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Ils n’en démordent pas ! Après la manifestation organisée sous les fenêtres de l’hôtel de ville le 10 février, les partis de gauche et écologistes lancent une nouvelle action. Elle prend la forme d’une pétition pour exiger la démission du maire d’Auxerre, Crescent MARAULT. Reprochant à l’élu de ne pas avoir assumé ses actes après sa condamnation, les signataires du document en ligne remettent le couvert. Logique, après le récent concert de casseroles !

 

AUXERRE : Après la rue, la toile ! C’est sur Internet que les opposants au maire d’Auxerre se manifestent désormais, en lançant une pétition qui réclame sa démission sine die. Proposée par Europe Ecologie Les Verts, La France Insoumise, le Parti Radical de Gauche, le Parti Communiste et le Parti Socialiste, l’initiative n’a d’autres objectifs que de rassembler le plus de signataires possibles afin de faire pression sur le maire-président de l’Agglomération auxerroise. En exigeant son départ des manettes de la gouvernance.

A ce jour, une vingtaine de personnes ont déjà rempli le bulletin électronique faisant foi de leurs protestations. Parmi elles des personnalités de la gauche et de l’écologie à l’instar de Mani CAMBEFORT (PS), Isabelle POIFOL-FERREIRA (PRG), Alain RAYMONT (PCF), Marie-Noëlle LEHODEY (LFI) ou encore Denis MARTIN (Auxerre Ecologie Solidarités).

 

 

Reprochant à l’élu auxerrois de ne plus être irréprochable après sa condamnation pour prise illégale d’intérêt, le 14 décembre dernier, les pétitionnaires souhaitent son retrait de la vie publique. Au nom de la confiance accordée par les citoyens à la démocratie.

Lors de la tribune audiovisuelle, « L’Auxerrois à la Une », Crescent MARAULT avait répondu à la question du présentateur Jean-Marc SYLVESTRE concernant ce point précis d’actualité : « la justice a été rendue, je me consacre entièrement au projet de territoires que je porte… ».

Faisant clairement entendre qu’il n’avait pas l’intention de renoncer ni à son poste de maire ni à son mandat de président de la Communauté d’agglomération.

 

Thierry BRET

 

 

 


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De l’humour, il sait en distiller à doses non homéopathiques autour de lui. Affable, jovial, enthousiaste, mais toujours attentif à la moindre des déclarations qui est prononcée avant son intervention, le second personnage de l’Etat, après le Président de la République, hume l’air de cette salle (le SKENET’EAU) totalement acquise à la cause. La sienne, la leur qui l’a fait devenir coprésident du comité de soutien national à Valérie PECRESSE. Un orateur qui sait aussi décocher des flèches assassines à ses adversaires quand il le faut…

 

MONETEAU : Stylo feutre dans la main et assis derrière la tribune de l’orateur, le président du Sénat annote au bas des documents qui lui font office d’aide-mémoire, la trame de son futur discours, quelques réflexions personnelles. Il relève les yeux en les plissant légèrement et écoute studieusement ses prédécesseurs qui se succèdent au pupitre.

Dodelinant de la tête de manière affirmative comme pour accentuer une idée forte émise par la bouche de Dominique VERIEN, un élan de combativité appuyé par Guillaume LARRIVE ou une attaque en règle contre le macronisme en provenance de Laurent WAUQUIEZ qui n’est pas avare sur le sujet.

Bref : Gérard LARCHER affectionne tout particulièrement l’exercice oratoire du jour et prend manifestement du plaisir à être là. L’ancien vétérinaire n’a pas la langue dans sa poche et sait manier haut et fort avec la gestuelle qui s’impose le verbe et la parole avec très grande aisance. Un sens inné de la communication qu’il aime partager avec un auditoire. Comme lorsqu’il exerce au perchoir de la chambre haute du parlement son arbitrage sur les débats du Sénat.

Oui, mais voilà, ici, dans ce complexe qui accueille le comité de soutien à la candidate de la droite et du centre droit, il en oublie l’aspect feutré et si intimiste du Palais du Luxembourg, pour se retrouver face à un vrai public de citoyens, certes qui n’apportera pas l’ombre d’une contradiction, mais qui se délecte de ses paroles. Alors, avec sa faconde qu’on lui connaît bien et un humour qu’il a l’art de cultiver, Gérard LARCHER entame son récital de mots et de phrases qui le plus souvent font mouche auprès du public.    

