tous les esprits », d'où son nom de Pan (pân en grec signifie « tout »).

La Chandeleur est également la survivance d’une croyance et d’une symbolique d’origine celte. La crêpe symbolise la roue solaire et le don sans lesquels le blé serait carié.

La fête chrétienne trouve son origine dans les relevailles, quarante jours après la naissance d’un enfant. Les Hébreux fêtaient les relevailles de la femme par une cérémonie de purification. Elle perdure jusque dans les années 50 chez les catholiques. Surtout en Bretagne, la tradition est féroce : la femme qui vient d’accoucher, est entachée du péché originel, donc vingt jours après la naissance de l’enfant  il faut qu’elle se confesse de la « faute ». Il faut lire « Le Cheval d’orgueil » de Pierre-Jakez HELIAS. Il décrit fort bien ces traditions. En pays bigouden, il était interdit d’adresser la parole à la jeune accouchée tant qu’elle n’était passée à confesse !

 

Faire disparaître les rituels païens…

 

La Chandeleur marque le jour où les jours rallongent plus rapidement. On fêtait alors le retour à la lumière en marchant aux flambeaux, puis on déposait des chandelles dans sa maison et on mangeait des crêpes. La christianisation de la chandeleur se déroule en 472, lorsque le pape GELASE organise des processions aux chandelles. On raconte que ce pape faisait distribuer des crêpes aux pèlerins arrivant à Rome ce jour-là. Durant des siècles, la chandeleur était symbolisée par des chandelles et des crêpes. Aujourd’hui, il reste surtout les crêpes…    

Le « païen » et le « chrétien » s’entremêlent et se confondent comme souvent. Les chrétiens ont souhaité faire correspondre leurs propres fêtes afin de mieux neutraliser et faire disparaître les rites celtes. Les églises, cathédrales, abbayes… ont souvent été construites sur d’anciens temples païens.

 

 

Aux Etats-Unis, la chandeleur s’appelle « le jour de la marmotte »…

 

Au fil du temps, le « jour  de la marmotte » est devenu une manière amusante d'anticiper le printemps. En Amérique du Nord, la tradition d'observer les marmottes sortir de leur terrier et d'en tirer une prévision météorologique remonte à 1887. Elle est attribuable aux colons allemands de Punxsutawney en Pennsylvanie. Une tradition ancestrale. Elle a notamment été mise en lumière par le film américain « Un jour sans fin » (1993), avec l’acteur Bill MURRAY. On y voit un journaliste, particulièrement agacé par le fait de devoir couvrir cet événement qui se répète tous les ans, revivre encore et encore cette journée qu’il déteste tant…

Aujourd’hui, la sortie de cette marmotte de Pennsylvanie est un événement très suivi, aux États-Unis. En temps normal, chaque 02 février, des  dizaines de milliers de personnes convergent vers Punxsutawney pour observer le comportement de la marmotte, rendez-vous couvert massivement par les médias américains.

La tradition est vieille de plusieurs siècles. Aux origines du Jour de la marmotte, il y a la chandeleur qui tombe le 02 février. En ce deuxième jour du mois, nous sommes aussi à la mi-chemin entre le solstice d’hiver et l’équinoxe de printemps, souligne Stam ZERVANOS, professeur émérite de biologie à l’Université d’État de Pennsylvanie.

Les agriculteurs commencent à observer le ciel, à cette date : ils ont besoin d’avoir un aperçu de ce que leur réserve la météo des prochains mois, afin de déterminer quand ils pourront effectuer leurs plantations, au printemps. Ils commencent alors à tenter d’effectuer des prévisions, et au fil des ans, de nombreux dictons apparaissent sur la météo de la Chandeleur.

Au Moyen-âge, commence à apparaître cette croyance : si certains animaux qui hibernent et sortent la tête de leur terrier le 02 février, voient leur ombre, l’hiver se poursuivra. Les habitants de l’Allemagne médiévale s’intéressent alors au comportement d’un animal, en particulier : le hérisson. Aux Etats Unis, comme au Canada d’ailleurs, on fête « le jour de la marmotte » avec des pancakes…

 

 

Quelle pratique de la chandeleur dans les autres pays ?

 

Au Mexique, les célébrations religieuses sont une affaire sérieuse. Le 02 février est un jour férié au Mexique, et celui qui trouve la fève le jour des rois doit ensuite organiser la Chandeleur. Ainsi, le jour de la Chandeleur, ou « Día de la Candelaria », les Mexicains se réunissent pour déguster des tamales. Il s’agit de petits pains de maïs cuits à la vapeur dans des feuilles, garnis d’une farce qui peut être sucrée ou salée. Une spécialité datant de l’époque précolombienne.

