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La sélection nationale des championnats du monde des maîtres d’hôtel 2019 se déroulera le 06 mai au lycée des métiers Vauban à Auxerre. La fine fleur des candidats français portera haut les couleurs de l’Hexagone dans cette épreuve qualificative d’un niveau de maîtrise très relevé. L’enjeu est de taille : décrocher les deux tickets qui leur permettront d’affronter en novembre les meilleurs représentants de la planète. Organisée et dirigée par l’Association pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine des arts de la table et du service, avec le soutien de l’UMIH (Union des métiers de l’industrie hôtelière), cette épreuve sera accueillie pour la première fois dans l’Yonne. Une immersion appréciable pour la notoriété de notre territoire que l’on doit à l’une des chevilles ouvrières de l’organisation, le Meilleur ouvrier de France de la discipline, l’Auxerrois Serge GOULAIEFF…

AUXERRE : Le chiffre douze est-il un vecteur de réussite dans une carrière professionnelle ? On ose l’espérer pour celles et ceux des prétendants français à cette épreuve universelle qui se confronteront d’ici quelques semaines avec leur dextérité et savoir-faire à l’élite internationale dans les règles de l’art.

Celles, issues d’une tradition séculaire unique, qui ont fait la renommée incontestable de notre pays aux quatre coins du globe. J’ai nommé : les arts de la table et du service !

Or, deux de ces douze valeureux candidats à l’épreuve sélective pour la finale du championnat du monde de la discipline seront auréolés de gloire au terme de cette folle journée du 06 mai. Partagée entre souffrance intérieure et espérance de succès. Sublimé par un jury d’esthètes en la matière, le binôme qui touchera le Graal de la victoire n’oubliera pas de sitôt la capitale de l’Yonne et son établissement fétiche, le lycée des métiers Vauban, théâtre de son exploit.

Mais, une chose est sûre : les douze finalistes de la sélection hexagonale n’auront pas de temps à consacrer à la visite de la ville. Trop concentrés à vivre intensément les quatre épreuves qui les attendent.

Quatre tests révélateurs de leurs appétences pour ce métier…

La première épreuve consistera en la mise en place d’une table pour deux personnes en utilisant les éléments d’arts de la table, proposés sous forme de catalogue, ainsi que cinq pièces apportées par le candidat.

Puis, à partir d’un plat élaboré en cuisine et servi devant une table de jurys, l’épreuve de la découpe donnera le « la » à ce concours haut de gamme. Ici pas de fioritures : seuls celles et ceux qui maîtriseront à la perfection des critères d’élégance, de rapidité, d’efficience dans les gestes, gagneront en crédibilité au moment de l’évaluation.

Lui succèdera une épreuve de créativité autour d’un dessert flambé. Pas si simple à concevoir dans les faits : la liste des produits sera par ailleurs imposée. L’empathie autour d’un menu obligatoire introduira ensuite l’épreuve de commercialisation. Deux plats devront être choisis par des clients à table. Le rôle du maître d’hôtel sera d’argumenter, tant au plan commercial qu’émotionnel, la mise en valeur desdits plats.

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Avec en guise de subtilité intellectuelle (cela constitue la quatrième et ultime épreuve pour le courageux postulant), l’usage d’une langue de compétition qui ne pourra pas être la langue officielle du pays qu’il représente, ni sa langue maternelle. Sachant que trois langues sont autorisées dans ce championnat : l’anglais, le français et l’espagnol.

Une fois ce parcours qualificatif vécu, il ne restera plus qu’aux deux premiers lauréats de célébrer dignement leur triomphe et de penser à la phase suivante, le championnat du monde, disputé lors du salon « Exp’Hôtel » de Bordeaux à l’automne.

Cheville ouvrière de cette pré-sélection au concours suprême, Serge GOULAIEFF, MOF de la spécialité, a reçu le total soutien du proviseur de l’établissement auxerrois, Capucine VIGEL, et de l’équipe enseignante.

La compétition sera suivie par plusieurs médias, spécialisés dans les arts de la table et la restauration. Plusieurs journalistes de la capitale ont prévu de se rendre à Auxerre le 06 mai pour couvrir largement cet évènement d’envergure nationale. Capucine VIGEL se dit ravie d’accueillir cette sélection française avec les jeunes talents de demain.

