Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
ordre-des-experts-comptables-de-bourgogne-franche-comte.jpg
Région Bourgogne France-Comté
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Lycée Saint-Joseph de la Salle
chambre des métiers et de l'artisanat
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
Criquet Magazine
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Ordre des experts comptables de Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

De meetings en réunions, de visites sur les marchés ou sur les foires commerciales, telle celle de Sens, 95ème du nom inaugurée samedi où il fut accueilli par une imposante foule d’aficionados scandant son nom et réclamant des séances photographiques à ses côtés, le président du Rassemblement National Jordan BARDELLA ne change pas d’un iota sa rhétorique et son combat menés contre l’incivilité et l’irrespect en France. Face à cet ensauvagement qui prospère, une seule et unique préconisation : la fermeté…Un argument inscrit dans le programme du parti mariniste aux européennes. Y compris pour les échéances de 2027 !

 

SENS : « Il faut sortir de la mécanique du déni qui consiste depuis plusieurs années en France à expliquer que la violence n’évolue pas de manière négative et qu’il y a toujours une excuse pour justifier cette violence telle que la pauvreté ou les conditions sociales. Moi, je prône une attitude face à cet ensauvagement de la société : c’est la fermeté… ».

Très à l’aise dans le maniement du verbe face à une cohorte de journalistes qui se bousculent et jouent des coudes pour avoir la meilleure des places au plus près de l’orateur, appuyé à un mange debout, le président du Rassemblement National assène avec conviction ses arguments.

Bien rodé dans l’exercice – il est rappelons-le tête de liste du RN lors de ses échéances européennes,  une élection importante qui se déroulera le 09 juin prochain -, le tribun Jordan BARDELLA s’accorde une légère pause avec la presse durant les deux heures de visite – voire un peu plus selon le rythme très lent de l’impressionnant cortège qui déambule dans l’une des artères accueillant les stands exposition de la foire en remontant vers la canopée – pour expliquer sa présence ce jour en terre de l’Yonne, dans sa partie la plus septentrionale, et son programme.

Mais, avant de répondre aux quelques questions tirées de leurs besaces par les représentants de la presse écrite, audio, radio de toutes obédiences, le président du RN aura dû se fondre dans une foule compacte à la manière d’une rock star (si, si, il y avait même des groupies et des fans qui voulaient des autographes et de selfies !) dès la sortie de son véhicule.

 

 

Un candidat largement en tête dans les sondages à 31/32 %

 

L’imposant service d’ordre effectuant sans heurts la zone tampon entre les personnalités (on remarquera la présence des deux députés de l’Yonne, Daniel GRENON et Julien ODOUL mais aussi de quelques têtes connues de la frange mariniste du sérail à l’instar d’Audrey LOPEZ ou de l’Auxerrois Pascal BLAISE qui revendique bec et ongles son appartenance à Avenir Français) et le public.

Il faut croire que la tournée des foires de Jordan BARDELLA est synonyme de succès pour le candidat qui caracole largement en tête des intentions de vote – une oscillation statistique entre 31 et 32 % à date- puisqu’il y a quelques jours en Isère comme en Seine-et-Marne, à Montereau-Fault-Yonne, le public fut là aussi au rendez-vous, parfois pour discuter avec le jeune loup de la politique hexagonale qui pourrait faire de l’ombre à Marine LE PEN en 2027. Ou tout simplement être immortalisé en sa compagnie.

« Il nous faut de la fermeté, encore de la fermeté, martèle Jordan BARDELLA, il nous faut changer de politique en France de manière radicale… ».

 

 

Le tour de vis pénal est nécessaire en France

 

Et de citer la politique pénale qu’il juge trop laxiste à destination des mineurs. « La généralisation des centres éducatifs fermés s’impose, ajoute-t-il, de même, il faut casser la récidive avec des peines immédiates très tôt pour les mineurs. Je prône également des peines dissuasives : lorsque vous avez des peines  inférieures à deux ans de prison en France, vous n’allez plus en détention...».

Le volet de l’immigration ne fut pas occulté.

 « Une grande partie de la violence que nous subissons en France est imputable à l’incapacité à maîtriser les flux migratoires et à l’importation sur le sol français d’une culture qui ne correspond pas aux us et coutumes et aux rapports à la civilité que nous avons dans notre pays… ».