Au Luxembourg, la Chandeleur ou Liichtmëssdag, est entièrement dédiée aux enfants et célébrée dans son sens le plus littéral. En effet, la fête des chandelles y est marquée par des processions d’écoliers parcourant leurs quartiers munis de lanternes colorées. Le 02 février, les écoliers vont ainsi quémander à leurs voisins des sucreries ou de l’argent, tout en chantant des airs traditionnels.

En Angleterre, la Chandeleur est traditionnellement célébrée par le « Pancake Day ». Les Anglais participent, suivant la tradition, à la course aux crêpes : ces « pancakes races » ont lieu tous les ans et le but est de courir le plus vite possible tout en faisant sauter la crêpe dans une poêle sans la faire tomber par terre.

En Russie, chez les Slaves préchrétiens, le 02 février (le 15 selon le calendrier julien) marquait le jour de la « rencontre entre l’hiver et le printemps ». Une riche série de coutumes s’est tissée autour d’une journée si importante. Il n’est pas difficile de deviner que la plupart de ces dernières étaient liées à la glorification du Soleil et aux présages saisonniers.

De nombreux pays, chrétiens ou non, fêtent la Chandeleur, non comme une coutume religieuse mais pour une occasion de faire la fête.

Finalement, les différences essentielles se situent au niveau des recettes de cuisine et des boissons qui accompagnent les crêpes, salées et sucrées.

 

 

Le particularisme de la Bourgogne...

 

Selon les régions, les recettes gardent aussi des traditions séculaires. Beaucoup connaissent les « crapiaux du Morvan » : côté sucré avec des pommes macérées dans la gnole et côté salé avec du lard ! Restons en Bourgogne avec les fameuses crêpes au vin blanc : une recette de tradition médiévale ! 

Et pour la boisson, à part le cidre, restons chauvin et faisons un petit tour vers le « Saint-Bris » ou le chablis pour le sucré et pourquoi pas l’Irancy ou un Coulanges pour le rouge !

Le « ban bourguignon » a remplacé le cantique et les agapes demeurent joyeuses. Dernière tradition (ou superstition) : ne pas oublier de faire sauter très haut une crêpe afin qu’elle atterrisse en haut d’une armoire et la laisser ainsi jusqu’à …ce qu’une souris passe la déguster. La crêpe en haut  de l’armoire, c’est s’assurer de bonnes récoltes pour l’année qui vient. La crêpe devait être réalisée avec le surplus de farine de l’année passée et les faire sauter de la main droite en tenant une pièce de monnaie dans la main gauche. C’est aussi le jour de la Chandeleur que l’on clos le cycle de Noël en rangeant la crèche…

On peut faire sauter des crêpes toutes l’année et si l’envie vous en prend, on peut encore fêter la Chandeleur quelques jours durant sans qu’aucune malédiction n’y soit attachée.

Rassurez-vous, je ne vais pas vous faire une blague sur la Chandeleur, je ne voudrais pas me ramasser comme une crêpe !

 

France C.

 


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Il est de ces mots quelque peu malmenés depuis ces deux dernières années. De ces mots gravés sur la façade de nos mairies, et dont le poète Paul ELUARD se targuait d’écrire son nom : liberté. C’est drôle. Mais en poussant la porte de cet estaminet à la peinture défraîchie, c’est immédiatement ce que l’on ressent. Au sol quelques carreaux sont cassés. Au mur, il y a des affiches de Saint-Vincent du siècle passé : bienvenue au DOLET !

 

AUXERRE : Le poêle ronronne mollement en ce jeudi hivernal, pour le plus grand plaisir des clients-copains ou des habitués. Le comptoir est en formica, star des sixties, magnifiquement évoqué dans la chanson « La Montagne » par Jean FERRAT. La facétieuse grenouille y a même élue domicile ! Sur les vitres en verre dépolie, quelques fleurs peintes d’antan par le regretté Toto….Ah ! J’allais oublier : à l’extérieur, se trouvent des toilettes à la turque d’une impeccable propreté.

Bienvenue au « Dolet », ce bistrot de quartier auxerrois, sis à l’angle des rues du port Gerbault et Étienne Dolet. Des comme ça : il n’y en a plus guère, raison de plus pour en pousser la porte, et découvrir - ou redécouvrir - cet univers bistrotier en fin de vie dans notre pays.

