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Les chiffres sont implacables : 73 % des jeunes disent être affectés sur le plan psychologique. 23 % pensent même au suicide. C’est dur et dramatique. L’empathie veut que nous les écoutions, les entendions, que nous trouvions tous des solutions pour aider cette génération en détresse. En premier, les parents. Mais aussi les amis, les professeurs, les services sociaux, l’Etat. Il est aussi de notre devoir de les aider à relativiser leurs problématiques. La déprime de la jeunesse  n’est pas un phénomène nouveau…

TRIBUNE: Tout d’abord, avec ou sans la COVID-19, les incertitudes face à l’avenir sont prégnantes. Quel métier choisir face à la mondialisation des études et des compétences ? Quand on pense que plus de la moitié des métiers qui seront pratiqués dans la prochaine décennie, ne sont encore identifiés. Dans ces conditions, comment anticiper au mieux ?

Le contexte est anxiogène à plus d’un titre. Sur le plan émotionnel et aussi sur le terrain des finances. La soupe populaire pour les jeunes est très mal vécue. Les petits boulots et les jobs complémentaires pour financer les études sont impossibles aujourd’hui. Les familles peuvent de moins en moins aider financièrement…

La raréfaction des interactions sociales n’arrange pas ce système pourvu d’angoisse ! Les étudiants quittent les parents pour aller à la faculté et se retrouvent parfois seuls, dans une ville qu’ils ne connaissent pas. Nos jeunes ne sont pas prêts à vivre la solitude et ne sont pas préparés à l’autonomie, ni par les parents ni par leurs anciens professeurs.

 

 

Les évolutions de la pensée déstabilisent la jeunesse…

 

Observons attentivement les files d’attentes de ces jeunes gens aux portes des secours alimentaires : vêtements à la mode, chaussures de sport de marques coûteuses, le dernier IPhone 12…Ce n’est pas la majorité, certes, mais globalement, nous n’avons pas appris à nos bambins à se passer du superflu quand les anciens savaient se priver de l’essentiel !

Nous n’avons pas préparé notre jeunesse à souffrir, à devoir se « battre » contre eux-mêmes pour vivre et pour survivre. On ne les a pas formés à la patience : aujourd’hui, la règle c’est l’immédiateté ! Notre jeunesse est déstabilisée par les évolutions de la pensée. Elle est de moins en moins cultivée, donc plus manipulable ! La philosophie rétrograde au rang du facultatif ou d’une discipline accessoire. Les langages sont peu décryptables, il faudrait presque des formations complémentaires : la langue des cités, la langue phonétique utilisée sur les téléphones mobiles, la langue qui donne la primauté aux femmes,…

Face à un environnement peu rassurant, les courants religieux extrémistes, la violence des cités, la drogue qui permet aux plus jeunes de dealer plutôt que de travailler ou de faire des études, s’insèrent progressivement dans notre société. On a l’impression que l’on peut être un artiste et gagner beaucoup d’argent sans efforts. BRASSENS disait : « Sans le travail, le talent n’est qu’une sale manie ». A méditer…

 

Une vie synonyme de précarité et de malheur entre 1914 et 1918

 

Nos anciens, durant leur jeunesse, ont pu dire qu’ils ont lutté contre les envahisseurs en 1914, qu’ils ont chassé le nazisme au prix de leur vie…Notre jeunesse souhaite combattre pour l’écologie mais cela génère une grande frustration, faute de moyens !

Oui, jeunes de France et de Navarre, votre situation n’est pas enviable et devient de plus en plus dramatique mais n’est pas sans solutions.

Je souhaite préciser, que dans l’histoire, la jeunesse a connu des situations dramatiques où la vie même devenait précaire et aléatoire. Une vie où le travail n’était plus au bout du chemin et où les aides alimentaires, les aides de l’Etat n’existaient pas. Que dire en effet des conscrits de 1914 ?

