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Les opposants au projet visant à mettre fin à la collecte des déchets au porte-à-porte dans l’Auxerrois ne désarment pas. Un collectif a été créé, avec pour objectif de multiplier les actions en vue de maintenir le ramassage en vigueur aujourd’hui et conserver les déchetteries existantes…

 

AUXERRE : De l’aveu même de son ancien président, Didier MICHEL, il y a longtemps que l’amphithéâtre de la Fédération Française du Bâtiment de l’Yonne n’avait réuni autant de monde. Preuve s’il en est, du refus par nombre d’habitants et d’élus de la Communauté de l’Auxerrois, de voir mis en œuvre le projet porté par la majorité en place, visant à remplacer le système de collecte des déchets par des points d’apport volontaire, répartis sur l’ensemble des 29 communes du territoire. Conseillère municipale à Jussy, Danièle BOISSON-BERGOT déplore l’urgence manifestée en la matière : « rien n’a été fait pendant trois ans. L’on est obligé de travailler dans la précipitation et le manque de communication. Pas plus de trois mois entre la présentation de l’étude, puis celle du projet et le vote du 28 septembre… ».

Rappelant que la Commission environnement avait émis de nombreuses réserves quant aux chiffres dévoilés par cette étude, qui s’étaient traduites par un avis défavorable, avec 15 personnes contre, 5 en faveur du projet et 2 abstentions. Même tonalité dans l’intervention du maire de Vincelles, Guido ROMANO : « pour moi, la stratégie évoquée n’en est pas une car en général, quand on parle de stratégie, c’est quelque chose d’abouti alors que beaucoup de questions restent aujourd’hui sans réponse au niveau de l’agglo, comme celles concernant les points d’apport volontaire… ».

La mobilisation se met donc en place. Au niveau du Pays Coulangeois, une dizaine de communes sont en passe de se regrouper pour lancer un recours en justice auprès du tribunal administratif avec l’aide d’un avocat spécialisé en droit public. Objectif : tenter de mettre un terme, ou pour le moins un frein, au projet : « on exercera principalement cette action sur le fait de l’inégalité des chances face à un système où les personnes âgées, celles à mobilité réduite, vont avoir de grosses difficultés pour y répondre… ». Date butoir pour déposer ce recours en justice : lundi 27 novembre, soit deux mois après la délibération prise le 28 septembre dernier en Conseil communautaire.

 

 

Des refus de tri qui s’élèvent à 20 % sur les points d’apport volontaire…

 

Une réunion publique est d’ores et déjà au calendrier, mardi 30 janvier 2024, en présence de Lionel COIFFARD, vice-président en charge de la Collecte et de la Valorisation des déchets de Grenoble-Alpes-Métropole, afin de présenter la contre-proposition sur laquelle vont plancher d’ici là les membres du collectif. D’autres actions sont à l’étude, rappelle l’élue auxerroise et déléguée communautaire Florence LOURY : « actions de terrain comme la distribution de tracts en boîtes aux lettres sur les 29 communes, collecte de signatures de la pétition lancée, l’idée étant de pouvoir les déposer au Conseil communautaire de décembre... ».

Un appel à manifester est également prévu devant la mairie d’Auxerre, lors des conseils municipaux des 16 novembre et 14 décembre prochains. Tout retour en arrière du dispositif en vigueur à ce jour ne peut être que pénalisant pour le bien commun selon Christophe LOUY, premier adjoint à Coulanges-la-Vineuse : « l’étude commandée par la Communauté d’agglomération, qui nous a coûté 100 000 euros, montre que dans les points d’apport volontaire existants déjà sur le territoire, les refus de tri sont de 20 %, quand ils ne dépassent pas 13 % dans le système de porte à porte… On ne comprend pas cette stratégie qui est absurde… ».

Au programme de ces prochaines semaines également, un déplacement à Grenoble vendredi 08 décembre, afin de visiter les installations de la métropole en matière de traitement des déchets (déchetterie moderne, usine de réemploi, centre de compostage…). Autant d’exemples pertinents qui sont susceptibles d’inspirer les rédacteurs de la future contre-proposition au projet porté par la municipalité en place.

