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Le négociateur du BREXIT pour la communauté européenne, le Français Michel BARNIER, déclara juste après l’accord : « Il n’y a pas de gagnants, il n’y a pas de perdants » ! Un discours, diplomatique plus proche de la langue de bois que des constats objectifs liés au deal. Le contrat fut conclu in extremis quelques jours seulement avant l’échéance. Pourquoi de tels atermoiements et une telle lenteur avant d’arriver au terme de l’aventure britannique au sein du concert européen ? L’Europe voyait d’un très mauvais œil le départ de la perfide Albion. De crainte que cela ne donne des idées d’émancipation à d’autres pays ?!

 

TRIBUNE : La France a tout fait pour mettre des bâtons dans les roues du carrosse de Boris JOHNSON. Il est nécessaire de démontrer qu’un départ de l’Union européenne est extrêmement nuisible à ceux qui demandent à en partir. Au bout d’un suspens, digne d’un roman d’Agatha CHRISTIE ou de Sir Conan DOYLE, les signatures furent enfin apposées au bas du parchemin. Le sourire arboré par le Premier ministre anglais en disait long sur son degré de satisfaction, et pour cause…

 

Sur biens des points, les Anglais peuvent crier victoire !

 

Les deux mille pages du traité commercial entre l’Europe et le Royaume-Uni ne sont pas encore commentées et bien identifiées mais on subodore déjà l’essentiel. En premier lieu, les Anglais économisent douze milliards d’euros : soit le solde de leur contribution à l’Europe. Mais surtout, ils ont accès au marché commun, sans droits de douane ni quotas. Au passage, ils améliorent de 25 % leurs possibilités de pêche au détriment de l’Europe et particulièrement des Français ! Globalement au niveau des marchés, ça ne change rien, avec ou sans l’Europe !

L’objectif central des Britanniques fut de retrouver leur souveraineté, sans concession à ce que qui a toujours fait partie de leur histoire. Un pouvoir total sur leur destin et l’indépendance dans leurs décisions. Finalement, les grands gagnants sont les souverainistes ! Cette volonté est certainement commune aux 470 millions de consommateurs européens, fatigués et usés par des normes imposées par des technocrates déconnectés des réalités. Les Européens perdent toute confiance dans les femmes et les hommes politiques  de tout bord. Dans le style : « On n’a pas tout perdu », l’Union européenne se donne un droit de regard sur les règlementations sociales ou le dumping éventuel sur les salaires. Quant aux menaces de réactions de l’Europe, les Anglais s’en contrefichent ! Ils ont récupéré leur indépendance, loin des contraintes réglementaires et des normes imposées par Bruxelles !

L’europhobe Nigel FARAGE qui a fait  carrière sur le rejet de l’Union européenne, avait célébré à sa manière la sortie formelle du Royaume-Uni : « Nous pouvons célébrer le fait que nous sommes libres des contraintes de l’UE, nous pourrons retrouver notre place dans le monde. La guerre est finie. Nous avons gagné ! ».

Sur le plan militaire, les Britanniques arrivent au sixième rang des puissances militaires. Ils possèdent la dissuasion nucléaire et sont largement favorables à l’OTAN, comme l’Allemagne, au détriment de la France ! Sur cet aspect, le BREXIT représente une défaite personnelle pour la France. L’OTAN est inféodée aux Américains qui vendent de plus en plus les équipements militaires à l’organisation. En politique étrangère, les experts regrettent la perte des compétences que représente le « Foreign Office », mais ils estiment que Londres ne devrait pas s’éloigner des positions européennes sur les grandes questions comme le nucléaire iranien, la Russie ou le Proche-Orient. On se console comme on peut mais de l’autre côté de la Manche, les décisions ne sont liées qu’aux seuls intérêts…de l’Angleterre et de ses habitants.

Sur le terrain de l’immigration, Boris JOHNSON gagne aussi une totale souveraineté face aux accords de quotas d’émigrés que l’Europe doit accueillir. Pour le Parlement britannique, le blocage de la frontière fut un vrai soulagement, laissant ainsi à la France les étrangers bloqués à Calais et ailleurs.

 

 

Des idées de sortie de l’Europe, mais pour qui ?

 

Si certains pensent que la meilleure solution serait un Bruxelles-exit, plus sérieusement, l’idée d’une « sortie » effleure de nombreux pays. A commencer par la France, qui compte des partisans d’une France hors de l’Europe. Si nous faisions aujourd’hui un référendum le « oui » (favorable au départ) l’emporterait sûrement.