14-18 : c’est tout de même plus de vingt millions de morts, dont la moitié de civils ! 800 millions de personnes entrent en guerre, le quart de la population mondiale. On enregistre sur toute la durée de la guerre, 900 soldats français morts chaque jour. Au total, cette guerre compte plus de 21 millions de blessés et de mutilés, les fameuses « gueules cassées » !

« La Grande Guerre » encore appelée la « première guerre moderne », est bien connue pour les graves séquelles physiques qu’elle engendrera. A contrario, elle est moins connue pour les conséquences psychologiques qu’elle eut sur les soldats. Ce conflit fut pour les « aliénistes » un moment unique pour étudier les névroses. C’est durant celui-ci que se mit en place la première médecine d’urgences psychiatriques. La « peur morbide », les troubles psychiques affectent des centaines de milliers de soldats. Des régions entières sont concernées par des migrations massives, générant misère et famine.

 

 

Que dire de la fameuse la grippe « espagnole » de 1918 ?

 

Dans la foulée de la Première guerre mondiale, la grippe dite « espagnole », une pandémie associée à un virus de type « grippe A » ou H1N1, va provoquer la mort de 2,5 % à 5 % de la population du globe. Des chiffres hallucinants, entre 50 et 100 millions de morts ! Les autorités sanitaires ne sont pas encore sensibilisées aux gestes sanitaires. Cependant, on peut noter que dès l’automne 1918, l’Etat demande aux préfets de faire fermer les écoles et les théâtres. L’origine de la grippe espagnole est contestée : la théorie qui veut que le virus « père » soit né en Chine, à Canton semble erronée, on ne prête qu’aux riches…

On imagine sans peine, l’angoisse et le stress permanent qui va frapper, au niveau planétaire, toutes les générations.

 

Un certain « jeudi noir » : le 24 octobre 1929 !

 

Le krach  boursier de 1929, à New York, accable toute la planète et particulièrement l’Europe ! L’Allemagne vit difficilement les modalités du traité de Versailles, la pauvreté est forte. L’écrivain Pierre-Mac ORLAN décrit, en 1932, la pauvreté extrême des Berlinois. La population meurt de faim. En France, la pauvreté s’installe. On ne consomme plus, on est en surproduction et c’est la réaction en chaîne : chômage, pauvreté, misère,…soupe populaire. Les extrémistes, les fascistes et autres dictateurs trouvent un terrain propice à l’agitation populaire. Le second conflit mondial se profile. Est-il besoin de préciser les angoisses et la misère psychologique qui se  répandent sur  Terre. A cette époque, pas de cellules psychologiques, pas même de psychologues…Quand on est en survie, on ne se regarde pas trop le nombril. On doit s’adapter : la vie même en dépend !

 

Les conflits modernes s’abattent sur l’Europe et dans le monde…

 

La brutalité des chiffres est terrible pour l’Europe où l’on compte vingt millions de militaires morts et cinquante millions de civils tués. Près de trois fois plus de civils que de militaires disparaissent. C’est la guerre la plus meurtrière avec 92 millions de soldats engagés, donc des jeunes ! C’est aussi la plus choquante : 66 % de la population juive fut exterminé.

Bilan psychologique : toutes les familles des victimes sont toujours sous le choc de cette guerre très meurtrière. De plus, les personnes qui ont survécu aux camps de concentration ont énormément de difficultés à vivre comme avant. Les souvenirs qui les hantent jours et nuits sont traumatisants. Ici encore, la capacité d’adaptation  reste forte. Une question demeure : devons-nous dire seconde ou deuxième guerre mondiale ? La réponse peut être inquiétante.

Les guerres coloniales françaises dont celle avec l’Indochine engendrent 60 000 militaires français morts et des centaines de milliers de morts militaires et civils côté vietnamien. L’après-guerre aura pour conséquences des troubles physiques et psychologiques pour les deux camps.

