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Noël est une fête chrétienne importante et son cortège de traditions donne à beaucoup la nostalgie de l’enfance. Le sapin décoré, la crèche, le Père Noël, la messe de minuit de moins en moins suivie, malgré un horaire plus compatible avec la dégustation de la dinde : 18 h, 19 h ou 20 h selon les paroisses. L’heure de minuit est surtout respectée dans les monastères. Au monastère de « La Pierre Qui Vire », dans l’Yonne, la veillée débute à 23 heures. La messe peut ainsi se dérouler à partir de minuit…

 

TRIBUNE : Aujourd’hui, Noël se présente plutôt mal. Avec un conflit israélo-palestinien qui envenime les tensions avec les chrétiens du monde et notamment de France ; une crise économique et une inflation qui vont lourdement pénaliser les achats de fin d’année, tant sur le plan de la nourriture que sur celui des cadeaux.

Face au drame des guerres et du terrorisme, nous aurons malgré tout du mal à faire pleurer dans les chaumières, sur la raréfaction du foie gras et de la dinde… Beaucoup se contenteront d’un plat de « beursaudes », accompagnées de « treufs » (pomme de terre au lard, en morvandiau) !

 

Les chrétiens constituent la population la plus persécutée au monde

 

« L’index Mondial de Persécution » fête son 30ème anniversaire en 2023. Cet organisme permet de recenser les pays où les chrétiens subissent des persécutions et d’intenses discriminations. Le nombre de pays touchés par des oppressions de tout genre est passé de 40, en 1993, à 76 aujourd’hui ! Le trio gagnant, où les violences sont les plus fortes : Corée du Nord, Nigéria et Yémen.

En 2023, 5 621 chrétiens furent assassinés (80% au Nigéria). 4 542 chrétiens détenus en raison de leur foi, dont 1 750 en Inde. Sur les 5 256 chrétiens kidnappés,  4 726 l’ont été au Nigéria. L’ONG « Porte Ouverte » estime que plus de 360 millions de chrétiens sont persécutés dans le monde, soit un chrétien sur sept !

 

Noël : une fête de plus en plus difficile à vivre pour les chrétiens de nombreux pays

 

Rappelons qu’au Massachusetts, fêter Noël fut interdit jusqu’en 1870… Si dans la plupart des pays musulmans, il n’y a pas de marques distinctes de la fête chrétienne, on comprend moins l’interdiction faite par Israël. Il est proscrit d’afficher des décorations de Noël et autre sapin dans les hôtels et autres lieux d’accueils de touristes. Les contrevenants se verront retirer leur agrément pour l’organisation des fêtes religieuses juives (mariages…).

En Corée du Nord, l’interprétation extrême et autoritaire de l’athéisme tel qu’il est censé être défini dans la doctrine communiste, a conduit à l’interdiction totale de tout ce qui concerne Noël. Il est suggéré que l’état est tellement coupé du monde occidental que de nombreux Nord-Coréens ne connaissent pas la naissance de Jésus, ni même de Dieu. Plus grave, un Coréen surpris à fêter Noël clandestinement, chez lui, encourt la peine de mort ! Les interdictions pullulent et les intégristes de tout poil se font fort de manipuler les populations aux fins de massacrer ou de spolier les chrétiens.

Nous sommes loin des préceptes du sage Averroès. Né à Cordoue en 1126, Ibn Roshd, plus connu sous le nom latinisé d'Averroès, est l'un des plus importants savants du monde islamique, connu notamment pour ses œuvres philosophiques. Averroès reçoit une éducation à la fois religieuse, juridique et scientifique. Il condamna fermement l’intégrisme religieux et la conversion par la violence des juifs en Espagne. Il déclara : « L'ignorance mène à la peur, la peur mène à la haine et la haine conduit à la violence. Voilà l'équation… ».

 

 

Les chrétiens en France : proie des prédateurs et des persécuteurs

 

Rappelons tout de suite que le sapin  et le Père Noël, ne constituent en rien des symboles religieux. Malgré tout, certains s’ingénient à vouloir détruire toute trace de Noël : les politiques en tête. Dans certaines municipalités, plus à gauche et surtout chez les écologistes, on assiste à une véritable ruée contre le christianisme. Tout est à l’avenant : interdiction de dire « fêtes de Noël, pas de sapins (parfois des répliques en métal et payées fort cher à des artistes amis). En Provence, les « Verts » déposent des plaintes quand une mairie expose une crèche avec les fameux santons de Provence…

On est rassuré pour les « Verts », il y aura sûrement moins de foie gras sur les tables des fêtes… Jean-Luc MELENCHON a aussi poussé sa ritournelle en affirmant qu’il était faux de dire que la France avait des origines chrétiennes… Même La Poste demande que les sapins ne soient plus présents dans les bureaux ouverts à la clientèle !

Les catholiques sont particulièrement touchés par les agressions et les profanations en tout genre, sans compter l’assassinat du Père AMAL à Rouen en 2016. Les quelques chiffres que lâchent du bout des lèvres les services du ministère de l'Intérieur le prouvent : 1 052 faits recensés, qui se décomposent en 996 actions et 56 menaces. La religion chrétienne est de loin la plus attaquée. La tension est palpable et risque d’augmenter à l’approche des fêtes de Noël. On peut se demander ce que fait le Pape François, par réaction aux agressions des catholiques tant en France qu’à l’étranger !

Ne sacrifions pas les traditions au dictat de minorités agissantes qui voudraient juste nous couper de notre histoire. Le regard des enfants demeure dans nos cœurs. Quant au pied du sapin, ils découvrent les surprises tant attendues. Nous sommes aussi, parfois, ces grands enfants, capable d’émerveillement, de joie et de paix…

Chaque année, la trêve des confiseurs permet d’atténuer, momentanément, la violence de certains conflits. Cette année, rien n’est moins sûr, que ce soit en Palestine, en Ukraine et dans tout le monde occidental. Nous sommes loin du fameux Noël de 1914, où les soldats Français et Allemands se sont retrouvés le 24 décembre. Ils ont trinqué, un verre de schnaps en main, en chantant « Stille nacht, heil’ge nacht… (Douce nuit, sainte nuit…). Il ne s’agissait pas de fanatiques de guerre ou de religion, mais d’hommes libres, qui ont souhaité faire preuve d’humanisme et d’amour du prochain, ne serait-ce que quelques minutes…

« Par ailleurs, la naïveté grotesque des enfants fait peine à voir, surtout si l'on veut bien la comparer à la maturité sereine qui caractérise les adultes. Par exemple, l'enfant croit au Père Noël. L'adulte non. L'adulte ne croit pas au Père Noël. Il vote. » Pierre Desproges.

 

Jean-Paul ALLOU

 

 


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Reconnaissons-le tout de go ! Parfois, passer devant un établissement kébab n'attire pas forcément le chaland : sorte de viande tournante incertaine, odeurs improbables. Bref, cela ne suscite pas forcément l'envie. Rien de tout cela, ici : bienvenue au restaurant « Gazi Grill » près de Sens ! Les locaux sont propres. Et, l’odorant buffet fait envie. Le tout doublé d'un accueil aimable et souriant. Vite ! Attablons-nous …

 

SAINT-DENIS-LES-SENS : L'apéritif local, c'est le raki ! De l'anis gras (au Liban, son proche cousin se nomme l'arak et l'ouzo en Grèce) : il s'impose de fait. Ensuite, on choisit viande ou poisson, incluant le plantureux buffet d'entrées variées, mais aussi de légumes d'accompagnement.

Le buffet d'entrées est délicieux mais aussi pimenté : moutabal (purée d'aubergines), poivrons marinés, salade de gros haricots bien assaisonnés. Il y a l'embarras du choix. Et même une bonne soupe en ce jour frisquet. Le vin est-il turc ? C'est du yakut, ressemblant peu ou prou à du Côte du Rhône générique,  plutôt plaisant. Comme il n'y a plus de bouteille, il nous fut servi en deux demies bouteilles, passons.