Le président Emmanuel MACRON a tort quand il affirme que les Français sont pro-européens et qu’ils ont affirmé leur adhésion dans tous les référendums ! Faux et archi-faux ! Volonté de manipulations ? Si le traité de Maastricht fut approuvé par seulement 51 % des votants, le traité de Lisbonne de 2005, établissant une constitution européenne fut rejeté, infligeant ainsi un véritable camouflet à Nicolas SARKOZY. A telle enseigne que grâce à l’artifice de règles constitutionnelles, ce dernier parapha le traité au nom de la France ! In fine, qu’est devenue la volonté du peuple ? 

Les plus grands contributeurs nets au budget européen restent l’Hexagone, l’Allemagne, l’Italie et avant le BREXIT, le Royaume-Uni. Dans un degré moindre, le Danemark, la Suède, la Finlande et l’Irlande contribuent plus modestement.

 

 

Si nous excluons d’un Brexit, les pays qui reçoivent plus de monnaie de Bruxelles qu’ils n’en donnent, encore appelés « les bénéficiaires nets », nous retrouvons pour les plus significatifs : la Pologne, la Hongrie, la Roumanie, l’Espagne, le Portugal, la Grèce… Ceux qui parient que tous les pays bénéficiaires ne pourront jamais quitter l’Europe se trompent lourdement. Certains pays souhaitent ardemment retrouver leur autonomie et leur indépendance vis-à-vis de l’Europe : la Hongrie et la Pologne en tête. Il suffirait de très peu de choses : une volonté de déstabilisation de l’Europe du côté de POUTINE et de la Russie par exemple.

Que dire d’une Chine omniprésente en Afrique qui contribue aussi à la désunion de l’Europe.  Les Russes engagent actuellement un rapprochement avec l’Allemagne sur un vaccin anti-COVID !

 

 

Contourner les incohérences aberrantes du système…

 

Mondialisation oblige, plus besoin de l’Europe pour faire circuler les capitaux et les biens sans contraintes. En ce qui concerne les normes, la réglementation française impose des conditions plus rudes que pour les autres membres.

A titre d’exemple, on peut citer la culture bio. Même si le ridicule ne tue pas, on peut également faire référence à des règles absurdes qui entament notre libre arbitre : « l’escargot de Quimper » a empêché la construction du stade de Brest ! A cause d’une espèce protégée par Bruxelles. La construction de l’autoroute A 28 fut retardée de dix ans à cause de la présence du scarabée « Pique-prune », présent sur le tracé et protégé par la Convention de Berne (1979).

Des contraintes qui trônent parmi les plus de 400 000 règlementations administratives nationales !

Quitter l’Europe, pourquoi pas ? Mais, nous pouvons rester en imposant de nouvelles règles aux pays qui ne jouent pas le jeu : le dumping salarial des Polonais, des Espagnols ou des Roumains qui sous-payent leurs employés et ouvriers et faussent ainsi la concurrence. L’Allemagne, qui préfère imposer l’OTAN et l’appui américain afin que les Français ne reprennent pas la suprématie militaire avec l’arme nucléaire et le Rafale. Une question s’impose : qui sont réellement nos Alliés ?

De quelle Europe parlons-nous ? Celle qui nous impose des quotas d’accueil d’émigrés comme on désigne des fruits ou des légumes ? Une Europe où la frontière appelée « espace Schengen », devient une vraie passoire ? Pour l’accueil d’émigrés, certains pays ont par ailleurs refusé de ratifier l’accord…

Quant à la pandémie actuelle, elle n’a rien démontré quant à l’unité médicale d’une Europe  capable de répondre d’une seule voix aux solutions à mettre en œuvre. Si, on peut noter l’unanimité pour refuser le vaccin anglais anti-COVID juste pour marquer notre colère au détriment de la vie des gens !

On n’a rien compris de nos amis britanniques. On les accuse d’hypocrisie mais aussi dignes d’un humour décapant. Cette histoire décrit parfaitement la mentalité anglo-saxonne : que dit un Anglais quand il entre par mégarde dans une salle de bains ou il y a une femme nue ? En refermant la porte il déclare : sorry, Sir…

Alors « messieurs les Anglais tirer les premiers » en refermant la porte et à votre suite, attention le mot de CAMBRONNE est, en Europe, sur beaucoup de lèvres !

Jean-Paul ALLOU

 


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L’optimisme est de mise chez le constructeur allemand après les premières analyses des résultats obtenus sur le dernier trimestre 2020. Cela augure de réelles perspectives de développement en 2021 pour les dirigeants de la firme. L’objectif 2021 sera de doubler le nombre de véhicules électriques immatriculés en Europe.