La guerre d’Algérie, de 1954 à 1962 avec ses 25 000 militaires français tués va clore la fin des guerres coloniales françaises. A part l’approximation de l’épuration des Harkis, entre 30 000 et 150 000 morts, il n’existe aucune donnée fiable concernant le nombre de morts du côté algérien.

Durant les accords d’Evian, le FLN estime officiellement à 300 000 le nombre de morts côté algérien. Pour les plus jeunes, les harkis sont des musulmans enrôlés dans l’armée française. Après la guerre, ils sont abandonnés à leur sort par la France. Torturés et massacrés par le FLN. Les témoignages sont pléthoriques et déchirants de tous les côtés de la Méditerranée…

Les soldats français vivaient dans l’angoisse des attentats et des embuscades. En France, les attentats de l’OAS traumatisent la population. Un soldat combattant des deux guerres déclare : « J’ai laissé mon cœur au Vietnam et mon âme en Algérie ».

 

Ne pas minimiser ce que vivent les jeunes aujourd'hui ?

 

L’histoire nous montre que depuis le début de l’humanité (on vous a épargné  la guerre de Cent ans, les guerres napoléoniennes, la peste noire…), l’homme a affronté des situations dramatiques qui dépassent l’entendement. Nos aïeux témoignent : nous nous en sommes toujours sortis.

Mais, ne minimisons pas ce que vivent nos jeunes aujourd’hui. Aucune douleur n’est comparable à une autre. Les parents ont contribué à fragiliser les enfants en les surprotégeant, c’est factuel.

Que notre jeunesse soit capable de s’adapter et de dépasser leur difficulté psychologique et leur mal être, c’est certain. Aidons là, aimons là et faisons lui confiance.

« Ce dont la jeunesse a besoin, c'est qu'on lui dise qu'il y a un bateau en construction dans sa propre cale sèche mentale, et que ce bateau est destiné à prendre la mer » Aldo LEOPOLD.

 

Jean-Paul ALLOU

 


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Le 14 février, nous fêterons la Saint-Valentin ! Journée poétique, romantique, pleine de mots doux, de petits cadeaux et de fleurs. L’histoire des origines est contestable. Voire contestée. Pour certains, ses prémices datent de la Rome antique. Pour d’autres, la fête des amoureux est attestée en Grande-Bretagne au XIVème siècle ! A cette époque, on pensait que les oiseaux choisissaient ce jour-là pour s’apparier ! Si on ne recense pas moins de huit Valentins devenus saints, avec différentes protections associées (guérisons de maladies, vaches, oignons, apiculture…), l’Eglise se concentre sur un prêtre mort le 14 février 270, fervent défenseur du mariage, qui deviendra le saint patron des amoureux.

TRIBUNE : Le XXème siècle consacrera la fête laïque avec son cortège de Cupidons en pendentif, de dîners aux chandelles, de champagne et de cadeaux. Il semble important d’ajouter que l’amour ne s’achète pas : il se célèbre, tout simplement !

« Je t’aime » : c’est universel et se décline dans toutes les langues. « Je t’aime » de A comme Albanais « Unë Të Dua » à Z comme Zoulou « Ngiyakuthanda »…Petit tour du monde des amoureux en fête !

Au Japon, la fête est propulsée entre 1936 et 1960 par les fabricants de chocolats. C’est ainsi que la coutume veut que lors de cette journée particulière, on s’offre des confiseries à base de cette onctueuse matière. Ce sont les femmes qui offrent des chocolats aux hommes. D’abord par obligation sociale (collègues de travail), le «giri-choco », puis les chocolats sont réservés à l’homme qui compte le plus. On appelle cela le «honmei-choco ». Notons aussi le « tomo-choco » destiné aux amis et enfin, le « jibun-choco », ceux que l’on s’offre à soi-même.