Les finalistes de la sélection France :

Jérémy CLAVEL – Restaurant Régis Marcon à Saint Bonnet-le-Froid

Stéphane CHAMPIN – L’Atelier d’Edmond à Val d’Isère

Arnaud ENJALBERT – anciennement Le Prince Noir à Lormont

Valentin MEROT – Relais Bernard Loiseau à Saulieu

Laurent MURGER – Le Spinnacker à Deauville

Jonathan BRUNET – The Peninsula Paris

François CALVEZ – L’hôtel Les Bories à Gordes

Julie STRAGIER – Le Petit Nice Passédat à Marseille

Elsa JEANVOINE – Azimut à Courchevel et Auberge de la Poutre à Bonlieu

Christophe BOUDIER – Anicia by François Gagnaire à Paris

Anne Sophie BERTHE – K2 Palace à Courchevel 1850

Justine FALAFALA – Moor Hall à Aughton (Angleterre)

La liste du jury qui participera à la sélection des deux candidats Français

Organisation générale

Gil GALASSO MOF Maître d’hôtel Lycée hôtelier – Biarritz
Serge GOULAIEFF MOF Maître d’hôtel Lycée hôtelier – Auxerre

Président de la délégation France

François PIPALA MOF Maître d’hôtel, Restaurant Paul Bocuse, à Collonges au Mont d’Or

Atelier Arts de la Table

Marie-Fleur RAYNARD MOF Gouvernante La Réserve – Paris (palace)
Stéphane GUENAUD Argentier Palais de l’Elysée – Paris
Valérie DUPUIS Commerciale Eurolam – Thiers
Philippe MILLE MOF Cuisine, 2 étoiles Michelin

Atelier Flambage

Frank JOSSERAND MOF Maître d’hôtel Lycée hôtelier – Thonon
Laurent DELARBRE MOF Maître d’hôtel Lycée hôtelier – Bordeaux
Christophe PHAM VAN Enseignant Lycée hôtelier – Guebwiller
Sylvain COMBE MOF Maître d’hôtel Lycée hôtelier – Bordeaux

Atelier Découpage

Sébastien CAVAILLES MOF Maître d’hôtel Lycée hôtelier – Auxerre
Didier LASSERRE MOF Maître d’hôtel Lycée hôtelier – Arcachon
Mickael BOUVIER MOF Maître d’hôtel La Pyramide – Vienne
Esteban VALLE Directeur de salle Domaine de Chateauvieux – Genéve
Louis VILLENEUVE Maître d’hôtel Hôtel de ville – Crissier (Suisse)

Atelier Commercialisation

Michel SCHEER MOF Maître d’hôtel Auberge de l’Ill – Illhausern
Didier CHAPUIS PDG Les festins de Bourgogne – Chemilly/Yonne
Benjamin RAYMOND PDG Le Borvo – Chemilly/Yonne
Christian POUTHIER Commissaire régional COET Education nationale
Antoine LAURIER Responsable vins Coras Grand Est
Rémy OHAYON MOF communication digitale API&YOU – Poligny
David BACHOFFER Rédacteur en chef Bottin Gourmand
Franck BOURGINE MOF Maître d’hôtel Lycée hôtelier
Eric LEFEBVRE MOF Fromager Paris


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Nos concitoyens ont appris que Tom ENDERS, président d’Airbus, venait de percevoir un parachute doré de 36 millions d’euros. Simultanément, le procès de Bernard TAPIE fait du bruit. Logique : le bouillant homme d’affaires, même amoindri par la maladie, a encaissé 450 millions d’euros d’indemnités dont 45 millions d’euros au titre du « préjudice moral ». Il fallait oser ! Mais, l’ancien patron de l’Olympique de Marseille ne s’est pas privé de le faire. Au même moment, et à l’issue de la mini-révolte des « Gilets jaunes », une substantielle augmentation de 100 euros a été chichement accordée à celles et ceux qui connaissent des difficultés à finir le mois. Ubuesque ! Déjà à une certaine époque, le regretté COLUCHE s’en inspirait : « Nous avions du mal à finir le mois. Chez nous, la fin du mois commençait le 02… ». Sans commentaire !

TRIBUNE : La liste de ces aberrations est loin d’être exhaustive. Deux ans plus tôt, Georges PLASSAT, président déchu de Carrefour, recevait un joli pécule de 14 millions d’euros alors qu’il mit en danger l’équilibre financier de ce leader de la grande distribution mondiale.

Il existe une étrange et triste similitude dans ces gifles données généreusement aux Français comme à des freluquets de cinq ans. La fin de mandat de Tom ENDERS coïncide avec la mise au chômage de 2 500 employés du groupe aéronautique. Induisant de facto que probablement dix mille personnes, voire davantage, vont rejoindre les rangs déjà bien garnis du Pôle Emploi, si l’on y inclut les sous-traitants de l’avionneur.

Quant au départ de Georges PLASSAT, il coïncidait également avec le licenciement irréversible de 2 500 collaborateurs du groupe Carrefour. On peut qualifier de scandaleuse ces deux affaires à l’inconstante similitude. Un mot convient mieux : c’est une insulte faite aux Français et à leurs voisins allemands. Airbus est une société franco-germanique dont on se glorifie, à juste titre, comme un succès de la coopération entre deux des pays les plus puissants du Vieux continent. Mais, le parachute doré perçu de manière amorale par Tom ENDERS est versé après un échec ruineux. Celui de l’Airbus 380, qui va coûter des milliards d’euros aux contribuables des deux cousins germains !

La défiance croissante envers les élites…

Or, ces sommes astronomiques étaient inscrites dans leur contrat. Donc, vous diront tous les juristes, il n’y a rien à dire, on ne peut rien faire. Mais qui a signé ces contrats en amont ?

Et, l’affaire Bernard TAPIE ? Qui a décidé de lui verser cette somme colossale de 450 millions d’euros ? On cherche et on trouve un comité d’arbitrage où siégeaient trois personnes : deux avocats marron, il n’y a pas d’autres qualificatif, et … un ancien président du Conseil constitutionnel, Jacques MAZEAUD.

Combien ces messieurs de bonne moralité et à la haute vertu ont-ils empoché pour rendre cet arbitrage ? 300 000 euros chacun ! Il ne faut donc plus s’étonner du fait que les Français n’aient plus confiance dans ce qu’on appelle abusivement leurs élites.

Puisque nous plongeons les mains avec dégoût dans la fosse d’aisance nationale, continuons d’en tirer quelques vils extraits. Lorsque le Grand Débat national a été lancé, on a proposé à un membre de cette caste élitiste d’en assurer la coordination.

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Il s’agissait de Chantal JOUANNO. Pour cela, elle devait toucher 180 000 euros environ. Or, on a découvert qu’elle percevait déjà une somme à peu près équivalente pour diriger le Comité national du Débat Public, organisme dont personne ne sait à quoi il sert. A part, évidemment, rémunérer ladite présidente !

Parallèlement, on découvrit que Jacques TOUBON, ancienne gloire de la Chiraquie percevait près de 200 000 euros pour diriger le Comité de défense des droits. Bien entendu, tout cela s’ajoute à ses nombreux revenus de retraite pour les noms moins nombreuses fonctions qu’il a occupées : député, ministre, conseiller d’État, et j’en passe et des meilleures…

Une longue litanie de faits insupportables pour les citoyens…

Mais ce n’est pas fini dans cette longue litanie de choses qui fâchent de plus en plus les citoyens de ce pays : Alain JUPPE vient d’être nommé au Conseil constitutionnel avec une rémunération de 160 000 euros annuels auxquels s’additionnent diverses indemnités.

Cette rémunération s’empile, comme dans le cas de Jacques TOUBON, à de multiples revenus et avantages copieux : retraite d’ancien Premier ministre, ministre tout court, inspecteur des Finances, maire de Bordeaux, maire adjoint de Paris…Circulez, il n’y a rien à voir comme l’a écrit le trublion de l’humour, COLUCHE.

Enfin, devant cette avalanche de subsides mirobolants que quelques nantis de la société perçoivent avec des félicitations, il est bon de rappeler que le salaire médian en France s’élève à 1 797 euros par mois !