MUNICH (Allemagne) : L’électromobilité représente un enjeu majeur pour le fabricant automobile d’Outre-Rhin. Le groupe à la lecture des résultats relatant la commercialisation de ses produits au cours de l’ultime trimestre 2020 souhaite doubler les ventes de ses véhicules électriques au cours de ces douze prochains mois.

L’année dernière, l’introduction du modèle BMX iX3 et des MINI électriques ont dopé les résultats de la société. Ces modèles seront suivis prochainement par le démarrage de la BMW i4. Treize modèles sont désormais disponibles sur les marchés internationaux. Soit 74 pays.

 

 

Par ailleurs, le groupe allemand va assurer un investissement annuel d’un à trois millions jusqu’en 2025 dans la digitalisation de ses ventes et du marketing. Les services connectés y seront davantage développés afin de répondre à la forte demande et à la croissance attendue.

 

Thierry BRET

 


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Alors que de sombres nuages planent au-dessus de la tête des salariés français qui s’attendent à vivre des plans sociaux et licenciements en série ces prochaines semaines, l’initiative de cette PME du Loiret a de quoi surprendre à plus d’un titre. Non seulement, elle offre à ses collaborateurs la gratuité du traditionnel café lors des pauses. Mais, cerise sur le gâteau, un jour de congé supplémentaire leur est attribué à date de leur anniversaire. N’est-elle pas belle la vie en entreprise ?

FAY-AUX-LOGES (Loiret) : Voilà une série de mesures plus que positives pour le moral des troupes que bon nombre d’entreprises de l’Hexagone devraient adopter de manière systématique en ces moments très délicats pour le monde du travail.

Apporter un peu de réconfort aux salariés déjà très perturbés par les vicissitudes contraignantes de la pandémie ne peut se révéler in fine qu’extrêmement positif en guise de motivation et d’acceptabilité d’une situation sanitaire qui prive aujourd’hui les forces actives de l’économie du moindre plaisir de l’existence.

L’initiative mérite que l’on s’y intéresse de près. Elle émane du groupe BELLIER, une société de menuiserie implantée non loin d’Orléans qui commercialise la marque « OEBA », des escaliers conçus sur mesure dans ses ateliers.

 

 

Sublimer les ressources humaines en les récompensant pour leur pugnacité…

 

Prônant la mise en adéquation de l’intelligence collective dans ses relations avec ses cinquante-huit collaborateurs, le directeur général de la structure positionnée entre artisanat et industrie Remzi KURBAN a décidé d’appliquer de grandes résolutions à l’amorce de cette nouvelle année. Des résolutions qu’il entend bien tenir !    

De manière concrète, le personnel de la PME aux 6,4 millions d’euros de chiffre d’affaires bénéficie depuis le 01er janvier d’un jour de congé supplémentaire à prendre à date de leur anniversaire. Ou à un tout autre jour, de surcroît, si cette célébration coïncide déjà avec un jour férié.

Une règle éminemment sympathique qui a séduit d’emblée les employés de la structure exerçant pour certains leur activité en deux fois huit. Adepte du confort absolu dans la gestion de son management, le jeune dirigeant du groupe BELLIER (major de sa promotion à l’IFAG d’Auxerre il y a quelques années de cela) a développé avec l’accord de son patron, Samuel POISSON, le concept « HUBIEN » qui a depuis fait ses preuves.

 

 

HUBIEN se décline en humilité pour HU, la bienveillance pour BI et l’enthousiasme pour la terminaison du mot, EN. Bref de la qualité avec un grand Q portée à son paroxysme, mais pas seulement pour accroître la productivité de l’entreprise qui fabrique tout de même plus de 2 500 escaliers à l’année mais aussi en direction des ressources humaines. Des ressources souvent malmenées dans le sérail professionnel actuel qui se contente d’optimiser profit et rentabilité au détriment parfois de l’humain !

En sus, la direction du groupe prend désormais l’initiative d’offrir le traditionnel café synonyme de pause à l’ensemble de ses collaborateurs. Du jamais vu ou presque dans le monde professionnel. Comme quoi, un bonheur peut en engendrer un autre même sur son lieu de travail !

 

L’ouverture au e-commerce a été profitable à l’entreprise…

 

Côté chiffres, BELLIER est sur une spirale ascendante au niveau de ses résultats. L'entité a explosé ses ventes de produits via le e-commerce avec une très nette progression observée sur le numérique en 2020.

673 000 euros de chiffre d’affaires ont été enregistrés au terme de l’exercice antérieur contre 330 000 euros l’année précédente. Ainsi, le groupe de la région Centre a pu commercialiser 329 escaliers grâce à la digitalisation à travers la France.

