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A la fois philosophe, essayiste et romancier, Gaspard KOENIG était l’invité des « Conversations d’automne » à l’Abbaye Saint-Germain pour une soirée débat sur le thème : « Et si on en finissait avec l’élection présidentielle ? ». La source à ses yeux d’une impossibilité à réformer le pays, du fait d’une personnalisation extrême du pouvoir, rendu omnipotent, sans pour autant gagner en efficacité…

 

AUXERRE : Pour en finir avec l’élection présidentielle au suffrage universel direct, le mieux n’est-il pas de tenter sa chance et s’y présenter ? Un paradoxe que Gaspard KOENIG assume tout à fait, expliquant avoir voulu ainsi modifier les choses de l’intérieur.

Mais au final, sa campagne 2022 fut vite avortée, faute d’avoir pu réunir les 500 parrainages nécessaires. Un échec relatif qui a conforté le philosophe dans son idée que les médias et institutions poussent à une telle personnalisation de la fonction suprême. Il y voit même une source d’inquiétude, s’inspirant pour cela des propos attribués à son « grand maître », Alexis de TOCQUEVILLE, pour qui l’élection présidentielle « plongeait le pays dans une crise permanente, avant, pendant et après l’élection… ».

Avec le sentiment d’un pays jacobin où l’Etat se méfierait de ses citoyens : « je trouve cela un peu humiliant de devoir voter entre plusieurs noms pour, au final, devoir choisir un pouvoir exécutif dont la définition est de priver de liberté. Le fait d’élire un homme plutôt que de voter pour ses idées est quelque part une perversion, une régression de notre démocratie… ».

 

Le suffrage universel direct, une sorte de plébiscite « bonapartiste »…

 

Dans le collimateur du « philosophe vagabond » comme il aime se baptiser, le référendum de 1962, appelant à réviser la Constitution pour renforcer la prépondérance présidentielle en faisant élire le chef de l’Etat au suffrage universel direct. La victoire d’alors du « oui », avec près de 62 % des suffrages exprimés ne bouleverse pas ses convictions, y voyant même une sorte de « plébiscite bonapartiste » dont l’Histoire est là pour rappeler les dérives dictatoriales pouvant en découler.

Une forme de « coup d’état permanent » que dénonçait aussi en son temps François MITTERRAND, principal adversaire d’alors du Général, avant de devenir deux décennies plus tard l’un de ses successeurs. Un type de suffrage selon Gaspard KOENIG, « qui apparaissait complètement aberrant aux pères fondateurs de nos démocraties des lumières, mais devenu aujourd’hui universel et comme une évidence… ».

Se refusant à accepter le principe de l’idée d’une « rencontre d’un homme et d’un peuple », selon la formule attribuée à l’homme du 18 juin: « je n’aime pas parler de peuple, mais de citoyens. Je n’aime pas parler d’incarnation, mais d’assemblées délibératives, où l’on redonne à chacun sa particularité, sa singularité et son identité en tant qu’individu capable de décisions… ».

 

 

La création d’un mouvement politique, « Simple » pour retourner aux fondamentaux…

 

C’est dans cet esprit qu’il a fondé l’an dernier le mouvement politique « Simple », avec l’objectif d’une réduction drastique du nombre de normes législatives et règlementaires rythmant la vie du pays, pour mieux l’ancrer dans les enjeux d’aujourd’hui.

Un pays, où « l’on accorde beaucoup plus de place à la disparité, à la variété, aux coutumes locales, à la démocratie d’en bas… ».

Prônant notamment de redonner des compétences élargies aux communes, en les assortissant de responsabilités réelles, à commencer par le pouvoir fiscal. Un message qui n’est pas sans rappeler ceux entendus il y a quatre ans sur tous les ronds-points de France, alors rhabillés de jaune…

Avec en guise de conclusion cette ultime pique à l’encontre du régime présidentiel : « nous élisons des gens sans charisme, des gens qui seraient des politiciens sympathiques de la IVème République, mais que cette fonction, le décorum qui va avec, la fascination qui s’en dégage, en font des présidents qui ensuite, entretiennent avec les citoyens des rapports malsains de domination et de distance, que l’on ne retrouve pas dans d’autres démocraties… ».