« L’argent n’a pas d’odeur » disait l’empereur Vespasien ! Et deux mille ans après cette maxime, Joseph STIGLIZT, prix Nobel d’économie, s’est fendu d’un ouvrage dont le titre résume toute la sournoiserie de notre monde : « Le triomphe de la cupidité… ».

« Il y a en France quelqu’un qui est plus intelligent que Diderot, plus spirituel que Voltaire, plus vif que d’Alembert, c’est personne, c’est-à-dire tout le monde, c’est l’opinion publique... ». Une phrase dite par TALLEYRAND, l’un des hommes les plus subtils et les plus perspicaces de notre Histoire.

Comment tout cela va-t-il finir ? Nous devrions le savoir bientôt. Dès que le président de la République Emmanuel MACRON aura égrené mi-avril la liste des potentielles préconisations qu’il souhaite mettre en œuvre pour soutenir le pouvoir d’achat des Français et ainsi redistribuer l’argent qu’il leur revient. On peut toujours espérer : cela, c’est sûr, ne coûte rien…

Emmanuel RACINE


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Multipliant les initiatives mémorielles depuis sa création, MHRE 89 (Mémoire Histoire des Républicains Espagnols de l’Yonne) ponctue cette période printanière de manifestations ô combien émouvantes et indispensables au souvenir à l’occasion des quatre-vingts ans de la RETIRADA. Cet épisode crucial de l’histoire de la péninsule ibérique rappelle l’exode de quelques 500 000 réfugiés de la guerre d’Espagne, obligés par le fascisme à s’exiler en France. Les 01er et 02 février 1939, le département de l’Yonne accueillit 1 545 personnes, femmes, enfants et hommes âgés ou non combattants, dans trente-deux communes. Ils furent rejoints dès le mois d’octobre par un autre contingent de cinq mille personnes fuyant la dictature répressive du funeste général FRANCO…  

AUXERRE : Le mot, une fois traduit dans la langue de Molière, signifie retraite. Peut-être que Cervantès l’a utilisé jadis et à bon escient dans ses œuvres littéraires. Sans doute. Mais, eux, ils ne l’oublieront jamais de leur conscience. La « Retirada ». Le terme fait encore froid dans le dos quand on y pense. Surtout si l’on se réfère à sa cause exacte : l’exil pour ne pas mourir...

Même s’il fut porteur d’espérance pour des milliers de femmes, d’enfants et d’hommes qui durent s’obliger à fuir leur pays pour ne pas subir le joug mortel d’un tyran, Francisco FRANCO.

Ce généralisme personnage qui a, au détour de l’actualité, refait surface il y a quelques jours dans la mémoire collective. Celle dont on devrait se départir une fois pour toute en renvoyant ces obscurs dépostes qui ont ainsi jalonné l’Histoire vers des limbes abyssales d’où ils ne devraient jamais plus s’extraire…

Cinq cents mille espagnols purent ainsi franchir les Pyrénées dans la froidure de l’hiver 1939 pour gagner ainsi une liberté dont ils ne voulaient pas s’affranchir. Un exode de masse, fait d’actes de bravoure, mais aussi de drames personnels. Bref, une triste séparation entre celles et ceux qui tentèrent l’aventure et celles et ceux condamnés à demeurer sur place qui s’est dupliquée de manière infinie.

A l’heure où l’épique bataille de Verdun est menacée de sortir définitivement des manuels scolaires, quelle place réelle occupe ce fait marquant de l’histoire franco-espagnole dans notre société ? 

C’est pour ne pas oublier les pernicieux effets du fascisme et évoquer les relents actuels d’un nationalisme exacerbé qui fait florès dans bon nombre de pays de notre continent que MHRE 89 se bat aujourd’hui pour que fleurissent çà et là le souvenir et la mémoire de celles et de ceux qui ont dû vivre cela au plus profond de leur âme. Et dans leur chair.

Leurs descendants témoignent de ces épreuves et des conditions terribles que leurs aïeuls ont dû subir pour subsister dans ce monde de folie. D’abord parqués dans le sud de la France dans de pitoyables circonstances, les réfugiés espagnols furent contraints de se dispatcher ensuite à travers l’Hexagone. Le territoire de l’Yonne fut une terre d’accueil pour des milliers d’entre eux.

Une manifestation spécifique le 13 avril à Saint-Bris-le-Vineux

Le temps de la commémoration permet désormais de mieux appréhender cette tragédie et ses inéluctables conséquences. Ainsi, ce samedi 13 avril, entre 16 et 19 heures, le jour de l’assemblée générale, l’espace Verret de Saint-Bris-le-Vineux favorisera la tenue d’une rétrospective passionnante dans cette frange méconnue de l’histoire européenne.

Grâce à une exposition riche et nourrie de documents, rassemblés par les membres de l’association MHRE, une dizaine de tableaux mettra en perspective ce que vécurent ces pauvres gens, déboussolés par la bêtise humaine.

Des cartes et des témoignages évoqueront cette délicate période. Un moment fort est à signaler par ailleurs : la projection d’une vidéo évocatrice de l’altruisme et de la solidarité, indissociables à la survie. Le titre de cet opus se passe de tout commentaire : « Auriez-vous tendu la main aux réfugiés espagnols ? ».

Un copieux programme pédagogique qui sera rythmé au détour de chansons de la République, de la guerre et de l’exil dont une signée de l’Icaunais, Pierre LOUKI, l’accompagnateur attitré de Georges BRASSENS. Ces morceaux seront interprétés par les musiciens et chanteurs, membres de l’association. Avant que ne vienne le temps de quelques réjouissances typiques, agrémentées de tapas et de sangria…

 

 


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La planète se réchauffe. Oui, de temps en temps, elle se refroidit. C’est vrai aussi. Sur la base de ce constat, à ce jour les discussions sont plutôt enflammées. Ce qui ne va pas contribuer au maintien de la température de la planète en dessous d’un seuil vivable. Donc une des questions qui se posent est : quelle est la contribution humaine à ce sujet ? Cette question m’a amené à investiguer plusieurs thèmes, comme par exemple : combien de pétrole et de charbon l’homme a-t-il carbonisé depuis 1800 ? Combien de CO2 a-t-il rejeté dans l’atmosphère ? Quelle est la part de la contribution thermique des activités humaines au final ? Voici des éléments de réponse…

TRIBUNE : Mon propos n’est ni de convertir qui que ce soit dans une croyance ou l’autre, simplement apporter une contribution à la réflexion du moment. Je dois pour cela, et tout d’abord, remercier une personne qui se reconnaîtra sans doute à la lecture de ces quelques lignes, si elle en a l’occasion.

En effet, dans le cadre des réunions publiques liées au « Grand Débat », un interlocuteur m’a qualifié, après mon intervention, de climatosceptique. Ceci m’a poussé non pas à une introspection ni à une analyse psychiatrique, mais à quelques calculs dont je présente ci-après les résultats.

Je laisse le soin au lecteur de vérifier ceux-ci. Les connaissances requises sont d’un niveau de collège (calcul du volume d’eau des océans) à un niveau lycée maximum (chaleur requise pour chauffer la marmite), puis un niveau licence peut-être pour les compositions de la matière, plus un peu de bon sens (je ne connais pas le niveau d’études pour cela !).

Elévation de + 1,26°C depuis 1830 : contribution thermique maximale des activités humaines + 0,0162°C.

Ainsi, en Mtep (Mega Tonnes équivalent pétrole), l’homme a extrait de l’ordre de 196 000 Mtep de pétrole et 172 000 Mtep de charbon depuis 1830. Par ailleurs, le volume d’eau des océans et de toutes les mers adjacentes est de 1,337E+21 litres (1,337*10…00…00 = soit « Un » et « 21 zéros » derrières ; là, avec ce nombre de zéros, on n’est peut-être pas au litre près, même s’il a plu hier quelque part sur la planète, je ne vais pas en tenir compte !).

Ainsi, imaginons que l’on mette toute l’eau de la planète dans une casserole et que l’on chauffe celle-ci avec tout le charbon et le pétrole extrait depuis 1830, la température monterait de ……… 0,0027°C ! Moins de 3 millièmes de degré !

