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Plus de 5 200 personnes en établissements de santé et médico-sociaux ont succombé au coronavirus en Bourgogne Franche-Comté depuis le début de l’épidémie. Un fléau qui nous a affecté il y a presque un an de cela. Avec un taux d’incidence de 238 pour cent mille habitants en population générale, le territoire n’échappe pas à la hausse constante observée au niveau de la circulation du virus. Inquiétude persistante : les variants se propagent partout sauf dans l’Yonne…

DIJON (Côte d’Or) : Présents dans les départements du Jura, du Doubs, de la Côte d’Or et en Saône-et-Loire, les variants identifiés en Angleterre et en Afrique du Sud ne semble pas avoir atteint le territoire de l’Yonne à ce jour.

Une information, certes rassurante au premier degré, mais qui ne devrait pas subsister en l’état. De l’avis de la déléguée départementale de l’Agence régionale de Santé dans l’Yonne, Eve ROBERT, « la circulation de ces variants devrait s’accélérer d’ici le printemps ».

Conséquence : l’organisme sanitaire régional renouvelle ses appels à une discipline individuelle et collective stricte en matière de protection face aux risques de recrudescence de l’épidémie.

Le système de détection permettant aux centres hospitaliers de Besançon et de Dijon de procéder désormais aux séquençages de ce virus confirme la circulation de ces nouvelles variantes.

Ainsi, huit cas ont été observés en Côte d’Or, dans le Doubs et le Jura pour le variant originaire du Royaume-Uni. Trois autres cas de variant dit « sud-africain » sont analysés en Saône-et-Loire.

 

La barre des cinq mille décès a été franchie…

 

Fort heureusement, le « mutant » brésilien n’est observé nulle part dans notre contrée à ce jour. Sa forme considérée comme très virulente et dangereuse perturbe la sphère médicale, au vu de ce qui se déroule à l’heure actuelle dans la région de Manaus où le nombre de décès s’est envolé.

Toutefois, avec un taux d’incidence de 238 pour cent mille habitants en population générale, la Bourgogne Franche-Comté ne peut se permettre le moindre écart en termes de respect des mesures barrières et de la distanciation physique.

Le niveau d’hospitalisation demeure très élevé. Autour de 1 800 patients qui ont été pris en charge pour des formes graves de la COVID-19.

Rappelons que depuis le début de la pandémie, plus de 5 200 personnes y ont perdu la vie : 3 294 décès en établissements de santé et 1 941 disparus en établissements médico-sociaux.

Dans l’Yonne, 195 personnes sont actuellement hospitalisées dans l’un des hôpitaux de notre territoire. Si le taux d’incidence évalué à 187 reste en deçà de la référence régionale (238) et nationale (211), il progresse de matière inéluctable.

Effaçant le taux de 170, arrêté la semaine dernière. L’indicateur est en augmentation pour les personnes âgées de plus de 65 ans, se situant à 257. Quant au taux de positivité, il s’élève à 7 %. Quatorze personnes occupent les lits des services de réanimation.

Le contexte ne flirtant pas avec un optimisme béat, l’Agence régionale de Santé insiste sur le respect des mesures barrières, tout en se faisant tester au moindre symptôme évocateur de la pathologie. Le seul moyen pour endiguer la propagation de ce virus aux multiples variantes, désormais…

 

Thierry BRET

 


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On peut se demander en cette année 2021 s’il était opportun de publier un palmarès. Comme si de rien n'était au niveau de la conjoncture. Ce fut le choix du guide, et c'est ainsi. Le département de l’Yonne compte toujours trois tables étoilées. Voilà trente ans, il y en avait trois fois plus ?! Pourquoi un tel décalage aujourd’hui…

TRIBUNE : « La Côte Saint-Jacques » à Joigny demeure le seul établissement icaunais à posséder deux étoiles. Le restaurant de la famille LORAIN fête cette année un demi-siècle ininterrompu de distinctions.

Petit clin d'œil anecdotique : en 1971, on s'y régalait de tourte de caille glacée à la gelée de Porto, de côtelettes de brochet à la Jovinienne. Sans oublier le succulent tournedos poêlé aux morilles !

Jean-Michel LORAIN décroche aussi cette année une nouveauté : l'étoile verte qui entend valoriser une gastronomie durable et sa stratégie d’entreprise.

