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Les sénatoriales se feront sans lui : Mahfoud AOMAR n’était pas prêt à tout accepter pour briguer un poste…

« Ce sera l’une des figures politiques du département à ne pas être dans les starting-blocks le 27 septembre lors des sénatoriales 2020. Un choix dûment mûri pour le président de l’AMF 89 qui se prépare à d’autres rendez-vous avec les électeurs aux cantonales en mars prochain et peut-être aux législatives de 2022… ». « Ce sera l’une des figures politiques du département à ne pas être dans les starting-blocks le 27 septembre lors des sénatoriales 2020. Un choix dûment mûri pour le président de l’AMF 89 qui se prépare à d’autres rendez-vous avec les électeurs aux cantonales en mars prochain et peut-être aux législatives de 2022… ». Crédit Photos : Thierry BRET (Archives).

Les supputations allaient bon train dans le sérail politique depuis plusieurs semaines. On l’attendait comme un candidat potentiel aux sénatoriales. Mais, ultime coup de théâtre !  In fine, l’intéressé ne se présentera pas à la chambre haute du parlement. Le conseiller départemental de l’Yonne et président de l’AMF 89 (Association des maires) préfère se soustraire à cette échéance automnale. Un retrait volontaire dûment réfléchi pour mieux rebondir par la suite ?

INTERVIEW : Vous étiez pressenti pour jouer un rôle dans ces sénatoriales 2020, et finalement vous y avez renoncé. Quelles ont été  vos réelles motivations pour ne pas y aller ?

D’un point de vue de la légitimité, j’ai fait des choses en faveur de notre territoire. J'ai été présent auprès des élus à chaque fois qu'ils avaient besoin de moi. Après, mon expérience de 2017 m’a montré que la légitimité, cela ne suffit pas. Puisque c'est une élection qui est bizarroïde. Les réseaux jouent un rôle important. C'est-à-dire que si quelqu'un vous aime bien, tout va bien ! Mais s’il y a quelqu'un qui ne vous aime pas et qui vous soutient, il part du principe, que rien que pour faire suer celui qui vous aime bien, il ne votera pas pour lui. Mais, ce n’est pas cela qui me gênait : j'avais de très bons échos. Très positifs…
Ensuite, est venu dans ma réflexion le fait que je venais d’être élu maire de Valravillon avec la confiance des habitants et celle du Conseil municipal. Je venais d'être porté à la présidence de la Communauté de communes de l’Aillantais en étant adoubé par mes pairs pour ce poste. Sur ce territoire, il y a tant de choses à faire. Une question m’a cependant tarabusté : est-ce que j'avais le droit de trahir cette confiance ?

Aviez-vous d’autres interrogations qui vous ont traversé l’esprit ?

Oui, une troisième question est venue dans mes pensées : est-ce qu'il faut se « prostituer » pour être élu à un poste de sénateur ? Quelque part, je réponds par l'affirmative ! Par conséquence, je ne veux pas m’engager dans une bataille en altérant mes convictions que je ne changerai jamais. Je ne joue pas dans la même catégorie que d’autres et je ne suis pas prêt à tout accepter. Je me suis dit : « tu vas être malheureux parce que tu vas rencontrer des gens qui vont te dire ceci, qui vont dire cela, mais c’est certain, ils ne te diront pas ce qu’ils pensent réellement ! ». Et moi, je ne veux pas être obligé de dire des choses que je ne pense pas pour obtenir les voix de telle ou telle personne. Je me refuse à cela.

Je ne vis pas la politique dans le mauvais sens du terme. Je pense que quand on est élu par nos concitoyens, on l’est par eux pour mieux les servir. Quand j’ai de grandes décisions à prendre, je pose la question à mon grand-père et à mon père par les forces de l’esprit. Parce que c’étaient des hommes simples et justes, des hommes durs mais profondément humains…Moi, je veux garder mon âme.

Certes, ce n’est pas une décision facile parce qu’on pourrait penser et prendre cela comme un manque d’ambition, voire une crainte. Alors que ce n'est pas du tout le cas. Dans ma vie, je me suis battu avec des victoires et des défaites. Celles-ci ne m'ont jamais arrêté et m’ont toujours permis de remonter la pente. Moi, ce qui me passionne en fait, c’est de m’investir pour mon territoire, au service des personnes qui y vivent et qui éprouvent le besoin de faire des choses.