 

 

 

Parmi les propos entendus :

 

Mani CAMBEFORT, élu du groupe « Pour Auxerre » et délégué communautaire
« Cela fait trois ans que l’on questionne le maire-président à l’occasion de budgets successifs, sur les obligations réglementaires de la loi AGEP notamment et cela fait trois ans que nous n’avons pas de réponse. Ce n’est que le 28 septembre que nous avons eu ces éléments. J’appelle cela « forcer » la main du Conseil communautaire, des élus et des habitants… ».

Isabelle POIFOL-FERREIRA, élue du groupe « Pour Auxerre »
« Si la Commission environnement composée d’élus a initié la manœuvre, ce mouvement n’est pas une organisation avec une couleur politique… Il est normal que des élus s’en emparent car ils vous représentent. Mais, c’est bien vous qui serez à la manœuvre si vous souhaitez vous engager et nous vous encourageons à la faire ».

Didier MICHEL, ancien adjoint au maire dans la mandature précédente
« Mon cœur est quand même assez triste ce soir parce que tout ce que vous faites là, c’est très bien, mais demain ce sera quoi ? Que va-t-il se passer aux prochaines élections municipales ? Va-t-on recommencer une division comme la dernière fois, c’est-à-dire un boulevard pour le maire actuel ou va-t-on réussir à s’unir ? ».

 

Dominique BERNERD

 

 


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On ne plaisante pas avec le virus de la grippe. C’est du sérieux, voire du très lourd passé le cap d’un certain âge ! Encore moins avec les énièmes résurgences de la COVID qui perturbent toujours les organismes les plus fragiles, plus de deux ans après les symptômes initiaux qui occasionnèrent la terrible pandémie. Pour y remédier, il n’y a qu’une seule solution : la vaccination. Encouragée par l’ARS mais aussi par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, elle se poursuit dans l’Yonne jusqu’à la fin janvier, via des campagnes appropriées…

 

AUXERRE: La campagne pour la vaccination contre la grippe et la COVID se poursuit dans le département. Il faut le faire savoir haut et clair à la population ! Oyez, oyez, gentes dames et braves messieurs de l’Yonne : ainsi, après l’Agence Régionale de Santé (ARS) qui en avait brossé les jalons organisationnels au tout début de l’automne, c’est au tour de la CPAM de l’Yonne, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, de remettre l’ouvrage sur le métier et de proposer une seconde, mais ô combien judicieuse, couche d’informations sur le sujet !

La vaccination, quoi qu’on en dise et ce qu’en pensent les plus réfractaires de nos concitoyens, est bien le seul rempart, avec les gestes barrières, pour les personnes à risque d’éviter d’attraper ce fléau. Dédoublé, désormais depuis 2020 !

Infection respiratoire aiguë, d’une très grande contagiosité, la grippe est tout sauf anodine. Imprévisible, dangereuse, elle n’a pas disparu de nos campagnes et de nos villes, il faut donc s’en prémunir dès les premiers frimas revenus.

Un chiffre pour expliquer à quel degré d’incidence on a à faire : lors de l’hiver 2022/2023, la grippe a entraîné plus de deux millions d’auscultations en France et 15 000 hospitalisations après 110 000 passages dans les services des urgentistes.

Précoce, longue dans la durée, l’épidémie qui avait démarré à pareille époque en novembre 2022 a atteint son pic fin décembre avant de s’achever au tout début du mois d’avril. Un mauvais poisson qui aura tout de même perduré plus de dix-neuf semaines !

 

 

L’Yonne est encore loin des objectifs fixés par l’OMS

 

Chez les seniors de plus de 65 ans, ce sont en moyenne deux mille vies qui sont ainsi sauvées grâce à l’injection du vaccin. Non négligeable, en vérité ! Les spécialistes, à ce propos, sont formels : trois mille existences supplémentaires pourraient être préservées chaque année si la couverture vaccinale sur le territoire atteignait l’objectif de 75 % de vaccinations fixé par l’OMS, l’Organisation Mondiale de la Santé.