« Vous êtes (en évoquant la proximité de Monéteau avec celle d’Auxerre) la ville la plus sportive de ce département de l’Yonne ce qui pour moi qui suis un adepte de Winston CHURCHILL n’est pas nécessairement une qualité (en montrant sa silhouette) ! ».

 

 

Des « fleurs » adressées à la sénatrice Dominique VERIEN…

 

Rires fusionnels de la salle. Le ton est donné. Durant vingt-deux minutes, le président du Sénat va faire son show. Pointant le doigt au ciel. Se tournant vers ses trois camarades qui partagent la scène pour renforcer une idée motrice. Regardant droit devant lui afin de mobiliser celles et ceux qui douteraient encore de se rendre aux urnes. La force de la conviction et le dynamisme pour y parvenir.

Un par un, il s’amuse à brosser le caractère de ses trois condisciples du jour. Laurent WAUQUIEZ, tout d’abord, coprésident comme lui de ce comité de soutien national dont il essuie les plâtres ou presque lors de cette série de meetings hexagonaux à la rencontre des militants qui débutent par l’Yonne.  

« Laurent ? C’est un tempérament ! Mais, c’est aussi un élu régional (Auvergne-Rhône-Alpes) exemplaire. Je me souviens de notre première rencontre : il venait d’être désigné par Nicolas SARKOZY et nous nous sommes vus un soir dans un bar improbable ! Nous nous sommes enrichis de nos différences… ».

Vient le tour de Guillaume LARRIVE. Un député qui « possède un fort ancrage solide ». Ce dernier ayant abordé la paix civile, la puissance de la France et la meilleure des façons à exercer le pouvoir. Puis, il y a le clin d’œil de complicité avec l’une des sénatrices du Palais du Luxembourg. Dominique VERIEN : « j’ai été très touché par tes propos anticipateurs se rapportant à Valérie PECRESSE de la soutenir dès que possible avec l’UDI de l’Yonne. Tu as parfaitement cerné la personnalité de Valérie… ». Un compliment à l’intention de l’élue de Puisaye qui en cache un autre puisque Gérard LARCHER comparera Dominique VERIEN à la digne héritière d’un Aristide BRIAND.

 

 

 

Les vraies différences entre Valérie PECRESSE et Emmanuel MACRON…

 

Puis, s’adressant à Henri de RAINCOURT, installé au premier rang, Gérard LARCHER, nature, se remémore des souvenirs. « Nous avons été élus le même jour et nous étions trois à vivre cela, explique le président du Sénat, Il y avait donc Henri de RAINCOURT, Gérard LARCHER et…Jean-Luc MELENCHON. Vous voyez que de nous trois, c’est Henri et moi qui avons le mieux tourné ! ».

Eclats de rires dans la salle. Le dernier zeste d’humour avant de se lancer dans le dur et le nerf de la guerre. Rassembler les citoyens derrière la candidate plébiscitée par les Républicains au soir du 04 décembre 2021.

« C’est notre défi de soutenir Valérie PECRESSE, renchérit l’ancien ministre du Travail, elle doit rassembler les Français qui sont divisés, qui sont désabusés et qui sont usés… ».

S’enchainera une longue circonvolution orale autour des trois problématiques majeures qui préoccupent les Français : l’accès à la santé, le pouvoir d’achat et les questions d’identité.

« La santé, c’est le premier sujet dont on me parle dans les assemblées de maires partout dans le pays et je dois dire que cette question est essentielle… ».

Puis taclant le chef de l’Etat sur sa manière de gouverner (« on a réduit la décision politique à un conseil de défense mais pas au conseil des ministres »), Gérard LARCHER le clame haut et fort, avec véhémence parfois, « nous, nous redresserons le pays, non pas en affaiblissant l’Etat, mais à partir du levier que représentent les collectivités territoriales ».

Serait-ce cela la vraie différence entre Valérie PECRESSE et Emmanuel MACRON ? L’expérience territoriale ? C’est sûr pour l’ancien maire de Rambouillet qui argumente en expliquant la manière de gouverner de sa favorite dans la région Ile-de-France et ses 13 millions d’habitants. « Sans arrogance, sans mépris, sans condescendance... devait-il ajouter.