Toute ressemblance avec des personnages existants, étant bien sûr, purement fortuite !

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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Avec Yannick JADOT, « Europe Ecologie Les Verts » n’obtient que 4,6 % des suffrages lors des dernières présidentielles. EELV n’a plus ni monopole ni copyright sur les propositions écologistes. Tous les partis y vont de leurs programmes, de leurs nuances et de leur couleur politique. Le réchauffement climatique est pourtant un enjeu capital pour la survie de notre planète. Le problème de nos « Verts », c’est qu’ils nous rendent daltoniens. Surtout quand certains de leurs leaders annoncent des propositions fanatisées, en déconnection totale avec les réalités économiques.

TRIBUNE : Ils l’ont tous décrété : le programme d’EELV doit être mis en place, tout de suite. Arrêter immédiatement les centrales nucléaires ! Ils font fi des conséquences sur l’emploi. Et on se chauffe comment ? On fait des feux de camp et on appelle Hugues AUFFRAY pour réchauffer l’ambiance ? Certains veulent interdire la viande : quelles en seraient les conséquences économiques pour l’une des filières phares de l’artisanat ?

Avec Sandrine ROUSSEAU, nous sommes encore plus proches d’un totalitarisme « vert » que d’une réflexion sereine sur notre avenir. A l’heure de la guerre en Ukraine et d’une inflation galopante qui n’en finit pas, il semble évident que déposer des lois sur l’interdiction des corridas ou sur un délit de «non partage des tâches ménagères », fait partie de notre survie !

Notre prétendue écologiste écorche systématiquement les blancs, hétéros, capitalistes et racistes. On pourrait sourire compte tenu du fait qu’en bons latins, nous avons une grande propension à générer des lois que nous nous mettons immédiatement à transgresser.

Ne nous y trompons pas, les « Verts » nous présentent un monde totalitaire, un parti quasi « sectaire » lorsque Sandrine ROUSSEAU déclare : « la vie privée est politique » !

 

Traquer le comportement des hommes dans les alcôves…

Attention danger : on veut nous faire croire que l’Etat doit imposer les règles de vie. Une législation appropriée qui nous indique la manière de manger, le choix des biens de consommation, ce que nos paysans doivent produire… et demain ? Les positions possibles du Kâma-Sûtra ?!

A travers un féminisme hystérique, l’Etat sera autorisé à pénétrer jusque dans les alcôves pour traquer les soi-disant « ignobles » comportements des hommes. Dans le même temps, nos « verts » subventionnent allègrement tout ce qui concerne l’ouverture totale de nos frontières, les associations « LGBT » et autres « FEMEN ». Tout ça sur fond d’égalitarisme et de néo marxisme !

Il faut préserver les libertés individuelles en limitant les caméras à usage policier afin de faciliter la délinquance : vols, viols et trafics en tout genre (voir la ville écolo de Grenoble !). Il sera interdit d’acheter des sapins de Noël mais d’acquérir, sur fonds publiques, de jolis sapins en métal (voir la ville écolo de Bordeaux), interdit aussi de vendre des cravates ou des « donuts » (voir la ville verte de Strasbourg)…  Crèches de Noël, attention danger !

 

Des positions intolérantes qui affaiblissent les Verts…

 

Pour eux, il existe des raisons supérieures qui doivent surpasser le dérisoire respect de la vie privée.

Toutes ces prises de position ont considérablement affaibli le rôle possible des « Verts » en France.