Quant aux parents, ils doivent être responsabilisés. La suppression des allocations familiales et des aides sociales est ainsi souhaitée par le leader du Rassemblement National en cas de récidives des enfants mineurs. Un tour de vis pénal, en quelque sorte, qui sert de fil d’Ariane à la politique voulue par le chef de file du parti bleu marine. Le tour de vis nécessaire pour contrecarrer cet ensauvagement progressif que Jordan BARDELLA pointe du doigt avec véhémence dans ses propos ?

 

 

Changer de mode de fonctionnement pour l’Union européenne

 

« Oui, il s’agit bien d’un ensauvagement, rétorque-t-il à la remarque insistante d’un journaliste de la presse audio qui semble s’offusquer, il n’y a pas un endroit aujourd’hui en France où l’on ne peut pas être agressé et touché par cette violence au quotidien… ».

Et l’enjeu de l’élection européenne dans tout ça ? Jordan BARDELLA y est revenu dès sa prise de parole : « j’aime l’Europe et notre civilisation, mais c’est aussi pour cela que je suis opposé au fonctionnement actuel de l’Union européenne où la France ne défend plus ses intérêts ni sa vision d’Europe des nations… ».

Quant à la problématique inflationniste de l’énergie qui grève durement le bas de laine de nos concitoyens, le président du RN ne manquera pas de casser verbalement les règles de fixation des prix de l’énergie actuelles.

« Le Portugal et l’Espagne ont obtenu une dérogation pour en sortir, justifie-t-il, et pourquoi pas la France ? C’est le meilleur moyen de baisser les prix des factures d’électricité pour les Français et nos entreprises… ».

Ensuite, tout ira très vite, retard pris sur le timing initial oblige, la dislocation du point presse fut très rapide afin que le cortège poursuive sa progression vers la canopée – l’espace clé de l’ossature de la manifestation commerçante -, les journalistes repartant comme une nuée d’oiseaux avec leur lot de questions désormais sans réponse…

Quant au candidat, vedette du jour, il continuera à donner des poignées de main à tire-larigot et à goûter aux produits du terroir proposés çà et là par des commerçants du cru à la manière d’un Salon de l’agriculture parisien ! Et à se satisfaire intérieurement de sa cote de popularité qui, c’est indéniable que cela plaise ou non, ne cesse de monter inexorablement…de là à en faire un présidentiable dans trois ans ?

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

C’est un cap n’ayant rien de fatidique fort heureusement qui vient de tomber ces jours-ci ! La barre des 300 000 sociétaires a été franchie, fin mars, au sein de la caisse régionale du Crédit Agricole Champagne-Bourgogne. L’information, divulguée par son président Jean-Yves REMILLET, lui a procuré de la joie. Logique ! « C’est pour nous une très grande fierté ! ». Une belle preuve d’utilité, en tout cas, pour les clients, qui sont ainsi engagés dans le soutien aux actions concrètes menées par la Banque Verte sur le terrain…

 

DIJON (Côte d’Or) : Trois cents mille ! Bing ! Voilà un chiffre qui résonne dans les oreilles ! Un brin abrupt, il a été annoncé par le président de la caisse régionale du Crédit Agricole Champagne-Bourgogne, Jean-Yves REMILLET, lors d’une rencontre avec la presse il y a quelques jours dans la capitale des ducs de Bourgogne.

Il correspond au nombre de sociétaires qui composent désormais et ce, depuis le mois de mars, l’ossature mutualiste de l’entité bancaire régionale. L’une des premières de sa zone de chalandise puisque finançant 30 % de l’économie locale, à cheval, rappelons-le sur la Champagne avec deux de ses départements (Haute-Marne et Aube) et la Bourgogne, avec la Côte d’Or et l’Yonne.

Toutefois, que l’on ne se méprenne pas ! Trois cents mille sociétaires ne signifient pas systématiquement autant de clients ! Ces derniers sont bien plus élevés encore en nombre, sur les quatre territoires de prédilection travaillés par la structure financière. On en dénombre plus de 605 000 aujourd’hui ! Plutôt révélateur de l’état de bonne santé d’un Crédit Agricole CB en belle progression à l’issue de l’exercice 2023 !

