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Le pape François est fortement décrié. Tant au sein de l’Eglise qu’à l’extérieur. Il ne souhaite plus gouverner mais ordonner. Ainsi, il restreint l’action des évêques : de nombreuses initiatives doivent être soumises à Rome, seul décisionnaire dans des cas devenus très fréquents. Ces prises de positions concernant la pollution et l’immigration interpellent de plus en plus le monde, qu’il soit chrétien ou non…

 

TRIBUNE : Le pape François resserre l'étau autour des traditionalistes. Lors d'une audience accordée récemment au cardinal anglais Arthur ROCHE, préfet du dicastère pour le culte divin et la discipline des sacrements, le pape a formellement validé un rescrit, sorte de décret juridique, retirant quasiment tout pouvoir de gestion du dossier traditionaliste aux évêques locaux, au profit du seul Vatican. Rome devient ainsi le décideur ultime sur deux points précis. Le premier est l'autorisation éventuellement accordée à de jeunes prêtres ordonnés après le 16 juillet 2021 de célébrer la messe selon l'ancien missel de 1962, en vigueur avant le concile Vatican II, surnommée « messe en latin ». Le second est la possibilité d'utiliser une église paroissiale ou d'ériger une paroisse personnelle pour la célébration eucharistique selon l'ancien rituel. Sur ces deux points, l'évêque local ne pourra plus rien décider sans le feu vert romain.

 

Du rififi dans les paroisses…

 

C'est Benoît XVI qui avait permis en 2007 que la célébration de la messe selon l'ancien rituel catholique soit possible au titre d'un rite « extraordinaire » et dans un souci de « réconciliation ». Mais le succès pastoral obtenu depuis par ces communautés traditionalistes, aux États-Unis et en France notamment (affluence, forte présence de jeunes et de familles, vocations sacerdotales et religieuses nombreuses), a conduit François à abroger juridiquement le 16 juillet 2021, cette libéralité pour éviter, disait-on à Rome, la constitution d'une Église catholique « parallèle », considérée très critique sur la réforme liturgique du concile Vatican II.

Cette disposition est également contraire à l’autorisation de Saint Jean-Paul II : autoriser la messe en latin à condition d’être soumis à l’autorité de Rome et sous le contrôle de l’Évêque local. Ainsi, en juillet dernier, quinze jours avant la date, les ordinations prévues à Toulon furent annulées par Rome. L’évêque local s’est vu flanqué d’un évêque coadjuteur, son futur remplaçant d’ici à quatre ans maximum. Ledit évêque est bien connu en Côte d’Or : Monseigneur François TOUVET fut en effet prêtre à Is-sur-Tille et Selongey. Il est reproché à Monseigneur REY d’être trop laxiste en matière du rite imposé par Vatican II ! Aux Etats Unis, de nombreux évêques contestent le bien-fondé de la décision papale !

 

Une fin de règne complexe pour François, sourd aux critiques et solitaire !

 

Gouverner l'Église catholique n'est pas une sinécure, mais diriger le Vatican est encore plus périlleux. Malgré ses talents de fin politique et son fort caractère, François, 85 ans, se heurte comme jamais, en cette onzième année de pontificat, à une série d'adversités. Il y a évidemment, avec François, des antagonismes puissants, liés à sa forte personnalité réputée « clivante ». Son caractère tranchant, son style autoritaire sont le lot quotidien d'un Vatican où l'on entend ces qualificatifs. Il y a aussi des colères papales et beaucoup se disent « terrorisés ».

A Rome, une campagne d’affichage sauvage accuse le pape François d’hypocrisie. Jusqu’ici en grande partie souterrain, le mécontentement contre le pape François d’une partie des courants conservateurs de l’Eglise catholique prend la tournure d’une fronde publique. En 2017, les Romains ont pu découvrir, placardées sur les murs de la capitale italienne, quelque 200 affiches anonymes apostrophant durement le pontife. « Tu as placé sous tutelle des congrégations, évincé des prêtres, décapité l’Ordre de Malte et les Franciscains de l’Immaculée, ignoré les cardinaux… Mais où est ta miséricorde ? » est-il écrit, en dialecte romain. L’enquête menée par la police italienne semble s’orienter vers des cardinaux romains qui auraient financé les affiches ! L’étincelle qui mit le feu aux poudres : le pape a démissionné le Grand Maître de l’Ordre de Malte.