En Allemagne, les écologistes constituent une force de propositions et d’actions qui œuvre au sein de l’Etat. En France, pour EELV, toute participation gouvernementale est proscrite si l’Etat n’applique pas l’ensemble de leur programme, ils pensent que ce serait une compromission ! Finalement, leur programme est une pollution pour notre civilisation…

Si Jean-Jacques ROUSSEAU appartient au siècle des Lumières, chez Sandrine, il y a en revanche quelques coupures de courant !

 

Jean-Paul ALLOU

 

 


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Elles sont unanimes, les représentations syndicales, pour affirmer haut et clair que « l’intérêt des enfants » n’est pas du tout la valeur prioritaire du Conseil départemental de l’Yonne dans sa gestion des collèges. S’érigeant contre la fermeture du site « Alexandre DETHOU » à Bléneau – l’une des trois antennes qui compose l’établissement de Puisaye -, elles dénoncent d’une même voix une décision prise sans concertation qui provoque le énième recul des services publics dans les zones rurales…

 

AUXERRE: Même si le couperet est tombé de manière inéluctable quant à l’avenir de l’un des édifices qui compose le curieux ensemble pédagogique de Puisaye – un groupe scolaire éclaté sur trois sites distincts, sis à Saint-Sauveur-en-Puisaye, Saint-Fargeau et Bléneau -, ils ne baissent pas le pavillon ni les armes pour autant, les porte-parole des organismes syndicaux concernés par l’initiative. Soit Sud Education Solidaires, UNSA Education, SGEN CFDT, Force Ouvrière FNEC FP et U FSU.

Réunis sous le vocable démonstratif d’une conférence de presse, leurs représentants désapprouvent avec fermeté la cessation d’activité du site de Bléneau, une décision actée par le Conseil départemental et soutenue par l’Education Nationale il y a peu, qui prendra effet à la rentrée de 2023.

Une pilule amère et très difficile à avaler pour les syndicalistes pour qui, il est inacceptable de dépouiller un canton excentré, déjà déserté par les services publics, qui possédait avec cette structure pédagogique un moyen d’exercer un peu plus d’attractivité envers les nouveaux venus.

« A Bléneau, il ne reste plus que les services communaux, précise l’un des intervenants de cet exercice oratoire, cela a pour les habitants, les familles, les parents et les élèves eux-mêmes des conséquences terribles. Et pourtant, les politiques ne cessent de parler de cette ruralité et de sa défense. Supprimer un établissement scolaire qui accueillait plus de 120 enfants, c’est nier tout bonnement cette ruralité… ».

 

Utiliser le logiciel de l’économie n’est pas tenable pour l’éducation…

 

 

Alors, serait-ce le signe annonciateur d’un destin funeste pour le territoire le plus occidental du département ?

« Oui, répondent en chorus les interviewés, et de cela, on ne peut pas s’y résoudre ! Nous exigeons que les moyens humains et financiers nécessaires soient enfin attribués au collège de Puisaye pour ne pas voir les deux autres sites condamner leurs portes… ».

La proximité alléchante de la Nièvre et du Loiret inquiètent en parallèle. Et si les parents d’élèves répartissaient leurs enfants vers des établissements implantés sur ces terres limitrophes, en accueillant leur progéniture ? « Certes, on change d’académie mais il suffit de le faire à partir d’une dérogation…. ».

Il faudra attendre la validation de la carte scolaire, sans doute établie au printemps prochain, pour connaître la répartition exacte des jeunes gens et de leurs enseignants. Sans omettre le personnel administratif, six agents dont les emplois ne seraient pas menacés à l’heure actuelle.

« Utiliser le logiciel économique pour choisir la destinée d’un établissement scolaire ne peut être justifié pour le milieu de l’éducation, souligne le délégué départemental de U FSU, Philippe WANTE, un collège, ce n’est pas une entreprise, c’est pourquoi cette décision n’est pas tenable… ».

 

 

Quid des futures classes de ce secteur territorial qui de par leurs effectifs se gonfleraient inexorablement d’un surplus d’élèves devant se mouvoir par le biais des transports collectifs, plus long en terme de mobilité et éprouvant au niveau des amplitudes horaires ?

