L’enseigne de Patrick PELONERO et des frères TRAORE s’appuie les relais offerts par la communication numérique pour optimiser ses parts de marché en créant le buzz. Notamment autour de la consommation importante de ses produits. En France comme à l’international puisque le groupe possède désormais quelques vitrines en Belgique et au Maroc. Depuis peu, le nouvel établissement de Sens a intégré l’escarcelle copieuse du groupe, qui pourrait atteindre trois cents espaces de restauration rapide d’ici la fin de l’année…
IVRY-SUR-SEINE : Chaîne internationale de restauration rapide, O’TACOS est devenue en un laps de temps relativement court, depuis 2007, l’un des chantres des tacos à la française. En France mais aussi chez nos voisins d’Outre-Quiévrain, avec une vingtaine d’établissements, au royaume chérifien. Voire un peu plus loin, aux Etats-Unis ou au sultanat de BRUNEI !
L’enseigne leader sur son marché s’est ainsi spécialisée dans une gamme de produits déclinés selon plusieurs tailles, permettant de mélanger jusqu’à quatre viandes dans ses tortillas.
Le must de cette opportunité culinaire à multiples strates, selon des variantes XXL, demeurant le « Gigatacos ». C’est une offre où le client affamé ou en mal d’originalité peut ingurgiter un tacos contenant plus de deux kilogrammes et demi de steak haché !
L’initiative a même suscité des concours alimentaires ponctuels où une frange de la clientèle se lance des défis afin de publier sur les réseaux sociaux le fruit de leur exploit, visuels et commentaires à l’appui. Un succès garanti après coup : avec plus de 2,5 millions de clics !
Les dirigeants du groupe, sous contrôle stratégique du fonds d’investissement belge KHARIS Capital et ce depuis mai 2018, ne se privent pas de reconnaître le bien-fondé de cette communication bon enfant mais surtout efficiente parmi la cible privilégiée que constituent les jeunes consommateurs. L’utilisation des réseaux sociaux l’est ainsi à bon escient.
Salariant plus de mille collaborateurs, O’TACOS sert plus de dix millions de repas à l’année.
Un article réalisé en partenariat
avec la Communauté du Grand Sénonais et la Ville de Sens.
La méga-fusion entre FIAT, CHRYSLER et RENAULT est mort-née. Nous l’avons échappé belle ! On comprend qu’au départ les dirigeants de Renault aient pris en considération une telle proposition. On ne comprend pas que les dirigeants de Fiat aient oublié que le constructeur de l’Hexagone était imbriqué dans toutes sortes de liens avec Nissan et Mitsubishi. On comprend que les nouveaux dirigeants de Renault et le ministre français de l’économie, Bruno LE MAIRE, aient voulu réfléchir avant de sauter le pas. On ne comprend pas en revanche que les dirigeants de Fiat leur aient envoyé un ultimatum…
TRIBUNE : Le ministre de l’économie, Bruno LE MAIRE, s’est rendu à Belfort où, le moins que l’on puisse dire, c’est que l’accueil n’a pas été très chaleureux lors de cette visite impromptue. Mille emplois qui disparaissent en si peu de temps après qu’on ait claironné la cession du département énergie d’Alstom à General Electric et fait chanter le nombre d’emplois qui seraient créés, ça donne à réfléchir… Imaginez si le même scénario se dupliquait avec Renault !
La semaine dernière, lorsque l’on rêvait encore à des lendemains chantants en trois langues, nous avons rappelé l’histoire de plusieurs symphonies qui sont devenues de sinistres cacophonies. Pour les Français qui n’ont pas la mémoire courte, des images devaient revenir à l’esprit. En 1980, le futur Premier ministre d’une gauche qui allait revenir au pouvoir défilait avec les ouvriers de la sidérurgie à Denain en clamant : « Non seulement il ne faut pas réduire les capacités de nos usines mais il faut les augmenter ! ».
Il n’y a pas d’échec dont on ne puisse tirer parti…
Trois ans plus tard, il devait rentrer le week-end de Matignon à Lille en hélicoptère ; l’autoroute étant barrée pas les ouvriers des usines sidérurgiques du Nord. Beaucoup avaient alors compris que « les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent ! ». Depuis quarante ans c’est en millions que se comptent les disparitions d’emplois dans l’industrie française. Tout simplement parce que l’on n’a pas encore compris que dans l’industrie s’applique cette dure loi de la civilisation : « La continuité dans l’effort ». C’est évidemment différent des règles du poker.
Certains pensent que cette affaire est un échec. Prendre le temps de réfléchir ne m’a jamais paru être un échec. Bien au contraire ! Mais pour celles et ceux qui ont ce sentiment, je rappellerai le mot de Richelieu : « Il n’y a pas d’échec dont on ne puisse tirer parti… ».
