Onze représentants de l’Etat en poste à l’étranger seront accueillis le vendredi 30 août après-midi par le préfet de l’Yonne à Auxerre et la présidente de la Région. Après la visite le matin d’un site industriel en Côte d’Or. Accompagnés du secrétaire d’Etat Jean-Baptiste LEMOYNE, ces hauts fonctionnaires participeront à deux séances de diplomatie publique leur permettant de rencontrer les responsables de la Maison des jumelages, de la Francophonie et des Relations internationales ainsi que des lecteurs et partenaires de Presse Evasion, média à vocation économique…
AUXERRE : Pour la seconde année consécutive, l’exercice voulu par le gouvernement se réitérera sur l’ensemble du territoire. L’immersion de plusieurs ambassadeurs de France au plus près des acteurs institutionnels et économiques de l’Hexagone donnera lieu à des rencontres riches en intensité et en retour d’expériences.
L’an passé, à pareille époque, une délégation avait parcouru le département de l’Yonne ; se posant à la coopérative viticole, La Chablisienne, avant de clore ce court séjour par une visite détaillée de l’infrastructure portuaire de Gron, gérée par LOGI YONNE.
Cette fois-ci, la visite bourguignonne sur une journée s’étalera sur deux départements limitrophes. Accueillis à la gare TGV par le préfet de Région Bernard SCHMELTZ à Montbard (Côte d’Or), les officiels se rendront ensuite sur le site industriel de VALLOUREC VALINOX. Ils y découvriront le complexe et ses perspectives.
Face à un parterre de personnalités et de chefs d’entreprise, les ambassadeurs évoqueront les opportunités économiques existantes dans leurs pays de résidence. En contrepartie, une présentation des filières porteuses de notre contrée leur sera faite. Le but étant de créer une véritable synergie entre les besoins des pays où les hauts fonctionnaires résident en permanence et les secteurs d’activité exportateurs de la Bourgogne Franche-Comté.
Un ratio de progression de 4 % d’ici 2020 sur l’export…
L’année dernière, Edouard PHILIPPE avait fixé un ratio de progression de ces échanges à l’international à hauteur de 4 %. Un socle à atteindre d’ici 2020. L’Etat souhaitant s’appuyer davantage sur ses ambassadeurs, fins connaisseurs de la réalité conjoncturelle des pays où ils représentent les intérêts nationaux. Une stratégie inhérente à l’économie diplomatique dont Jean-Baptiste LEMOYNE en sa qualité de secrétaire d’Etat en charge de l’Europe et des Affaires étrangères s’est fait depuis le porte-fort.
Le ministre Icaunais sera une nouvelle fois sur le pont et mobilisé le 30 août prochain sur sa terre de prédilection. Il souhaite favoriser ces échanges tripartites entre institutionnels, élus et entrepreneurs.
L’Etat a su concocter une vraie équipe de France de l’export en y adjoignant les acteurs et partenaires inéluctables du développement économique à l’international. La Région Bourgogne Franche-Comté, mais aussi les services ad hoc de la Chambre de Commerce et d’Industrie, Business France, le Conseil du commerce extérieur ou les services des préfectures constituent des interlocuteurs privilégiés avec lesquels les entreprises peuvent décemment travailler.
Lors de sa venue dans la capitale de l’Yonne, la délégation étatique disposera d’un temps d’échange de quarante-cinq minutes avec les représentants de la Maison des jumelages, de la Francophonie et des relations internationales, une structure associative présidée par Marité CATHERIN.
Puis, une séquence de diplomatie publique sera organisée à bord de l’embarcation « L’Hirondelle » sur les quais de l’Yonne entre des partenaires et lecteurs du média PRESSE EVASION.
Objectif : satisfaire à des velléités orales de communication en mettant l’accent sur la dimension sociétale et économique de ce nouveau concept initié par l’Etat. Celui propre au principe vertueux de l’économie diplomatique qui ne cesse de se développer...
La délégation officielle présente le 30 août à Auxerre sera composée de :
Canada : Kareen RISPAL
Portugal : Florence MANGIN
Irak : Bruno AUBERT
Équateur : Jean-Baptiste CHAUVIN
Pakistan : Marc BARETY
Ghana : Anne-Sophie AVE
Mozambique : David IZZO
Maurice (Ile) : Emmanuel COHET
Guinée : Jean-Marc GROSGURIN
Albanie : Christina VASAK
Slovaquie : Christophe LEONZI.
Deux jours durant, la station balnéaire, chère à l’impératrice Eugénie, accueillera une dizaine de chefs d’Etat, ceux des pays les plus puissants de la planète, lors de rencontres stratégiques qualifiées d’importantes pour l’avenir du globe. L’organisation logistique et sécuritaire de ce sommet international incombe depuis un an à l’ancien préfet de l’Yonne et du Vaucluse, Jean-Christophe MORAUD…
BIARRITZ (Pyrénées Atlantique) : Pas de trêve estivale cette année pour le serviteur de l’Etat qu’est Jean-Christophe MORAUD. L’ex-préfet de l’Yonne et du Vaucluse peaufine minutieusement avec ses collaborateurs les ultimes détails de ce lourd dossier évènementiel avant que ne démarre ce rendez-vous diplomatique majeur du second semestre. A savoir, le G7.