Mais, 2021 marque aussi le premier accessit pour « La Madeleine » à Sens de Patrick GAUTHIER ainsi que celui obtenu au Château de Vault-de-Lugny pour le sympathique Franco BOWANEE.

Au total, 36 restaurants de Bourgogne Franche-Comté ont été plébiscités. Quant aux 25 « Bibs gourmands régionaux », ils valorisent les maisons qui développent un bon rapport qualité-prix.

L'Yonne en recense trois : à savoir, « Les Trois Bourgeons » à Chablis, « L'Auberge du Pot d'Etain » à l'Isle-sur-Serein qui le récupère cette année ainsi que l'excellente « Auberge des Chenêts » à Valloux, dans laquelle Michèle et Bernard GILOT le détiennent depuis la création de ladite distinction en 1997. Suffisamment rare pour que cela soit signalé : c’est sûrement l'un des seuls établissements à posséder la distinction originelle dans toute la France !

 

 

 

De vingt-et-une assiettes à la moitié dans l’Yonne : où est la logique ?

 

Mais le guide Michelin, ce ne sont pas que des étoiles et des bibs gourmands. Même si ces distinctions en constituent quelque peu la figure de proue. Le fait d'être référencé dans ce guide est déjà un gage de qualité pour gourmandes et gourmands. Enfin normalement !

Cela s'appelle une assiette attestant d'une cuisine de qualité autour des produits et du tour de main du chef. Bref, un bon repas tout simplement, dixit le guide pneumatique.

L'Yonne comptait dans la sélection 2020 vingt-et-une de ces assiettes. Elles ne sont plus que douze désormais un an plus tard. Cette injuste et arbitraire suppression constitue, en la matière, une véritable hécatombe. Surtout en cette année de contexte économique si particulier. 

Ont ainsi disparu du Michelin quelques bonnes petites tables valeureuses où l'on épluche les carottes, et dans lesquelles on cuisine.

Ni plus, ni moins. Il s'agit du « Clos des Jacobins » et du « Crieur de Vin » à Sens, du « Rive Gauche » à Joigny qui vient de subir l'incendie de sa chaufferie, du « Rendez-Vous » et du « Bourgogne » à Auxerre, du « Soleil d’Or » à Montigny-la-Resle.

Constat identique dans l’Avallonnais et aux environs avec le « Gourmillon », « Les Fleurs » à Pontaubert, ainsi que « Le Relais Fleuri » de Sauvigny-le-Bois.

Il semble aussi normal que nécessaire qu'annuellement le Michelin affine sa sélection (établissement fermé, restaurant plus au niveau...).

Mais, cette suppression aussi massive n'est pas sans poser quelques interrogations quant à leurs méthodes de travail.

Pour information, en 2020, votre serviteur a déjeuné au moins une fois, dans quatre des restaurants cités ci-dessus.

Tous les convives s'étaient accordés pour dire qu'ils s'étaient régalés d'une cuisine de saison, faite avec de bons produits.

C'est une injustice imméritée pour ces tables, qui en cette année, n'avaient vraiment pas besoin de ça.

 

Gauthier PAJONA

 


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Le ministre délégué aux PME est monté au créneau il y a peu. Alain GRISET n’est d’ailleurs pas le seul à avoir montré de l’appétence à la défense de ce dossier. Son homologue secrétaire d’Etat en charge du tourisme, Jean-Baptiste LEMOYNE, l’est tout autant. Son de cloches similaire en provenance de l’opposition régionale avec Julien ODOUL. Décidément, le projet de fermeture du site avallonnais de SKF ne laisse personne dans l’indifférence…

AVALLON: La sphère politique s’engouffre de plain-pied dans la brèche. Celle, béante, qui a succédé à l’annonce il y a déjà plusieurs semaines du projet de fermeture du site industriel avallonnais géré par la société scandinave SKF.

Un plan social, qui s’il était adopté en l’état viendrait à condamner l’employabilité de 141 salariés. Et de clore de manière définitive la présence de cet acteur économique sur ce secteur du Morvan depuis soixante ans.

Prévue fin 2022, cette fermeture ne trouve pas de réelles motivations économiques aux yeux des syndicats. Rappelons que l’unité de production de l’Yonne conçoit des roulements pour les tunneliers et le secteur militaire. Deux domaines qui ne sont guère impactés par la crise économique du moment.