Un mois plus tard, le 14 mars, les hommes doivent acheter un cadeau à celles qui ont offert les fameux chocolats ! Ce jour est appelé le « white day », généralement, ces cadeaux doivent être de couleur blanche. Alors kanpai avec ou sans saké ! Et « Kimi o ai shitern », traduisez par « je t’aime ».

Au Danemark, dans le pays de Karen BLIXEN, l’homme écrit une lettre d’amour à la femme qu’il aime. Il doit signer avec autant de points qu’il y a de lettres dans le nom de l’auteur ! Ensuite, la femme doit deviner le nom du galant. Si elle réussit, elle recevra un œuf de Pâques !

On a aussi coutume d’offrir des bouquets de perce-neige. En danois, « je t’aime » a quelques résonances de la langue de GOETHE : « Jeg elsker dig ».

Du côté de l’Ecosse, la première personne de sexe opposé, ou pas, que vous croisez dans la rue le jour de la Saint-Valentin, devient immédiatement votre Valentine ou votre Valentin !

Certes, cela reste symbolique car doit se limiter à un grand sourire…Et entre deux verres de whisky, on se déclare : « tha goal aga ort ».

 

 

Des messages d’amour sur des mandarines jetées à l’eau à Singapour…

 

En Afrique du Sud, ce jour-là, les femmes doivent épingler le nom de leur amoureux sur leur manche…et dire « ek hit jou lief ».

Quant au Mexique, on y célèbre l’amour mais aussi l’amitié. On marque ses sentiments à chaque personne pour qui on éprouve un ressenti amoureux. Je t’aime au Mexique, c’est comme chez CERVANTES « te quiero »…On dit « te quiero » avant de partir à la conquête des moulins à vent

A Taïwan, on fête deux fois la Saint-Valentin : une fois le 14 février et une deuxième fois, le 7 juillet. Si un homme offre 108 roses à une femme lors de l’un de ces deux jours, c’est qu’il la demande en mariage. Sans la censure de la reine Victoria, on ose dire ici : « I love you ».

A Rio de Janeiro comme dans l’ensemble du Brésil, « Dia dos mamorados » est le jour des amoureux qui est fêté le 12 juin. On fait la fête avec la personne aimée. Il faut aoûter une fête des célibataires, veille de la Saint-Antoine, protecteur des amoureux, qui doit permettre aux femmes seules de trouver un époux… Les fados d’Amalia RODRIGUEZ sont remplis de « Te amo »… Si proche de « Io amo » du roi de la fête, Roméo…

En Lituanie, on colle des autocollants sur le visage et les vêtements de ses collègues, amis et amoureux ! On peut aussi écrire : « Tave mylin » !

Plus loin de nous, à Singapour, les femmes célibataires écrivent des mots d’amour sur des mandarines avant de les lancer sur un cours d’eau, dans l’espoir de trouver un mari ! On peut dire, je t’aime dans la langue tamoule : « Nan unnai necikkirin », mais en anglais on sera compris !

Dans le pays des rennes, en Finlande, cette journée correspond au championnat du « port de la femme ». Epreuve qui consiste à porter la femme lors d’une course d’obstacles entre couples. Le gagnant reçoit le poids de la femme en bière ! Il déclare sa flamme en disant : «  Mina nakastan sinna » !

Aux Philippines, de nombreux couples se rejoignent : c’est le jour de « Lova paloouza ». Dans la baie de Manille et à minuit, tous les couples s’embrassent en gardant les lèvres jointes pendant plusieurs secondes ! C’est aussi l’occasion, dans le cadre d’un mariage de masse, de s’unir gratuitement et de se dire « Mahal kita ».

 

 

En Arabie saoudite, la fête est proscrite par l’Etat…

 

La Chine ne fait pas abstraction de cette célébration. La fête y est célébrée le 14 février mais surtout le 7 juillet du calendrier lunaire, le jour du « double 7 », la grande fête des amoureux. Dans les deux cas, on se dit des « Wo ai ni ».