 

 

Des prises de position à caractère politique

 

Le pape avait indiqué qu'il se rendrait à Marseille, mais « pas en France », signifiant ainsi que son déplacement n'aurait pas valeur de visite d'État mais serait consacré à la question migratoire. Une position politique largement contestée par beaucoup : chrétiens et non chrétiens. Interférer ou donner des conseils aux états riverains de la Méditerranée ne s’inscrit pas dans les prérogatives d’un « chef » religieux !

François soulève des réflexions qui peuvent sembler éloignées de la foi catholique ou des valeurs chrétiennes. Elles portent sur l'orientation politique, et de fait économique, du chef suprême de l'Église catholique romaine. « Estne Pontifex cornu sinistrum » ou, en français, « le pape est-il de gauche ? » Est-il un conservateur de droite ou un progressiste de gauche?

Pour le Saint-Père, qui est Argentin, cette notion peut paraître anecdotique. Mais son parcours, qui est passé par le courant de la « théologie du peuple » proche de la « théologie de la libération », lui a donné une sensibilité politique qu'il n'a jamais reniée.

Cette question est d'ailleurs soulevée depuis des années. Son énoncé est simple, et la réponse l'est plus encore : le pape François est indéniablement de gauche. Ses prises de positions sociales, sur les questions migratoires ou sur sa vision géopolitique le rendent même plus proche de « LFI », que des partis de gauche plus modérés. Le pape semble plus proche de l’évangile selon « saint MELENCHON » que des lettres de saint Paul !  

Même le leader de La France Insoumise l'a admis en dévoilant en 2017 qu'il était « le seul homme politique français de gauche qui lise toutes les encycliques ! ».

Les positions politico-économiques du pape sont même publiquement affichées dans deux textes explicites : l'exhortation apostolique « Evangelii gaudium » et l'encyclique sociale « Laudato si ». Dans le premier, il expose clairement sa pensée sociale en dénonçant « une économie de l'exclusion », « la nouvelle idolâtrie de l'argent », « l'argent qui gouverne au lieu de servir », « la disparité sociale qui engendre la violence ».

« Le pape François est-il devenu le vicaire de la gauche immigrationniste et de l’islamisme conquérant ? », titrait en 2019 un article de « Valeurs Actuelles ». Plein de contradictions, un fort caractère, conservateur pour les uns, trop progressiste, pour les autres, trop à gauche, rejeté par une partie des chefs de l’Eglise et de certains chrétiens, adulés par d’autres… Bref, on reste plus dans les caractéristiques d’un responsable politique que de celles d’un guide spirituel, capable d’apporter la paix et de s’insurger contre les violences faites aux chrétiens dans le monde, et la déchristianisation de la France !

Pour l’ensemble des chrétiens aujourd’hui, le plus grand pape fut Jean-Paul II, et pour nos amis juifs, c’est Jean XXIII qui reçoit la palme…

Terminons avec un peu d’humour : « Le pape est mort, un nouveau pape est appelé à régner. « Araignée », quel drôle de nom, pourquoi pas libellule ou papillon ! ». Jacques PREVERT.

 

Jean-Paul ALLOU

 


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Dès le premier regard jeté sur le petit cadre de plexiglass, contenant son portrait posé sur le mur de l’amphithéâtre communautaire, c’est le sourire éclatant, plein de joie et empli de vie qui saute aux yeux. Celui d’une femme agréable, à l’allure soignée, respirant le dynamisme, épanouie dans son rôle d’édile de Sens et de présidente de la Communauté d’Agglomération du Grand Sénonais. Une femme en parfaite maîtrise de ses moyens, sûre de son fait mais malgré tout, figée ici pour l’éternité. Une grande dame de la politique régionale au caractère parfois bien trempé, Marie-Louise FORT. Un personnage public qui « siègera » désormais de façon intemporelle parmi les élus de la communauté…pour mieux les inspirer et les guider ?