 

Le Crédit Agricole, première coopérative au monde ? Certes !

 

D’ailleurs, ce premier palier franchi de 300 000 sociétaires n’est pas une finalité en soi. Comme devait le rappeler le président de la caisse régionale, très satisfait des résultats et ému par cette mobilisation mutualiste. « Tout client a pour vocation d’être un jour sociétaire de notre établissement, justifia-t-il, nous allons donc continuer sur cette voie… ».

Des sociétaires qui jouent un rôle très important dans ce modèle économique solide que représente la banque. S’ils sont plus de 15 000 nouveaux sociétaires à avoir dépassé le Rubicon au terme de l’exercice 2023, il n’en demeure pas moins que les clients (sociétaires ou non) contribuent à faire vivre l’écosystème de leur contrée à leur manière.

« De cela, ajoute Jean-Yves REMILLET, on ne peut que les remercier ! Une banque comme le Crédit Agricole Champagne-Bourgogne qui est détenue par 300 000 sociétaires qui en sont les propriétaires, c’est unique ! ».

Pour mémoire, ils sont aujourd’hui, aux quatre coins de l’Hexagone, près de 12 millions (11,8) à être dans la même position stratégique, ce qui fait du Crédit Agricole la première coopérative au monde !

Du côté du nombre de nouveaux venus à avoir choisi le réseau « vert », la tendance est également à la hausse avec 21 834 contacts certifiés de plus à ajouter dans les registres de la clientèle régionale.

« C’est grâce à cette manne de clients, anciens et nouveaux, que l’établissement de Champagne-Bourgogne est aujourd’hui une banque solide, dans un environnement soumis à de nombreux chocs, qu’ils soient climatiques, géopolitiques, économiques, sociétaux… ».

Un environnement néfaste qui se répercute par la hausse de l’inflation et la remontée des taux, comme chacun le sait.

 

 

Une progression du résultat net de + 4,7 % !

 

Nonobstant ces aléas, la caisse régionale affiche pourtant un résultat net de 91,1 millions d’euros, soit une progression de 4,7 % sur un an. Son PNB (produit net bancaire) tutoie les 360 millions d’euros (358,6 exactement), fruits de la vente de produits d’assurance (24,9 %), de services bancaires (19,1 %), de collecte et de crédits (34,9 %), de titres (2,1 %) et de revenus financiers (19 %).

Directeur général de la structure, Emmanuel VEY apporte ensuite des compléments d’information, notamment sur les résultats de l’exercice écoulé.

« La caisse montre sa résilience et voit ses chiffres augmenter, souligne-t-il, grâce à la dynamique commerciale du réseau et de ses équipes, nous avons pu maintenir nos parts de marché dans le domaine de l’habitat et de l’immobilier, à 29,02 % tout en enregistrant une belle progression sur la collecte monétaire pour atteindre 28,93 % ».

Mais, ce n’est pas tout ! Les bonnes nouvelles tombent comme à Gravelotte pour l’établissement ! Du côté des nouveaux financements, le CACB a pu réaliser en 2023 et malgré les contours tarabiscotés de la conjoncture, plus de 2,2 milliards d’euros dans des opérations diverses et variées.

Ce qui permet à Emmanuel VEY de renchérir : « même si l’année a été marquée par le ralentissement du marché immobilier, nous avons réalisé 1,1 milliard d’euros de crédits dans le domaine de l’habitat : l’accès à la propriété occupant une place importante dans la vie de nos clients… ».

Dans les faits, ce sont plus de 22 300 foyers qui ont ainsi financé leur projet de vie en bénéficiant des crédits de la « Banque verte ». Quant à la collecte, elle aussi aura profité de cette poussée haussière, avec une progression de 2,1 %, soit 21,3 milliards d’euros.

 

 

Etre en soutien de « toutes les agricultures »

 

Pourvu de 84 caisses locales et de 930 administrateurs, le Crédit Agricole Champagne-Bourgogne décline via des pactes territoriaux un certain nombre d’actions où élus de l’institution et collaborateurs (1 755 salariés) agissent en symbiose en se rendant « utile » au territoire. Ce qui en fait la deuxième plus grande caisse régionale de France. Les exemples se multiplient tant dans le domaine de la santé que du tourisme, que celui de la jeunesse ou de l’environnement.