 

 

Que les frites, congelées, étaient médiocres…

 


En plat, mon choix se porte sur les köftes (orthographe non garanti !). Ce sont des boulettes ou galettes de viande hachée et assaisonnée. Au Liban, ce mets est souvent servi avec une sauce tomate aux oignons, ce qui l'agrémente. Grillé, c'est bon aussi. Mais, il est dommage de servir ce plat avec de médiocres frites congelées. Elles auraient mérité le bannissement perpétuel, alors que le buffet propose de la cuisine faite maison bien meilleure, en guise d'accompagnement : estouffade de légumes, riz à la tomate, etc. Quant au pain local, il se complait avec les mets. C'est déjà ça !

 

 

 

 

Des desserts bien trop sucrés et agréables au goût…


Les desserts orientaux, on  le sait, sont un brin sur-sucrés. Dans la pâtisserie française, ce n'est plus la tendance du moment, loin s'en faut ! L'avuc dilimi (baklava à la pistache) n'échappe donc pas à cette règle séculaire, alors que l'on peut penser que moins chargé en sucre, cela serait meilleur. Mais, il nous faut nous adapter, c'est ainsi.

Un agréable moment de partage dans cet établissement lumineux, où il fait bon s'attabler, plus proche des bords de l'Yonne que du détroit du Bosphore !
Joyeux Noël à tous,  et à l'année  prochaine !

 

 

En savoir plus :

 

Les - : enlevez-nous ces frites congelées, elles ne sont vraiment pas bonnes !

Les + : le service est aimable et souriant. Quant aux légumes servis sur le buffet, ils sont bons.

 

 

Contact :

 

Restaurant « Gazi Grill »

04, Rue des Wagons

89100 SAINT-DENIS-LES-SENS

Tel : 03.86.64.95.86.

La formule du déjeuner est à partir de 18 euros. Le parking est aisé.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


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« Qui c’est qui est très gentil ? Les gentils ! Qui c’est qui est très méchant ? Les méchants ! Qui a tous les premiers prix ? Les gentils. Qui roupille au dernier rang ? Les méchants... ». C’est un peu la définition légitime des « risque-tout » (les entrepreneurs) face à leurs éternels opposants, les « risque-rien » (les bureaucrates).

Question simpliste mais ô combien cruciale après coup que l’on aurait pu poser machinalement au numéro un de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises (CPME) François ASSELIN, en déplacement à Auxerre – le deuxième depuis huit ans en territoire de Bourgogne du nord cette semaine -, est-il un adepte des chansons de Michel FUGAIN et de son fameux « Big Bazar » ?!

« Les gentils, les méchants ». Le titre a été diffusé très largement sur les ondes radiophoniques en 1972. Déjà un constat brûlant et cruel de la société de l’époque, toujours dans le prolongement des « Trente Glorieuses » et juste avant que ne survienne le premier choc pétrolier de 1973, fatal à l’économie hexagonale. Avec sa célèbre maxime publicitaire : « En France, on n’a pas de pétrole mais on a des idées ! ».

« Les gentils, les méchants ». Dans la bouche du patron des patrons de la CPME, cela se transforme en la formule suivante : « les risque-tout » et les « risque-rien » ! On aura compris aisément que les risque-tout sont celles et ceux qui se lèvent tôt le matin, créent de la valeur ajoutée dans le pays, génèrent de l’emploi et du chiffre d’affaires même au tréfonds des provinces de l’Hexagone en prenant le maximum de risques et en sacrifiant leur existence familiale, permettent de maintenir le cap de cette nation aux pieds d’argile dans un contexte géopolitique de plus en plus complexe au niveau économique, bref, celles et ceux qui entreprennent sans regarder la montre et compter les heures qui les séparent d’un hypothétique week-end de labeur !

