Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
ordre-des-experts-comptables-de-bourgogne-franche-comte.jpg
Région Bourgogne France-Comté
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Lycée Saint-Joseph de la Salle
chambre des métiers et de l'artisanat
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
Criquet Magazine
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Ordre des experts comptables de Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

La méga-fusion entre FIAT, CHRYSLER et RENAULT est mort-née. Nous l’avons échappé belle ! On comprend qu’au départ les dirigeants de Renault aient pris en considération une telle proposition. On ne comprend pas que les dirigeants de Fiat aient oublié que le constructeur de l’Hexagone était imbriqué dans toutes sortes de liens avec Nissan et Mitsubishi. On comprend que les nouveaux dirigeants de Renault et le ministre français de l’économie, Bruno LE MAIRE, aient voulu réfléchir avant de sauter le pas. On ne comprend pas en revanche que les dirigeants de Fiat leur aient envoyé un ultimatum…

TRIBUNE : Le ministre de l’économie, Bruno LE MAIRE, s’est rendu à Belfort où, le moins que l’on puisse dire, c’est que l’accueil n’a pas été très chaleureux lors de cette visite impromptue. Mille emplois qui disparaissent en si peu de temps après qu’on ait claironné la cession du département énergie d’Alstom à General Electric et fait chanter le nombre d’emplois qui seraient créés, ça donne à réfléchir… Imaginez si le même scénario se dupliquait avec Renault !

La semaine dernière, lorsque l’on rêvait encore à des lendemains chantants en trois langues, nous avons rappelé l’histoire de plusieurs symphonies qui sont devenues de sinistres cacophonies. Pour les Français qui n’ont pas la mémoire courte, des images devaient revenir à l’esprit. En 1980, le futur Premier ministre d’une gauche qui allait revenir au pouvoir défilait avec les ouvriers de la sidérurgie à Denain en clamant : « Non seulement il ne faut pas réduire les capacités de nos usines mais il faut les augmenter ! ».

Il n’y a pas d’échec dont on ne puisse tirer parti…

Trois ans plus tard, il devait rentrer le week-end de Matignon à Lille en hélicoptère ; l’autoroute étant barrée pas les ouvriers des usines sidérurgiques du Nord. Beaucoup avaient alors compris que « les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent ! ». Depuis quarante ans c’est en millions que se comptent les disparitions d’emplois dans l’industrie française. Tout simplement parce que l’on n’a pas encore compris que dans l’industrie s’applique cette dure loi de la civilisation : « La continuité dans l’effort ». C’est évidemment différent des règles du poker.

Certains pensent que cette affaire est un échec. Prendre le temps de réfléchir ne m’a jamais paru être un échec. Bien au contraire ! Mais pour celles et ceux qui ont ce sentiment, je rappellerai le mot de Richelieu : « Il n’y a pas d’échec dont on ne puisse tirer parti… ».

Quelle était l’une des raisons avancées en faveur de cette méga fusion ? Oublions les billevesées de synergies, tarte à la crème qu’on nous a trop souvent servie et revoyons la belle antienne : la voiture électrique et l’auto-autonome.

Cela nécessite des investissements colossaux, paraît-il. D’où l’idée de la mégafusion pour dégager ces fonds.

À propos des voitures électriques, permettez-moi une digression qui va vous interpeller : comment est fabriquée l’électricité qui va faire rouler ces voitures magiques non polluantes ? En France avec des usines nucléaires auxquelles l’Allemagne a renoncé ! Elle a justement relancé ses centrales à charbon à base de lignite à forte émission de carbone ! Comprenne qui pourra ! Surtout dans un pays où les écologistes forment un parti qui vient de remporter un succès considérable aux dernières élections européennes.

Instaurer un outil commun à la dimension européenne…

Soyons sérieux. A-t-on besoin de fusionner en quelques semaines trois entreprises hétérogènes, issues de trois pays et donc de trois cultures différentes pour investir dans la voiture électrique ?

Ne pourrait-on pas réfléchir quelques instants et s’inspirer de celui qu’on appelle le père de l’Europe, Jean Monnet, et ses grands associés, le Belge Paul Henri Spaak et l’Italien Alcide de Gasperi ? Ils ont créé la CECA. C’est-à-dire la Communauté européenne du charbon et de l’acier. Et cela, à une époque où, à la sortie de la guerre, cela allait « à rebrousse-poil des esprits ».