La nouvelle provoque donc des ronds dans l’eau qui se répercute auprès du sérail politique. Localement, où les réunions de travail se sont multipliées ces dernières semaines à la préfecture de l’Yonne afin de trouver une amorce de sortie favorable. Soit en renégociant le PSE, soit en explorant la piste d’un repreneur potentiel du site.

Mais, aussi à l’échelon de l’Hexagone puisque le ministre délégué aux PME Alain GRISET a assuré que « l’Etat rechercherait avec le plus grand sérieux un repreneur industriel solide ». Une déclaration faite à l’Assemblée nationale.

Le secrétaire d’Etat en charge du tourisme Jean-Baptiste LEMOYNE prête également une oreille très attentive à la moindre évolution de ce dossier un tantinet placé sur le fil du rasoir.

 

 

Les résultats du groupe seront dévoilés le 02 février en Suède…

 

Quant à la visite récente en terre icaunaise du directeur de la filiale française Philippe PEROZ, elle aura surtout permis de temporiser ce contexte incertain. Option hypothétique : la réévaluation du plan social qui pourrait en subir à termes des modifications.

L’opposition réagit de son côté. A l’instar du Rassemblement national et de son chef de file Julien ODOUL qui regrette que « la société suédoise décroche le pactole du plan de relance dans le cadre de l’appel à projets du fonds de modernisation aéronautique via sa filiale SKF Aerospace ».

Surtout après s’être prononcé en faveur du licenciement de 211 collaborateurs qui exercent leurs activités sur les sites d’Avallon et de Lons-le-Saunier.  

Cette semaine est importante. La multinationale de Göteborg publiera ses résultats annuels pour l’année 2020 ; ce sera mercredi 02 février. Ses dirigeants expliqueront lors d’une conférence de presse la stratégie à venir pour ces cinq grandes plateformes de compétences qui lui permettent d’atteindre le milliard d’euros de chiffre d’affaires.

L’industriel scandinave accueille plus de trois mille collaborateurs parmi ses différentes unités de production. Mais, la question qui trotte dans toutes les têtes des collaborateurs du groupe dans l’Yonne est la suivante : combien en restera-t-il réellement sur le site d’Avallon fin 2022 ?

Thierry BRET

 


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Propice à une hausse de la fréquentation de la clientèle, la période de soldes s’inscrivait parmi les curseurs de référence du représentant de l’Etat, expliquant sa prompte visite au centre commercial GEANT CASINO ce vendredi à Auxerre. Sous les coups de midi, Henri PREVOST a eu un aperçu circonstancié de l’application des mesures barrières protectrices dans les établissements accueillant du public.

AUXERRE : Le moment n’est pas le fait du hasard. Ni l’endroit. D’ordinaire, en période de soldes, le plus gros centre commercial de la capitale de l’Yonne accueille son flux incessant de clientèle, prête à réaliser de belles affaires. Si les promotions sont toujours d’actualité, la présence de clients sous le coup de midi dans cet univers favorable à la tentation consumériste est davantage erratique. Le coup de chauffe s’est déjà produit, plus tôt dans la matinée. Certes, les chalands poussent encore leurs caddies en toute tranquillité parmi les rayons, en quête de quelques agréments culinaires utiles pouvant les sustenter lors des prochains repas.

C’est sûr : la physionomie de ces soldes hivernales ne ressemble à aucun autre de ces rendez-vous promotionnels habituels. La jauge de capacité d’accueil de la surface commerciale à l’estampille de GEANT CASINO (plus de 400 mètres carrés) ne peut excéder, du fait de la pandémie, 913 unités familiales, présentes au même moment sur le site.

Un chiffre symbolique qui, ceci dit n’a jamais encore été atteint depuis que les mesures protectrices sont appliquées de l’aveu du directeur de la grande surface Frédéric REGNIER. C’est aussi un système de comptage sécurisant pour celles et ceux des consommateurs qui fréquentent les lieux afin d’y faire leurs emplettes.

D’autant que la galerie marchande dispose elle-aussi de sa propre jauge capacitaire en matière d’accueil. Un double entonnoir de précaution, vertueux, démontrant que le centre commercial auxerrois ne peut dépasser les limites requises par les décisions gouvernementales.

 

 

Des emplettes à vivre dans le respect de la distanciation physique

 

C’est dans cet univers où les soldes devraient battre leur plein mais totalement faussé par la conjoncture actuelle que le préfet de l’Yonne Henri PREVOST a effectué une courte mais dynamique visite.

Entre deux rendez-vous du fait de son planning serré. Désireux de constater de visu l’efficience de ce dispositif sanitaire.