 

Les congés payés pendant les arrêts maladies : inadmissible pour la CPME

 

Remonté tel un coucou helvétique qui n’est pas prêt de s’arrêter, François ASSELIN qui ne pratique pas la langue de bois lors de ses interventions orales s’insurge au nom des milliers d’adhérents du premier syndicat patronal de France contre la bureaucratie cocardière de ce pays, en déshérence administrative. Pleine de contradictions et d’envies malignes d’empêcher le système économique de tourner rond. La dernière en date qui a suscité le lancement d’une pétition au sein de la Confédération : les congés payés acquis pendant les arrêts maladies.

On explique les faits. La CPME est résolument opposée à l’acquisition de congés payés pendant les arrêts-maladies, qui découle d’arrêts récents de la Cour de cassation, pris en application d’une directive adoptée à Bruxelles en 2003 avec l’aval du gouvernement français de l’époque.

« Sur le fond, précise-t-on à la CPME, découpler travail effectif et congés payés est profondément choquant. C’est la valeur travail qui est ainsi attaquée. De surcroît, il est parfaitement injuste qu’un salarié absent pendant une longue période bénéficie d’autant de congés qu’un salarié présent à son poste. Par ailleurs, la rétroactivité qui permettra aux salariés de se retourner contre leur employeur et de réclamer des congés payés au titre de leurs arrêts-maladies des trois dernières années est inadmissible… ».

 

 

Une décision qui révulse profondément François ASSELIN et ce dernier en a fait part aux deux cent cinquante participants de la CPME de l’Yonne – il n’y avait pas que des entrepreneurs issus de la Confédération - : cela risque de coûter plusieurs milliards d’euros chaque année aux entreprises françaises, grandes ou petites, et de condamner certaines PME, ce qui est totalement inacceptable. Dans les faits, les choses ne peuvent rester en l’état.

« Le gouvernement doit comprendre l’indignation des chefs d’entreprise et agir. Il en a les moyens, précise François ASSELIN qui possède ses entrées dans les hautes sphères du pouvoir tricolore, à l’Elysée comme à Matignon.

 

 

7 % de chômeurs et des entreprises qui peinent à recruter !

 

Une CPME qui prend aussi toute sa part dans la consultation lancée par l’Etat concernant le sempiternel serpent de mer de la technocratie française : la simplification administrative. Une arlésienne qui pollue celles et ceux qui ne comptent pas leurs heures pour tenter de faire tourner leurs boîtes qui croulent déjà sous une avalanche de normes, tricolores – elles sont au nombre de 400 000 pour faire simple ! – et européennes, il va de soi !

La baisse de l’activité n’arrange rien avec la chute des carnets de commandes. Quant à l’aspect social, il est omniprésent. Tant au niveau des recrutements difficiles à résoudre que des arrêts maladies qui explosent !

« Les entrepreneurs se sentent dépossédés de leur autorité de chef !, lâche tout de go la figure  patronale des Deux-Sèvres à la tête d’une société positionnée dans le bâtiment et le gros œuvre. Les relations sociales nous échappent et on ne les comprend pas… Mais, une entreprise, c’est un lieu de travail où il faut bosser ! ».

Pas de langue de bois, avons-nous dit ! Autre sujet d’incompréhension pour le représentant de ce syndicat : « on est dans un pays où il y a 7 % de chômeurs et on a des entreprises qui ne trouvent pas de salariés à recruter ! ». Un casse-tête chinois ou une autre configuration de l’opposition entre les « risque-tout » et les « risque-rien », termes que François ASSELIN assène régulièrement dans ses propos ?

 

La gifle de trop aux commerçants et aux artisans !

 

Quant à la campagne actuelle de l’ADEME proposant une drôle d’alternative consumériste – l’apologie de la décroissance qui fait pousser des cris d’orfraie aux commerçants et artisans totalement stigmatisés -, la CPME n’y va pas par quatre chemins. Elle exige le retrait sine die de ces spots qui sont largement diffusées aux heures de grande écoute sur les chaînes télévisées de l’Hexagone.