Chargé des aspects organisationnels de ce sommet qui réunira les chefs d’Etat des sept puissances fondamentales de notre planète (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni), Jean-Christophe MORAUD sera à la baguette pour assurer le déroulement optimal de cette rencontre où sont d’ores et déjà mobilisés plus de quinze mille policiers.
L’ancien préfet de l’Yonne travaille en étroite osmose avec son homologue des Pyrénées Atlantique, Gilbert PAYET en charge du comité de pilotage. La sécurité sera à son paroxysme durant ces deux journées où les touristes sont invités à plier bagage en s’éloignant des zones dites sensibles.
Présence de dizaines de milliers de délégués…
En effet, hormis une trentaine de chefs d’Etat ou de gouvernements attendus durant ce sommet, ce sont également des milliers de délégués de cette dizaine de nations (la Russie pourrait y prendre part après la visite de Vladimir POUTINE au Fort de Brégançon le 19 août) qui devraient arpenter les travées des salles officielles. Dont celles du célèbre casino municipal en bord de mer.
La France avait déjà accueilli le G7 dans une autre ville à l’aura touristique internationale : Deauville en 2011.
Côté réjouissances gastronomiques, c’est le traiteur basque Jean-Marc SALVA qui a décroché la timbale pour nourrir de ses spécialités et produits du terroir l’ensemble des délégations. Les fines bouches de l’exécutif planétaire pourront se délecter de jambon de Bayonne, de truites de Banca, mais aussi de fromages locaux sans omettre le fameux gâteau basque. Les vins d’Irouleguy agrémenteront de leurs saveurs ces différents mets.
In fine, le traiteur de Biarritz glanera aussi plusieurs milliers d’euros au terme de ces deux journées exceptionnelles, grâce à un lucratif contrat passé avec l’Etat.
Considérant que le CETA, l’accord international qui doit faciliter les échanges commerciaux entre l’Europe et le Canada, est « bancal », le député de l’Yonne, Guillaume LARRIVE, s’est exprimé contre son approbation lors de la séance de vote, ce mardi après-midi à l’Assemblée nationale. Il s’en explique…
PARIS: Il a beaucoup consulté autour de lui avant de prendre, en son âme et conscience, sa décision finale. Le député des Républicains, à la conquête de la présidence nationale du parti dont il défend les couleurs, n’a donc pas validé dans les urnes de l’hémicycle du Palais Bourbon l’accord de libre-échange voulu entre l’Union européenne et le Canada.
Ce fameux CETA dont le président de la République Emmanuel MACRON se fait pourtant le garant. Mais que beaucoup de spécialistes économiques dépeignent comme étant un accord empli de chausse-trappes.
Malgré ce vote négatif, l’élu de l’Yonne reste favorable à la liberté des échanges internationaux. Oui, mais pas à n’importe quelles conditions ! Précisément, le parlementaire icaunais désapprouve les zones d’ombre qui subsistent autour de ce texte qui n’offrirait pas les garanties nécessaires en matière de réciprocité et de transparence.
Tenant à s’expliquer sur son choix lors du scrutin, Guillaume LARRIVE affirme qu’il aurait aimé pouvoir approuver cet accord entre ces deux partenaires.
« L’histoire économique de notre planète démontre que la liberté des échanges commerciaux est source d’amélioration du bien commun… ».
Un sérieux point noir qui fait de l’ombre…
Le député de la famille gaulliste n’a pourtant pas été au bout de son raisonnement positiviste. La raison en est simple : il a décelé, comme d’autres parlementaires, une zone nébuleuse en ce qui concerne la garantie sanitaire des produits carnés importés en France.
« Aujourd’hui, précise-t-il, le gouvernement français est dans l’incapacité de rassurer les consommateurs de l’Hexagone sur la dangerosité de ces viandes de bœuf. Sachant que ce cheptel a été nourri au préalable à base de farines animales… ».
Là n’est d’ailleurs pas le seul et unique problème observé par le chef de file de la droite bourguignonne. Le risque économique s’avère bien réel, celui-ci, au grand dam de notre agriculture.
Cette dernière serait directement impactée par une trop large importation de ces viandes d’Amérique du Nord sur notre sol dès demain.
« Je ne peux accepter que l’on déstabilise nos éleveurs français de viande bovine, commente-t-il, surtout si de surcroît on importe ces produits carnés de la filière canadienne élevés dans des conditions inacceptables… ».
Devant ce constat amer d’un bilan coûts/avantages qui tournerait in fine en défaveur de la France et de sa filière élevage, Guillaume LARRIVE a assumé ses responsabilités en rejetant tout de go le CETA, sans autres atermoiements.