En Russie, c’est la journée des familles, de l’amour et de la fidélité. Pour les familles orthodoxes, les couples affichant une longévité de vingt-cinq ans ou plus, reçoivent une médaille. C’est nettement moins coûteux que nos noces d’argent…Les plus romantiques lisent des extraits de « poèmes à Lara » et murmurent des « ya lioubliou ticbia ». Na zdorovie ! Tchin tchin si vous préférez !

Les Etats-Unis dépensent plus de 19 milliards de dollars en cadeaux en tout genre ; les Autrichiens défilent dans les rues. Chez nos amis britanniques, on est aussi adepte du dîner aux chandelles tandis qu’au Portugal, les femmes offrent des alcools et du vin contre des chocolats.

En Irak et en Egypte, les vitrines arborent des décorations rouges et invitent les amoureux à s’offrir des cadeaux. Depuis 2008, en Arabie Saoudite, cette fête est interdite. Mais, tout se passe sous le manteau, plutôt sous la burka. En Italie, les chocolats sont enveloppés dans des messages d’amour.

Souvent, dans les anciennes colonies d’Afrique, la Saint-Valentin est fêtée comme une pièce rapportée aux traditions locales.

On voit donc qu’il n’y a pas de frontière pour fêter l’amour universel. Le 14 février enflamme la planète de mille feux de joie et de douceur.

Les scientifiques nous confient que l’immunité est renforcée par le positif, les bonnes nouvelles, l’amitié, l’affection et l’amour. Alors, abusons de l’amour, le meilleur antidote pour juguler nos épidémies, en évitant les doses homéopathiques et sans modération !

Quelle que soit la façon de célébrer la Saint-Valentin, seule, la chaleur humaine, des notes d’amour empreintes d’originalité et pourquoi pas de folie, font oublier durant quelques instants la morosité ambiante !

 

France C.

 


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Le ministre délégué aux PME est monté au créneau il y a peu. Alain GRISET n’est d’ailleurs pas le seul à avoir montré de l’appétence à la défense de ce dossier. Son homologue secrétaire d’Etat en charge du tourisme, Jean-Baptiste LEMOYNE, l’est tout autant. Son de cloches similaire en provenance de l’opposition régionale avec Julien ODOUL. Décidément, le projet de fermeture du site avallonnais de SKF ne laisse personne dans l’indifférence…

AVALLON: La sphère politique s’engouffre de plain-pied dans la brèche. Celle, béante, qui a succédé à l’annonce il y a déjà plusieurs semaines du projet de fermeture du site industriel avallonnais géré par la société scandinave SKF.

Un plan social, qui s’il était adopté en l’état viendrait à condamner l’employabilité de 141 salariés. Et de clore de manière définitive la présence de cet acteur économique sur ce secteur du Morvan depuis soixante ans.

Prévue fin 2022, cette fermeture ne trouve pas de réelles motivations économiques aux yeux des syndicats. Rappelons que l’unité de production de l’Yonne conçoit des roulements pour les tunneliers et le secteur militaire. Deux domaines qui ne sont guère impactés par la crise économique du moment.

La nouvelle provoque donc des ronds dans l’eau qui se répercute auprès du sérail politique. Localement, où les réunions de travail se sont multipliées ces dernières semaines à la préfecture de l’Yonne afin de trouver une amorce de sortie favorable. Soit en renégociant le PSE, soit en explorant la piste d’un repreneur potentiel du site.

Mais, aussi à l’échelon de l’Hexagone puisque le ministre délégué aux PME Alain GRISET a assuré que « l’Etat rechercherait avec le plus grand sérieux un repreneur industriel solide ». Une déclaration faite à l’Assemblée nationale.

Le secrétaire d’Etat en charge du tourisme Jean-Baptiste LEMOYNE prête également une oreille très attentive à la moindre évolution de ce dossier un tantinet placé sur le fil du rasoir.