Quelle était l’une des raisons avancées en faveur de cette méga fusion ? Oublions les billevesées de synergies, tarte à la crème qu’on nous a trop souvent servie et revoyons la belle antienne : la voiture électrique et l’auto-autonome.
Cela nécessite des investissements colossaux, paraît-il. D’où l’idée de la mégafusion pour dégager ces fonds.
À propos des voitures électriques, permettez-moi une digression qui va vous interpeller : comment est fabriquée l’électricité qui va faire rouler ces voitures magiques non polluantes ? En France avec des usines nucléaires auxquelles l’Allemagne a renoncé ! Elle a justement relancé ses centrales à charbon à base de lignite à forte émission de carbone ! Comprenne qui pourra ! Surtout dans un pays où les écologistes forment un parti qui vient de remporter un succès considérable aux dernières élections européennes.
Instaurer un outil commun à la dimension européenne…
Soyons sérieux. A-t-on besoin de fusionner en quelques semaines trois entreprises hétérogènes, issues de trois pays et donc de trois cultures différentes pour investir dans la voiture électrique ?
Ne pourrait-on pas réfléchir quelques instants et s’inspirer de celui qu’on appelle le père de l’Europe, Jean Monnet, et ses grands associés, le Belge Paul Henri Spaak et l’Italien Alcide de Gasperi ? Ils ont créé la CECA. C’est-à-dire la Communauté européenne du charbon et de l’acier. Et cela, à une époque où, à la sortie de la guerre, cela allait « à rebrousse-poil des esprits ».
Alors, pourquoi ne pas tenter de mettre sur pied la CEVEA. Une Communauté européenne de la voiture électrique et autonome. Est-il invraisemblable d’imaginer qu’un homme audacieux prenne son bâton de pèlerin comme le fit Jean Monnet en son temps et aille voir les dirigeants de BMW, Mercedes, Audi, Volkswagen, Volvo, Skoda, Peugeot, Seat ou Fiat ?
Comme disait Diogène à Athènes, sur l’Agora, « je cherche un Homme ! ». Un qui posséderait ce profil de fédérateur et d’unioniste autour d’un projet intelligent…
Emmanuel RACINE
L’hôtellerie-restauration chinoise offre aujourd’hui le meilleur des accueils aux vins français dont ceux conçus en Bourgogne. Alors que le marché devient chaque année de plus en plus mature, il est ouvert largement aux produits de l’Hexagone. Bien implantés sur les circuits les plus valorisants de la grande capitale économique que représente la ville de Shanghai, les vins de l’Hexagone occupent une excellente première place en parts d’offres dans les établissements vantant les arts de vivre à la chinoise…Prometteur pour l’avenir, d’autant que les nectars bourguignons se hissent à une méritoire seconde position dans l’offre mondiale de ces établissements…
DIJON (Côte d’Or) : Les vins de Bourgogne jouissent d’une cote qui frise parfois l’insolence dans l’ex-Empire du Milieu ; et principalement dans la métropole emblématique que représente Shanghai. La ville tentaculaire dont la population croît à une vitesse exponentielle possède en son antre des milliers de lieux d’hébergement et de restauration. Attirant touristes et hommes d’affaires mais aussi une clientèle de résidents permanents.
L’année dernière, une étude fut menée auprès de 180 établissements. Une paille au vue de la potentialité offerte par la mégalopole. Toutefois, ses résultats furent déjà révélateurs sur l’appréciation des vins d’origine française auprès des consommateurs locaux. Représentant 43 % des parts de marché, les vins français arrivent en tête de l’offre mondiale. Ils sont servis dans 97 % des maisons hôtelières analysées. Quant aux vins issus des terroirs de la région bourguignonne, ils représentent 10 % de l’offre. 77 des établissements étudiés le servent régulièrement auprès de leur clientèle.
Les AOC de Chablis progressent dans la métropole chinoise…
Présentes dans 62 % des établissements référencés par cette étude, les AOC régionales de Bourgogne tirent plutôt bien leur épingle du jeu. Les AOC de Chablis sont référencées à hauteur de 46 % dans les restaurants et hôtels qui ont constitué ce panel. Elles se situent juste devant les AOC village et village premier cru de la Côte de Beaune, des vins qui restent stables avec 39 % d’offres.
L’enquête économique, conçue par UBIFRANCE, le Bureau interprofessionnel des Vins, GTI, les douanes et MIBD Market, permet de classifier également les appellations les plus appréciées par la clientèle de ces lieux d’hébergement et de restauration chinois.