Disposant de trois boutiques dédiées et s’appuyant sur le concours de quatre distributeurs, BELLIER titille depuis deux ans le marché de l’exportation.

 Aux Etats-Unis, tout d’abord ou l’Arizona a été l’un des premiers états à succomber aux charmes de la French Touch où plusieurs spécimens ont été installés chez des particuliers.

En 2021, ensuite, où ce sera au tour de la Belgique de découvrir le panel de produits proposés par la menuiserie de Fay-aux-Loges. Avec de réelles opportunités d’y implanter durablement la marque.

 

Thierry BRET

 


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Il est le premier des représentants d’organismes consulaires de notre département à formuler ses vœux à la presse avec cette nouvelle année qui débute. Sans attendre de quelconques salamalecs protocolaires, Arnaud DELESTRE est déjà dans les starting-blocks de la communication pour faire entendre la voix de l’agriculture. Sa conférence de presse ce mardi permettra de tracer les lignes directrices d’un monde agricole en proie aux doutes et autres interrogations…

AUXERRE : Bien sûr, il sera question de tirer les enseignements de cette « drôle » d’année 2020 dont beaucoup veulent oublier de leurs mémoires jusqu’à son existence !

Entre crise sanitaire et crise économique, le monde de l’agriculture a payé lui aussi un lourd tribut parmi cet environnement austère à toutes velléités entrepreneuriales.

Aussi, c’est surtout les perspectives qui peuvent augurer de la bonne qualité du nouvel exercice 2021 où le président de la Chambre départementale d’Agriculture Arnaud DELESTRE a choisi de mettre le curseur.

Pour le deuxième rendez-vous oratoire de la sorte depuis qu’il a succédé à Etienne HENRIOT, le président de la chambre agricole de l’Yonne aura tout le loisir de dérouler un aperçu détaillé, filière par filière, des grands enjeux de demain.

Gageons qu’ils seront nombreux à être décortiqués au millimètre près face aux représentants de la presse régionale tant les dossiers sont multiples…

 

Une nouvelle PAC sur la période 2021/2027…

 

Sachant que la nouvelle PAC (Politique agricole commune) à l’échelle de l’Europe couvrira la période 2021/2027. Les décisions prises au niveau continental sont très attendues par les agriculteurs de l’Hexagone. Tant sur la structuration des filières alimentaires que sur le développement des territoires ruraux et de l’éclosion de circuits de distribution de proximité. Auxquels il est nécessaire d’ajouter les questions inhérentes à l’environnement et au climat.

Toutefois, l’une des clés de voûte de la stratégie agricole en 2021 sera naturellement l’épineux sujet des revenus perçus par les professionnels. Et l’installation de jeunes agriculteurs près à assurer la relève.

Autant d’arguments informatifs que devraient étayer de ses propres réflexions le patron de la chambre consulaire dès mardi face à la presse…

Thierry BRET

 


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Pris sur le vif, l’instantané photographique illustre l’intérêt porté par la classe économico-politique au monde de l’entreprise. En particulier celui de l’industrie dont FRUEHAUF représente l’un des fers de lance sur notre territoire. Bénéficiaire d’une enveloppe généreuse de 800 000 euros, obtenue grâce au plan « France Relance » institué par l’Etat, le fabricant de remorques et semi-remorques modernisera son outil de production tout en préservant le capital humain dans ses ateliers…

AUXERRE: Une sénatrice, un député, un président de communauté de communes et maire d’une grande agglomération, un président de chambre consulaire, un délégué général d’organisations patronales de poids dans le paysage économique, et pour couronner le tout, le représentant de l’Etat !

Ces éminentes personnalités du sérail économico-politique de l’Yonne étaient au rendez-vous ce jeudi après-midi pour une visite privative du site industriel de la filiale hexagonale du groupe WIELTON, l’emblématique FRUEHAUF.

Un comité, certes très restreint pour cause sécuritaire imputable à la COVID-19, mais ô combien important pour encourager l’initiative de l’Etat à soutenir le tissu industriel via un plan de relance national.

C’est précisément grâce à ce judicieux dispositif baptisé « France Relance » que le directeur général du leader français dans la conception de remorques et semi-remorques Richard RIHOUET était tout sourire en accueillant ses visiteurs.

Logique, l’appel à projets proposé dans le cadre de ce programme solidaire étatique lui est revenu favorable avec à la clé une coquette somme de 800 000 euros, permettant à la société de rebondir de manière optimale face à la crise.