Explications : « L’ADEME et le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires, à grand renfort de fonds publics, ont lancé une campagne de communication faisant, sous couvert de consommation responsable, l’apologie de la décroissance, en prônant une renonciation à l’acte d’achat. Les commerces sont explicitement visés avec un message qui se veut humoristique d’un soi-disant « dévendeur » dont la mission est de faire fuir les clients d’un magasin de bricolage, d’électroménager ou d’habillement.

Une telle campagne à l’approche des fêtes de Noël est une véritable gifle aux commerçants qui subissent l’inflation de plein fouet et s’inquiètent d’une activité économique qui donne des signes de ralentissement. Stigmatiser les commerçants est particulièrement malvenu lorsque l’on sait les difficultés que rencontre ce secteur qui multiplie pourtant les initiatives pour limiter son empreinte carbone. Et que dire de ces industriels français, pleinement engagés dans la transition écologique, qui se battent au quotidien pour faire vivre et dynamiser le made in France ? ».

On appelle cela se tirer une balle dans le pied. A l’heure où l’Etat parle de réindustrialisation à outrance et d’attractivité des territoires à tout crin, le responsable de la CPME ne comprend pas le sens de ces messages donnés à la population.

« Les gentils, les méchants » était l’un des tubes de 1972. Plus de cinquante ans après, le morceau pourrait faire florès à l’audimat de notre France contemporaine confrontée à cette même problématique qui couve depuis longtemps entre les « risque-tout » et « les risque-rien »…

 

Thierry BRET

 


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Le Conseil départemental de l’Yonne transforme l’essai de ce qui avait été adopté le 10 décembre 2021 en séance plénière. Une métaphore permettant de mieux cerner la signature du jour, accueillie dans le bureau très lumineux du président au « 89 » – pour une fois, on s’éloigne de la Pyramide ! -, se rapportant aux aides apportées aux étudiants en médecine et professionnels de santé, sous la forme de bourses. La convention s’inscrit dans le Pacte Santé 2022-2024…

 

AUXERRE : Les deux parapheurs font la navette sur le vaste bureau où sont assis, tout autour, les signataires. Au bas des documents, deux emplacements sont réservés à la pose de la griffe du bénéficiaire de cette aide salvatrice, une bourse destinée aux étudiants et professionnels de santé, et à la signature du représentant du Département. En l’occurrence, aux côtés de Patrick GENDRAUD, président très engagé en faveur de la défense des priorités sanitaires sur le territoire – il ne cesse de le marteler à la moindre occasion, mais cela n’intègre pas le domaine de compétences de la vénérable institution dont il a la responsabilité depuis deux mandats -, Gilles PIRMAN rappelle les règles du jeu.

Elles sont d’une limpidité extrême. Le Conseil départemental de l’Yonne a adopté en fin 2021 (c’est presque une date anniversaire puisque c’était le 10 décembre !) une action destinée à soutenir les étudiants dans leurs études de médecine générale, de chirurgie dentaire, d’infirmiers en pratique avancée (les fameux IPA dont on entendra beaucoup parler durant ce rendez-vous protocolaire) ainsi que les professionnels de santé dans leur installation.

 

Un engagement de cinq années sur le territoire, et plus si affinités !

 

Le vice-président du CD 89, en charge de la Santé, profitera même de son temps de parole – il n’était pas minuté outre mesure dans son exercice – pour évoquer la nouvelle initiative portée depuis peu par le GEPS (Groupement d’employeurs des Professionnels de Santé) en faveur de la formation et de la recrudescence d’embauche des assistants médicaux dans l’Yonne.

Pour l’heure, les signataires de ce conventionnement liant le milieu médical au Conseil départemental de l’Yonne étaient au nombre de trois. On notait donc la présence d’Aurore CHARPENTIER, professionnelle en formation d’infirmière en pratique avancée, son collègue, Loïc MESBAH-LESSIRE et le docteur Nathalie KUZARA. Consciencieusement, chacun prit soin d’apposer son plus beau paraphe sur les documents, mobiles sur la table, allant de l’un à l’autre comme dans une partie de « oui-jà » !