« Les moyens ne sont pas à la hauteur, rétorque tout de go l’intéressé, en outre, l’excellence du travail pédagogique réalisée à Bléneau (100 % de taux positifs aux examens) n’a pas été pris en compte. Il est regrettable que le rectorat se soit aligné sur les arguments budgétaires avancés par le Conseil départemental… ».  

Mais, là où les syndicalistes sont vent debout dans ce dossier, c’est contre la méthode d’annonce qui a été employée par l’organe institutionnel. Sans de véritables consultations, visiblement, alors que depuis des années, des signalements sur la vétusté des locaux avaient été réalisés par le corps enseignant et administratif.

« Les raisons avancées pour justifier cette décision sont révoltantes, précisent les orateurs du jour, car l’état délabré du bâtiment de Bléneau n’est que la conséquence des choix budgétaires du Département… ». Un exécutif qualifié de « cynique » par ce « carré d’as » protestataire…

 

Alerter les populations sur la disparition du service public en zone rurale…

 

Les discussions se poursuivent inlassablement et les arguments revendicatifs pleuvent en averses. Tour à tour, Claire CALVET (FO), Marie LAMOUREUX (UNSA Education), Jérôme COURTOIS (Sud Education) et Philippe WANTE (U FSU) évoquent l’altération de la vie scolaire, la dégradation logique des conditions d’accueil et de travail des élèves et des personnels, le rallongement des journées imputables au transport, les problématique induites par la restauration alors que le personnel en cuisine fond comme neige au soleil, le brassage de la population longtemps défendu alors que plane toujours les risques sanitaires de la COVID.

« Si l’intérêt des élèves avait été véritablement la préoccupation première, des moyens supplémentaires en termes de personnels aurait été attribués depuis longtemps, lâche avec amertume Marie LAMOUREUX.

Jérôme COURTOIS est même convaincu que le prochain site scolaire qui se verra intégrer la case perte et profit de manière définitive sera le collège de Brienon-sur-Armançon. Tandis que l’avenir du site de Saint-Sauveur devient un sujet d’inquiétude pour ses coreligionnaires.

Par cette prise de parole officielle, les syndicats désirent alerter la population rurale – mais aussi urbaine – sur la récurrence de ces fermetures successives, après celle du collège auxerrois Bienvenu-Martin.

« Nous allons proposer un grand rassemblement à Bléneau, début décembre, assorti d’une pétition pour informer sur les dangers d’une telle procédure qui n’est pas anodine, la fermeture d’un collège sur notre territoire. Nous ne voulons pas que l’établissement de Bléneau mette la clé sous le paillasson. Notre rôle est aussi de protéger les enseignants qui ne doivent supporter la double peine, avec la fermeture de leur établissement et la suppression de leurs postes… ».

La messe est dite. L’homélie portera-t-elle ses fruits à l’avenir pour qu’il n’y ait plus aucune fermeture d’établissements scolaires dans notre département ? Nul ne le sait, en vérité…

 

Thierry BRET

 

 


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Doit-on croire aux coups de pouce de la destinée ? Et craindre les superstitions qui en sont parfois leur corollaire ? Un exemple récent : le « Trophée de la Dynamique du Territoire », deuxième du genre, dont les récompenses ont été distribuées dans les locaux de GROUPAMA, l’un des organisateurs avec INITIACTIVE 89. « Treize » candidats – un mauvais chiffre dit-on souvent - étaient en lice pour tenter décrocher le titre. « Treize », un chiffre porte-malheur ? Mais pas pour Arnaud SPILLEMAECKER : il s’est vu remettre le premier prix, au nom de sa société « SB Optique » !