Invitant les élus de proximité à interroger leurs administrés sur le bilan du quinquennat, le président du Sénat sort un peu de ses gonds, en énumérant les échecs qu’il constate.

 

 

« Est-ce que les Français sont moins emmerdés qu’il y a cinq ans ? »…

 

« Croyez-vous que ce quinquennat ait été une réussite pour notre pays ? Croyez-vous que les Français sont plus heureux aujourd’hui qu’il y a cinq ans ? Qu’ils gagnent mieux leur vie ? Qu’ils vivent plus en sécurité ? Qu’ils se font mieux soignés ? Qu’ils soient moins « emmerdés » ? Une citation qui n’est pas de moi ! ».

Vient le moment où le tribun s’aventure sur l’un des sujets chauds brûlants de cette campagne présidentielle : l’immigration non contrôlée. Et sa place dans le concert des nations.

« Est-ce que l’influence de la France s’est accrue en Europe et dans le monde ? Valérie PECRESSE est la seule à tenir un discours de vérité aux Français. Le discours d'une candidate d'alternance crédible, aux antipodes des utopies de la gauche et des simplifications et caricatures de la droite radicale. D’ailleurs, si les électeurs votent pour Marine LE PEN ou Eric ZEMMOUR dès le premier tour, et qu’ils nous empêchent de remporter le second tour, nous allons en reprendre pour cinq années supplémentaires. Est-ce de cela que la France a besoin ? ».

Tirant des statistiques de son chapeau, Gérard LARCHER fait tomber les chiffres. A l’état brut. 3 000 milliards d’euros de dettes, 84 milliards d’euros de déficit commercial, le taux de dépenses publiques le plus élevé de l’OCDE (60 % du PIB), des prélèvements obligatoires en termes de fiscalité qui sont les plus hauts du monde et une inflation qui ne cesse d’être galopante.

« On ne peut plus travestir la réalité, poursuit l’orateur en verve, ce sont les 70 milliards d’euros supplémentaires qui ont été accordés avant même que ne débute l’épidémie de la COVID ».

Puis, ciblant directement Emmanuel MACRON : « le président doit se déclarer et ne plus refuser éternellement le débat. Il n’a pas le droit de nous confisquer cette élection ! ».

Réaffirmant ce besoin de mobilisation derrière sa candidate, le président du Sénat croit en cette force. « Il faut allumer la mèche de la campagne électorale, vous devez être ces allumeurs de mèche pour nous permettre l’explosion du premier tour et nous permettre d’être au second ! ». Un ultime sursaut au nom de l’unité de sa famille politique. Un message entendu pour l’auditoire de cette salle. Qu’en sera-t-il exactement pour les Français dans leur globalité ?

 

Thierry BRET

 

 


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Le contexte sanitaire aura une nouvelle fois raison de la convivialité. Dommage. Les assemblées générales des caisses locales du Crédit Agricole Champagne-Bourgogne ne dérogeront donc pas à la règle du respect absolu du protocole anti-COVID. Seul l’aspect statutaire sera abordé lors de cette série d’évènements. Avec, en sus, un dispositif de vote en ligne pour élire les représentants/administrateurs de chacun de ces établissements.

 

DIJON (Côte d’Or) : Mesures de protection anti-COVID oblige, cette année encore, les traditionnelles assemblées générales des caisses locales de la Banque Verte feront l’impasse sur l’un des instants attendus des sociétaires : la phase de convivialité.

Ces réunions se dérouleront selon le protocole sanitaire en vigueur, avec les seuls membres du Conseil d’administration. Alors que l’établissement prône les valeurs du mutualisme et la place de l’humain au cœur de ses priorités.

Ces derniers, au nombre de 283 000 sur le territoire inter-régional, auront la possibilité d’exprimer leur choix pour élire leurs représentants/administrateurs par le biais d’un scrutin électronique.

Ouvert depuis le 12 février, le vote peut également se réaliser en agence durant les quinze jours qui précèdent l’assemblée générale. L’envoi d’une convocation personnalisée par mail ou par courrier apporte son lot d’explications aux intéressés.