Or, vu de notre territoire, c’est plutôt inquiétant : l’Yonne ne progresse pas en matière vaccins, 54,90 % sur l’exercice 2022/2023 contre 55,05 % la saison précédente. D’où le rappel de l’information, accentué par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie qui alerte sur les risques potentiels encourus par les personnes fragiles et à risque.

Cette année, la campagne s’ouvre aussi aux enfants de 2 à 17 ans qui ne souffrent pas d’une maladie chronique. Logique, en somme : les petits-enfants sont à même de contaminer les plus anciens d’entre nous, soit leurs grands-parents.

Comme les virus de la grippe et de la COVID vont circuler en même temps, il est donc judicieux, selon la CPAM, de se protéger doublement grâce à la vaccination. Les piqûres peuvent être injectées en même temps, ou en décalé, sans qu’il n’y ait une quelconque contrainte entre les deux vaccinations. La seule chose à garder en mémoire : il est important de se faire vacciner avant que l’épidémie ne prenne de l’ampleur. D’ici quelques jours, sans doute.

 

 

Une prise en charge à 100 % pour l’Assurance Maladie

 

Mais, qui est finalement concerné par l’administration de ce vaccin ? Si les personnes les plus fragilisées par leur état de santé viennent en priorité, toutes les personnes pouvant bénéficier de la prise en charge à 100 % par l’Assurance Maladie de leur vaccin contre la grippe sont ainsi concernées : des femmes enceintes aux professionnels de santé, des aides à domicile aux personnes souffrant d’obésité, des professionnels des milieux agricoles exposés aux virus aviaires et porcins aux personnes de moins de 65 ans souffrant de certaines maladies chroniques. La liste n’est pas limitative.

On peut recevoir sa dose de vaccin au cabinet de son médecin traitant, auprès d’un infirmier, dans une officine pharmaceutique ou auprès d’une sage-femme : il n’y a finalement que l’embarras du choix ! Même son domicile peut convenir en recevant une infirmière.

Financièrement, la prise en charge du vaccin est de 100 % par l’Assurance Maladie, avec un bémol toutefois pour les enfants âgés de 2 à 17 ans sans comorbidités où la prise en charge ne s’élève qu’à 65 %.

Toujours est-il que la vaccination demeure un bon rempart pour passer l’hiver tranquille, à l’abri des assauts pernicieux et inattendus de ces virus qui polluent notre existence…

 

Thierry BRET

 


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Ils étaient 105 000 selon la préfecture de police, à défiler ce dimanche à Paris, à l’appel des présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, pour une grande marche citoyenne contre l’antisémitisme. Un rassemblement populaire qui avait aussi valeur de symbole pour dire non à toutes les formes de haine et de racisme…

 

PARIS : « Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers… ». Des dizaines de milliers même, comme aurait pu chanter Jean FERRAT, à défiler ce dimanche à Paris pour dire non à l’antisémitisme et oui à la République.

Une mobilisation populaire qui sonne comme un réveil à l’heure où une fois encore, l’unité nationale fait rempart contre les haines de toutes sortes. Partie des Invalides, c’est une vague humaine qui déferla boulevard Saint-Germain pour rejoindre le Sénat. Autant de visages, autant de citoyens qui, à l’image de cette petite main jaune aperçue sur une pancarte, réminiscence des combats des années 80, se refusent à accepter l’indicible en disant « Touche pas à mon juif »…

Du haut de ses « presque 16 ans », Paul affiche un discours sans ambiguïté : « non à l’antisémitisme, non au F Haine ». Revendiquant le droit, érigé en devoir, de pleurer à la fois sur les enfants d’Israël et de Gaza : « une vie est une vie, il n’y a pour moi aucune différence. Contrairement à ce que peut laisser entendre Jean-Luc MELENCHON, ce n’est pas une marche pour soutenir les massacres… ».

Bien trop jeune pour avoir connu les accords d’Oslo ou de Camp David, mais ferme dans ses certitudes empreintes d’une maturité surprenante pour son âge : « il faudra bien un jour que l’on se remette autour d’une table, la solution à deux états, Israël et Palestine, est la seule possible, même si beaucoup voient cela aujourd’hui comme une utopie, c’est penser le contraire qui est une utopie… ».