Pas de doute selon lui après quelques détours vers les rayonnages névralgiques du grand magasin : la distanciation physique y est parfaitement respectée. Une application des règles stricto sensu que devait lui confirmer le directeur de l’enseigne en lui spécifiant les aménagements nécessaires réalisés tant au rayon poissonnerie que fromagerie à titre d’exemples où le haut fonctionnaire put échanger brièvement avec l’employée en poste à la découpe.

Accompagné de la responsable de la répression des fraudes, Henri PREVOST devait rappeler lors de sa prise de parole devant les médias que « ces règles sanitaires devaient être appliquées afin de contrecarrer la circulation de l’épidémie ». Sur sa réserve, il n’en dira pas davantage sur les éventuelles autres mesures pouvant être déployées dès la semaine prochaine en cas de confinement hybride. Là, n’était pas le propos. Il faudra donc s’armer de patience pour en découvrir davantage…

Thierry BRET

 

 


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En politique intérieure, l’unité nationale est loin de se réaliser. Le 46ème président des Etats-Unis nous rejoue le principe de « Règlement de compte à OK Corral » ! Les policiers blancs sont accusés de racisme vis-à-vis de la population noire. Les « Trumpistes » sont systématiquement évincés des postes administratifs, voir privés…La procédure « d’impeachment » contre l’ancien président risque de mettre du vinaigre sur le feu. Deux raisons à cela : l’ego du clan démocrate mais surtout, en cas d’aboutissement, l’impossibilité pour Donald TRUMP de pouvoir se représenter !

TRIBUNE : Quid du mur de la honte à la frontière mexicaine ? Si la construction de cet édifice ne devrait pas être poursuivie, l’avantage acquis, lui, en sera maintenu. C’est la garantie pour le pouvoir en place de limiter l’immigration clandestine et de faire chuter les importations de cocaïne ! Rappelons que l’idée fut initiée en son temps par Barack OBAMA, lui-même !

Une politique intérieure favorisant les classes les plus modestes sera sans aucun doute mise en œuvre par Joe BIDEN. Le nouveau locataire de la Maison-Blanche devra cependant faire face à un déficit budgétaire record de plus de 3 300 milliards de dollars et un niveau d’endettement dépassant les 104 % du PIB, avec plus de 23 milliards au score inégalé ! Cette situation devrait aggraver les tensions entre la Maison-Blanche et le Congrès avec son lot de blocages du règlement des fonctionnaires américains !

En matière de politique étrangère, le candidat démocrate entend privilégier les rencontres bilatérales avec ses homologues internationaux. Ce qui représente un changement radical avec l’ancienne administration TRUMP. Joe BIDEN a d'ores et déjà annoncé son souhait, dès la première année de son mandat, de réunir un sommet sur les valeurs démocratiques. Il est par ailleurs favorable au maintien des États-Unis dans l’OTAN. Nous verrons que cela s’apparente encore à un « trompe l’œil » !

 

Ça ressemble à une fable : BIDEN, l’Europe et MACRON...

 

Un préalable, un filtre, une mise en garde : tout ce que fera le locataire de la Maison-Blanche ne s’établira que dans l’intérêt des seuls Etats-Unis. Pas d’euphorie, il n’y a que la forme qui va changer. A la place de tweets bien appuyés, nous aurons droit aux communiqués diplomatiques. Pour maintenir cette anesthésie indolore, BIDEN se dit partisan du multilatéralisme, si cher à notre président !  

Depuis la mi-octobre 2019, l’administration TRUMP a imposé un droit de douane de 25 % sur les vins en bouteille, non effervescents, de moins de 14 degrés, en provenance des quatre pays fondateurs d’Airbus : la France, l’Espagne, l’Allemagne et le Royaume-Uni. D’autres produits agricoles européens ont été ciblés, comme l’huile d’olive espagnole et les fromages italiens. Au niveau du vin, la France est la nation la plus pénalisée.

L’annonce de la victoire de Joe BIDEN a donc ravi la filière viticole qui espère que le successeur de Donald TRUMP calmera le jeu. Alors que les différents commerciaux se sont accentués ces dernières années.

Mais, ne comptons pas sur cette possibilité : le manque à gagner pour les Américains serait trop important et surtout cela permettrait de prioriser les productions nationales ! A ce jour, rien n’indique que l’élection de BIDEN pourrait changer la tendance. Le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno LE MAIRE estime que ce résultat ne changera en effet pas grand-chose pour la France en termes de commerce.