Alors, pourquoi ne pas tenter de mettre sur pied la CEVEA. Une Communauté européenne de la voiture électrique et autonome. Est-il invraisemblable d’imaginer qu’un homme audacieux prenne son bâton de pèlerin comme le fit Jean Monnet en son temps et aille voir les dirigeants de BMW, Mercedes, Audi, Volkswagen, Volvo, Skoda, Peugeot, Seat ou Fiat ?

Comme disait Diogène à Athènes, sur l’Agora, « je cherche un Homme ! ». Un qui posséderait ce profil de fédérateur et d’unioniste autour d’un projet intelligent…

Emmanuel RACINE


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

L’hôtellerie-restauration chinoise offre aujourd’hui le meilleur des accueils aux vins français dont ceux conçus en Bourgogne. Alors que le marché devient chaque année de plus en plus mature, il est ouvert largement aux produits de l’Hexagone. Bien implantés sur les circuits les plus valorisants de la grande capitale économique que représente la ville de Shanghai, les vins de l’Hexagone occupent une excellente première place en parts d’offres dans les établissements vantant les arts de vivre à la chinoise…Prometteur pour l’avenir, d’autant que les nectars bourguignons se hissent à une méritoire seconde position dans l’offre mondiale de ces établissements…

DIJON (Côte d’Or) : Les vins de Bourgogne jouissent d’une cote qui frise parfois l’insolence dans l’ex-Empire du Milieu ; et principalement dans la métropole emblématique que représente Shanghai. La ville tentaculaire dont la population croît à une vitesse exponentielle possède en son antre des milliers de lieux d’hébergement et de restauration. Attirant touristes et hommes d’affaires mais aussi une clientèle de résidents permanents.

L’année dernière, une étude fut menée auprès de 180 établissements. Une paille au vue de la potentialité offerte par la mégalopole. Toutefois, ses résultats furent déjà révélateurs sur l’appréciation des vins d’origine française auprès des consommateurs locaux. Représentant 43 % des parts de marché, les vins français arrivent en tête de l’offre mondiale. Ils sont servis dans 97 % des maisons hôtelières analysées. Quant aux vins issus des terroirs de la région bourguignonne, ils représentent 10 % de l’offre. 77 des établissements étudiés le servent régulièrement auprès de leur clientèle.

Les AOC de Chablis progressent dans la métropole chinoise…

Présentes dans 62 % des établissements référencés par cette étude, les AOC régionales de Bourgogne tirent plutôt bien leur épingle du jeu. Les AOC de Chablis sont référencées à hauteur de 46 % dans les restaurants et hôtels qui ont constitué ce panel. Elles se situent juste devant les AOC village et village premier cru de la Côte de Beaune, des vins qui restent stables avec 39 % d’offres.

L’enquête économique, conçue par UBIFRANCE, le Bureau interprofessionnel des Vins, GTI, les douanes et MIBD Market, permet de classifier également les appellations les plus appréciées par la clientèle de ces lieux d’hébergement et de restauration chinois.

Parmi les cinq appellations de Bourgogne, les plus présentes en blanc, pas de surprise : les nectars les plus classiques figurent dans le palmarès. Chablis, Bourgogne, Meursault, Chablis Premier Cru et Pouilly-Fuissé virent en tête. Son de cloche à l’unisson pour les rouges. Les grandes références offertes par la Bourgogne se retrouvent ainsi parmi les cinq meilleures ventes à Shanghai dans le cercle de la distribution/vente hôtelière : Bourgogne, Gevrey-Chambertin, Nuits-Saint-Georges, Nuits Saint-Georges Premier cru et Mercurey.


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

L’Yonne du tourisme s’appuie depuis quelques jours sur la fonctionnalité d’un support multimédia reconfiguré de manière quasi intégrale. Celui-ci est la résultante de douze mois de travail qui émane des services ad hoc de l’Agence de développement touristique. Proposant une navigation intuitive pour aller à l’essentiel, l’outil et son arborescence ont fait l’objet d’une présentation détaillée de leur contenu en présence de nombreux acteurs du segment économique…

AUXERRE : Valoriser les offres touristiques de l’Yonne et ses composantes en matière d’hébergement, de restauration et de loisirs : l’axe prioritaire qui a été choisi pour la refonte de cet instrument informatif, se rapporte au nouveau site Internet de l’agence Yonne Tourisme.

Novatrice, esthétique, illustrée par moult visuels et mini-reportages, la vitrine numérique de notre territoire a fait peau neuve avant le grand raout estival. L’objectif de ce profond remaniement est de susciter l’envie de découvrir notre département de manière différente. En s’imprégnant de ses ambiances afin de mieux s’y projeter et préparer avec davantage de réalisme son futur séjour.

