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Les choses semblent s’accélérer quant à la propagation du coronavirus dans notre environnement. Même si pour l’heure, le département de l’Yonne arbore toujours une couleur verte rassurante, à l’instar de la Nièvre, dans la cartographie sanitaire officielle dévoilée par le gouvernement. Toutefois, par mesure de précaution, le préfet de l’Yonne Henri PREVOST a pris un nouvel arrêté ce vendredi 25 septembre. Preuve que la vulnérabilité modérée de notre territoire n’est finalement que relative…

AUXERRE: En attendant d’autres mesures à l’étude qui pourraient être appliquées dès la semaine prochaine en concernant avec les municipalités, le préfet de l’Yonne Henri PREVOST n’a pas ergoté pour interdire la pratique de la danse dans les établissements accueillant du public, et ce, dès ce week-end.

Ainsi, sont ciblés par ce nouvel arrêté préfectoral les cafés, bars, restaurants, brasseries et autres débits de boissons de notre territoire. Le texte officiel a été paraphé par le représentant de l’Etat ce vendredi 25 septembre avant une diffusion à la presse pour une application immédiate.

Naturellement, les établissements proposant des loisirs de nuit (discothèques et autres night-clubs) ne sont pas concernés par cette nouvelle prise de décision. Leur activité n’étant jamais revenue à la normale depuis le début du confinement le 15 mars dernier.

Le préfet de l’Yonne justifie cet arrêté par rapport à la recrudescence de la circulation du virus dans notre département. En effet, et cela a été formellement confirmé par les services de l’Agence Régionale de Santé (ARS) le taux d’incidence se situe à l’heure actuelle à 37 pour 100 000 habitants. Ce qui positionne néanmoins l’Yonne dans la catégorie des zones à risque dite « modérée ».

 

 

Des motifs de satisfaction pour le préfet : l’activité tourisme…

 

Toutefois, il s’avère que plusieurs établissements visés par cette mesure ont encouragé la pratique de la danse, en dehors du respect des gestes barrières, ce qui favorise en conséquence la libre circulation du virus.

En début de semaine, Henri PREVOST rappelait lors d’un point presse consacré à l’évolution de la crise sanitaire que le département de l’Yonne demeurait en vert. Se satisfaisant de la bonne application des gestes barrières et du respect du port du masque par ses concitoyens.

« Nous bénéficions d’un contexte où la densité de la population est moindre par rapport à d’autres zones géographiques en France, devait-il commenter, certes, le risque existe de voir augmenter la circulation du coronavirus. Mais, tout est mis en œuvre pour que cela soit maîtrisé du mieux possible… ».

La prudence reste donc de mise et représente la meilleure des alliées envisageables pour le haut-fonctionnaire. Qui invite, cependant, au retour à la vie sociale et économique.

C’est le cas au niveau des activités touristiques qui malgré la conjoncture complexe ont plutôt réussi à notre territoire cette saison, même en l’absence de nombreux visiteurs étrangers.

 


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La journaliste/écrivaine de l’Yonne, férue de belles mécaniques et fondatrice du site « Charlotte au volant », n’a pas la langue dans sa poche. Il suffit de lire son dernier opus, « Le Journal d’une Pétasse au volant », pour extraire de l’ouvrage la substantifique moelle de sa plume incisive et admettre que ce « bel esprit » débridé n’est jamais à court d’arguments. Eric BRUNET, dans son émission sur LCI, a pu juger de la répartie et du savoir de cette spécialiste de l’automobile…

PARIS : L’émission vedette de la matinale sur LCI, « BRUNET Direct », a reçu par webcam interposée, la visite inattendue de la journaliste et romancière icaunaise Anne-Charlotte LAUGIER ce vendredi 25 septembre aux alentours de onze heures.

L’une des séquences de la programmation était fort judicieusement consacrée au malus automobile. Avec en filigrane, la probable hausse de la fiscalité qui pénalisera via une nouvelle taxe les conducteurs en 2021. Hausse qui serait applicable en fonction du poids des voitures, une idée défendue par la ministre de la Transition écologique, Barbara POMPILI.