 

Gagner en compétitivité est favorable à l’export et…à l’emploi

 

Une aide importante pour l’essor de l’entreprise qui sera convertie en achat d’une nouvelle chaîne de fabrication de longerons. Pièce névralgique et maîtresse d’une remorque. Datant de 1982, l’équipement actuel apparaît vétuste et ne permet plus à l’usine auxerroise d’augmenter sa capacité de production. Son remplacement, inévitable, s’inscrivait parmi les priorités de la filiale de l’actionnaire polonais WIELTON.

Opérationnelle courant 2021, la nouvelle ligne robotisée favorisera la compétitivité de l’entreprise tant sur le marché français qu’européen. FRUEHAUF exporte les produits nés de son savoir-faire vers le BENELUX, l’Espagne ou la Suède. Sans omettre le prometteur marché du Maghreb.

Mais, ce coup de pouce de l’Etat l’est aussi en faveur de l’emploi et de sa pérennisation. Le site industriel d’Auxerre – l’unique représentation physique que compte FRUEHAUF en France – accueille dans ses bureaux d’étude et ateliers près de 650 collaborateurs. Ce qui en fait l’une des plus grosses sociétés industrielles du département.

L’embauche y est constante tant les besoins de main d’œuvre qualifiée y sont nécessaires. D’ailleurs, une centaine de travailleurs intérimaires ont vu leur contrat professionnel se muer en CDI au cours de ces derniers mois !

Devant ses interlocuteurs, le dirigeant de FRUEHAUF ne pouvait que remercier humblement tous les acteurs qui l’ont aidé à traverser cette crise délicate. Qu’il s’agisse des partenaires sociaux, des contacts institutionnels et économiques ainsi que l’Etat.

« Les services de l’Etat nous ont grandement soutenus, précise-t-il, le chômage partiel aura permis de maintenir l’emploi… ».

Fabriquant 22 remorques ou semi-remorques par jour à l’heure actuelle dans ses ateliers, FRUEHAUF devrait gagner en productivité grâce à ces futurs aménagements de l’ordre de 15 %. De quoi ravir les investisseurs polonais qui s’engagent à soutenir davantage le site icaunais à l’avenir.

 

 

Que les entreprises de l’Yonne soient irriguées par les aides de l’Etat…

 

 

Lors du point presse, le préfet de l’Yonne Henri PREVOST expliqua les enjeux primordiaux de ce plan de relance dont la cheville ouvrière administrative n’est autre que BPI France. Un budget global de 100 milliards d’euros débloqués par l’Etat. Dont 600 millions d’euros impactent directement les acteurs de l’industrie automobile.

Commentant ces initiatives de l’Etat, le député de la première circonscription Guillaume LARRIVE évoqua le principe vertueux du « service après vote », soit un blanc-seing politique accordé à ce plan de relance en faveur de l’économie nationale.   

« Je veux que ces millions d’euros (3,9 pour le seul département de l’Yonne) équipent et soutiennent les entreprises de notre territoire, souligna le parlementaire LR, nous devons nous saisir de ces atouts de compétitivité et de croissance durable… ».

De son côté, le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie Alain PEREZ confirma que « la compétitivité d’aujourd’hui n’est autre que la préservation et la création des emplois de demain ».

Il s’est dit très favorable à ce plan de relance qui « peut remettre de l’ordre dans la compétitivité des entreprises industrielles qui ont souffert après plusieurs mois d’immobilisme… ».

Alain PEREZ souhaite en conclusion que « tous les territoires de notre département soient suffisamment irrigués par cette manne financière et que cela ne se cantonne pas uniquement à certaines grandes entreprises… ».

 

 

Le délégué général de l’UIMM/MEDEF de l’Yonne Claude VAUCOULOUX s’est montré très satisfait que le projet de développement porté par FRUEHAUF auprès de BPI France soit retenu. En espérant que ces investissements soient très vite injectés dans l’entreprise afin d’en assurer son essor.

Quant au maire d’Auxerre et président de l’Agglo de l’Auxerrois Crescent MARAULT,  il a rappelé qu’il était indispensable de faire preuve de solidarité autour du tissu entrepreneurial grâce à ce plan de relance coopératif.

« L’Etat investit dans notre bassin pour préparer l’avenir et ses relais de croissance ; ce qui ne peut être que profitable aux emplois… ».

Reste la sénatrice Marie EVRARD : cette dernière concluait ce tour de table testimonial en faisant part de sa fierté dans les projets mis en œuvre par le constructeur de remorques et semi-remorques, un leader national implanté à Auxerre. Toute étonnée d’y découvrir un site industriel qui conçoit ses produits de A à Z…

Les fondements même d’un véritable savoir-faire made in Yonne dont on ne peut que s’enorgueillir et exporter !

 

Thierry BRET

 


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