La semaine dernière, accompagnée de la directrice de l’ADTY, Bénédicte NASTORG, la présidente de l’institution Anne JERUSALEM a dévoilé les diverses possibilités offertes par la version 2019. Devant un parterre de professionnels plutôt curieux.

Compatible avec tous les supports numériques, cette mouture new-look assure une valorisation optimale de l’Yonne ; au travers de quatre grandes rubriques qui vont de la source d’inspiration des visiteurs aux bonnes adresses, mais aussi des routes touristiques au contenu informatif délivré par le magazine.

Des textes accrocheurs et un lien avec les prestataires…

C’est l’apport de cet artifice supplémentaire qui constitue de facto la réelle nouveauté de la version. Conçu dans un esprit « blog », à base de story telling et d’une agréable palette esthétique, le « mag » contient beaucoup de photographies et de vidéos intéressantes.

Mention particulière pour les meilleurs spots qui sont destinés à illustrer les endroits au top pour pique-niquer, la présentation des expositions culturelles à ne manquer sous aucun prétexte ou encore la rubrique « On a testé pour vous ».   

La corde de la séduction est utilisée. La rubrique des bonnes adresses en est une représentation qui ne peut que mettre en appétit. Répertoriées selon le type d’hébergement et en fonction de thématiques insolites, les suggestions invitent l’internaute à prendre le temps de découvrir les points forts de notre territoire.

Les routes touristiques constituent le troisième volet de la présentation avec en bonus le descriptif des étapes, les liens vers les prestataires, et surtout les visuels. A ce jour, six itinéraires font l’objet de ce chapitre. Ils peuvent être cartographiés.

Communauté très influente dans le domaine du tourisme, les férus d’Instagram ne sont pas oubliés. Leur expérience esthétique, en matière de publication de visuels, est largement relayée.

Bilingue, le nouveau site offre l’opportunité de pouvoir télécharger des brochures. Il donne des idées de week-ends malins, d’activités et de visites. Utile pour le voyageur étranger comme pour le résident à l’année qui souhaiterait décupler ses connaissances sur son département…

A consulter sur la référence suivante, www.tourisme-yonne.com

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Dans la précipitation, les nouveaux dirigeants de Renault veulent réaliser une méga-fusion et créer un gigantesque groupe automobile qui dominerait le monde. L’initiative comporte un certain nombre de dangers pour ses instigateurs. De précédents rapprochements dans la sphère industrielle l’ont démontré. Une fois de plus, Tomasz KOSMIDER avait raison : « Il n’y a qu’une leçon de l’Histoire, c’est qu’il n’y a pas de leçon de l’Histoire… ».

TRIBUNE : Il y a peu, on nous a expliqué que la fusion d’une très belle société française, TECHNIP, avec son concurrent américain représentait « une fusion entre partenaires égaux ». Aujourd’hui, exit TECHNIP et les dirigeants américains au Texas disent avec véhémence : « Les chefs, c’est nous ! ».

On a vu aussi également ce qu’était devenue « la fusion entre partenaires égaux » unissant les destinées du groupe LAFARGE et du Suisse HOCINE. En quelques mots, l’univers de LAFARGE s’est amenuisé.

Continuons de voir ce que deviennent ces beaux projets industriels de fusion ou d’absorption transfrontaliers. Il y a quatre ans le groupe finlandais NOKIA absorbait totalement un autre fleuron français, ALCATEL-LUCENT. Là encore, on nous jouait la suave petite musique des synergies et du maintien des activités en France. Aujourd’hui, on parle de la suppression de six cents emplois en France au nom de ce consortium.

Quant à la branche énergie d’ALSTOM, elle a été vendue à l’américain GENERAL ELECTRIC. Comme toujours, les chiffres de création d’emplois volaient haut dans les espérances. Qu’en est-il aujourd’hui ? GE devrait fermer l’ex-département de turbines à gaz avec près de mille emplois supprimés à la clé sur le Territoire de Belfort ! Souvenons-nous du désastre industriel qui a condamné feu PECHINEY, un vaisseau amiral de l’industrie tricolore…

Mais, l’Europe n’échappe pas à cette dérive du grand n’importe quoi. Le groupe allemand BAYER a absorbé son concurrent connu dans le monde entier pour mettre à mal la planète, MONSANTO. En moins d’un an, la catastrophe se profile déjà. Ce ne sont plus les promesses d’emplois qui tournent les têtes mais bel et bien les dizaines de milliards de pertes que le poids lourd d’Outre-Rhin doit provisionner.