Mais, là, s’arrête la comparaison métaphysique ! Car, les aides allouées par le Département n’ont rien d’évanescentes ni de vaporeuses ! Elles sont bien réelles contrairement aux ectoplasmes ! Des aides soumises, naturellement, à des conditions. Dont la première d’entre elles, que les bénéficiaires de ces bourses s’engagent à rester sur une période de cinq années sur le territoire icaunais.

« Et plus si affinités plaisante Patrick GENDRAUD, qui aura présenté les arcanes de cette convention permettant de lutter avec efficience contre la désertification médicale.

 

 

 

Libérer du temps dans l’agenda des praticiens pour davantage de patientèle…

 

Gilles PIRMAN mit aussi l’accent dans ses propos sur le doublement de ces subsides. Une décision prise au mois de juin sous l’égide du président de l’institution départementale afin de permettre le doublement de la prime d’installation pour les futurs praticiens qui s’installeront dans les zones de sous-densité médicale, selon les critères définis par l’Agence Régionale de Santé (ARS). Une incontestable bonne nouvelle pour l’Yonne.

Cela s’ajoute au coup de pouce apporté récemment par le Département avec l’aide de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) aux médecins généralistes et aux spécialistes à les décharger de leurs contraintes administratives (beaucoup trop importantes) d’employeurs. Dans les faits, le CD 89 a décidé de créer son groupement d’employeurs destinés aux professionnels de santé (GEPS). Cet outil gère les recrutements des assistants médicaux ainsi que les contrats de travail. Sachant que le Conseil départemental prend à sa charge durant les trois premières années de contrat ce que le praticien devrait verser sur le salaire de ces postes ô combien nécessaire pour que le praticien puisse se dégager du temps, soit de 15 à 20 % du planning du médecin. Des postes, le plus souvent subventionnés par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie.

Dans l’absolu, la formule est plutôt séduisante à plus d’un titre. Plutôt que d’être « envahi » par des hordes de médecins ayant choisi comme destination pour s’installer le département le plus septentrional de la Bourgogne, l’exécutif départemental préfère libérer du temps aux praticiens déjà installés pour qu’ils prennent davantage de patientèle plutôt que de le perdre en besognes administratives et parfois futiles.

D’ailleurs, Gilles PIRMAN devait confirmer la signature des premiers contrats ces jours-ci, suite à la réunion de présentation du GEPS la semaine dernière dans l’hémicycle de la Pyramide. Un cocorico car c’est un cas unique, validé par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie.

 

Thierry BRET

 

 

 


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Les nombreux aficionados icaunais de la gastronomie se souviennent certainement du talentueux cuisinier Keigo KIMURA, né à Osaka, capitale nipponne des arts culinaires comme Lyon l'est pour nous en quelque sorte. Ce jeune chef débarqua au printemps 2007 à Saint-Julien-du-Sault, pour l'ouverture du restaurant « Les Bons Enfants ». Une table créée par un ancien imprimeur parisien, François-Pierre LOBIE, passionné de cuisine et d'histoires culinaires, pouvant disserter à loisir, sur l'oreiller de la belle Aurore ou le pot-au-feu de Dodin-Bouffant !

 

DIJON (Côte d’Or) : Cet homme cultivé se souvenait avec émotion des déjeuners partagés dans les années 60, avec son grand-père notaire. La traction Citroën les emmenaient à Montbard, tandis que nos deux compères s'attablaient à l'hôtel de la gare, où le chef BELIN, doublement étoilé au Michelin, les régalaient d'escargots de Bourgogne, de truite farcie «  délices de Buffon » et autre saupiquet montbardois. Une autre époque assurément !

Dans ce nouveau restaurant, le succès fut immédiat, grâce à la cuisine de ce chef travailleur et de sa petite brigade. On se souvient de ris de veau du docteur KELLOGS croustillants et  moelleux à souhait. Michelin ne tarda pas à distinguer la jeune maison d'un « Bib » gourmand. François SIMON, alors au « Figaro », contribua lui aussi à faire connaître cette  table prometteuse, fermée depuis lors...