Parmi les cinq appellations de Bourgogne, les plus présentes en blanc, pas de surprise : les nectars les plus classiques figurent dans le palmarès. Chablis, Bourgogne, Meursault, Chablis Premier Cru et Pouilly-Fuissé virent en tête. Son de cloche à l’unisson pour les rouges. Les grandes références offertes par la Bourgogne se retrouvent ainsi parmi les cinq meilleures ventes à Shanghai dans le cercle de la distribution/vente hôtelière : Bourgogne, Gevrey-Chambertin, Nuits-Saint-Georges, Nuits Saint-Georges Premier cru et Mercurey.
Dans la précipitation, les nouveaux dirigeants de Renault veulent réaliser une méga-fusion et créer un gigantesque groupe automobile qui dominerait le monde. L’initiative comporte un certain nombre de dangers pour ses instigateurs. De précédents rapprochements dans la sphère industrielle l’ont démontré. Une fois de plus, Tomasz KOSMIDER avait raison : « Il n’y a qu’une leçon de l’Histoire, c’est qu’il n’y a pas de leçon de l’Histoire… ».
TRIBUNE : Il y a peu, on nous a expliqué que la fusion d’une très belle société française, TECHNIP, avec son concurrent américain représentait « une fusion entre partenaires égaux ». Aujourd’hui, exit TECHNIP et les dirigeants américains au Texas disent avec véhémence : « Les chefs, c’est nous ! ».
On a vu aussi également ce qu’était devenue « la fusion entre partenaires égaux » unissant les destinées du groupe LAFARGE et du Suisse HOCINE. En quelques mots, l’univers de LAFARGE s’est amenuisé.
Continuons de voir ce que deviennent ces beaux projets industriels de fusion ou d’absorption transfrontaliers. Il y a quatre ans le groupe finlandais NOKIA absorbait totalement un autre fleuron français, ALCATEL-LUCENT. Là encore, on nous jouait la suave petite musique des synergies et du maintien des activités en France. Aujourd’hui, on parle de la suppression de six cents emplois en France au nom de ce consortium.
Quant à la branche énergie d’ALSTOM, elle a été vendue à l’américain GENERAL ELECTRIC. Comme toujours, les chiffres de création d’emplois volaient haut dans les espérances. Qu’en est-il aujourd’hui ? GE devrait fermer l’ex-département de turbines à gaz avec près de mille emplois supprimés à la clé sur le Territoire de Belfort ! Souvenons-nous du désastre industriel qui a condamné feu PECHINEY, un vaisseau amiral de l’industrie tricolore…
Mais, l’Europe n’échappe pas à cette dérive du grand n’importe quoi. Le groupe allemand BAYER a absorbé son concurrent connu dans le monde entier pour mettre à mal la planète, MONSANTO. En moins d’un an, la catastrophe se profile déjà. Ce ne sont plus les promesses d’emplois qui tournent les têtes mais bel et bien les dizaines de milliards de pertes que le poids lourd d’Outre-Rhin doit provisionner.
Revenons à l’automobile. Il y a quelques années DAIMLER-BENZ avec son étoile prestigieuse à trois branches, MERCEDES, fusionna avec CHRYSLER. Les conflits entre Germains et Américains ont rapidement amené les deux parties à se désolidariser. Eux aussi, évoquaient déjà de potentielles synergies !
Sous la direction d’un grand manager, Sergio MARCHIONNE, le fleuron de l’industrie automobile transalpine, FIAT, a absorbé CHRYSLER en 2014. Maintenant, comme l’appétit vient en mangeant, le groupe de Turin souhaite réitérer la même opération avec RENAULT, cette fois, sous le merveilleux nom de fusion.
Vers une possible cacophonie de la gouvernance industrielle ?
Comme toujours, on ressort de cet essorage pavé de bonnes intentions avec des arguments similaires aux dossiers précités : synergie et complémentarité des marchés. Les trois groupes seront désormais en bonne position pour financer les énormes investissements que requièrent les voitures électriques et autres véhicules autonomes. De plus, RENAULT, du fait de ses liens étroits avec NISSAN et MITSUBISHI, ouvrirait toutes grandes les portes de l’Asie à FIAT-CHRYSLER.
Justement, parlons-en, de ces liens. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils équivalent à l’heure actuelle à de sombres tiraillements qui risquent fort de les rompre. Ces tensions et ce désaccord de NISSAN avec RENAULT ne viennent pas de la folie des grandeurs aux relents d’abus de biens sociaux qui ont éclaboussé Carlos GHOSN. Mais, ils en sont le prétexte.
NISSAN ne veut plus de l’imperium RENAULT chez lui. Or, comme le bon sens élémentaire nous le dit, on ne résout pas un problème en en créant un autre. Il me semble que si j’étais à la tête de RENAULT, je commencerais par régler le désaccord avec les Japonais, avant de lancer une aventure aussi complexe et hasardeuse qu’une fusion englobant FIAT et CHRYSLER.