Evoquant le dixième anniversaire de la Fondation AGIR, Jean-Yves REMILLET parla du succès de la structure à travers les 84 projets financés en 2023, soit une enveloppe budgétaire de 380 000 euros et un total de 675 réalisations depuis les débuts de l’entité. Des opérations qui sont de plus en plus axées vers la jeunesse, grâce à des ateliers pédagogiques sur la tenue d’un budget ; une nouvelle génération devenue le cœur de cible prioritaire de la fondation au fil du temps.

La ligne « mécénat » 2023 se traduit, quant à elle, par un soutien de 1,2 million d’euros de la part de la banque régionale, dispatché sur de « très belles choses » dira en substance le président de la caisse régionale.

Il fit une parenthèse, naturellement, sur le volet de l’agriculture. « Au-delà du sociétariat, je souhaitai conclure mes propos sur ce monde agricole avec cette situation complexe où le mal être s’est installé… ».

Principale banque du milieu agricole, l’établissement « vert » finance à l’installation neuf jeunes sur dix qui désirent embrasser la filière. « Nous sommes très attentifs au renouvellement des générations, observe Jean-Yves REMILLET, c’est pourquoi nous avons lancé le prêt à taux zéro pour les jeunes agriculteurs en phase d’installation… ».

Un accompagnement qui concerne aussi la transition énergétique, il va de soi, de « toutes les agricultures » !

Récemment, les premiers Cafés de l’installation et de la transmission agriculture/viticulture ont été lancés dans deux départements de la zone de chalandise de la banque. Un modèle qui s’inspire des fameux Cafés de la Création/Reprise d’entreprises ayant fait florès, avec succès, au sein du groupe bancaire depuis pas mal d’années déjà.

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Forcément, il y a de la fierté parmi les élus et les acteurs de l’économie avec la concrétisation de ce nouveau projet favorisant l’entrepreneuriat. Le troisième étage de la fusée auxerroise « AUX R…quelque chose » (en l’occurrence « Factory » dans le cas présent) prend donc son envol vers sa cible de prédilection : la planète « Innovation » ! Un décollage en grande pompe, vers un voyage sans retour, celui menant vers l’industrie du futur et son ultra-technologie. Une étape qui n’est pas un aboutissement en soi, selon le président-maire de l’Auxerrois Crescent MARAULT, plus visionnaire encore qu’auparavant…

 

AUXERRE : C’est un étage supplémentaire de la fusée qui est parti dans la bonne direction, ce lundi en milieu de matinée ! Celle du rayonnement de la capitale de l’Yonne, bien au-delà de ses frontières, et de l’attractivité du territoire, propice à accueillir un nouvel écosystème avec le monde, parfois très hermétique pour les béotiens, des start-ups !

Le nouveau vaisseau spatial se nomme « AuxR_ Factory ». Ses réacteurs ont été allumés, en présence d’un grand nombre de personnalités du sérail institutionnel et économique du cru, malgré des températures extérieures glaciales et des conditions atmosphériques suffocantes sous un chapiteau réunissant les invités à faire tomber d’apoplexie le moindre convive sujet à de l’hypertension !

Une fusée correspondant à une énième étape et non à un aboutissement de ce programme de « conquête spatiale » vers les technologies du futur qu’encouragent l’Agglomération de l’Auxerrois et son président, le maire d’Auxerre, Crescent MARAULT. Depuis quatre ans, en effet, Auxerre a porté un incubateur de start-up baptisé « AuxR_Lab » et s’est rapproché en y adhérant du réseau national de l’innovation, RETIS.

Avec ce complexe installé dans l’un des bâtiments accueillant autrefois les vestiaires de l’ancienne usine GUILLET, la ville principale de l’Yonne veut proposer une offre de service à celles et ceux qui désirent innover, créer un prototype, voire compléter une formation dans la modélisation de leurs futurs produits. Bienvenu dans le futur ultra moderniste et le XXIème siècle, le vrai !

 

La gouvernance économique au lieu de la gouvernance politique

 

L’endroit est fait de partages, d’échanges, de discussions. Grâce à son espace de coworking, accueillant des appareillages de dernier cri ; ils permettent la modélisation, le prototypage, l’effervescence des idées. Du pur bonheur pour les dirigeants de start-ups !