Celle-ci, interrogée aux aurores sur une autre antenne (BFM TV), soutenait mordicus que le projet devant être initialement discuté à l’Assemblée nationale fin septembre était ajourné. Qu’à cela ne tienne, le membre du gouvernement concluait ses propos en évoquant un probable retour de la proposition dans l’hémicycle dès le printemps 2021.

Le sujet étant chaud brûlant, il était donc traité tout naturellement dans le talk-show du transfuge de RMC, Eric BRUNET, ce vendredi matin avec plusieurs invités sur le plateau.

Toutefois, l’une des oratrices qui devait se distinguer par ses propos n’était autre qu’Anne-Charlotte LAUGIER, que les Icaunais ont découvert par le biais de son site informatif, « Charlotte au Volant » et surtout, depuis cet été, en suivant les aventures rocambolesques de l’héroïne de son « Journal d’une Pétasse… ». Un livre qui a déjà dépassé les trois mille exemplaires.

 

 

Le malus auto à partir du poids : idée peu crédible ?

 

Si la spécialiste des essais automobiles préfère, et de loin, les berlines aux SUV, question de standing sans aucun doute, mais aussi de sensations ressenties derrière le volant du fait du centre de gravité du véhicule qui la positionne plus près du sol, elle n’aura pas manqué de tacler comme il se doit « la fausse bonne idée » gouvernementale du jour.

Catégorique sur le sujet, Anne-Charlotte LAUGIER en exégète de l’actualité automobile depuis la création de son premier support médiatique, « Eve Auto » en 2006, s’est montrée intarissable sur les comparatifs entre berlines et SUV, modèles dont les femmes sont pourtant très friandes. Mais, visiblement, cela n’est pas son cas.

Si la journaliste spécialisée pense qu’une hausse de la taxation est inéluctable du fait de la conception de véhicules de plus en plus gros et consommateurs en énergie de surcroît, elle pense a contrario que le gouvernement ne pourra pas inclure dans cette future mesure fiscale les véhicules électriques, hybrides et hybrides rechargeables.

Des arguments bien ciselés qui ont épaté les intervenants du plateau de LCI !

 

 


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Les supputations allaient bon train dans le sérail politique depuis plusieurs semaines. On l’attendait comme un candidat potentiel aux sénatoriales. Mais, ultime coup de théâtre !  In fine, l’intéressé ne se présentera pas à la chambre haute du parlement. Le conseiller départemental de l’Yonne et président de l’AMF 89 (Association des maires) préfère se soustraire à cette échéance automnale. Un retrait volontaire dûment réfléchi pour mieux rebondir par la suite ?

INTERVIEW : Vous étiez pressenti pour jouer un rôle dans ces sénatoriales 2020, et finalement vous y avez renoncé. Quelles ont été  vos réelles motivations pour ne pas y aller ?

D’un point de vue de la légitimité, j’ai fait des choses en faveur de notre territoire. J'ai été présent auprès des élus à chaque fois qu'ils avaient besoin de moi. Après, mon expérience de 2017 m’a montré que la légitimité, cela ne suffit pas. Puisque c'est une élection qui est bizarroïde. Les réseaux jouent un rôle important. C'est-à-dire que si quelqu'un vous aime bien, tout va bien ! Mais s’il y a quelqu'un qui ne vous aime pas et qui vous soutient, il part du principe, que rien que pour faire suer celui qui vous aime bien, il ne votera pas pour lui. Mais, ce n’est pas cela qui me gênait : j'avais de très bons échos. Très positifs…
Ensuite, est venu dans ma réflexion le fait que je venais d’être élu maire de Valravillon avec la confiance des habitants et celle du Conseil municipal. Je venais d'être porté à la présidence de la Communauté de communes de l’Aillantais en étant adoubé par mes pairs pour ce poste. Sur ce territoire, il y a tant de choses à faire. Une question m’a cependant tarabusté : est-ce que j'avais le droit de trahir cette confiance ?

Aviez-vous d’autres interrogations qui vous ont traversé l’esprit ?

Oui, une troisième question est venue dans mes pensées : est-ce qu'il faut se « prostituer » pour être élu à un poste de sénateur ? Quelque part, je réponds par l'affirmative ! Par conséquence, je ne veux pas m’engager dans une bataille en altérant mes convictions que je ne changerai jamais. Je ne joue pas dans la même catégorie que d’autres et je ne suis pas prêt à tout accepter. Je me suis dit : « tu vas être malheureux parce que tu vas rencontrer des gens qui vont te dire ceci, qui vont dire cela, mais c’est certain, ils ne te diront pas ce qu’ils pensent réellement ! ». Et moi, je ne veux pas être obligé de dire des choses que je ne pense pas pour obtenir les voix de telle ou telle personne. Je me refuse à cela.

Je ne vis pas la politique dans le mauvais sens du terme. Je pense que quand on est élu par nos concitoyens, on l’est par eux pour mieux les servir. Quand j’ai de grandes décisions à prendre, je pose la question à mon grand-père et à mon père par les forces de l’esprit. Parce que c’étaient des hommes simples et justes, des hommes durs mais profondément humains…Moi, je veux garder mon âme.

Certes, ce n’est pas une décision facile parce qu’on pourrait penser et prendre cela comme un manque d’ambition, voire une crainte. Alors que ce n'est pas du tout le cas. Dans ma vie, je me suis battu avec des victoires et des défaites. Celles-ci ne m'ont jamais arrêté et m’ont toujours permis de remonter la pente. Moi, ce qui me passionne en fait, c’est de m’investir pour mon territoire, au service des personnes qui y vivent et qui éprouvent le besoin de faire des choses.

Les élus devraient regarder d’un peu plus près comment se déroulent le quotidien de leurs administrés. Parce que si nous autres, avons des comportements pas toujours objectifs et sincères envers eux, on ne peut pas alors reprocher aux électeurs de ne pas venir voter parce qu'ils sont dégoûtés ! L’exemplarité n'est pas que dans les termes : elle doit l’être également dans les actions. Dans sa manière d’être et de se conduire, c'est assez dur comme propos, mais c'est une réalité.

 

 

Pour autant, ne pas participer à ces sénatoriales qui vous tendaient les bras ne remet pas en cause vos envies de servir. Quelles sont-elles ?

Elles sont assez simples. D’abord, au niveau de la commune : il s’agit de faire émerger l’ensemble des projets. Pour la communauté de communes, et du territoire de l’Aillantais, on a commencé à créer le pôle santé. Je voudrais qu’il soit complet avec un cabinet dentaire et j'y travaille. Sur le plan économique, je voudrais que des entreprises viennent s’installer. Je souhaite augmenter et valoriser la politique de la petite enfance. C'est quelque chose auquel je tiens énormément ainsi que mes conseillers communautaires. Au niveau des infrastructures, précisons que la construction du gymnase va démarrer. C'est un projet important et je voudrais le mener à son terme.

Mon rôle de conseiller départemental m’incite à vouloir une collaboration plus franche et prégnante entre Charny-Orée-de-Puisaye et Aillant. Chaque partie doit s’apporter mutuellement à l'autre en toute complémentarité. Quant à savoir si je serai candidat aux cantonales de mars, il est encore trop tôt pour avancer sur le sujet. J’ai cependant la certitude que je peux être utile à ce canton et au département de l’Yonne.

Reste l’AMF avec les élections du nouveau bureau en octobre…

J’y occupe la fonction de président. Il faut rappeler que c'est un poste complètement bénévole et que mon rôle est de gérer et animer une association. Il y a des gens qui confondent l'association des maires de l’Yonne avec un mandat politique ! Je présenterai une liste d’élus qui sera, je le sais déjà, féminisée avec des volontaires ayant envie d’œuvrer pour le bien de tous les élus de l’Yonne.

 

 

Que souhaitez-vous apporter au département de l’Yonne ?

Cela peut presque paraître un détail, mais c’est la vision que toutes les parties du département doivent travailler ensemble pour le bien de l’Yonne.

On a des perles rares sur notre territoire. Aujourd’hui, l'objectif est que toutes ces perles rares s’unissent pour pouvoir apporter une vraie identité à l’Yonne et la sortir de la méconnaissance de nos autres compatriotes d'une façon générale. Faire en sorte que l’on ne soit plus un département où l'on passe, mais un département où l'on a envie déjà de s’arrêter et ensuite d’avoir envie de rester.

Nous avons la chance de vivre à côté de la capitale de l’Hexagone. Or, si nous voulons attirer les Franciliens en quête de départ, il nous faut vraiment développer la présence du numérique avec l’arrivée de la fibre. Nous devons être conquérants dans nos projets et réalisations, que nous ayons des rêves qui doivent aller au-delà de ce qui existe aujourd’hui. Pour que cela aboutisse, il faut qu’il y ait une volonté des élus. Mais pas dans la seule gestion du quotidien, où on sera au final très vite dépassé.

En ce sens, le poids des communautés de communes qui possèdent les compétences économiques est indéniable. Il en existe quatorze aujourd’hui sur le territoire. Un lien important doit se créer entre ces structures et le Département. Ça me semble quelque chose d'indispensable, je prône cela depuis des années.

L’Yonne n’évoluera pas et ne bougera pas sans la force et l'adhésion des communautés de communes. Vous avez ici tout le sens politique que je veux développer à l’avenir…

En 2022, les électeurs seront appelés aux urnes pour élire leurs députés. Ces législatives occupent-elles déjà une place prépondérante de vos pensées ?

Je n’ai pas encore de réponse à l’heure actuelle. Seulement des bribes qui commencent à s’esquisser. J’aurai toutes les réponses à cette interrogation d'ici 2022 ou pas...

Propos recueillis par Maryline GANDON

 


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Ce jeu se joue à un nombre illimité de joueurs, avec un nombre illimité de cartes. Seules comptent les cartes maîtresses que chaque joueur a en main au début de la partie : un homme, une femme, un mendiant, un chef d’entreprise, un syndicaliste, un maître, un élève, un chien, son maître, un vieux, un jeune, un joker…

TRIBUNE : Le reste des cartes est là pour la figuration. Les joueurs eux-mêmes, d’ailleurs…mais passons à la règle du jeu. Il faut préciser qu’il n’y en n’a pas, de règle. Ou plutôt, qu’elle est tacite : par exemple, si un joueur abat une femme, un autre riposte par un homme et l’emporte. C’est d’ailleurs précisé dans la grammaire. Si on pioche une femme : le joueur a le choix entre la garder ou s’en séparer, la porter aux nues ou la piétiner, la déchirer ou l’échanger contre une autre. L’échange étant la solution la plus fréquemment choisie. Mais attention : les seuls échanges possibles sont avec les cartes du mendiant, de l’élève, du professeur et du vieux.

La carte du chef d’entreprise possède le pouvoir sur toutes les cartes. La carte du syndicaliste peut le bloquer deux tours, mais ensuite le chef d’entreprise continue comme avant. Le mendiant, lui, reste extérieur au jeu, à ses règles, aux cartes distribuées dès le début de la partie. Pour tout dire, la carte n’existe plus dans certaines éditions du jeu. On  conseille vivement de s’en débarrasser...

Le maître bat l’élève pendant la plus grande partie du jeu, jusqu’au moment où l’élève frappe le prof à mort. A ce moment de la partie, on introduit le joker qui permet à la victime de racheter une vie, à crédit, afin de permettre la reproduction à l’infini du circuit d’exploitation du jeu.

Si le joker est abattu par le prof, celui-ci revit et reprend son pouvoir sur l’élève. L’élève n’a pas de joker si le professeur le frappe à mort, ce qui arrive rarement malgré les provocations. Quand la carte chien est abattue en même temps que la carte « maître », il y a bataille.

En effet, on ne sait pas vraiment qui promène l’autre, qui s’attache à l’autre, qui ne pourrait vivre sans l’autre. On a vu des maîtres se coucher sur la tombe des chiens et se laisser mourir. Dans ce cas, le joker rachète une vie. Dans le cas où c’est le chien qui meurt, on rachète un chien.

Si le joueur abat un vieux, la riposte est bien évidemment un jeune. En ce cas, aucun joker n’est possible, le coût pour la pioche étant trop élevé. La carte peut être immédiatement exclue du jeu, la prochaine édition envisageant de la supprimer. On conseille vivement de s’en débarrasser...

Nous tenons à prévenir l’éventuel acquéreur d’un jeu que certains d’entre eux comportent une carte pirate. Il s’agit d’une contrefaçon. Cette carte figurerait un artiste et échapperait à toutes les règles et absence de règles. Nous nous inscrivons en faux avec ces pratiques frauduleuses et anti-commerciales. Have fun !

Corine FONTREL

 


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Récemment, Emmanuel MACRON affirmait que « la France prendrait le tournant de la 5G », en fustigeant les réfractaires à cette technologie. Celles et ceux qui préfèrent « le modèle Amish » et qui « souhaitent retourner à la lampe à huile » ! Les Amish vivent en communauté religieuse aux Etats-Unis, en étant hostiles à toute modernité. Or, 70 élus de gauche et des écologistes demandent un moratoire sur cette nouvelle technologie. Y aurait-il des risques à aborder le virage technologique de demain ?

 

TRIBUNE: Le 14 septembre, devant les entreprises du numérique, le président de la République a martelé que la France serait au rendez-vous de l’innovation : la 5G.  L’argument se situe dans le désir d’indépendance technologique de la France.

Disons-le tout de suite, la 5G, pour le téléphone mobile des particuliers, sera d’un intérêt négligeable. Pourquoi ? Cette cinquième génération de la technologie « réseau mobile » est conçue pour répondre à la croissance exponentielle des données et à la connectivité de la société entrepreneuriale d’aujourd’hui. Soit un réseau mobile dix fois plus rapide que la 4G ! En ce qui concerne les applications, la 5G devra favoriser l’agriculture intelligente et tous les objets connectés : ordinateurs, tablettes, téléphones, automobiles, trains…

Des progrès spectaculaires sont attendus : gains de rapidité alors qu’un film en HD est téléchargé en 1h 40 mn, bientôt 20 minutes suffiront. Plus de réactivité : avec le temps de latence réduit à 1 milliseconde. Davantage de connexion : la 5G sera capable de supporter une multitude d’objets connectés simultanément. Plus écologique : la 5G permettra à terme de réduire 90 % de la consommation d’énergie, pour ses utilisations.

Selon les déclarations du locataire de l’Elysée, la mise en place de la 5G se fera progressivement : elle  commencera dès la fin de septembre 2020.

 

De sérieux bémols sont à relever en matière d’indépendance…

 

La 5G, c’est d’abord poursuivre notre dépendance avec la Chine. La présence du géant chinois, HUAWEI, reste dans la continuité de la 4G pour les opérateurs français des réseaux mobiles. 50 % des équipements viennent de l’équipementier asiatique.

Les réseaux européens sont largement ouverts à HUAWEI. Vouloir se passer de la Chine est une ambition complexe et coûteuse. Dans ce domaine, les dominations américaines et chinoises ainsi que l’intensité de la concurrence européenne entre les opérateurs, ont largement contribué à la déconfiture d’Alcatel et Siemens dans le domaine de la téléphonie mobile !