 

 

Faire front pour lutter contre la discrimination et le racisme

 

Français d’origine algérienne, imam et théologien, Nabil REZZA, dont la présence a valeur de symbole, est amer : « je suis là aussi pour déplorer l’absence des grandes organisations musulmanes de France au premier rang desquelles la Mosquée de Paris qui, pour des prétextes fallacieux, a déclaré forfait et se refuse d’être présent aux côtés de nos frères Français de confession juive… ».

Prônant un discours de paix et d’amour, il se refuse à faire tout amalgame entre le peuple israélien et son gouvernement et lui aussi appelle à l’union sacrée : « l’Histoire malheureusement se répète, il est important de faire front en s’unissant, toutes confessions confondues, pour lutter et sauver cette société qui risque de se désagréger face à la discrimination, au racisme et à l’idéologie… ».

Juste derrière le « carré d’or » gouvernemental, inaccessible dans sa bulle retranchée, une première ligne de parlementaires en rangs serrés, écharpe tricolore en bandoulière. Parmi les ténors de la droite républicaine, une figure icaunaise bien connue, celle de l’ancien député Guillaume LARRIVÉ : « en ma qualité de président des Républicains de l’Yonne, il était important de montrer que notre département participe à ce mouvement national. Aujourd’hui, toute la nation doit se rassembler pour dire non à l’antisémitisme, tous les citoyens ont le devoir de se mobiliser, ce qui est en jeu, c’est la France telle que nous l’aimons, forte de cette mobilisation populaire… ».

 

 

 

 

Honte aux deux absents de marque…

 

Un discours repris peu ou prou par son « voisin de marche », figure tutélaire pour sa part d’Europe Ecologie Les Verts, le sénateur Yannick JADOT : « s’en prendre à un juif en France et c’est toute la République qui est attaquée, c’est chacune et chacun d’entre nous. Il faut que la société française soit unanime pour combattre l’antisémitisme et toutes les formes de racisme, qui sont aujourd’hui un poison pour notre pays… ».

Une « Marseillaise » s’élance, saluée par une salve d’applaudissements. Sur les pancartes, des messages qui donnent le refrain : « Non à l’antisémitisme, non à l’islamophobie », « Echange 1 otage contre 100 antisémites, c’est bon pour tout le monde ! », « Mon devoir de citoyen, c’est d’être là aujourd’hui »…

 

 

 

Mais aussi « Honte aux deux absents », allusion à peine voilée à l’absence d’Emmanuel MACRON et  du leader de La France Insoumise. « On est au plus mauvais endroit du monde, ça fait quatre fois qu’on me marche sur les pieds, on s’en va de là les enfants, je vais étouffer… ». A l’instar de nombreux « people », Michel BOUJENAH était présent ce dimanche et de l’aveu même de l’intéressé, ancien président de la Fête des vins, aurait pour l’heure « apprécié un verre de chablis » !

Bientôt 17h30, la pluie qui s’était faite discrète tout au long de l’après-midi, a fait son retour. Le ciel pleure sans que l’on sache très bien sur qui ? Enfants de Gaza ou d’Israël ? Larmes de pluie sans couleur ni drapeaux… « Shalom, Salam » !

 

Dominique BERNERD

 

 


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Ils en ont pris plein les mirettes, les élus suiveurs des « Entretiens de Champignelles » ! Et leurs premières réactions, à l’issue de la découverte de l’impressionnant site industriel situé à la périphérie de Hambourg, auront été unanimes : « C’est bien trop court pour tout voir et tout appréhender ! ». Exact ! Les usines AIRBUS où sont assemblés les A 321, A 320 et A 330, fleurons de l’aéronautique européenne, n’ont pas dévoilées tous leurs secrets et autres subtilités en matière de recherche et développement. Ce fut juste une petite mise en bouche pour aiguiser l’appétit…afin d’en savoir plus !

 

HAMBOURG (Allemagne) : Dire que cela vaut le détour serait un pur pléonasme ! Tant le site industriel germanique – l’un des summums de la capacité économique du pays qui emploie près de 20 000 personnes dans sa partie la plus septentrionale - renferme bien des mystères conceptuels et électroniques, plutôt bien gardés. Car, attention, on ne pénètre pas sur les lieux de « Hambourg Finkenwerder » comme cela.