Revenons à l’automobile. Il y a quelques années DAIMLER-BENZ avec son étoile prestigieuse à trois branches, MERCEDES, fusionna avec CHRYSLER. Les conflits entre Germains et Américains ont rapidement amené les deux parties à se désolidariser. Eux aussi, évoquaient déjà de potentielles synergies !

Sous la direction d’un grand manager, Sergio MARCHIONNE, le fleuron de l’industrie automobile transalpine, FIAT, a absorbé CHRYSLER en 2014. Maintenant, comme l’appétit vient en mangeant, le groupe de Turin souhaite réitérer la même opération avec RENAULT, cette fois, sous le merveilleux nom de fusion.

Vers une possible cacophonie de la gouvernance industrielle ?

Comme toujours, on ressort de cet essorage pavé de bonnes intentions avec des arguments similaires aux dossiers précités : synergie et complémentarité des marchés. Les trois groupes seront désormais en bonne position pour financer les énormes investissements que requièrent les voitures électriques et autres véhicules autonomes. De plus, RENAULT, du fait de ses liens étroits avec NISSAN et MITSUBISHI, ouvrirait toutes grandes les portes de l’Asie à FIAT-CHRYSLER.
Justement, parlons-en, de ces liens. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils équivalent à l’heure actuelle à de sombres tiraillements qui risquent fort de les rompre. Ces tensions et ce désaccord de NISSAN avec RENAULT ne viennent pas de la folie des grandeurs aux relents d’abus de biens sociaux qui ont éclaboussé Carlos GHOSN. Mais, ils en sont le prétexte.

NISSAN ne veut plus de l’imperium RENAULT chez lui. Or, comme le bon sens élémentaire nous le dit, on ne résout pas un problème en en créant un autre. Il me semble que si j’étais à la tête de RENAULT, je commencerais par régler le désaccord avec les Japonais, avant de lancer une aventure aussi complexe et hasardeuse qu’une fusion englobant FIAT et CHRYSLER.

Déjà, les Allemands n’ont pas réussi à s’entendre avec les Américains. Alors, imaginez cette assemblée composite de responsables Américains, Italiens et Français ! On imagine la cacophonie, le volapük, le chahut qui régneront lors des réunions sur tous les sujets possibles au niveau technique, commercial, et tutti quanti !  

Il faudrait à la fois Mark TWAIN, Alfred JARRY et Dino BUZZATI pour décrire une telle atmosphère aussi contrastée ! Par ailleurs, lors des discussions sur la valorisation des actions de RENAULT, John ELKAN, patron de FIAT et petit-fils de Giovanni AGNELLI, aurait dit aux Français : « C’est à prendre ou à laisser ». Quelle arrogance ! Voilà qui augure de sombres perspectives !

Toutefois, Jean-Dominique SENARD, nouveau dirigeant de l’ancienne régie automobile, n’est pas n’importe qui. Il a dirigé avec succès l’une des plus belles entreprises du monde. Il est reconnu par ses pairs et apprécié par tous.

Réussira-t-il pour autant cet impossible challenge ? « Impossible n’est pas français… » a dit un homme qui réussit ses campagnes d’Italie mais pas celle de Russie, a gagné à Austerlitz mais pas à Waterloo.

Maintenant, que souhaiter à Jean-Dominique SENARD, sinon de réussir ? Croisons les doigts et attendons la suite de ce nouveau feuilleton estival exaltant…

Emmanuel RACINE


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

En stage de préparation physique avant que ne débutent les épreuves de la Coupe du Monde le 07 juin, les athlètes de la délégation chinoise ont reçu les honneurs de la République française, dans les salons particuliers de la préfecture. Accompagnées de leurs dirigeants et staff technique, les jeunes filles ont pu profiter de ce bref moment de répit avant de disputer ce vendredi un match préparatoire faisant déjà office de test face à l’équipe tricolore. Une petite incartade à leur entraînement où elles auront pu découvrir les relations toutes particulières qui existent entre leur pays et le département de l’Yonne…

AUXERRE : Avec le sens de la diplomatie et l’élégance qu’on lui connaît, Patrice LATRON n’aura pu s’empêcher de conclure son discours de bienvenue à la délégation chinoise en leur souhaitant bonne chance. Toutefois, le préfet de l’Yonne glissera avec un zeste d’humour et avant de s’éloigner du pupitre « qu’il espérait quand même une victoire française ! ».