Il n’existe pas de barrières étanches entre l’écosystème des opérateurs et celui des équipementiers. Les problèmes de sécurité concernant les informations en circulation sont clairement posés. La Chine est accusée de violation des systèmes d’information, voire même d’espionnage. Oui, il temps de rouvrir la bataille sur le « cloud ».

 

 

En outre, les problèmes de santé sont posés depuis l’apparition de la 3G et de la 4G. La prolifération d'antennes a provoqué une levée de boucliers de la part de nombreux scientifiques. Plus de deux cents médecins ont d'ailleurs demandé un moratoire sur la 5G. Risques élevés de cancers, dommages génétiques et désordres neurologiques sont notamment mis en avant par ces savants depuis très longtemps. Mais, il nous faut dénoncer la « fake news » qui attribue à la 5G la naissance du coronavirus !

En France, en janvier 2020, deux associations, Priartém et Agir pour l'Environnement, ont déposé un recours devant le Conseil d’Etat, la plus haute juridiction de l'ordre administratif, pour demander la suspension du processus d'attribution des fréquences de ce réseau. Le coup d'envoi a été donné le 20 décembre 2019. Les deux associations reprochent au gouvernement de se lancer dans un « projet pharaonique », et ce « dans la plus grande précipitation », « sans en mesurer les conséquences ». Elles craignent des risques sanitaires mais aussi les retombées néfastes sur l'environnement et les libertés publiques. Le Conseil d'État a refusé d'accéder à leur demande mais se prononcera sur le fond plus tard. Une décision satisfaisante pour Priartém et Agir pour l'Environnement qui dénoncent « l'absence d'évaluation sanitaire et environnementale du déploiement de la 5G ». En effet, avant toute décision, mieux vaut attendre les conclusions des scientifiques.

 

 

Quid des effets des ondes millimétriques sur la santé…

 

On se souvient des mises en garde des scientifiques qui au moment de la création des lignes de chemin de fer déclaraient que « la fumée des locomotives allait intoxiquer les vaches dans les prés et que le cœur humain ne pourrait pas supporter des vitesses supérieures à 35 km/h ! ». Cependant, les savants ont des outils et des savoir-faire qui doivent permettre d’identifier les risques. « La 5G augmentera l'exposition aux champs électromagnétiques de radiofréquence » ont prévenu les chercheurs. Ils évoquent notamment les ondes millimétriques. D'une portée assez courte, elles vont nécessiter le déploiement de davantage d'antennes relais.

Parmi les effets néfastes de ces ondes millimétriques sur la santé : un risque de cancer, de stress cellulaire, d'augmentation des radicaux libres nocifs, de dommage génétique et du système reproducteur, de déficits d'apprentissage et de mémoire, de troubles neurologiques. La liste est longue mais pas vraiment rassurante. Pour justifier leurs craintes, les experts s'appuient sur une étude du National Toxicology Program américain, la plus vaste jamais effectuée sur le sujet. En France, aucune analyse sérieuse n’a été publiée et nous laisse dans un flou artistique inquiétant. L’Agence de Sécurité Sanitaire déclarait en janvier 2020 qu’il est impossible de statuer sur la dangerosité des ondes incriminées et que le rapport sera sans doute publié au cours du premier trimestre 2021 !

L’attribution des fréquences n’est pas encore établie. La stratégie des opérateurs n’est pas encore claire au-delà d’une volonté affichée. La réaction des consommateurs est inconnue et surtout, l’impact sur la santé publique n’est pas mesuré. Cerise sur la gâteau : l’Etat français a déjà intégré dans son budget, les recettes des attributions de fréquences. Dans ce contexte, « virologico- économico-financier-politico-stratégique », on n’ose pas imaginer les quelconques finalités négatives d’un rapport sanitaire. De toute façon la décision, au plus haut niveau de l’Etat, est prise ! Pour reprendre la citation du président, « ça coûtera ce que ça coûtera »….Mais cette fois-ci, attention, cela pourrait peut-être se comptabiliser en vies humaines…

Jean-Paul ALLOU

 


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