 

SENS: Bien sûr que chacune et chacun aura ressenti sa présence en ces lieux qu’elle avait inaugurée il y a quelques années en arrière. Même éthérée et évanescente, parmi l’assistance. Il ne pouvait en être autrement, d’ailleurs vis-à-vis de ce vibrant hommage rendu à l’une des grandes absentes physiques de ce rendez-vous.

Tour à tour, les interlocuteurs se succédant au pupitre du nouvel hémicycle communautaire en feront même mention dans leurs propos chargés en émotivité. Comme si, intérieurement, ils le désiraient de tout leur cœur. Et si elle apparaissait vraiment devant eux, le sourire aux lèvres et le mot de courtoisie l’accompagnant ?

Marc BOTIN, tout d’abord, son successeur à la présidence du Grand Sénonais, avec une once de fébrilité dans la voix lors de son discours.

Puis, Patrick GENDRAUD, président du Conseil départemental, qui pour rien au monde n’aurait voulu manquer ce déplacement capital dans la grande ville de l’Yonne septentrionale pour saluer la mémoire de celle avec qui il chicanait de temps à autre dans ce jeu politique qui n’est pas sans amitiés !

Wassim KAMEL, enfin, ce nouveau sous-préfet de l’arrondissement sénonais, dont les paroles, prononcées à chacune de ses interventions publiques, sont empreintes de sagesse, d’humanisme et de profonde sérénité. Un représentant de l’Etat à même d’être en phase directe avec les citoyens…

Une fois le voile tombé, de la stèle commémorative posée là sur le mur à hauteur de regard près de la sortie de l’amphithéâtre, on ne peut être frappé que par cette vitalité que dégageait l’aura de cette femme, totalement investie à ses missions d’élue. Marie-Louise FORT ! Comme elle portait si bien son patronyme même si elle nous a quittés trop vite, trop tôt…à cause de trop d’investissements de sa personne à vouloir résoudre les problématiques des autres, peut-être ?

 

 

 

On nomme cela l’altruisme, la solidarité, la générosité, l’implication, la rigueur, le perfectionnisme…, le sens du devoir et du service.

S’attarder un instant sur cette plaque de plexiglass où figure un joli portrait tout sourire de la disparue, permet d’y découvrir le vadémécum succinct de cette dernière, mais aussi d’y lire une petite phrase, attribuée à Madame ROLAND en 1864, qui résumerait presque, pour celles et ceux qui la connaissaient bien, ce singulier personnage de la politique régionale inoubliable et dorénavant immortelle. « Le sentiment est mon guide. Puisse-t-il me tenir lieu d’esprit et de talent !… ».

Tout est dit ou presque en ces quelques mots limpides et clairvoyants. Sans doute, Dominique, son époux, et sa fille, Mathilde, auront reconnu l’un des leitmotivs préférés de leur proche parente dont on évoquera la mémoire en ces instants.

Une Marie-Louise FORT « panthéonisée » à sa manière dans le saint des saints de ce que représente la vie politique et publique du Sénonais : ce fameux amphithéâtre, siège des assemblées communautaires, où désormais son éternel sourire de lumière éclairera les travaux…

 

Thierry BRET

 

 


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Dis donc, Père Noël, et si tu nous apportais plein de jolis cadeaux à déposer au pied du sapin en cette fin d’année 2023 ? Mais, pas nécessairement, ces jouets venant des confins de l’Asie bourrés d’électronique, des bouquins dénués d’intérêt à mettre au pilon, des CD inaudibles à l’écoute, des vêtements que l’on se débarrassera à la première occasion sur un site Internet parce que trop moches ou pas à la bonne taille, et toutes ces choses totalement inutiles, ringardes, voire obsolètes avant même de les déballer que l’on n’oserait même pas offrir à son pire ennemi !

Non, Père Noël, ce que les Françaises et les Français désirent le plus au monde en cette belle fin d’année 2023, si particulière et chaotique, c’est du rêve ! De l’espérance à en revendre, du civisme et du respect à l’état brut ! Du tangible et pas de l’a peu près !

Période de trêve et d’espoir, la célébration de la Nativité et ce, quel que soient les religions, se veut aussi porteuse de fraternité, d’amour, de paix, d’amitié, de promesses. Celle de vivre en paix dans un monde qui se délite un peu plus chaque jour. Celle de connaître des jours meilleurs quand on est dans la peine, la souffrance psychique et morale, la maladie, le handicap.

Cette croyance en ce personnage imaginaire qui aura bercé toute notre petite enfance – du moins l’espère-t-on car le mythe est magnifique à bien des égards quand on l’examine de plus près ! – représente toujours une bulle d’oxygène pour ces parents qui gâtent leur jeune progéniture en leur offrant des cadeaux. Certains, utiles ; d’autres si futiles !

 

Et les adultes dans tout ça ?

 

Et si les adultes se prenaient à y croire, à nouveau ? Que pourrions-nous demander par lettre interposée et sans l’oblitération d’un timbre postal parmi nos souhaits ? Après avoir vécu une telle année 2023, la liste pourrait être très longue, pour combler nos désirs les plus fous et les plus sincères.

L’avancement de la retraite à…60 ans et non à 64 ans tel que cela nous a été imposé de la manière la plus brutale et sans notre consentement – il y a le mythe du Père Noël, assurément, mais en France, il y a aussi le mythe du référendum dont on ne voit jamais la trace ! - ; on y ajouterait parmi les paquets cadeaux la maîtrise de l’inflation et la hausse du pouvoir d’achat !

Merci, par ailleurs, aux valeureux spéculateurs de tout poil de s’enrichir de manière éhontée, abusive et immuable sur le dos de tous les pauvres couillons que nous sommes, nous autres les consommateurs lambda devant satisfaire nos besoins consuméristes ou ceux de notre progéniture !

 

 

Des « bons cadeaux » pour obtenir la paix

 

Sur le plan international, et avec le lot de gabegies planétaires que nous vivons en mode accéléré et que nous avalons telles des couleuvres depuis 2022, on pourrait voir le Père Noël apporter dans sa hotte des « bons cadeaux » donnant enfin droit à la paix et à la sérénité pour des pays et des peuples en déshérence qui en auraient bien besoin.

Bien sûr, le premier d’entre eux serait l’Ukraine qui ne connaîtra pas de trêve des confiseurs, même le jour de la Nativité sous les bombardements meurtriers et aveugles de l’envahisseur russe.

Une simple histoire de famille et de disputes entre Slaves, pourrait souffler Vladimir POUTINE pour qualifier un conflit qui plombe l’économie mondiale – mais pas trop la sienne malgré les sanctions économiques adressées en paquets de douze – et qui menace l’Europe et les pays de l’Est, même si vu de la France, en particulier, cela ne soit guère probable dans les faits. Curieux que nos concitoyens aient la mémoire aussi transparente et si courte quand il s’agit de se remémorer les affres de l’Histoire, période du début des années 1940…au hasard, l’année 1938 !

Le second territoire à y prétendre est évidemment la Palestine. Avec une bande de Gaza, aujourd’hui totalement dévastée et laminée par une puissance militaire, Tsahal, qui ne répond qu’aux principes de la loi du Talion, chère à l’Etat hébreu.

On ne pourra jamais cautionner les actes terroristes et assassins des membres du Hamas – la couverture légitime et suppôt de l’Iran dans cette partie du Moyen-Orient en train de sombrer vers la désespérance et la guerre -, mais ces milliers d’enfants, de femmes et d’adultes palestiniens doivent-ils payer le prix fort de cette barbarie d’un autre âge qu’ils n’ont pas commis ?

Dans les deux cas, cher Père Noël, une simple question à ajouter en additif à notre lettre revendicatrice : jusqu’à quand le massacre ?