« C’est la genèse d’une dynamique entre les co-financeurs du projet, c’est-à-dire l’Etat, la Région, l’Agglo et la Ville, constate Crescent MARAULT, qui a opté pour un petit point presse informel afin de faire part de son ressenti après la cérémonie inaugurale, et les acteurs économiques du territoire, la WACANO, la CCI, l’AER, etc. En l’espace de trois ans, on a réussi à mettre en place une démarche technopolitaine à travers un incubateur (AuxR_Lab) et un Fab-lab (AuxR_Factory) et on va continuer à travailler selon différents piliers comme la formation professionnelle, l’industrialisation de ces start-ups à travers ses zones d’activité, un parcours de résidentialisation avec la pépinière de la Chambre de Commerce et d’Industrie…Il y a toute une stratégie globale qui s’est mise en place au service de l’économie dans l’Auxerrois. ».

Un projet qui est loin d’être abouti comme le précise l’édile d’Auxerre car d’autres lieux pourraient accueillir à l’avenir des initiatives similaires en faveur de la créativité, de l’économie et de l’emploi.

« Depuis le début du mandat, ajoute-t-il, on applique la stratégie à la gouvernance économique au lieu de la gouvernance politique. On part d’une vision, d’une ambition et ensuite, on établit un état des lieux pour identifier les enjeux et en face de ceux-ci, on y met des plans d’actions. C’est ce qu’on l’a fait sur l’agglomération dans le cas du développement économique… ».

 

 

Ce n’est pas la quantité de start-ups qui prime mais la concrétisation des projets

 

Dans le cas présent, l’ambition est symbolisée par la redynamisation du territoire. Ses enjeux sont imputables aux effets du réchauffement climatique, sur la baisse constante de la démographie et la raréfaction des ressources, voire la souveraineté de celles-ci. Ainsi est née la stratégie de développement économique en lien avec l’innovation afin de repenser l’économie de demain.

« L’innovation, c’est le relais de croissance de l’économie auxerroise, analyse Crescent MARAULT face caméras et appareils photos, par exemple, l’hydrogène est une des technologies issue du travail de start-ups et si l’on veut amener de nouvelles technologies, il faut investir sur les start-ups. Elles nous donneront les nouvelles filières sur lesquelles investir dans l’Auxerrois ».

Environ 1,5 million d’euros ont été nécessaires à la réhabilitation du bâtiment de près de 500 mètres carrés accueillant le concept technologique haut de gamme, et l’apport d’équipements, comprenant un large parc de machines à commande numérique, d’une communauté et d’un manager de qualité, en la personne de Sylvain HENO, un jeune ingénieur au top arrivé fraîchement de Bretagne. Un investissement ambitieux mais nécessaire pour l’élu auxerrois, « une brique qui s’apparente au tout début de l’entreprise ».

« On est au stade de l’idée, observe-t-il, il faut l’amener au stade de l’industrialisation. Ces outils, Lab et Factory, accompagneront toute la vie de l’entreprise… ».

En outre, ce n’est pas le nombre de start-ups se reconnaissant dans ce nouveau concept icaunais qui intéresse au fond Crescent MARAULT.

« La finalité, c’est la concrétisation des projets portés par cette démarche, assure-t-il, l’objectif est que les entrepreneurs s’approprient l’outil et développent derrière une vraie stratégie de prototypes, de développement des processus, pour améliorer leur compétitivité. ».

 

 

Détecter les métiers du futur et anticiper sur les emplois de demain

 

Faisant référence à la ville de Mayenne, Laval – et pas sous l’angle footballistique, évidemment ! -, Crescent MARAULT compare les similitudes existantes entre les deux cités de moins de 50 000 habitants.

« La municipalité a commencé sa démarche technopolitaine depuis plus de vingt ans, et aujourd’hui, a minima trois start-ups incubées sur cinq concrétisent un projet économique en entreprise et une sur deux dans le territoire ! Mais, Laval n’a pas su anticiper la récurrente problématique du foncier pour accueillir ces entreprises. Ce qui devient de plus en plus compliqué avec les nouvelles législations (on pense immanquablement au ZAN, Zéro Artificialisation Nette)... ».