 

AUXERRE : Affichant un large sourire de vainqueur, le patron de « SB Optique » présente le trophée aux photographes. Les officiels, c’est-à-dire ceux de l’organisation de l’évènement. Ceux, plus rares de la presse, qui ont daigné couvrir la seconde édition de ces « Trophées de la Dynamique du Territoire ». Une initiative, chère à Angélique COEURDOUX, directrice de l’association, INITIACTIVE 89, et à Jacques BLANCHOT, directeur des établissements de l’assureur mutualiste GROUPAMA dans l’Yonne et la Seine-et-Marne. Un concept ayant comme vocation de récompenser les porteurs de projets que sont les entrepreneurs du sérail.

Elles et ils étaient treize à se présenter sur la ligne de départ. « Treize » ? Tiens, tiens, le chiffre qui porte malheur. Oui, si l’on raisonne en pensant aux douze perdants qui n’auront pas pu décrocher le précieux sésame au terme de cette cérémonie protocolaire où chacun des acteurs eut tout le loisir de présenter, chrono en main, la raison d’être de sa société.

Enfin, pas tout à fait, puisque les organisateurs avaient décidé de plébisciter les trois projets les plus pertinents à leurs yeux. Des concepts originaux, prometteurs, insolites,...à l’instar des ceux qui seront restés à quai de cette édition 2022 ! Mais, ainsi va la vie !

 

 

Une succession de beaux projets pour cette édition 2022…

 

Vu de l’extérieur, on pourra toujours s’émouvoir de ne pas avoir assisté au triomphe de quelques-uns de ces dossiers marquants de cette promo d’exception, comme celui de la « Frênette », vantant cette boisson pétillante imaginée par un adorateur de végétaux – les frênes -  un traiteur de Villeneuve-sur-Yonne ou le projet proposant une ligne de produits cosmétiques de la charmante Anaïs BAMBILI, de la FEEL GOOD FACTORY, plébiscitée par le Réseau Bourgogne Entreprendre il y a peu. Que dire, aussi de l’ambitieux concept intergénérationnel de Sabrina HOHENGARTEN – « Les Rebelles » -, à destination des collectivités : celui-ci n’obtiendra pas d’accessits lors de cette soirée ? Mais, comme chacun le sait : dans toutes épreuves, il y a nécessairement des lauréats et des perdants !

Le tiercé de ce concours 2022 est de belle facture, pour autant. En provenance de Saint-Fargeau, Romain BAUDEL aura convaincu le jury composé de représentants de GROUPAMA Yonne et d’INITIACTIVE 89 par la qualité de son dossier. Un projet mettant en exergue l’un des plus beaux métiers de cet artisanat traditionnel, aujourd’hui très recherché car en profonde carence dans les campagnes, la boucherie charcuterie. Avec sa compagne, Malika, le professionnel redonne ses lettres de noblesse à cette filière, avec des produits carnés de belle qualité et labellisés. Méritoire pour obtenir le troisième prix de ce challenge…

 

 

Restant dans le domaine de l’alimentaire, au niveau du choix des jurés, c’est la société « CONSERV’YONNE » – une excellente initiative entrepreneuriale créatrice de recettes gourmandes concoctées à base de légumes du terroir en bocaux – qui se place en seconde position. A la grande stupéfaction d’une Elodie PALHEIRE, la gérante de cette jeune structure localisée à Sens, qui en eut presque le souffle coupé et l’émotion à fleur de peau, elle qui accusait déjà un léger retard à l’allumage pour prendre part aux festivités, cherchant désespérément le siège auxerrois de l’assureur mutualiste, la faute à un GPS capricieux !

 

 

Un véhicule itinérant pour assurer l’examen de la vue dans les campagnes…

 

Plus détendu, arborant un sourire éclatant et jovial, l’une des figures commerçantes de la place auxerroise – il est le gérant d’Optical Center rue de Paris -, le toujours très loquace Arnaud SPILLEMAECKER se vit remettre par la lauréate de l’année dernière, la ravissante Christina NGOUMBI – elle est la fondatrice du concept de crèches installées dans les zones d’activités économiques répondant au doux nom de « Copains Cabana » - le trophée gagnant de ce challenge.