Déjà, les Allemands n’ont pas réussi à s’entendre avec les Américains. Alors, imaginez cette assemblée composite de responsables Américains, Italiens et Français ! On imagine la cacophonie, le volapük, le chahut qui régneront lors des réunions sur tous les sujets possibles au niveau technique, commercial, et tutti quanti !
Il faudrait à la fois Mark TWAIN, Alfred JARRY et Dino BUZZATI pour décrire une telle atmosphère aussi contrastée ! Par ailleurs, lors des discussions sur la valorisation des actions de RENAULT, John ELKAN, patron de FIAT et petit-fils de Giovanni AGNELLI, aurait dit aux Français : « C’est à prendre ou à laisser ». Quelle arrogance ! Voilà qui augure de sombres perspectives !
Toutefois, Jean-Dominique SENARD, nouveau dirigeant de l’ancienne régie automobile, n’est pas n’importe qui. Il a dirigé avec succès l’une des plus belles entreprises du monde. Il est reconnu par ses pairs et apprécié par tous.
Réussira-t-il pour autant cet impossible challenge ? « Impossible n’est pas français… » a dit un homme qui réussit ses campagnes d’Italie mais pas celle de Russie, a gagné à Austerlitz mais pas à Waterloo.
Maintenant, que souhaiter à Jean-Dominique SENARD, sinon de réussir ? Croisons les doigts et attendons la suite de ce nouveau feuilleton estival exaltant…
Emmanuel RACINE
Et s’il n’y avait pas que les seuls étudiants à pouvoir bénéficier de la manne intellectuelle et pédagogique induite par le programme ERASMUS à travers l’Europe ? Rare dans ses déplacements en Bourgogne du Nord, la ministre du Travail Muriel PENICAUD qui devait ponctuer la campagne électorale des européennes à Sens, où un parterre éclectique de représentants de la liste RENAISSANCE l’y attendait, a suggéré l’idée avec force et conviction. Traduisant à sa manière l’une des mesures de la sphère européenne qui demeure très populaire auprès de nos jeunes concitoyens…
SENS : L’Europe et ses applications concrètes au quotidien, il est de bon ton d’en rappeler au travers d’exemples palpables les usages positifs pour mieux appréhender les avantages dont peuvent bénéficier nos concitoyens.
Car, comme devait l’affirmer il y a quelques jours la ministre du Travail, Muriel PENICAUD, présente dans la ville la plus septentrionale de l’Yonne à la veille de la clôture de la campagne électorale des européennes, « trop de Français pensent toujours à tort que le Parlement européen ne sert à rien ! ».
Tirer l’Europe sociale et économique vers le haut passe nécessairement par une explication de texte, pertinente, régulière et illustrée de faits tangibles dans l’absolu. Une quinzaine de minutes auront donc permis à la représentante du gouvernement d’étayer ses dires en faisant montre de pédagogie et d’initiative.
Invitée à clore la campagne électorale des échéances européennes aux côtés de nombreuses personnalités du sérail icaunais, Muriel PENICAUD s’est longuement attardée sur les vertus de cette Europe qui, une fois le verdict des urnes rendues au soir du dimanche 26 mai, aura suscité une once d’intérêt inattendue parmi les électeurs de l’Hexagone.
Une réalisation européenne qui parle aux Français : ERASMUS…
Prenant la parole après un long exercice oratoire, fait de plusieurs composantes issues ou proches de la liste de la majorité présidentielle, Muriel PENICAUD est devenue l’ambassadrice insistante du programme éducatif ERASMUS, un pur produit à l’estampille européenne.
« C’est l’une des rares réalisations européennes qui parle beaucoup aux oreilles de nos compatriotes, lâcha-t-elle avec dynamisme, il est vrai que la déclinaison de ce concept représente une belle leçon de citoyenneté internationale. Des centaines de milliers de jeunes étudiants se sentent profondément européens car ils sont très attachés aux valeurs intrinsèques de ce programme. C’est une juste illustration de ce qu’est l’Europe au service de l’autre, avec cet enrichissement humain et cette altérité, qui en fait l’un des ferments constructifs en devenir… ».
Généraliser le programme ERASMUS au monde de l’apprentissage et à l’ensemble de ses représentants s’imbrique parmi les volontés de la ministre du Travail.
« La bataille de l’apprentissage est importante pour nos jeunes générations, et nous devons la gagner. Le programme ERASMUS peut nous aider à y parvenir… ».
Puis, Muriel PENICAUD qui devait plaisanter sur le nombre de bébés européens nés de fiançailles et d’épousailles d’étudiants ERASMUS sur le Vieux Continent, annonça une statistique optimiste sur le potentiel humain engagé autour de ce concept : de trois à cinq millions de jeunes apprenants pourraient à terme en être le terreau intellectuel. Qui a dit que l’Europe ne mobilisait pas les foules !