 

Le bistrotier aime ses clients : ils le lui rendent bien…



Au comptoir, c’est sieur Hervé. Avec son pantalon en Tergal tout droit sorti de feu les usines vosgiennes BOUSSAC, et son pull qu’un copain douanier a dû lui fourguer sur sa dotation, il ne manque pas d’une certaine allure. Jadis, cet avallonnais travailla au restaurant « La Courte paille » de Cussy-les-Forges. A l’époque, on y pratiquait de la vraie cuisine : patates épluchées, vraie vinaigrette, tarte aux pommes maison….

Tout cela fut chamboulé à l’aube des années 90, lorsque notre bistrotier et dame Ginette s’installèrent ici. L’équation est en ces lieux d’une grande simplicité, malgré quelques identités tout à fait remarquables : Hervé aime ses clientes et clients, qui le lui rendent bien. Chaque matin, il ouvre avant 6 heures, afin que les éboueurs débutent leur tournée par un café chaud.

Parfois, c’est vrai, il a du mal à desserrer la mollette du fût de bière. Tel Saint-Bernard, « Seb » de chez COURTOIS Bourgogne Boissons accourt.

« Un client comme Hervé, on ne peut le laisser  tomber » affirme ce sympathique professionnel !

 

 

Le plus important est que cela plaise aux clients !



Bon, autant l’avouer tout de go : à l’instar de votre serviteur, Hervé de Montréal - dans l’Avallonnais et non point dans la belle province !- ne comprend pas tous les canons et subtilités de la société actuelle. Pour entretenir sa mémoire, il fait ses additions à la main sur d’anciennes liasses informatiques apportées par de gentilles clientes-secrétaires, et il n’a point de portable, car cela ne sert à rien. CQFD ! Alors un conseil, vous qui passerez par hasard, n’allez pas lui demander si il est plutôt LinkedIn ou Instagram ! Demandez-lui plutôt, d’avisés conseils le moment venu quant aux pieds de tomate !

Au comptoir, c’est selon, même si notre homme apprécie le vigneron Yvon VOCORET, qui lui livre son petit chablis, récemment tasteviné, lors du chapitre automnal au château du Clos-Vougeot. Cette jolie distinction laisse de marbre notre bistrotier, car le plus important, c’est que cela plaise aux clients ! Ce solide bon sens règne en maître dans ce petit estaminet, pour le plus grand plaisir de Marc, Philippe, Eric, Delphine, Jean-Pierre, Pascale et les autres…

 

Des tarifs non prohibitifs que ceux pratiqués par certaines chaînes…

 


En cuisine, la cheffe, c’est dame Ginette ! Sur sa gazinière quatre trous - ressemblant peu ou prou à celles de la marque ROSIERES vantée par Paul BOCUSE dans les années 70 !- elle réalise des merveilles de simplicité gourmande. Chaque jour correspond à un plat différent : saucisse lentilles, chou farci, bœuf bourguignon, poule au pot, rôti de porc au jus... En dessert : mousse au chocolat, pommes au four et chaque automne, une étonnante tarte aux coings.
La formule comprend le plat, une assiette de fromages ainsi que le dessert pour 11 euros. Avec le café : 1 euro en sus et 2,5 euros avec un « p’tit quart » de vin. A comparer avec les tarifs prohibitifs sans âme culinaire aucune, de bien des chaînes. Ici, c’est un vrai restaurant ouvrier, avec toute la noblesse qui en découle…

 

 

Se précipiter au DOLET avant qu’il ne soit trop tard !


Ce midi-là, ce fut un sauté de sanglier accompagné de pâtes et endives braisées, une assiette de fromages - toujours servie avec du beurre -, puis une exquise crème caramel à la paisible cuisson (le cas échéant, le dessert est constellé de micro-bulles). Dans sa petite salle patinée d’âme, notre homme envoie une vingtaine de couverts. A ce moment-là, mieux vaut ne pas le déranger !

« Minou, encore deux couverts » aboie-t-il avec délicatesse à la cheffe ! Et à 14 heures, on vous servira encore !
Alors, à l’instar des chanteurs BENABAR et RENAUD qui s’en vont manger « Chez les Corses », nous autres icaunais, devons-nous précipiter au DOLET. Car demain, définitivement, il sera trop tard.

 

En savoir plus :

Les + : sens de l’accueil, convivialité, bonne cuisine : tout y est !

Les – : le café n’est pas des meilleurs dirons-nous ! Sacré Hervé !

 

Gauthier PAJONA

 

Référence


Le DOLET

13, rue Étienne Dolet

89000 Auxerre

Fermé samedi/dimanche.

Contact 03.86.46.88.58., de 06h à 19h.


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