 

 

Les résultats du groupe seront dévoilés le 02 février en Suède…

 

Quant à la visite récente en terre icaunaise du directeur de la filiale française Philippe PEROZ, elle aura surtout permis de temporiser ce contexte incertain. Option hypothétique : la réévaluation du plan social qui pourrait en subir à termes des modifications.

L’opposition réagit de son côté. A l’instar du Rassemblement national et de son chef de file Julien ODOUL qui regrette que « la société suédoise décroche le pactole du plan de relance dans le cadre de l’appel à projets du fonds de modernisation aéronautique via sa filiale SKF Aerospace ».

Surtout après s’être prononcé en faveur du licenciement de 211 collaborateurs qui exercent leurs activités sur les sites d’Avallon et de Lons-le-Saunier.  

Cette semaine est importante. La multinationale de Göteborg publiera ses résultats annuels pour l’année 2020 ; ce sera mercredi 02 février. Ses dirigeants expliqueront lors d’une conférence de presse la stratégie à venir pour ces cinq grandes plateformes de compétences qui lui permettent d’atteindre le milliard d’euros de chiffre d’affaires.

L’industriel scandinave accueille plus de trois mille collaborateurs parmi ses différentes unités de production. Mais, la question qui trotte dans toutes les têtes des collaborateurs du groupe dans l’Yonne est la suivante : combien en restera-t-il réellement sur le site d’Avallon fin 2022 ?

Thierry BRET

 


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En politique intérieure, l’unité nationale est loin de se réaliser. Le 46ème président des Etats-Unis nous rejoue le principe de « Règlement de compte à OK Corral » ! Les policiers blancs sont accusés de racisme vis-à-vis de la population noire. Les « Trumpistes » sont systématiquement évincés des postes administratifs, voir privés…La procédure « d’impeachment » contre l’ancien président risque de mettre du vinaigre sur le feu. Deux raisons à cela : l’ego du clan démocrate mais surtout, en cas d’aboutissement, l’impossibilité pour Donald TRUMP de pouvoir se représenter !

TRIBUNE : Quid du mur de la honte à la frontière mexicaine ? Si la construction de cet édifice ne devrait pas être poursuivie, l’avantage acquis, lui, en sera maintenu. C’est la garantie pour le pouvoir en place de limiter l’immigration clandestine et de faire chuter les importations de cocaïne ! Rappelons que l’idée fut initiée en son temps par Barack OBAMA, lui-même !

Une politique intérieure favorisant les classes les plus modestes sera sans aucun doute mise en œuvre par Joe BIDEN. Le nouveau locataire de la Maison-Blanche devra cependant faire face à un déficit budgétaire record de plus de 3 300 milliards de dollars et un niveau d’endettement dépassant les 104 % du PIB, avec plus de 23 milliards au score inégalé ! Cette situation devrait aggraver les tensions entre la Maison-Blanche et le Congrès avec son lot de blocages du règlement des fonctionnaires américains !

En matière de politique étrangère, le candidat démocrate entend privilégier les rencontres bilatérales avec ses homologues internationaux. Ce qui représente un changement radical avec l’ancienne administration TRUMP. Joe BIDEN a d'ores et déjà annoncé son souhait, dès la première année de son mandat, de réunir un sommet sur les valeurs démocratiques. Il est par ailleurs favorable au maintien des États-Unis dans l’OTAN. Nous verrons que cela s’apparente encore à un « trompe l’œil » !

 

Ça ressemble à une fable : BIDEN, l’Europe et MACRON...

 

Un préalable, un filtre, une mise en garde : tout ce que fera le locataire de la Maison-Blanche ne s’établira que dans l’intérêt des seuls Etats-Unis. Pas d’euphorie, il n’y a que la forme qui va changer. A la place de tweets bien appuyés, nous aurons droit aux communiqués diplomatiques. Pour maintenir cette anesthésie indolore, BIDEN se dit partisan du multilatéralisme, si cher à notre président !  