Un sésame correspondant à un concept de véhicule itinérant qui assure de la mobilité citoyenne et thérapeutique au plus près du terrain en sillonnant les coins les plus reculés de notre territoire en matière d’optique. Sur rendez-vous, personnes âgées, EPHAD et même les entreprises peuvent accueillir le véhicule utilitaire qui propose avec son personnel des examens de la vision. Un projet sociétal qui devrait recenser une centaine de ces camionnettes à l’estampille d’Optical Center in fine. A l’heure de la désertification médicale en rase campagne, on applaudit la louable initiative des deux mains !

Les partenaires présents (Julien LE METAYER pour « Le Forgeur d’Images », Arnaud CHOIRAL pour « C-My PUB » ou Amandine VIMPIERRE de la société « LOOK UP ») furent mis à l’honneur au terme de cette soirée pour remettre les distinctions aux côtés du président de la Fédération des caisses locales de GROUPAMA Yonne, Pascal MAUPOIS, satisfait d’une cérémonie devant distinguer le savoir-faire très prometteur de chefs d’entreprise imaginatifs.

Il ne restait plus qu’à Gaétan QUILLIN et son service traiteur de sustenter tout ce petit monde de spécialités culinaires dont il a le secret pour prolonger plus tardivement ces retrouvailles heureuses pour l’entrepreneuriat…

 

En savoir plus :

Les trois lauréats des "Trophée de la Dynamique du Territoire" se sont vus offrir une prestation en communication.

Le 3ème prix a remporté une prestation chez « C MY PUB » d’une valeur de 500 euros financée par GROUPAMA.

Le 2ème prix  a obtenu une prestation chez « LOOK PUB » d’une valeur de 800 euros financée par GROUPAMA.

Le 1er prix a gagné une prestation chez « LE FORGEUR D’IMAGE » d’une valeur de 1 000 euros financée par GROUPAMA.

C’est donc un total 2 300 euros qui ont ainsi récompensé les trois lauréats.

Quant aux trophées, ils ont été réalisés par « C-MY PUB », et ont été également financés par GROUPAMA en faisant travailler une entreprise Icaunaise.

Le choix de financer une prestation et de ne pas attribuer un chèque comme l’an passé a été décidé pour créer encore plus de liens entre des entreprises du territoire Icaunais. 

A l’issue, un cocktail dînatoire, prestation de Gaëtan QUILLIN, offerte par GROUPAMA, a permis à tous les participants à cette soirée d’échanger entre eux pour créer des liens et générer de l’activité économique dans les territoires.

 

Thierry BRET

 

 

      

 

 

 


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Le grand écrivain Gabriel GARCIA MARQUEZ avait coutume de dire que « tout le monde a trois vies : une vie publique, une vie privée et une vie secrète. » Comment trouver sa route quand on passe parfois ainsi subitement, de l’ombre à la lumière ? Comment en qualité d’élue conjuguer vie professionnelle et engagement politique, tout en préservant son univers marital ? Autant de thèmes abordés cette année lors des « Entretiens d’Auxerre », avec notamment le témoignage de la sénatrice de l’Yonne Dominique VERIEN et l’interview vidéo de Mazarine PINGEOT, écrivaine et philosophe, dont l’enfance invisible vola un jour en éclat, après que fut dévoilée sa filiation avec un Président de la République qui avait pour nom François MITTERRAND…     

 

AUXERRE : Passer ainsi de façon brutale de l’ombre à la lumière, sans y être vraiment préparée est un exercice périlleux reconnaît la fille de l’ancien président, devenue très vite l’objet de tous les regards, de toutes les rumeurs et des conversations : « un objet économique qui à une époque, faisait vivre certains organes de presse..., soulignant dans un sourire, « être démonétisée aujourd’hui ! ».