« Depuis de longues années, les Etats-Unis ne sont plus un partenaire amical des Européens », expliquait-il sur l’antenne de Radio Classique. La politique commerciale de Joe BIDEN s’inscrit dans celle d’OBAMA : un protectionnisme « America first ». Vis-à-vis de  l’Europe et particulièrement de la France, les Américains ne se sont jamais comportés comme de véritables alliés économiques ! Pour quelques « psy », cela correspond au désir inconscient de nous faire payer le fait qu’ils doivent leur indépendance à la France… On ne va tout de même pas mettre 328 millions de personnes sur le divan !

 

L’environnement : retour en grâce dans les accords de Paris...

 

Sur le climat, Joe BIDEN se situe à l’opposé de Donald TRUMP. Il est convaincu de la nécessité de lutter contre le réchauffement climatique. Il a ainsi fait du retour des États-Unis dans l’accord de Paris, une promesse de campagne et l’une de ses premières actions lors de son arrivée au pouvoir. Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent… Mais au-delà du symbole, cette bonne intention devrait rester sans effet. On ne voit pas comment les USA renonceraient au gaz de schiste !

Pour Emmanuel MACRON, le trumpisme était un argument en or massif pour pousser son idée de souveraineté européenne. Les pays du Vieux Continent savaient qu’ils ne pouvaient plus faire une confiance aveugle à Washington, surtout en matière de défense. C'était donc leur intérêt de se structurer, de faire exister une Europe toute en puissance. Donald TRUMP permettait ainsi aux Européens de se remobiliser et de se souder. La menace passée, le bloc européen devrait désormais se disloquer. Pour le président français, voilà un domaine où la France passera à côté, à titre d’exemple, de sa suprématie militaire. 

 

 

Pour Bercy, la Chine et l’Asie sont au cœur de la réflexion américaine mais l’Europe n’est qu’une « variable d’ajustement » au niveau des perspectives commerciales. Donald TRUMP considérait l’Europe comme le plus grand ennemi des États-Unis en termes de commerce. Mais rien n’indique que l’élection de BIDEN modifie la donne. Les démocrates sont en effet plus dévoués que les républicains concernant les géants de la Silicon Valley que la France dans le viseur.

 

Vers un rééquilibrage des forces mondiales…

 

Stratégiquement, l’intérêt des Américains est de maintenir la désunion en Europe : l’OTAN favorise surtout et seulement la vente de l’armement américain. Ces derniers resteront dans le « non interventionnisme » dans le cadre des conflits internationaux. L’Allemagne les suit dans cette voie, tout en promouvant l’OTAN et refusant la circulation des armes françaises !

Pour les Américains, c’est l’Allemagne qui décide en Europe et ils jouent cette carte. Les USA ont balayé les anciens empires coloniaux (France, Angleterre, Allemagne) et ils mettent tout en œuvre pour empêcher tout rapprochement entre l’Europe et la Russie. Moscou demeure un épouvantail à combattre : ce sont les fondamentaux séculaires de la guerre froide !

L’Iran prend le large en se mettant sous la protection chinoise avec un accord commercial portant sur plus de 400 milliards de dollars, sous forme d’échanges : pétrole contre denrées variées. Téhéran se met ainsi à l’abri des représailles américaines.

La Grèce vient d’acheter en toute urgence dix-huit avions Rafale : six neufs et douze d’occasions. Les tensions avec la Turquie justifient un tel achat. Attention, tout de même : Ankara fait partie de l’OTAN et les Américains ne bougeraient certainement pas d’un millimètre en cas d’étincelles entre les deux états de la Méditerranée !

Les grands enjeux du XXIème siècle seront donc d’éviter les conflits armés au Moyen-Orient, en Palestine avec Israël ou ceux entre la Grèce et la Turquie. Sur le terrain économique, la volonté hégémonique de la Chine est à proscrire coûte que coûte. Face à des Américains plutôt anti-français : il faut lire le dernier livre de Barack OBAMA et ses diatribes à peine voilées contre la France et Nicolas SARKOZY !

Dans un contexte où l’Europe est désunie face à une pandémie dont personne ne voit la fin, il devient vital que la France affirme enfin son autorité, son indépendance, son leadership et ses valeurs envers ce puissant partenaire…

 

Jean-Paul ALLOU

 


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