L’équipe nationale de l’ex-Empire du Milieu a donc été reçue avec les fastes qu’elle méritait lors de cette réception honorifique. Un évènement vécu en mode tapis rouge et petits fours à satiété dont ces demoiselles au régime diététique drastique n’auront vraisemblablement pas pu goûter !

La présence insolite de l’importante délégation d’Extrême-Orient sur notre territoire puise sa source dans cette relation étroite qui unit la destinée du club de football d’Auxerre à ses partenaires chinois. Une explication de texte que devait analyser le responsable de l’Etat.

« Compte tenu de l’investissement d’ORG Packaging et de son dirigeant, James ZHOU, actionnaire de l’équipe locale de l’AJA, toutes les conditions qui favorisaient la venue de l’équipe nationale de football chinoise en terre icaunaise étaient requises. Je m’en réjouis. Non seulement, la France est fière d’accueillir la prochaine Coupe du monde du 07 juin au 07 juillet dans ses stades mais en outre, elle est très honorée de recevoir la formation nationale d’un grand pays… ».

La Chine, une valeur aguerrie de la planète du ballon rond…

Classée à la seizième place par la FIFA au niveau mondial, la Chine possède de sérieuses prétentions en sa qualité d’outsider dans cette compétition à laquelle elle a déjà participé à six reprises. Finaliste en 1999 aux Etats-Unis, la Chine réitéra presque l’exploit quatre ans plus tard, obtenant une méritoire quatrième position.

Ses performances ne sont donc pas à minimiser. La rencontre préparatoire de ce vendredi 31 mai sur la pelouse de Créteil face aux protégées de Corinne DIACRE permettra de jauger la valeur réelle de ces jeunes filles en soif de conquêtes. Elles étaient accompagnées lors de la réception de M. CAI, membre du Comité exécutif de la Fédération nationale de la République populaire. Ce dernier a remercié ses hôtes pour la qualité de cet accueil.

Patrice LATRON apporta dans ses explicatifs l’une des clés de voûte justifiant ce séjour en terre de l’Yonne : « la qualité des installations techniques auxerroises et la proximité de la région parisienne ont été des atouts dans la venue de la sélection chinoise. On ne peut que s’en féliciter ! ».

Une entrée en matière pour saluer le rôle de l’actionnaire de l’AJ Auxerre, James ZHOU. « Je voulais souligner, à ce propos, ajouta le préfet de l’Yonne, que, si l’investissement est conséquent au plan financier, il s’accompagne d’une véritable passion pour le club et d’une volonté de développer le football en Chine… ».

Grâce à cette politique volontariste, entamée depuis l’arrivée du président de l’AJA Francis GRAILLE, la structuration d’une filière de football féminin a su porter ses fruits. Le partenariat initié entre l’AJ Auxerre et le Stade Auxerrois en 2018 s’est révélé fort à propos. Les moyens engagés par l’investisseur chinois sont devenus importants : l’objectif étant d’arriver à terme (entre deux et trois ans) au niveau de la Ligue 2 pour l’équipe des féminines à l’instar de celle des garçons.

Etre dans un rapport gagnant/gagnant…

Entre la Chine et la capitale de l’Yonne, c’est une idylle qui tient toutes ses promesses. Le préfet rappela à titre d’exemple l’accord de coopération conclu localement entre l’AJA et la Fédération de football de Shanghai en matière de formation des jeunes. « Il y a eu aussi la création de l’académie AJA dans l’une des villes du pays, à Bengbu… ».

Les prises de participation chinoises dans les clubs européens se sont intensifiées depuis 2016. L’un des investissements majeurs, hormis celui qui concerne le club de la Bourgogne septentrionale, se rapporte au Milan AC. La vente de cette légende du football transalpin à un consortium chinois avait fait la une des médias spécialisés.

« J’y vois une double explication, renchérit Patrice LATRON en fin connaisseur de la sphère footballistique, du côté des équipes européennes, ces prises de participation traduisent, outre la manne de capitaux, par un accès au marché chinois avec pour avantage un accroissement du nombre de fans et des ventes de produits à l’estampille du club. Du côté des investisseurs chinois, cette stratégie vise à acquérir des techniques d’entraînement du football de haut niveau et à se familiariser avec la culture du football continental… ».

Des investissements qui ont été encouragés par le président chinois en personne, Xi JINPING, qui voue une adoration particulière, comme son homologue élyséen, Emmanuel MACRON, à cette discipline universelle.

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil