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Un élan émancipateur souffle sur le Vieux Continent : d’autres nations rêvent de vivre leur BREXIT !

« Les Britanniques ont tiré un trait définitif sur leur présence dans l’Union européenne. Préservant leurs intérêts au nom de leur souveraineté. La chute de cette première pierre pourrait à terme déstabiliser tout l’édifice. Car, d’autres pays lorgnent aujourd’hui vers la porte de sortie… ». « Les Britanniques ont tiré un trait définitif sur leur présence dans l’Union européenne. Préservant leurs intérêts au nom de leur souveraineté. La chute de cette première pierre pourrait à terme déstabiliser tout l’édifice. Car, d’autres pays lorgnent aujourd’hui vers la porte de sortie… ». Crédit Photos : PIXABAY.

Le négociateur du BREXIT pour la communauté européenne, le Français Michel BARNIER, déclara juste après l’accord : « Il n’y a pas de gagnants, il n’y a pas de perdants » ! Un discours, diplomatique plus proche de la langue de bois que des constats objectifs liés au deal. Le contrat fut conclu in extremis quelques jours seulement avant l’échéance. Pourquoi de tels atermoiements et une telle lenteur avant d’arriver au terme de l’aventure britannique au sein du concert européen ? L’Europe voyait d’un très mauvais œil le départ de la perfide Albion. De crainte que cela ne donne des idées d’émancipation à d’autres pays ?!

 

TRIBUNE : La France a tout fait pour mettre des bâtons dans les roues du carrosse de Boris JOHNSON. Il est nécessaire de démontrer qu’un départ de l’Union européenne est extrêmement nuisible à ceux qui demandent à en partir. Au bout d’un suspens, digne d’un roman d’Agatha CHRISTIE ou de Sir Conan DOYLE, les signatures furent enfin apposées au bas du parchemin. Le sourire arboré par le Premier ministre anglais en disait long sur son degré de satisfaction, et pour cause…

 

Sur biens des points, les Anglais peuvent crier victoire !

 

Les deux mille pages du traité commercial entre l’Europe et le Royaume-Uni ne sont pas encore commentées et bien identifiées mais on subodore déjà l’essentiel. En premier lieu, les Anglais économisent douze milliards d’euros : soit le solde de leur contribution à l’Europe. Mais surtout, ils ont accès au marché commun, sans droits de douane ni quotas. Au passage, ils améliorent de 25 % leurs possibilités de pêche au détriment de l’Europe et particulièrement des Français ! Globalement au niveau des marchés, ça ne change rien, avec ou sans l’Europe !

L’objectif central des Britanniques fut de retrouver leur souveraineté, sans concession à ce que qui a toujours fait partie de leur histoire. Un pouvoir total sur leur destin et l’indépendance dans leurs décisions. Finalement, les grands gagnants sont les souverainistes ! Cette volonté est certainement commune aux 470 millions de consommateurs européens, fatigués et usés par des normes imposées par des technocrates déconnectés des réalités. Les Européens perdent toute confiance dans les femmes et les hommes politiques  de tout bord. Dans le style : « On n’a pas tout perdu », l’Union européenne se donne un droit de regard sur les règlementations sociales ou le dumping éventuel sur les salaires. Quant aux menaces de réactions de l’Europe, les Anglais s’en contrefichent ! Ils ont récupéré leur indépendance, loin des contraintes réglementaires et des normes imposées par Bruxelles !

L’europhobe Nigel FARAGE qui a fait  carrière sur le rejet de l’Union européenne, avait célébré à sa manière la sortie formelle du Royaume-Uni : « Nous pouvons célébrer le fait que nous sommes libres des contraintes de l’UE, nous pourrons retrouver notre place dans le monde. La guerre est finie. Nous avons gagné ! ».

Sur le plan militaire, les Britanniques arrivent au sixième rang des puissances militaires. Ils possèdent la dissuasion nucléaire et sont largement favorables à l’OTAN, comme l’Allemagne, au détriment de la France ! Sur cet aspect, le BREXIT représente une défaite personnelle pour la France. L’OTAN est inféodée aux Américains qui vendent de plus en plus les équipements militaires à l’organisation. En politique étrangère, les experts regrettent la perte des compétences que représente le « Foreign Office », mais ils estiment que Londres ne devrait pas s’éloigner des positions européennes sur les grandes questions comme le nucléaire iranien, la Russie ou le Proche-Orient. On se console comme on peut mais de l’autre côté de la Manche, les décisions ne sont liées qu’aux seuls intérêts…de l’Angleterre et de ses habitants.

Sur le terrain de l’immigration, Boris JOHNSON gagne aussi une totale souveraineté face aux accords de quotas d’émigrés que l’Europe doit accueillir. Pour le Parlement britannique, le blocage de la frontière fut un vrai soulagement, laissant ainsi à la France les étrangers bloqués à Calais et ailleurs.

 

 

Des idées de sortie de l’Europe, mais pour qui ?

 

Si certains pensent que la meilleure solution serait un Bruxelles-exit, plus sérieusement, l’idée d’une « sortie » effleure de nombreux pays. A commencer par la France, qui compte des partisans d’une France hors de l’Europe. Si nous faisions aujourd’hui un référendum le « oui » (favorable au départ) l’emporterait sûrement.

Le président Emmanuel MACRON a tort quand il affirme que les Français sont pro-européens et qu’ils ont affirmé leur adhésion dans tous les référendums ! Faux et archi-faux ! Volonté de manipulations ? Si le traité de Maastricht fut approuvé par seulement 51 % des votants, le traité de Lisbonne de 2005, établissant une constitution européenne fut rejeté, infligeant ainsi un véritable camouflet à Nicolas SARKOZY. A telle enseigne que grâce à l’artifice de règles constitutionnelles, ce dernier parapha le traité au nom de la France ! In fine, qu’est devenue la volonté du peuple ? 

Les plus grands contributeurs nets au budget européen restent l’Hexagone, l’Allemagne, l’Italie et avant le BREXIT, le Royaume-Uni. Dans un degré moindre, le Danemark, la Suède, la Finlande et l’Irlande contribuent plus modestement.

 

 

Si nous excluons d’un Brexit, les pays qui reçoivent plus de monnaie de Bruxelles qu’ils n’en donnent, encore appelés « les bénéficiaires nets », nous retrouvons pour les plus significatifs : la Pologne, la Hongrie, la Roumanie, l’Espagne, le Portugal, la Grèce… Ceux qui parient que tous les pays bénéficiaires ne pourront jamais quitter l’Europe se trompent lourdement. Certains pays souhaitent ardemment retrouver leur autonomie et leur indépendance vis-à-vis de l’Europe : la Hongrie et la Pologne en tête. Il suffirait de très peu de choses : une volonté de déstabilisation de l’Europe du côté de POUTINE et de la Russie par exemple.

Que dire d’une Chine omniprésente en Afrique qui contribue aussi à la désunion de l’Europe.  Les Russes engagent actuellement un rapprochement avec l’Allemagne sur un vaccin anti-COVID !

 

 

Contourner les incohérences aberrantes du système…

 

Mondialisation oblige, plus besoin de l’Europe pour faire circuler les capitaux et les biens sans contraintes. En ce qui concerne les normes, la réglementation française impose des conditions plus rudes que pour les autres membres.

A titre d’exemple, on peut citer la culture bio. Même si le ridicule ne tue pas, on peut également faire référence à des règles absurdes qui entament notre libre arbitre : « l’escargot de Quimper » a empêché la construction du stade de Brest ! A cause d’une espèce protégée par Bruxelles. La construction de l’autoroute A 28 fut retardée de dix ans à cause de la présence du scarabée « Pique-prune », présent sur le tracé et protégé par la Convention de Berne (1979).

Des contraintes qui trônent parmi les plus de 400 000 règlementations administratives nationales !

Quitter l’Europe, pourquoi pas ? Mais, nous pouvons rester en imposant de nouvelles règles aux pays qui ne jouent pas le jeu : le dumping salarial des Polonais, des Espagnols ou des Roumains qui sous-payent leurs employés et ouvriers et faussent ainsi la concurrence. L’Allemagne, qui préfère imposer l’OTAN et l’appui américain afin que les Français ne reprennent pas la suprématie militaire avec l’arme nucléaire et le Rafale. Une question s’impose : qui sont réellement nos Alliés ?

De quelle Europe parlons-nous ? Celle qui nous impose des quotas d’accueil d’émigrés comme on désigne des fruits ou des légumes ? Une Europe où la frontière appelée « espace Schengen », devient une vraie passoire ? Pour l’accueil d’émigrés, certains pays ont par ailleurs refusé de ratifier l’accord…

Quant à la pandémie actuelle, elle n’a rien démontré quant à l’unité médicale d’une Europe  capable de répondre d’une seule voix aux solutions à mettre en œuvre. Si, on peut noter l’unanimité pour refuser le vaccin anglais anti-COVID juste pour marquer notre colère au détriment de la vie des gens !

On n’a rien compris de nos amis britanniques. On les accuse d’hypocrisie mais aussi dignes d’un humour décapant. Cette histoire décrit parfaitement la mentalité anglo-saxonne : que dit un Anglais quand il entre par mégarde dans une salle de bains ou il y a une femme nue ? En refermant la porte il déclare : sorry, Sir…

Alors « messieurs les Anglais tirer les premiers » en refermant la porte et à votre suite, attention le mot de CAMBRONNE est, en Europe, sur beaucoup de lèvres !

Jean-Paul ALLOU

 

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