Les élus devraient regarder d’un peu plus près comment se déroulent le quotidien de leurs administrés. Parce que si nous autres, avons des comportements pas toujours objectifs et sincères envers eux, on ne peut pas alors reprocher aux électeurs de ne pas venir voter parce qu'ils sont dégoûtés ! L’exemplarité n'est pas que dans les termes : elle doit l’être également dans les actions. Dans sa manière d’être et de se conduire, c'est assez dur comme propos, mais c'est une réalité.

 

 

Pour autant, ne pas participer à ces sénatoriales qui vous tendaient les bras ne remet pas en cause vos envies de servir. Quelles sont-elles ?

Elles sont assez simples. D’abord, au niveau de la commune : il s’agit de faire émerger l’ensemble des projets. Pour la communauté de communes, et du territoire de l’Aillantais, on a commencé à créer le pôle santé. Je voudrais qu’il soit complet avec un cabinet dentaire et j'y travaille. Sur le plan économique, je voudrais que des entreprises viennent s’installer. Je souhaite augmenter et valoriser la politique de la petite enfance. C'est quelque chose auquel je tiens énormément ainsi que mes conseillers communautaires. Au niveau des infrastructures, précisons que la construction du gymnase va démarrer. C'est un projet important et je voudrais le mener à son terme.

Mon rôle de conseiller départemental m’incite à vouloir une collaboration plus franche et prégnante entre Charny-Orée-de-Puisaye et Aillant. Chaque partie doit s’apporter mutuellement à l'autre en toute complémentarité. Quant à savoir si je serai candidat aux cantonales de mars, il est encore trop tôt pour avancer sur le sujet. J’ai cependant la certitude que je peux être utile à ce canton et au département de l’Yonne.

Reste l’AMF avec les élections du nouveau bureau en octobre…

J’y occupe la fonction de président. Il faut rappeler que c'est un poste complètement bénévole et que mon rôle est de gérer et animer une association. Il y a des gens qui confondent l'association des maires de l’Yonne avec un mandat politique ! Je présenterai une liste d’élus qui sera, je le sais déjà, féminisée avec des volontaires ayant envie d’œuvrer pour le bien de tous les élus de l’Yonne.

 

 

Que souhaitez-vous apporter au département de l’Yonne ?

Cela peut presque paraître un détail, mais c’est la vision que toutes les parties du département doivent travailler ensemble pour le bien de l’Yonne.

On a des perles rares sur notre territoire. Aujourd’hui, l'objectif est que toutes ces perles rares s’unissent pour pouvoir apporter une vraie identité à l’Yonne et la sortir de la méconnaissance de nos autres compatriotes d'une façon générale. Faire en sorte que l’on ne soit plus un département où l'on passe, mais un département où l'on a envie déjà de s’arrêter et ensuite d’avoir envie de rester.

Nous avons la chance de vivre à côté de la capitale de l’Hexagone. Or, si nous voulons attirer les Franciliens en quête de départ, il nous faut vraiment développer la présence du numérique avec l’arrivée de la fibre. Nous devons être conquérants dans nos projets et réalisations, que nous ayons des rêves qui doivent aller au-delà de ce qui existe aujourd’hui. Pour que cela aboutisse, il faut qu’il y ait une volonté des élus. Mais pas dans la seule gestion du quotidien, où on sera au final très vite dépassé.

En ce sens, le poids des communautés de communes qui possèdent les compétences économiques est indéniable. Il en existe quatorze aujourd’hui sur le territoire. Un lien important doit se créer entre ces structures et le Département. Ça me semble quelque chose d'indispensable, je prône cela depuis des années.

L’Yonne n’évoluera pas et ne bougera pas sans la force et l'adhésion des communautés de communes. Vous avez ici tout le sens politique que je veux développer à l’avenir…

En 2022, les électeurs seront appelés aux urnes pour élire leurs députés. Ces législatives occupent-elles déjà une place prépondérante de vos pensées ?

Je n’ai pas encore de réponse à l’heure actuelle. Seulement des bribes qui commencent à s’esquisser. J’aurai toutes les réponses à cette interrogation d'ici 2022 ou pas...

Propos recueillis par Maryline GANDON

 

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