L’Agglo de l’Auxerrois souhaite régénérer son territoire via le développement économique en s’appuyant sur les filières du futur à fortes valeurs ajoutées, pérennes de surcroît. Quant à la complémentarité de l’ensemble des morceaux du puzzle – les fameux étages de la fusée à la conquête de l’innovation ! – elle est évidente entre « AuxR_Lab » et « AuxR_Factory ». Cela ne fait aucun doute pour Crescent MARAULT !

« Avec ces deux structures, on est dans l’accompagnement, le parcours du stade projet au stade de l’industrialisation ; c’est pourquoi nous avons choisi la CCI de l’Yonne comme partenaire pour animer cette démarche technopolitaine. D’une idée, et en l’accompagnant, cela peut devenir une start-up, avant de prototyper et d’industrialiser dans l’une de nos zones d’activité… ».

Le volet formation n’a pas été occulté de cette stratégie finement ciselée (autant qu’un laser découpant un morceau de métal). Le travail sur les filières de demain est déjà dans les tuyaux des équipes dédiées sur le développement du concept.

« On pourra ainsi détecter les métiers du futur, ajoute le maire d’Auxerre, ce sont des compétences qui n’existent pas encore mais cela va nous permettre de favoriser l’émergence des formations sur le territoire… ».

Une stratégie déjà payante dans la filière de l’hydrogène avec des formations (bac, BTS et maîtrise). Ou dans la valorisation des déchets avec la création d’une maîtrise. Afin de permettre, en bout de course, aux entreprises du territoire de disposer de leurs futures compétences dont elles auront besoin à l’embauche.    

Derrière ce site, on l’aura compris, il existe une kyrielle de symboles. Notamment entre l’histoire du lieu et cette fameuse usine GUILLET et le futur de l’endroit, désormais orienté vers les technologies de l’innovation.

Une logique toute naturelle, en somme, dans ce quartier du Batardeau qui a toujours été au cœur de l’innovation…

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Le budget de la France est déficitaire depuis Georges POMPIDOU. Jusqu’ici, le niveau d’endettement qui en découlait semblait acceptable. Mais, aujourd’hui il franchit le cap du sérieux financier. Le déficit budgétaire s’ouvre sur un risque systémique incommensurable…

 

TRIBUNE : En permanence, on nous ressasse que notre niveau d’endettement atteint les 110 % du PIB. Autrement dit, que ce que l’on doit est supérieur à ce que l’on gagne. Et alors ? Où est le problème ? Un particulier qui gagne 25 000 euros par an peut parfaitement contracter un prêt immobilier de 200 000 euros. C’est la capacité à rembourser qui est en cause. Les investisseurs continuent de nous prêter de l’argent. La première raison, c’est que notre signature a toujours été honorée et la seconde est représentée par les 2 000 milliards d’actifs non financiers détenus par l’Etat.

Qui va oser vendre les bijoux de la couronne ?  Aujourd’hui, l’un des postes budgétaires les plus importants est représenté par les intérêts de la dette : 55 milliards ! Pour régler la facture, il faut emprunter. Pour rembourser du capital, il faut s’endetter. Le crédit et le déficit budgétaire furent les clefs du redressement économique de la nation après 1945. Aujourd’hui, il est temps de changer de modèle et de paradigme. Le déficit devrait atteindre 5 % ou 5,1 % en 2024 au lieu de 4,4 % du PIB prévus à l'origine.

 

Les conséquences d’une telle situation

 

Le chef de l’Etat ne veut ni couper dans les dépenses, ni augmenter les impôts. Il a récemment déclaré que le problème se situe au niveau des recettes fiscales et non sur le plan des dépenses. Notre président refuse toute loi rectificative budgétaire. Toutes les prévisions de croissance, dénoncées par tous, bases même du budget 2024, réalisé en 2023, ont faussé calculs et résultats. Le budget, le niveau de la dette, le niveau du PIB : en dehors des clous. Pire encore, Les Républicains affirment avoir la preuve que le gouvernement et le président savaient pertinemment que toutes les prévisions étaient intenables ! Conséquences : pour les citoyens que nous sommes, comme pour les spécialistes internationaux, nos prévisions ne sont plus crédibles.