Même si l’endroit est ouvert à la visite des profanes et autres néophytes du milieu aéronautique, il est nécessaire de montrer patte blanche et surtout sa pièce identitaire. Ici, on entre dans un autre univers. Un monde parallèle que de l’extérieur on ne soupçonne même pas, une ville dans la ville avec sa kyrielle de bâtiments grouillant de vie et de lumière à la nuit tombée, de parkings garnis d’innombrables voitures, d’ateliers aux formes gigantesques, pouvant accueillir en leur sein des dizaines de fuselages à construire avec minutie et dextérité dans des délais soutenus tel un immense « Lego ». Normal, me direz-vous de se remémorer la marque de ce produit typique de notre enfance : la frontière danoise n’est finalement pas si éloignée de cela, en vérité !

 

Des statistiques à filer la chair de poule !

 

Clou de leur séjour outre-Rhin, organisé par Jacques GILET et son équipe dans le cadre des 34ème Entretiens de Champignelles, les élus de Puisaye-Forterre n’oublieront pas de sitôt ce qu’ils ont vu en cet antre de la coopération industrielle efficiente, servie à la sauce européenne, du programme AIRBUS.

Un rêve à l’état pur (voire de jeunesse) pour certains de ces élu(e)s qui imaginaient sans doute dans leur for intérieur ce qui aurait pu advenir de leur territoire de l’ouest de l’Yonne si un jour le géant de l’aéronautique avait osé poser ses pions en Bourgogne en y choisissant d’implanter une méga usine de la sorte ! Oups ! On se réveille et on arrête de délirer !

Les chiffres filent le vertige, voire la chair de poule. AIRBUS, c’est à date 449 milliards d’euros assurés par un carnet de commandes plus que garanti jusqu’en…2030 ! Mieux que les indépendants de l’artisanat, non ?!

C’est 59 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuels. C’est aussi 134 000 emplois au niveau de l’effectif global. Avec différents sites de production répartis aux quatre coins du globe, à l’instar de Toulouse, Tianjin en Chine et Mobile aux Etats-Unis. Ce sont plusieurs signatures au niveau des marques : AIRBUS, la plus connue naturellement, mais aussi AIRBUS Defence and Space, ou encore la filiale AIRBUS Hélicopters qui ne cesse de croître en termes d’activités auprès des grandes métropoles mondiales.

 

 

Le transport aérien le plus sécurisé de tous les modes de mobilité

 

Vu de l’Yonne, tout semble gargantuesque en ces murs ! Pourtant, lors de la présentation de la structure au groupe d’une quarantaine d’élus, les questions auront fusé parmi l’assistance, curieuse d’en savoir davantage sur telle typologie d’avions, sur la sécurité à bord, sur l’employabilité des seniors au sein de l’industriel – AIRBUS encourage les femmes à rejoindre l’industrie aéronautique et attire en son sein les talents internationaux les plus brillants sous le sceau de la diversité -, sur sa politique commerciale et stratégique…

Naturellement, les inévitables interrogations sur la RSE et le développement durable alimentèrent cet échange nourri entre la jeune représentante de la direction du site faisant office de porte-parole de la marque et des élus en quête d’informations, voire peut-être de quelques judicieuses vérités !

Plafonner les émissions des gaz à effet de serre, investigation sur l’avionique de demain à base d’hydrogène, réduction des nuisances sonores…furent autant de points abordés, sans tabou, lors de cet entretien à livre ouvert riche et constructif.

Pour les plus réfractaires à se retrouver à voler à dix mille mètres au-dessus des nuages, des éléments de réponse sur la sécurité aérienne furent apportés.

« Le transport aérien est bien plus sûr que d’autres activités pour se déplacer, expliqua la souriante jeune femme, hôtesse d’un jour, aux origines ibériques qui cita les conclusions d’une étude proposée par Harvard Aviation Public Health Initiative.

 

Une visite des ateliers au pas de charge mais pleine de rêves

 

D’ailleurs, qu’on se le dise, mais même les virus ne sont pas les bienvenus à bord de ces appareils avec l’air des cabines qui est ainsi renouvelé entièrement toutes les deux à trois minutes ! Bas les masques, donc, pour la grippe et la COVID !