Cependant, comme l’on sait aujourd’hui que la température des océans est invariable à plus de 700 mètres de profondeur, limitons notre casserole à cette hauteur et faisons bouillir la marmite toujours avec la même source d’énergie. On atteint alors l’élévation faramineuse de …. 0,0149°C !

Reprenons le même raisonnement pour réchauffer l’air. Là, le résultat serait de 2,91°C ! Cela commence à parler. De même si toute cette énergie ne servait qu’à réchauffer la terre sur 15 mètres de profondeur (invariante en deçà), on aboutirait à une élévation de température de 0,45°C.

Par conséquent, si l’on veut déterminer l’équilibre thermique résultant de toute cette énergie chauffant l’air, la terre jusque 15 mètres de profondeur et l’eau à 700 mètres de profondeur, on obtient une élévation de température moyenne de 0,0147°C, soit moins de 1,5 centièmes de degré.

Donc, si le système planète est une cocotte fermée et que toute l’énergie développée par l’homme reste dans la cocotte, on voit bien que cet aspect énergie thermique des combustibles fossiles ne peut justifier une élévation de température de + 1,26°C depuis 1830. On peut ajouter à ce raisonnement les centrales nucléaires, depuis cinquante ans en cumul, elles ont ajouté à cette énergie environ 10,5 % du total et l’on en déduirait une élévation de température de 0,0162°C.

De plus, ces chiffres sont majorant car tout le pétrole extrait n’est pas transformé en énergie thermique (exemple les sacs plastiques). De même que l’énergie électrique de source nucléaire ne finit pas uniquement en chaleur. Par exemple, lorsque vous élevez une tour en béton ou en bois, il y a transformation en énergie potentielle au fur et à mesure de la superposition des étages.

Il s’agit de l’effet de serre du Co2 !

Donc, le constat +1,26°C découle peut-être de l’effet de serre imputable au CO2. Regardons cela de près.

Comme l’on connaît la composition atomique du brut extrait en moyenne, du charbon, on peut déterminer combien de Co2 maximum on produit sur une hypothèse de transformation totale des atomes carbones en molécules de CO2. Là encore, le calcul va être majorant car même si rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme…mais tout ne se transforme pas en Co2 !

Donc, un calcul majorant aboutit en 2016 par exemple à une émission de Co2 de 37,57 GTCo2 (giga tonnes de Co2) pour une valeur officielle de 34,2 GTCo2 cette année-là.

Ainsi, le cumul est de 1750 GTCo2 environ de 1830 à 2018. Est-ce là la cause de l’effet de serre annoncé ?

Reprenons pour cela le dernier rapport du GIEC qui mentionne que de 1998 à 2012, la température moyenne de la planète a évolué de +0,04°C par décennie.

Sachant que la température moyenne, que les divers observatoires internationaux indiquent, était de + 0,271°C en 1998 par rapport à la moyenne de référence, et qu’en 2018 elle était de + 0,364°C, on est bien sur une tendance de + 0,044°C/10ans. On notera au passage que sur 21 ans d’observation, une projection amènerait à + 0,44°C en un siècle, ce qui est dix fois moins que les projections officielles du GIEC.

Si l’on regarde sur cette même période les émissions de Co2 par l’homme, en cumul de 1998 à 2018, il a émis plus de 40 % du total recensé depuis 1830. Ainsi, si l’effet de serre n’est pas saturé, l’augmentation de Co2 devrait s’accompagner d’une augmentation significative de température. Or depuis 1998, la température a cru de 0,65 % du thermomètre Celsius (soit 3,3°/00 °K de l’échelle thermodynamique), alors que le Co2 a augmenté lui de 40 %, donc 60 fois plus). On devrait alors conclure à la saturation du phénomène, plus de Co2 n’entraînant pas plus de température.

Si l’effet de serre est saturé, la température ne peut que croître, indépendamment du taux de Co2. Au fur et à mesure que s’accroît l’énergie du système planète, alors qu’en 2016 on relevait + 0,57°C mais en 2017 la température était redescendue à + 0,46°C et en 2018 à + 0,364°C. On en conclut que l’effet de serre n’est ni saturé ni insaturé du fait du Co2. Une des conclusions logiques qui en découle est que l’effet de serre imputable au Co2 est très largement surestimé, sans aller conclure qu’il n’y a aucun lien de cause à effet.