Depuis la mi-octobre 2019, l’administration TRUMP a imposé un droit de douane de 25 % sur les vins en bouteille, non effervescents, de moins de 14 degrés, en provenance des quatre pays fondateurs d’Airbus : la France, l’Espagne, l’Allemagne et le Royaume-Uni. D’autres produits agricoles européens ont été ciblés, comme l’huile d’olive espagnole et les fromages italiens. Au niveau du vin, la France est la nation la plus pénalisée.

L’annonce de la victoire de Joe BIDEN a donc ravi la filière viticole qui espère que le successeur de Donald TRUMP calmera le jeu. Alors que les différents commerciaux se sont accentués ces dernières années.

Mais, ne comptons pas sur cette possibilité : le manque à gagner pour les Américains serait trop important et surtout cela permettrait de prioriser les productions nationales ! A ce jour, rien n’indique que l’élection de BIDEN pourrait changer la tendance. Le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno LE MAIRE estime que ce résultat ne changera en effet pas grand-chose pour la France en termes de commerce.

« Depuis de longues années, les Etats-Unis ne sont plus un partenaire amical des Européens », expliquait-il sur l’antenne de Radio Classique. La politique commerciale de Joe BIDEN s’inscrit dans celle d’OBAMA : un protectionnisme « America first ». Vis-à-vis de  l’Europe et particulièrement de la France, les Américains ne se sont jamais comportés comme de véritables alliés économiques ! Pour quelques « psy », cela correspond au désir inconscient de nous faire payer le fait qu’ils doivent leur indépendance à la France… On ne va tout de même pas mettre 328 millions de personnes sur le divan !

 

L’environnement : retour en grâce dans les accords de Paris...

 

Sur le climat, Joe BIDEN se situe à l’opposé de Donald TRUMP. Il est convaincu de la nécessité de lutter contre le réchauffement climatique. Il a ainsi fait du retour des États-Unis dans l’accord de Paris, une promesse de campagne et l’une de ses premières actions lors de son arrivée au pouvoir. Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent… Mais au-delà du symbole, cette bonne intention devrait rester sans effet. On ne voit pas comment les USA renonceraient au gaz de schiste !

Pour Emmanuel MACRON, le trumpisme était un argument en or massif pour pousser son idée de souveraineté européenne. Les pays du Vieux Continent savaient qu’ils ne pouvaient plus faire une confiance aveugle à Washington, surtout en matière de défense. C'était donc leur intérêt de se structurer, de faire exister une Europe toute en puissance. Donald TRUMP permettait ainsi aux Européens de se remobiliser et de se souder. La menace passée, le bloc européen devrait désormais se disloquer. Pour le président français, voilà un domaine où la France passera à côté, à titre d’exemple, de sa suprématie militaire. 

 

 

Pour Bercy, la Chine et l’Asie sont au cœur de la réflexion américaine mais l’Europe n’est qu’une « variable d’ajustement » au niveau des perspectives commerciales. Donald TRUMP considérait l’Europe comme le plus grand ennemi des États-Unis en termes de commerce. Mais rien n’indique que l’élection de BIDEN modifie la donne. Les démocrates sont en effet plus dévoués que les républicains concernant les géants de la Silicon Valley que la France dans le viseur.

 

Vers un rééquilibrage des forces mondiales…

 

Stratégiquement, l’intérêt des Américains est de maintenir la désunion en Europe : l’OTAN favorise surtout et seulement la vente de l’armement américain. Ces derniers resteront dans le « non interventionnisme » dans le cadre des conflits internationaux. L’Allemagne les suit dans cette voie, tout en promouvant l’OTAN et refusant la circulation des armes françaises !

Pour les Américains, c’est l’Allemagne qui décide en Europe et ils jouent cette carte. Les USA ont balayé les anciens empires coloniaux (France, Angleterre, Allemagne) et ils mettent tout en œuvre pour empêcher tout rapprochement entre l’Europe et la Russie. Moscou demeure un épouvantail à combattre : ce sont les fondamentaux séculaires de la guerre froide !