Le volet humanitaire fut enfin expliqué à un auditoire qui ne se sera pas assoupi un seul instant dans le moelleux confortable des sièges de l’amphithéâtre faisant office de lieu de réception !

Grâce à sa fondation, AIRBUS octroie d’importantes aides humanitaires vers une trentaine de pays, s’appuyant sur des vols spécifiques (80) transportant plus de mille tonnes de produits de première nécessité.

Ultimes données chiffrées à conserver en mémoire : depuis sa création à la fin des années soixante, AIRBUS aura commercialisé 22 942 appareils, auprès de 400 compagnies aériennes. Un sacré bail, en vérité !

Il ne restait plus qu’à effectuer une brève excursion – trente minutes au pas de course dans les unités d’assemblage des fuselages – pour se forger un aperçu mémoriel de cette mégalopole industrielle et repartir de ce lieu, avec des images incroyables, plein la tête. Des images non reproduites via des appareils photographiques, car ici, la fameuse invention de Nicéphore NIEPCE est interdite. Secrets de fabrication, oblige…

 

Thierry BRET

 


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Les médias nous inondent de publicités qui nous vantent les mérites de voitures pour cent euros par mois, avant même les caractéristiques techniques desdits véhicules. Que cachent ces moyens de financements ? Il ne faut pas oublier que les concessionnaires touchent des commissions sur les contrats de financement, versées par les sociétés financières, parfois liées aux marques. Afin d’accompagner le développement de la voiture électrique, les sociétés financières spécialisées et les banques traditionnelles participent au développement de solutions de financement des automobiles, tant pour les particuliers que pour les entreprises.

 

TRIBUNE: Le crédit est une base fondamentale de nos économies modernes depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le crédit est né de la création des banques depuis plus de 5 000 ans, avant même l’apparition de la monnaie. Il faudra attendre le XIIème siècle pour la naissance du crédit-bail, sous la houlette des chrétiens usuriers, qui contournent l’interdiction du crédit édictée par Rome.

Si les crédits immobiliers sont en berne, la vente de voitures est boostée par les voitures électriques et hybrides. Le prix moyen d’une voiture hybride se situe à plus de 41 000 euros. Une somme conséquente surtout en période de crise économique et d’inflation. On peut noter que la location est en hausse, avec un taux de près de 50 % des acquisitions de nouveaux véhicules. Les formules locatives séduisent de plus en plus et correspondent à un réel besoin.

 

La concurrence effrénée des établissements bancaires…

 

Payer cash, c’est prendre l’argent sur son épargne et ce n’est peut-être pas la meilleure des solutions. Si vous faites plus de 20 000 km par an, vous aurez un coût d’entretien et de réparation important. Attention, bien lire son contrat, les garanties ne couvrent pas tout ! De plus, lors de l’immobilisation du véhicule, il faudra louer et payer le remplacement provisoire. Ces dispositions proscrivent de facto l’achat de véhicules électriques d’occasion : les batteries sont garanties de six à huit ans. Au-delà, le remplacement est à la charge du propriétaire.

Quant au crédit bancaire, les banques et sociétés financières (CETELEM, COFIDIS, YOUDGE…) rivalisent et proposent des taux parfois très bas. Elles se livrent une concurrence effrénée au profit des consommateurs en pratiquant parfois, un dumping sur les taux (1 %). Financer sa voiture avec un crédit présente les mêmes remarques que pour le cash. Tout dépend du type de voiture, de son utilisation et du montant du crédit sollicité. Un crédit à hauteur de 100 % devient moins intéressant qu’une location.

 

 

Les subtilités réservées à la location

 

Les formules de location gagnent du terrain par rapport au crédit classique. Reste à savoir laquelle des deux choisir entre LOA ou LLD lorsque le cas de figure se présente.

La notion de propriété en fin de contrat reste le principal critère qui différencie ces deux solutions de financement. Comme son nom l’indique, la LOA regroupe les deux sortes de clients face à l’acquisition d’une nouvelle voiture. Si vous êtes indécis et préférez reporter votre choix au terme de votre contrat, l’option d’achat est idéale pour ce cas.