Où est passé tout ce Co2 ?

Maintenant, si l’on suppose que tous les atomes de carbone de toutes les énergies fossiles (il faudrait y ajouter le bois, c’est vrai) se combinent avec l’oxygène pour former du Co2, alors l’homme a émis dans l’atmosphère depuis 1830 l’équivalent de 319ppm et depuis 1980 l’équivalent de 159ppm. Or de 1980 à 2018, la concentration de Co2 dans l’atmosphère est passée de 330ppm à 410ppm.

Ainsi la concentration de Co2 dans l’atmosphère a augmenté de 85ppm alors que l’homme en a émis 159ppm de plus. Où est la différence sur seulement 39 ans ? Le GIEC base en partie ses hypothèses sur le fait que le temps de résidence du Co2 dans l’atmosphère est de cent ans.

L’homme en émet donc beaucoup plus que ce que l’on retrouve dans l’atmosphère. La température monte beaucoup moins que les modèles informatiques sensés modéliser tout cela. Cela commence à faire beaucoup de questionnement sur la doctrine officielle. Le lecteur notera au passage qu’il n’est pas question sur le site de Légifrance d’une loi de « transition écologique », mais d’une loi de « transition énergétique ».

En guise de conclusion…

Les chiffres ne reflètent absolument pas les explications régulièrement admises quant à l’évolution du climat. L’urgence est donc à la sagesse, au recul, et à la recherche.

Notamment, tout progrès en matière d’économie d’énergie (on n’a pas de pétrole mais paraît-il des idées), de réduction d’émission de polluants (à justifier, ici le Co2 ne semble pas très polluant, même sous l’angle de l’effet de serre) et de préservation de la biodiversité ne peut qu’être bénéfique. Si ceci ne conduit pas à l’asphyxie économique. J’incite le lecteur intéressé à se pencher sur la notion du « pari de Pascal ».

Cependant, je crois (il s’agit là d’une croyance, pas d’une connaissance) qu’il faut se garder de l’approche qu’avait publiée un des principaux rédacteurs du quatrième rapport du GIEC (ce qui suit est une connaissance pas une croyance) : « si vous voulez des crédits pour faire de la recherche, il faut proposer aux peuples et aux gouvernants des scenarii catastrophes ».

Je finirais par demander à tout lecteur de bien vouloir m’éclairer sur les erreurs de raisonnement que j’aurais pu commettre dans ces développements ; ceux-ci se basent uniquement sur des ordres de grandeurs.

Comme tout calcul, la sensibilité à certains paramètres peut être importante. Par exemple, si vous estimez que la profondeur des océans affectée par la chaleur émise du fait de l’activité humaine n’est que de 10 mètres et non pas 700 mètres, vous obtenez une élévation moyenne de température de la planète depuis 1830 de 0,5°C et non pas 1,5 centièmes de degré.

Toutefois ce résultat ne justifie toujours pas les + 1,26°C constatés depuis 1830.

Denis MOUGEOLLE

 

 


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Nous autres, les Français, sommes, c’est bien connu, les meilleurs du monde. Il suffit pour s’en convaincre d’écouter les multiples débats dont la télévision nous abreuve à longueur de journée. Nous sommes à l’origine des Droits de l’homme. Nous avons fait la Révolution qui a été un modèle vertueux pour l’ensemble de la planète. Nous avons été en Europe dont nous sommes à l’origine de la vision moderniste le « Peuple des Lumières ». Oui, nous sommes vraiment excellents ! D’ailleurs, que serait le monde sans nous ? On se le demande !

TRIBUNE : Récemment, dans son émission intitulée « 28 Minutes », Élisabeth QUINT a réuni quelques beaux esprits sur un sujet qui mérite toute notre attention : la situation en Syrie. On y parlait du retrait des Américains et, par conséquent, de l’abandon des Kurdes qui avaient combattu contre DAESH. Avec nous et dans notre intérêt.