Mazarine PINGEOT se veut confiante : « la vie privée a été récupérée par l’espace public mais pas nécessairement l’intimité et d’une certaine manière, les frontières se redessinent… ».

Reste que l’exposition au monde est un exercice dangereux : « vous donnez quelque chose aux autres sur laquelle vous êtes dépossédée de votre pouvoir… ». Une indistinction entre espace public et privé, qui à ses yeux est incompatible avec toute activité politique : « d’abord, je ne trouve pas très intéressant que l’on puisse interroger ainsi la vie privée des personnages publics, sauf à considérer que cela participe au message politique. Je ne vois pas non plus en quoi cela éclaire, mais au contraire, pense que la politique en est rabaissée… ».

 

 

La vie publique est tellement chronophage qu’elle met à mal la vie privée…

 

Siégeant depuis cinq ans sur les bancs du Sénat, Dominique VERIEN fait partie de ces élus de terrain qui ont à cœur de sillonner leur circonscription pour en prendre le pouls. Une activité particulièrement chronophage le week-end, pouvant si l’on n’y prend garde, mettre à mal toute vie privée. L’élue de Puisaye le reconnaît : « avant de pouvoir aller vers des fonctions nationales qui pour le coup sont assez prenantes, il est clair que ça ne peut se faire sans l’accord de l’autre au risque de ne pas durer longtemps et se solde par un divorce ! ».

La politique occupe une telle place lorsqu’elle se professionnalise, qu’il est parfois difficile pour le conjoint ou la conjointe de ne pas être partie prenante, au moins pour ne pas mettre en péril la vie de couple : « on sait séparer vie privée et vie publique, mais cette dernière est tellement chronophage que si l’on veut parvenir à se voir, il accepte de me suivre parfois le week-end… » .

Avouant d’un trait d’humour, qu’il lui est plus facile de le convaincre à l’accompagner lorsqu’elle se rend à la Fête des vins de Chablis ou à la Foire aux truffes de Noyers que pour poser une première pierre !

 

 

 

 

 

L’affaire CLINTON-LEWINSKY a bouleversé l’ordre des choses…

 

Dans un tout autre registre, la journaliste et réalisatrice Mireille DUMAS, dont les émissions ont fait les belles heures de France Télévisions, a apporté son témoignage sur sa perception de l’intime.

Présentée par l’ethnologue Pascal DIBIE comme « une portraitiste de notre époque », l’animatrice pour qui, « tout ce qui est humain ne m’est pas étranger… » est devenue célèbre avec des programmes de fin de soirée dont tout le monde se souvient : « Bas les masques ! », « La vie à l’endroit » ou encore, « Vie privée, vie publique ».

Avant elle, nombre de sujets comme l’homosexualité, les violences faites aux femmes, la transsexualité étaient tabous à la télévision : « nous étions dans une société où la parole était donnée à ceux qui avaient le pouvoir de la prendre, intellectuels, milieux bourgeois, on n’entendait pas les anonymes parler de leur vie… ».

La fin des années 90 avec notamment l’affaire CLINTON-LEWINSKY a bouleversé l’ordre des choses : « pour la première fois, la vie privée d’un homme politique était mise sur la place publique. Des questions se sont posées et ont changé la donne, comme de savoir jusqu’où on peut aller dans la transparence, ce qu’il faut dire ou ne pas dire… » ;

Pour Mireille DUMAS, les frontières s’installent naturellement, dès lors que ses invités venus témoigner le font dans une démarche volontaire et personnelle : « après, cela se fait à l’intuition, je sentais jusqu’où je pouvais aller et quand je ressentais être à la limite, je n’y allais pas… ».

Comme de tradition, le sujet des « Entretiens 2023 » retenu par l’équipe du Conseil scientifique a été dévoilé à l’issue de cette édition. L’an prochain, les invités débattront sur le thème : « Où va le monde ? Penser, s’engager, résister ». Avec, mais faut-il s’en réjouir, matière en la demeure !

 

Dominique BERNERD

 

 


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