L’Iran prend le large en se mettant sous la protection chinoise avec un accord commercial portant sur plus de 400 milliards de dollars, sous forme d’échanges : pétrole contre denrées variées. Téhéran se met ainsi à l’abri des représailles américaines.

La Grèce vient d’acheter en toute urgence dix-huit avions Rafale : six neufs et douze d’occasions. Les tensions avec la Turquie justifient un tel achat. Attention, tout de même : Ankara fait partie de l’OTAN et les Américains ne bougeraient certainement pas d’un millimètre en cas d’étincelles entre les deux états de la Méditerranée !

Les grands enjeux du XXIème siècle seront donc d’éviter les conflits armés au Moyen-Orient, en Palestine avec Israël ou ceux entre la Grèce et la Turquie. Sur le terrain économique, la volonté hégémonique de la Chine est à proscrire coûte que coûte. Face à des Américains plutôt anti-français : il faut lire le dernier livre de Barack OBAMA et ses diatribes à peine voilées contre la France et Nicolas SARKOZY !

Dans un contexte où l’Europe est désunie face à une pandémie dont personne ne voit la fin, il devient vital que la France affirme enfin son autorité, son indépendance, son leadership et ses valeurs envers ce puissant partenaire…

 

Jean-Paul ALLOU

 


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Impulser les initiatives évènementielles de la Maison des Jumelages, des échanges internationaux et de la francophonie de l’Auxerrois par le prisme d’un club de partenaires tout acquis à sa cause représente une piste de réflexion très sérieuse vers laquelle souscrivent les chevilles ouvrières de l’association. La Jeune Chambre Economique y jouerait un rôle prégnant…

AUXERRE : Le calendrier actuel des manifestations associatives ressemble peut-être à celui de « Waterloo morne plaine » dans le landerneau icaunais du fait de la pandémie de coronavirus. Qu’importe ! La disette évènementielle du moment n’a pas eu raison, heureusement, de rencontres informelles concoctées en comité restreint pour anticiper la suite des opérations.

Mardi, à l’initiative de sa présidente qui ne cesse de se démener comme un beau diable pour conserver la droite ligne de sa feuille de route initiale, la Maison des Jumelages, des échanges internationaux et de la francophonie de l’Auxerrois a provoqué un rendez-vous de circonstance lui permettant de définir l’esquisse initiale d’un futur club des partenaires.

Un outil fédérateur pavé de bonnes intentions qui viendrait sous le sceau de soutiens financiers agglomérer la sphère institutionnelle et économique de l’Yonne aux divers projets portés par l’organisme.

 

Un club de partenaires pour encourager le rayonnement du territoire…

 

A ce niveau, ils sont légion. Envers les relations internationales par effet gigogne avec de multiples jumelages qui unissent déjà la ville d’Auxerre à certaines agglomérations européennes que par le biais de la francophonie qui projette la cité de Paul Bert vers un univers encore plus éclectique, fait de 85 pays adeptes de notre langue et de ses valeurs.

En outre, la structure dispose aussi d’une cellule à pure vocation économique. D’où l’intérêt croissant de développer des liens affermis avec les différents acteurs entrepreneuriaux du cru.

Créer ce club des partenaires comme ont su le porter d’autres emblématiques structures du milieu associatif s’est donc très vite imposé à l’esprit de la présidente Marité CATHERIN.

Cette dernière en a fait part aux représentants locaux de la Jeune Chambre Economique, le mouvement citoyen dont les rouages relationnels sont très importants et rayonnent au large.

Le message même s’il n’est pas officialisé semble déjà faire florès dans le sérail. La preuve, l’un des responsables d'un structure économique du cru, a rebondi à la proposition. Intéressé par une démarche qui in fine ne pourrait être que profitable à la visibilité de la ville et à son rayonnement.

 

Thierry BRET

 


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