Précisons que l’assemblée générale de la caisse régionale se tiendra, quant à elle, le 23 mars à Dijon.

 

Thierry BRET

 

 


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Rêve-t-elle à l’instant « t » lors de la prise de ce cliché unique à une destinée politique nationale ? S’imagine-t-elle intégrer un gouvernement d’alternance où le président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent WAUQUIEZ occuperait l’un des portefeuilles attribués par la cheffe de l’Etat Valérie PECRESSE ? Ou seraient-ce les ors du Sénat et la bonhomie de son président Gérard LARCHER à son endroit qui pourrait l’émerveiller ? Rien de tout cela, en vérité, pour l’élue de Monéteau !   

 

MONETEAU : « L’idée de partager avec vous tous ce moment est une réelle opportunité et une véritable chance. Qu'est-ce qui nous lie aujourd'hui ? Une femme. Et pas n'importe quelle femme. Valérie PECRESSE, candidate à la présidence de la République. Partageons ensemble cette ambition à ses côtés ! ».

La brève introduction de Madame le maire de Monéteau et conseillère départementale de l’Yonne a su faire mouche pour chauffer la salle auprès d’une assistance toute acquise à la cause du jour : le soutien inconditionnel à la présidente de la Région Ile-de-France, engagée dans la course à l’Elysée.

Organisé par le Comité départemental « L’Yonne avec Pécresse ! », ce rendez-vous du début d’après-midi (il ne démarrera finalement qu’après la demi-heure traditionnelle de retard) ne pouvait être lancé que par l’hôte de cet évènement, la première élue de la commune périphérique d’Auxerre, Arminda GUIBLAIN.

 

 

Sans sourciller, cette dernière s’avança vers la scène du SKENET’EAU sous la lumière vive des projecteurs tandis que les quatre orateurs du jour (Dominique VERIEN, Guillaume LARRIVE, Laurent WAUQUIEZ et Gérard LARCHER) s’installèrent tranquillement dans les fauteuils leur étant réservés face au public.

On connaît la suite. L’édile de Monéteau, peut-être un brin intimidée (?), n’en dira pas davantage pour introduire le quatuor présent dont les deux coprésidents des comités de soutien nationaux favorables à l’égérie de la droite et du centre droit.

Un moment de grâce unique, sans doute pour Madame le maire, qui sur le parvis du complexe de loisirs immortalisera ensuite à jamais cette rencontre avec deux des figures nationales des Républicains sur visionnage numérique.

Sans aucune prétention politique, c’est sûr !

 

Thierry BRET

 

 

 


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La froidure d’un « petit matin d’hiver », comme le chantait si bien en souvenir de sa période scolaire Gérard LENORMAN en 1975, était bel et bien au rendez-vous de ce rassemblement protestataire devant les grilles du collège de Saint-Georges-sur-Baulche. C’est sur une toute autre musique, celle plus tendance de SOPRANO, qu’enseignants, parents d’élèves et leurs représentants ont interprété un air de révolte pour faire entendre leurs réclamations.

 

SAINT-GEORGES-SUR-BAULCHE : « Faut lutter » ! Dès les premières paroles de ce texte scandé par la quarantaine de manifestants – des professeurs, représentants de parents d’élèves et membres des familles venus soutenir ce rassemblement aux grilles du collège Jean Bertin malgré le mordant d’une température glaciale – le ton était donné !

Pas de place réservée à la poésie et aux souvenirs nostalgiques de la période scolaire : adaptée d’un morceau du répertoire de la star du rap SOPRANO (« Le Coach »), sa réécriture avait pour objectif de faire mouche par la virulence de ses propos et de son engagement à revendiquer contre le système éducatif.

Banderole déployée sur les grilles de l’enceinte pédagogique, morceaux de carton brandis à bout de bras soulignant les messages essentiels, haut-parleur brancher à quasi saturation pour porter la voix des organisateurs : rien ne manquait dans cette panoplie contestataire contre la dégradation des conditions d’études et de travail.  

« Nous dénonçons la perte de moyens qui a pour conséquence de provoquer la surcharge des classes ce qui risque de mettre en danger la scolarité des élèves présentant des signes de faiblesse et de fragilité… ».