Même si la première année d’application de ce contrat a amélioré le solde du commerce extérieur, en permettant aux sociétés françaises exportatrices de vendre leurs vins ou leurs fromages vers la « Belle province » découverte par Jacques CARTIER en 1534…
Alors que l’Assemblée nationale a acté le report du vote du CETA, accord commercial conclu entre l’Union européenne et le Canada au 23 juillet prochain, plus de 70 organisations (notamment des ONG, associations de défense de l’environnement et acteurs agricoles) mettent en garde la représentation nationale sur ses effets néfastes sur le climat et nos filières agricoles. Présidente de l’exécutif en Bourgogne Franche-Comté, Marie-Guite DUFAY fait part de son avis par le biais de cette tribune…
TRIBUNE : Si cet accord devait être signé, c’est notre capacité à légiférer en matière environnementale, sociale et sanitaire qui se trouverait obérée alors que nous empoignons à peine le combat pour le climat.
L’institut VEBLEN et la Fondation Nicolas HULOT ont ainsi documenté les effets du CETA sur la hausse des émissions de gaz à effet de serre en totale contradiction avec l’Accord de Paris. Plus encore, par les conditions laxistes d’importation concédées, il organise la destruction des filières bovines françaises au profit du bœuf canadien, produit dans des conditions moins vertueuses (farines animales, activateurs de croissance, …) et insécurise notre alimentation.
Aujourd’hui, en examen au Sénat, c’est un troisième accord avec les pays d’Amérique du sud, le MERCOSUR, qui pourrait déstabiliser un peu plus notre agriculture. Avec l’importation massive de viandes et autres produits agricoles au bilan carbone catastrophique, à bas coût de salaire… quand nos éleveurs peinent à tirer un SMIC de leur exploitation.
Un risque de déstabilisation de nos territoires à vocation d’élevage…
Ce ne sont alors pas seulement les éleveurs qui pourraient en pâtir, mais les paysages, la biodiversité et toute une économie agricole, agro-alimentaire et rurale en déstabilisant des zones entières de nos territoires à vocation d’élevage.
La région Bourgogne-Franche-Comté, forte de ses atouts industriels et agricoles, limitrophe de la Suisse et au cœur de l’Europe, est un acteur éclairé du libre-échange gagnant-gagnant.
Mon opposition, en tant que présidente de Région, à ces accords ne saurait donc être caricaturée comme du protectionnisme primaire.
Nous, acteurs locaux et élus de la Région Bourgogne-Franche-Comté, refusons que ces accords déséquilibrés sacrifient notre modèle agricole basé sur des exploitations familiales engagées en faveur des attentes sociétales de nos concitoyens (polyculture élevage, prairie permanente, bien-être animal, niveau sanitaire exigeant, fermes de taille humaine, ...).
Nous refusons qu’une concurrence déloyale conduise au moins disant environnemental, social et sanitaire sous prétexte de libre-échange. Nous affirmons que le libre-échange doit être équilibré en imposant pour les produits importés la réciprocité des normes et les accords en vigueur dans les pays concernés.
J’appelle donc le gouvernement et nos parlementaires français et européens à remettre l’ouvrage sur le métier en étant à l’écoute des forces vives de la Nation.
Marie-Guite DUFAY
Journée mondiale consacrée au nettoyage de la planète, le World CleanUp Day a trouvé par la voix des membres de la Jeune Chambre Economique des ambassadeurs très investis dans la sauvegarde de l’environnement. Le 21 septembre, cent cinquante pays dont la France disposeront de milliers points de collecte servant à valider une opération unique vécue à l’échelle mondiale. Elle se déclinera également dans l’Yonne…
AUXERRE: Préserver la planète par le prisme d’une action citoyenne et positive : tel est le principe vertueux de cette animation planétaire originale qui se décline depuis plusieurs années à l’automne. La date du futur rendez-vous est d’ores et déjà connue. Il s’agira du 21 septembre.
Ce jour-là, un mouvement de citoyens unira ses forces pour ramasser des déchets et lutter ainsi avec efficience contre la pollution exponentielle qui affecte notre environnement.
Mobiliser un maximum de volontaires autour de cette manifestation explique la tenue d’une réunion de travail, ce mardi 16 juillet, dans les locaux de la Fédération départementale du Bâtiment.
Elle aura pour légitimité de présenter les différents quartiers de la ville désireux d’y prendre part. Une majorité de conseils de quartier est favorable au déroulement de l’action.
Seront également explicitées aux côtés de plusieurs partenaires les réalisations prévues lors de ce jour de collecte organisé un samedi.
Simple, concrète, le World CleanUp Day représente une première étape à la construction de projets encore plus ambitieux en faveur de la préservation du globe.
Lors de la précédente édition, la collecte aura permis de récupérer 1 500 litres de déchets recyclés, mille litres d’ordures ménagères, 70 litres de mégots, une centaine de bouteilles en verre, deux caddies et une myriade d’objets hétéroclites. La journée avait mobilisé plus d’une centaine de contributeurs heureux de prendre part à cette opération altruiste…