 

 

Conserver notre âme d’enfant : le « meilleur est pour demain »…

 

Bien sûr, d’autres régions brûlantes de la planète pourraient aussi bénéficier de la mansuétude et des largesses du fameux bonhomme rouge, faisant le tour du globe avec son traîneau et ses rennes. Ce ne sont pas les conflits qui manquent et qui risquent de se propager dès 2024 avec la crise de l’eau et le réchauffement climatique sur notre bonne vieille Terre ! Non ?

On dit toujours que « le meilleur est pour demain ». C’est peut-être cela, la vraie maxime de Noël, que nous devons tous conserver au fond de nous-même. Une phrase simple à se répéter mille fois, comme une litote qui a force de volonté finira bien par s’ancrer dans nos neurones fatigués et nos rivages où nous vivons au quotidien.

C’est peut-être cela la magie de Noël qui nous permet encore, nous autres les adultes, d’entretenir notre âme d’enfant. Joyeux Noël à toutes et à tous ! Happy Christmas, comme le chantait si bien en 1972, le regretté et pacifiste, John LENNON. Peut-être, certaines et certains parmi vous, ont encore envie de croire au Père Noël…

 

Thierry BRET

 


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Est-ce qu’il s’applique à lui-même les préceptes de la méthode Coué, le sénateur de l’Yonne, Jean-Baptiste LEMOYNE ? S’il n’était pas prévu initialement sur la grille de départ de cette réunion d’information se rapportant à l’hypothétique projet de construction d’un lycée dans le nord du département, ses coreligionnaires, même d’un bord politique aux antipodes du sien, se montraient ravis de sa présence, devant un parterre d’élus locaux et de représentants de l’Education nationale. « L’union fait la force », « Ce sont des projets où il faut chasser en meute » : autant de petites phrases qui permirent tout de suite au parlementaire icaunais de justifier sa présence à VILLEBLEVIN.

 

VILLEBLEVIN : Pour autant, aux côtés du député RN Julien ODOUL, du premier vice-président du Conseil départemental Grégory DORTE et de la conseillère départementale Dominique SINEAU, le pensionnaire du Palais du Luxembourg tempéra sa bonne humeur initiale. « Il ne faut pas se voiler la face ! ». Car, ce projet de construction d’un nouveau lycée dans la partie septentrionale de notre territoire est loin, très loin, de sortir de terre. De l’avis même du dernier orateur à prendre la parole au cours de cette réunion publique, « on part de très loin ! ».

Au grand dam, du président de la Communauté de communes Yonne Nord, Thierry SPAHN, très perplexe, et un peu en retrait des autres interlocuteurs face à l’auditoire.

Constatant l’absence des représentants de la Région – l’institution possède pourtant parmi ses domaines d’appétence la gestion et le devenir des lycées -, Jean-Baptiste LEMOYNE rappela au passage que l’ancien ministre du Travail Eric WOERTH s’était vu confier cette année une mission sur la décentralisation par le président de la République, Emmanuel MACRON.

« C’est peut-être un moment fort qui mérite une rationalisation des dossiers, souligna Jean-Baptiste LEMOYNE, que des collèges et des lycées soient gérés par une même et seule collectivité, le département par exemple, ce n’est pas si absurde… ».

Une première piste livrée par l’élu icaunais qu’il serait judicieux de pousser un peu plus afin de faciliter l’avancement de ce projet qui se présente tel un véritable serpent de mer ou une arlésienne de plus pour les habitants de ce territoire, situé au-delà de Sens, près de la Seine-et-Marne.

 

 

« Small is beautiful » : le rejet du « plus c’est gros, mieux c’est » !

 

Nonobstant, et cela a été précisé à la direction de l’Académie par sa présidente, la Région Bourgogne Franche-Comté refuse catégoriquement d’étudier en profondeur la question de ce nouvel établissement à construire un jour. Un « niet » catégorique dans la plus pure des traditions des refus, selon l’ancien ministre de la Francophonie.