 

 

Une « Aspérule » à succès : deux restaurants et deux fois étoilés !


Puis, Keigo KIMURA partit à Paris où il ne se plut pas dans cet hôtel de chaîne au personnel très véhément syndicalement ! Il revint dans l'Yonne à Auxerre pour y ouvrir « L’Aspérule » qui fut étoilé Michelin en 2015. Puis tenté par la grande ville, Keigo et sa famille atterrirent à Dijon. Là, « L'Aspérule », version Côte d’Or, fut également étoilé en 2019 ! A Auxerre, demeure rue du Pont « Le Bistrot de L’Aspérule », mais Keigo n'y est plus. Dommage pour l'Yonne.

L’établissement dijonnais n’est pas très loin de la magnifique halle du marché. On en profite aussi pour se réjouir de l'installation, sous ce bel antre gourmand, de la maison « Colombo ». La convivialité n'y est pas feinte, entre une lapée d'un mercurey blanc de belle tenue et une bouchée d'un délicieux pâté-croûte au lapin. Ne changez rien les amis !

 

 

Inquiétude persistante avec l’envolée des prix des vins de Côte d’Or



Mais, il est l'heure de se diriger vers la commerçante rue Jean-Jacques Rousseau. C'est un réel plaisir de pousser la porte de cette bonne table, et d'y retrouver le chef Keigo ! Un sommelier volubile nous présente la carte des vins et s'inquiète fort légitimement - à l'instar de François REBSAMEN, maire de Dijon, rencontré le matin -  de la hausse vertigineuse des prix des vins de Côte d’Or : + 300 % parfois ! Oui, vous avez bien lu ! Votre serviteur pense qu'en la matière, tout cela finira mal, et qu'il serait grand temps, comme l'admoneste fort légitimement Dominique BRUILLOT (responsable de la revue « Bourgogne Magazine ») de rendre les vins de notre région à la Bourgogne !

 

 

Un excellent champignon aux effluves odorants de trompettes…

 

L'impeccable kir est accompagné d'une délicieuse version, aplatie de la gougère. C'est fort bon. Un rully premier cru de l'exceptionnel domaine « Dureuil-Janthial » agrémente le début de ce bon déjeuner aux multiples petites assiettes ! Cela commence bien. La compotée de topinambours est assaisonnée d'une légère compotée d'olives noires. C’est délicieux. 

Tout comme le pain, d'ailleurs ! Un plat exquis retint mon attention : ce champignon farci d'une fine chair de volaille aux odorantes trompettes. Au fond de l'assiette, une fine sauce aux effluves de beurre persillé complète ce plat agréable. C'est un peu pour goûter pareille recette que l'on se rend dans ce type de restaurant, songeai-je alors en sauçant mon assiette avec application ! 

 

 

 

Un étoilé qui sait régaler la Bourgogne


J'ai moins aimé la Saint-Jacques cuite pochée dans un bouillon de « dashi » (bonite séchée). Evidemment, c'est bon. Mais, j'ai un faible pour la version poêlée. Cela lui donne un goût incomparable de noisette ! Le filet de bœuf arrive ensuite sur la table. Il est impeccablement cuit. Les légumes sont dressés dans de jolies assiettes, le tout est à l'unisson. Un seul fromage, mais de qualité « top » : le comté de 18 mois d’affinage. C'est quand même quelque chose ! Puis, vient le temps des desserts, dont un délicieux de saison, avec la poire. Un beau étoilé et un menu dégustation à prix modique (95 euros). Merci au chef Keigo de continuer à régaler la Bourgogne, votre deuxième patrie !

 

 

En savoir plus :


Les - : à quand le retour des nappes sur la table ? Jamais, je le crains !.....

Les + : une équipe de salle dynamique et souriante.

 

 

Contact :

L'Aspérule

43 rue Jean-Jacques Rousseau

21000 DIJON

Tel : 03.80.19.12.84.

Ouverture tous les jours sauf dimanche et lundi

La formule déjeuner est proposée à partir de 40 euros.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


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