La LOA est également parfaite pour vous qui avez déjà planifié à l’avance votre investissement global entre apport, budget mensuel, et surtout prix d’achat de votre voiture, tout en laissant la possibilité de revenir sur votre décision en fin de contrat. En choisissant la LLD, on paie un loyer « à fonds perdu » en quelque sorte, puisque l’on ne devient jamais propriétaire de son véhicule, qui doit impérativement être restitué au terme du contrat de location longue durée.

 

 

La LOA ou location avec option d’achat

 

Appelée souvent « leasing automobile », la location avec option d’achat ou LOA permet de circuler avec un véhicule neuf, mais aussi d’occasion depuis quelques années, moyennant un loyer mensuel, avec possibilité de devenir propriétaire en fin de contrat. Confidentielle il y a une dizaine d’années, la LOA connaît un succès exponentiel sur le marché automobile face à l’achat à crédit. Dans le cadre de la LOA, la société de crédit, qui reste propriétaire du véhicule pendant toute la durée de location, exigera une assurance tous risques. Par ailleurs, les contrats de LOA sont assortis d’un forfait kilométrique (de 10 000 à 30 000 km par an). Des indemnités peuvent être demandées en cas de dépassement.

Quant à la LLD ou location longue durée, autrefois réservée principalement aux professionnels, elle se développe progressivement pour les particuliers, 11 % l’ayant choisie en 2017 (contre 3 % en 2011). Une croissance ayant poussé les constructeurs à remplacer le tarif de leur automobile par un coût mensuel, voire promu en prix journalier (3 euros par jour pour une Dacia par exemple). Contrairement à la LOA, vous devrez également restituer le véhicule en fin de contrat et n’avez aucune possibilité d’en devenir propriétaire. En clair, la location longue durée sans apport permet de circuler à moindre frais qu’avec un véhicule neuf acheté en crédit classique, tout en sachant qu’il ne vous appartient pas et qu’il faudra le restituer en fin de contrat, ce qui n’est pas le cas avec la LOA.

Attractive donc et ne nécessitant pas toujours un apport, la LLD ne laisse cependant pas le choix des services (assurance, entretien, réparations, assistance…), car cette formule de location comprend exclusivement ceux du loueur.

 

La location, idéale quand on roule peu !

 

La location séduit de plus en plus de consommateurs, et les constructeurs l’ont bien compris. Néanmoins, lorsque l’on souhaite acheter une voiture en leasing, il est tout de même conseillé de rester vigilant vis-à-vis des offres alléchantes chez son concessionnaire ou des nombreuses publicités face à ses capacités financières. Toutefois, la location se révèle généralement intéressante si l’on roule peu et souhaite changer de voiture régulièrement. Si cela comble les flottes de véhicules professionnels en LLD, la LOA (de plus les professionnels récupèrent la TVA sur les loyers), qu’elle soit avec ou sans apport, est la solution parfaite, car elle laisse le choix au détenteur de devenir ou non propriétaire. Ce mode de financement est donc une excellente alternative à l’achat d’un véhicule en crédit classique, grâce aux services qu’elle peut inclure et à des mensualités également inférieures en général.

En résumé, voici les points-clés à retenir sur la LOA et la LLD :

  • La LOA permet de devenir propriétaire en fin de contrat.
  • La LOA est de plus en plus plébiscitée par les particuliers et les professionnels.
  • La LLD impose une restitution en fin de contrat.
  • La LLD est une solution intéressante pour la gestion de flotte automobile professionnelle.
  • La fin de contrat pour une LLD peut révéler un piège : la remise en état du véhicule est facturée de manière souvent exorbitante.
  • Les mensualités de la LOA sont moins élevées que celles de la LLD (Hors apports.

Il faut donc faire le bon choix en toute connaissance de cause et surtout bien lire toutes les lignes des contrats proposés. Les financiers ont complexifié à souhait les possibilités de financements de nos « chères » voitures. « Un financier digne de ce nom ne va pas à la Bourse, il y «vole».» Ambrose PIERCE.

 

Jean-Paul ALLOU

 

 


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