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« Conversations de l’Abbaye » : Gaspard KOENIG dénonce la dérive autocratique et la personnalisation du pouvoir

« Entre l’entrée en lice des Bleus dans la Coupe du Monde de football et l’assemblée générale des maires de France, la concurrence était bien trop rude, mardi soir, et la conférence de Gaspard KOENIG, invité des « Conservations de l’Abbaye », n’a pas fait le plein à Auxerre… Dommage pour les absents ! ». « Entre l’entrée en lice des Bleus dans la Coupe du Monde de football et l’assemblée générale des maires de France, la concurrence était bien trop rude, mardi soir, et la conférence de Gaspard KOENIG, invité des « Conservations de l’Abbaye », n’a pas fait le plein à Auxerre… Dommage pour les absents ! ». Crédit Photos : Dominique BERNED.

A la fois philosophe, essayiste et romancier, Gaspard KOENIG était l’invité des « Conversations d’automne » à l’Abbaye Saint-Germain pour une soirée débat sur le thème : « Et si on en finissait avec l’élection présidentielle ? ». La source à ses yeux d’une impossibilité à réformer le pays, du fait d’une personnalisation extrême du pouvoir, rendu omnipotent, sans pour autant gagner en efficacité…

 

AUXERRE : Pour en finir avec l’élection présidentielle au suffrage universel direct, le mieux n’est-il pas de tenter sa chance et s’y présenter ? Un paradoxe que Gaspard KOENIG assume tout à fait, expliquant avoir voulu ainsi modifier les choses de l’intérieur.

Mais au final, sa campagne 2022 fut vite avortée, faute d’avoir pu réunir les 500 parrainages nécessaires. Un échec relatif qui a conforté le philosophe dans son idée que les médias et institutions poussent à une telle personnalisation de la fonction suprême. Il y voit même une source d’inquiétude, s’inspirant pour cela des propos attribués à son « grand maître », Alexis de TOCQUEVILLE, pour qui l’élection présidentielle « plongeait le pays dans une crise permanente, avant, pendant et après l’élection… ».

Avec le sentiment d’un pays jacobin où l’Etat se méfierait de ses citoyens : « je trouve cela un peu humiliant de devoir voter entre plusieurs noms pour, au final, devoir choisir un pouvoir exécutif dont la définition est de priver de liberté. Le fait d’élire un homme plutôt que de voter pour ses idées est quelque part une perversion, une régression de notre démocratie… ».

 

Le suffrage universel direct, une sorte de plébiscite « bonapartiste »…

 

Dans le collimateur du « philosophe vagabond » comme il aime se baptiser, le référendum de 1962, appelant à réviser la Constitution pour renforcer la prépondérance présidentielle en faisant élire le chef de l’Etat au suffrage universel direct. La victoire d’alors du « oui », avec près de 62 % des suffrages exprimés ne bouleverse pas ses convictions, y voyant même une sorte de « plébiscite bonapartiste » dont l’Histoire est là pour rappeler les dérives dictatoriales pouvant en découler.

Une forme de « coup d’état permanent » que dénonçait aussi en son temps François MITTERRAND, principal adversaire d’alors du Général, avant de devenir deux décennies plus tard l’un de ses successeurs. Un type de suffrage selon Gaspard KOENIG, « qui apparaissait complètement aberrant aux pères fondateurs de nos démocraties des lumières, mais devenu aujourd’hui universel et comme une évidence… ».

Se refusant à accepter le principe de l’idée d’une « rencontre d’un homme et d’un peuple », selon la formule attribuée à l’homme du 18 juin: « je n’aime pas parler de peuple, mais de citoyens. Je n’aime pas parler d’incarnation, mais d’assemblées délibératives, où l’on redonne à chacun sa particularité, sa singularité et son identité en tant qu’individu capable de décisions… ».

 

 

La création d’un mouvement politique, « Simple » pour retourner aux fondamentaux…

 

C’est dans cet esprit qu’il a fondé l’an dernier le mouvement politique « Simple », avec l’objectif d’une réduction drastique du nombre de normes législatives et règlementaires rythmant la vie du pays, pour mieux l’ancrer dans les enjeux d’aujourd’hui.

Un pays, où « l’on accorde beaucoup plus de place à la disparité, à la variété, aux coutumes locales, à la démocratie d’en bas… ».

Prônant notamment de redonner des compétences élargies aux communes, en les assortissant de responsabilités réelles, à commencer par le pouvoir fiscal. Un message qui n’est pas sans rappeler ceux entendus il y a quatre ans sur tous les ronds-points de France, alors rhabillés de jaune…

Avec en guise de conclusion cette ultime pique à l’encontre du régime présidentiel : « nous élisons des gens sans charisme, des gens qui seraient des politiciens sympathiques de la IVème République, mais que cette fonction, le décorum qui va avec, la fascination qui s’en dégage, en font des présidents qui ensuite, entretiennent avec les citoyens des rapports malsains de domination et de distance, que l’on ne retrouve pas dans d’autres démocraties… ».

Toute ressemblance avec des personnages existants, étant bien sûr, purement fortuite !

 

Dominique BERNERD

 

 

 

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