« Et maintenant, on les laisse tomber ! ». Mais, ne nous inquiétons pas trop, ils ont l’habitude depuis un siècle de ce revers de la médaille...

Ce qui était intéressant à l’écoute de ces conciliabules, c’était d’entendre nos philosophes d’un soir condamner les Américains d’avoir abandonné leurs alliés : « Personne ne pourra plus jamais leur faire confiance » disait-on en substance. Comme dans une affaire, datant d’il y a deux mille ans, il n’y avait pas assez de pierres à jeter sur la coupable, en l’occurrence, une femme adultère. Cela a même donné une expression que l’on retrouve dans toutes les langues : « Que celui qui n’a jamais pêché, jette la première pierre… ».

Mais nous autres, les Français, nous avons une formidable réserve de pierres à jeter. Et nous ne nous en privons pas ! Nous en jetons beaucoup aux autres et, comme il nous en reste quelques-unes dans la besace, nous les utilisons pour nous les jeter entre nous !

Ainsi, certains reprochent à d’autres l’abandon des Harkis, l’une de nos hontes nationales dont on a du mal à faire la repentance.

En grand pourfendeur de celles et ceux qui dirigent (mal) notre pays devant l’Eternel, Philippe de VILLIERS rappelait récemment cette bien triste affaire. Et puis, il y a désormais le cas similaire des Afghans.

Que la journaliste d’investigation Élise LUCET, dans sa remarquable émission « Envoyé spécial », a intitulé : « Les oubliés de Kaboul ». Ils sont  Interprètes, magasiniers, ouvriers… près de 800 travailleurs afghans ont ainsi aidé les soldats français déployés dans leur pays. Aujourd’hui, considérés comme des traîtres, ils sont menacés de mort par les talibans. Leurs demandes de visa sont rarement acceptées. Ils accusent l’armée tricolore de les avoir abandonnés à leur sort…

Le premier devoir de l’homme est de respecter autrui…

Il y a six mois, un magazine a cité le cas d’un interprète afghan qui venait d’être abattu par les talibans. La mort de ce pauvre homme laissait une veuve prostrée dans la douleur et la misère, ainsi que trois enfants. Un de nos grands dirigeants a-t-il eu l’idée de l’accueillir en France et de lui verser une pension pour qu’elle et ses enfants puissent vivre dignement, après les immenses servis rendus à la patrie par son valeureux époux ?

En fait, toute notre histoire est truffée de ces abandons honteux. Lors des guerres d’Italie au XVIe siècle, un certain Machiavel avertissait déjà ses compatriotes de la versatilité des Français : « Ils vous soutiennent aujourd’hui ; ils vous abandonneront demain… ». Le jugement était déjà sans appel.

Mais revenons-en aux Afghans et à un autre membre de la famille de VILLIERS : le général Pierre de VILLIERS, ancien chef d’état-major de l’armée française. Le général est précisément l’auteur d’un excellent ouvrage: « Qu’est-ce qu’un chef ? ». Dans cet opus, le militaire originaire de Vendée affirme : « Le premier devoir de l’homme est un devoir, celui de respecter l’homme… ». On ne peut que souscrire à cette affirmation qui nous élève.

Oui, mais, Mon général, m’est-t-il permis de vous adresser cette question : « N’est-ce pas un devoir que de respecter les Afghans qui ont servi l’armée française ? ».

J’en ajouterai une seconde toute aussi pertinente.

« N’est-ce pas votre devoir à vous, chef de l’armée française en Afghanistan, de sauver les 800 travailleurs afghans ? Nous, Français, trouverons-nous enfin un chef qui rompe avec cette honteuse tradition d’abandonner, celles et ceux qui nous ont fait tant confiance ? ».

Mon général, êtes-vous ce chef ?

Philippe de VILLIERS, vous qui déplorez l’abandon des Harkis : « Etes-vous prêts à utiliser de toute votre influence pour que les gens qui ont fait confiance et servi la France soient accueillis dans notre pays et, ainsi, sauvés d’une mort certaine ? ».

Messieurs Pierre et Philipe de VILLIERS, à vous de remplir votre devoir et de nous montrer le chemin de l’honneur retrouvé…

Emmanuel RACINE


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