Puis, combatif, à l’identique de Julien ODOUL et de Grégory DORTE (article à paraître sur le sujet), le sénateur de l’Yonne estime qu’il ne faut pas baisser les bras dans ce dossier qui n’en est qu’à l’état embryonnaire.

« En termes de méthodologie, il faut être béton ! Il faut être solide au niveau des arguments à présenter auprès des instances concernées dont ceux qui se rapportent à la démographie. Il faut aussi regarder ce qui se fait à l’extérieur dans d’autres territoires. Mais, il ne faut surtout pas céder aux sirènes habituelles du regroupement, c’est-à-dire plus c’est gros, mieux c’est ! ».

Un argument qui ne fait pas recette dans la bouche de Jean-Baptiste LEMOYNE qui n’hésite pas à le balayer du revers de la main : « Plus c’est gros et mieux c’est, on a déjà payé pour voir dans l’Yonne ! On est un peu épargné avec les intercommunalités XXL dans le nord du territoire en ayant conservé des institutions encore à taille humaine mais que dire du Tonnerrois ou des régions XXL comme la Bourgogne Franche-Comté dont les frontières s’étendent de l’Ile-de-France à la Suisse ! ».

Puis, usant d’une expression angliciste pour résumer sa pensée – un comble, plaisantera-t-il lui-même pour un ancien ministre de la Francophonie ! -, le sénateur de rajouter la formule suivante : « small is beautiful » ! (Ce qui est petit est beau !).

Chacun se souviendra que le pensionnaire du Palais du Luxembourg avait refusé quand il siégeait alors dans l’hémicycle départemental de valider le projet de fermeture du collège auxerrois Bienvenu-Martin.

« Cela m’a valu quelques inimitiés à l’époque, devait souligner l’orateur, je considérais que même si les effectifs de ces établissements enregistraient une baisse, même si les bâtiments étaient anciens et méritaient une rénovation, pour autant, la place de l’éducation devait rester dans ces endroits équipés d’un établissement scolaire… ».

 

Parler d’une seule et même voix malgré les différends politiques

 

Favorable à l’adoption de dispositifs expérimentaux qui existeraient déjà pour plaider la cause de la nouvelle infrastructure éducative, l’ex-ministre évoqua le rôle des internats d’excellence, projet qui avait été lancé il y a quelques années en Côte d’Or, précisément. Des internats qui étaient placés sous la tutelle de l’Etat.

« Ne pourrait-on pas créer une amorce en utilisant ce concept de l’internat d’excellence afin de bâtir ensuite le lycée, suggéra Jean-Baptiste LEMOYNE, faisant part à haute voix de ses propres réflexions.

Autant de pistes jetées au tout venant dans la corbeille publique de cette réunion d’information inédite, même si, comme devait le rappeler le parlementaire de l’Yonne, les réponses pour résoudre l’équation ne seront pas connues ce soir. Néanmoins, tous les éléments favorables à la construction et à la pertinence de ce dossier auront été les bienvenus, à l’instar de ceux avancés par Dominique SINEAU, Grégory DORTE ou Julien ODOUL.

Ce rendez-vous aura traduit en tout cas la volonté ferme et multipartite au niveau politique de se serrer les coudes afin de faire bouger le dossier.

« En qualité de sénateur, je serai là pour aider, martela Jean-Baptiste LEMOYNE, les initiatives portées par notre territoire. Mais, il faudra aussi contre argumenter face à la collectivité régionale qui gère les lycées. Nous porterons la voix unie d’un territoire, avec au bout du compte de cette rencontre la mise en avant du serment de Villeblevin ! Et que ce serment se traduise dans cinq ans, sept ans, dix ans avec la concrétisation de ce beau projet… ».

On imagine aisément ce que serait, si le projet d’édification de ce nouveau lycée du nord de l’Yonne voyait le jour à terme, l’émotion de celles et ceux qui auront participé à cette première réunion d’information ce jeudi 22 décembre - elle a été qualifiée « d’historique » par Julien ODOUL – à l’initiative de ce fameux serment ! Des élus de tout bord travaillant ensemble pour une cause servant l’intérêt général : non, ce n’est pas un mythe de Noël !