 

 

Une politique de contraintes budgétaires au détriment de la qualité de l’enseignement…

 

En substance, la dotation horaire globalisée (DHG) est dans le viseur des protestataires. Insuffisante, voire décevante, elle n’est certainement pas à la hauteur des enjeux en matière de lutte contre le décrochage, paradoxalement l’une des priorités de la politique éducative de la gouvernance.

Oui mais voilà, sur le terrain, le son de cloche tinte différemment selon les manifestants, contrairement à la gesticulation médiatique autour de ce sujet.

« Nous sommes en total désaccord avec cette gestion approximative de l’éducation. Elle ne repose aujourd’hui que sur des contraintes budgétaires et une volonté d’optimisation et de rentabilité…. ».

Des principes qui sont contraires à la qualité de l’enseignement, et à l’intérêt des élèves et des familles.

Et la chanson de reprendre à l’unisson des quarante « choristes » en colère : « Faut entasser les ados pour ne pas dépenser, faut faire taffer les ados sans budget ».

Si la dotation d’heures actuelle est maintenue par l’académie, des problèmes surviendront en termes de capacité d’accueil de certaines classes. Sachant en outre que les calculs effectués ne prennent pas en compte les élèves de l’ULIS (unité localisée pour l’inclusion scolaire) prévu au nombre de huit dès l’an prochain, ainsi que des AESH (accompagnement des élèves en situation de handicap) qui les assistent.

 

 

Le retour des classes surchargées : le cauchemar des enseignants…

 

Autre problématique observée localement : celle qui est née de la fermeture du collège Bienvenu-Martin survenue à Auxerre en 2019 avec pour effet corollaire l’accueil d’élèves en situation de REP (Référentiel de l’éducation prioritaire) qui est largement dépassé.

On l’aura compris : les représentants élus des personnels enseignants au conseil d’administration du collège et les représentants des parents d’élèves craignent la hausse exponentielle des effectifs de ces classes, augmentation observée chaque année. Une tendance qui ne s’inversera pas à l’avenir. La récente ouverture d’une classe au sein de l’école primaire locale ainsi que la venue de plusieurs familles, installées sur la commune, le confirment. Le nombre d’élèves par classe ne peut que progresser et dépasser le seuil limite.

Précisons que la prévision des effectifs est déjà évaluée vers la hausse lors de la future rentrée de septembre, aux alentours de 670 collégiens.

« Trente élèves dans une même classe paraît que c’est la normalité, surchargé veut dire normal, je ne comprends plus mes cours de français… ».

La chanson se poursuit avec ces couplets révélateurs du mal-être persistant qui affecte le milieu de l’Education nationale

A commencer par les enseignants eux-mêmes. Ils espèrent une progression de leurs effectifs.

« Logique, nous constatons une tendance accrue à la conversion des heures postes en heures supplémentaires. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Avec 7 % d’élèves en plus pour 6 % d’heures postes en plus et 19 % d’heures supplémentaires par rapport à l’année dernière… ».

 

 

Vers une classe supplémentaire accueillant les élèves de troisième ?

 

Or, cela nuit à la bonne fonctionnalité de certains collègues contraints à effectuer un complément de service sur un, voire plusieurs établissements alors que les besoins en heures sont bien présents au collège de Saint-Georges. Un état de fait qui impacte l’enseignement délivré aux élèves.

Quant à l’ouverture d’une classe supplémentaire sur le niveau de troisième, elle est souhaitée par les personnes protestataires. « Il faut que l’ensemble des disciplines puisse bénéficier de conditions pédagogiques convenables ».

Reste le demi-poste d’infirmière supplémentaire, déjà opérationnel au sein de l’établissement. Son maintien aurait pour avantage de proposer une ouverture maximale de l’infirmerie sur la semaine entière.

Si la direction de l’établissement n’a pas souhaité réagir à chaud à ce rassemblement, organisé jeudi, dans la rue, peut-être que Vincent AUBERT, le directeur académique des services de l’Education nationale sera plus enclin à répondre par l’affirmative à la demande d’entrevue des manifestants. La balle se trouve désormais dans le camp du DASEN de l’Yonne.

« A Saint-Georges, on se bat, à Saint-Georges, on se bat », conclut la chanson !

 

Thierry BRET

 

 

 


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