 

Thierry BRET

 

 


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Chaque période de l’humanité a vu émerger des idées susceptibles d’aider, femmes et hommes, à dépasser ou à déstabiliser les systèmes sociaux, politiques et économiques, au sein desquels les individus étaient insérés.

TRIBUNE : Notre première utopie est donc d’insérer l’utopie dans le réel. Prenons par exemple des utopies dramatiques dans notre histoire. Dans « Mein Kampf », Adolf HITLER décrit l’expression paroxystique de la théorie des races. En 1925, il promet un avenir meilleur à l’Allemagne grâce à l’extermination du peuple juif. Au moment de sa publication, l’ouvrage est non seulement constitué d’un fatras de mots sans structure littéraire, mais se présente comme une utopie irréaliste… La suite nous prouvera hélas le contraire. On peut aussi, voir comment les utopies de STALINE et de MAO ont conduit à la mort de dizaines de millions d’êtres humains !

 

L’utopie sous la Révolution est de permettre d’accéder au savoir

 

Les utopies positives ont chamboulé également la vie du monde. GANDHI, qui souhaite par la non-violence, chasser les Anglais des Indes et vivre en harmonie avec les musulmans, MANDELA et son désir d’une société sud-africaine sans apartheid. Le Roi du Bhoutan, Jigme Singye WANG CHUCK déclare en 1972, qu’il préfère le BNB, le Bonheur National Brut au fameux PNB ! Une utopie qui est toujours une réalité et qui se vit positivement dans cette belle région.    N’oublions pas la France dans le cortège des utopies qui ont fait évoluer l’humanité.

D’abord le « Siècle des Lumières », avec ses courants littéraires et philosophiques qui aboutiront à la Révolution Française en 1789. L’utopie, c’est de permettre au peuple d’accéder au savoir, à la liberté, à l’égalité et au bonheur. Les hommes les plus marquants de cette période, furent Voltaire, Diderot, Montesquieu, Rousseau et d’Alembert. La Révolution portera une autre belle utopie : « La déclaration des droits de l’homme et du citoyen », adoptée aujourd’hui par les 193 états de l’ONU ! « Liberté- Egalité- Fraternité », maîtres-mots de la Révolution, demeure hélas, une bonne intention devenue souvent un enfer. Ce que les hommes font des idées contredit souvent l’utopie et la rend impossible dans le réel. L’utopie contient aussi la dystopie.

 

 

L’utopie doit conduire à la tolérance

 

Les trois utopies que nous présentent respectivement PLATON, Thomas MORE et RABELAIS ne sont viables qu’en surface. Au fond, on constate que, dans toute utopie, il y a un germe de dystopie ; une bifurcation de l’utopie en dystopie ; voire qu’il y a une dystopie au sein-même d’une utopie. Ceci pose la question du développement de ces potentialités négatives, qui sont peut-être incontournables à l’intérieur d’une utopie.

Finalement, la comparaison de ces trois auteurs permet bel et bien d’étudier la diversité de possibilités que peut adopter une cité idéale. De ce fait, les rapports qu’entretiennent ces sociétés avec les plaisirs, les richesses, et les religions, permettent de prendre un recul critique sur la montée toujours croissante du capitalisme, et des maux qu’il engendre.

Aussi, l’étude des mœurs des cités, à la fois mémoire et examen de nos propres sociétés, permet d’interroger la fonction de l’utopie. Enfin, au-delà de l’aspect parfait des trois peuples décrits par nos glorieux auteurs, nous avons vu que chaque utopie semble contenir en son sein un germe de dystopie. En réalité, la frontière entre utopie et dystopie est floue.

« Peut-être que le désir d’idéal est en fait un sentiment nostalgique d’un passé utopique, au sein d’une société idéale, que beaucoup ont connus. »  Auteur inconnu…

 

Paul GUILLON

 


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