 

Dix milliards d’euros ne suffiront pas

 

Après avoir déjà annoncé un plan d'économies de 10 milliards d'euros, le gouvernement se retrouve donc à devoir serrer encore la vis. Certes, il table sur les rentrées de la croissance, mais le pari est pour le moins audacieux. Car si la croissance française est restée positive, elle est bien plus faible qu'espérée. Et là aussi, le gouvernement a dû revoir ses prétentions à la baisse : 1 % contre 1,4 % prévu. De plus, du côté des recettes, la TVA rentre moins bien que prévu. En cause, la chute de l’immobilier. Les programmes de constructions sont en berne. Les ventes dans l’ancien sont en diminution notoire : moins de TVA pour l’Etat et de taxes pour les collectivités.

Confronté à la dégradation de la situation des dépenses publiques hexagonales sous l’effet des crises successives, des baisses d’impôts et du ralentissement de la croissance, l’exécutif a lancé un vaste plan d’économies, sous peine d’être sanctionné à la fois par les agences de notation, les marchés financiers et la Commission européenne. Un premier « frein d’urgence », selon l’expression du ministre de l’économie, Bruno LE MAIRE, a été activé à hauteur de 10 milliards d’euros pour l’année 2024. Ce sera très probablement revu à la hausse à l’occasion de la prochaine présentation du pacte de stabilité. D’ores et déjà, il est prévu 20 milliards d’économie en 2025, ce qui est toujours insuffisant. Certains économistes affirment qu’il faudra trouver au moins 50 milliards !

 

 

Des coupes budgétaires, oui mais pour qui ?

 

2025/2027 : l’équation est impossible ! Tout d’abord, la Cour des Comptes appelle l’exécutif à préciser les coupes : « il convient maintenant que les mesures qu’impliquent ces économies soient rapidement identifiées dans les différents ministères, et les conditions de leur mise en œuvre documentées. ».

Ensuite, elle craint que les prévisions en matière de recettes soient trop optimistes, en ce qui concerne la TVA, les taxes sur les transactions immobilières et les cotisations sociales. Enfin, elle pointe des risques sur l’évolution des dépenses de santé ; de nombreuses économies restant à définir ou à négocier avec les acteurs sanitaires.

Les coupes budgétaires vont concerner qui ? Les classes moyennes, sans aucun doute ! Des économies sur la santé, à l’Education nationale, à la Culture, sur l’ensemble des aides sociales (chômage, CAF…) : la grogne du peuple se fait entendre. A qui profite le crime ? Le CAC 40 bat tous les records : on est rassuré et les plus riches aussi !

 

Des conséquences imprévisibles

 

Fin mars et fin avril, les grandes agences de notations vont annoncer le score de la France. Les prévisionnistes sont plutôt pessimistes. On peut craindre une remontée des taux d’emprunts pour l’Etat, donc une croissance du poste des intérêts de la dette. Selon les coupes budgétaires annoncées, le risque « d’explosions » sociales est à redouter. Des grèves larvées sont déjà prévues pour les Jeux Olympiques de Paris. Toutes les mesures détournées pour le calcul impôts (modifications des tranches), des retraites… vont encore affaiblir les plus pauvres et nourrir le pavé des rues ! Le pouvoir d’achat, première préoccupation des Français, n’a jamais été abordé par l’ensemble des partis politiques, durant la campagne européenne.

La plus lourde des menaces pour Emmanuel MACRON, c’est une motion de censure ! Le parti LR annonce la couleur du dépôt d’une motion de censure si rien de concret n’est fait pour rectifier le budget. Une rectification budgétaire, c’est à coup sûr l’usage du 49.3, donc une motion de censure à la clef. Il est possible que LFI vote la motion de censure des LR ! Donc un virage à droite pour Emmanuel MACRON ? Pas si sûr, il risque de se couper de l’aile gauche de son parti. Il semble difficile de prévoir la suite. Mais, avec un président prêt à plonger dans la Seine afin de préserver les Jeux, on peut s’attendre à tout !

« Ce n’est pas compliqué, en politique, il suffit d'avoir une bonne conscience, et pour ça, il faut avoir une mauvaise mémoire ! » dixit COLUCHE !

 

Jean-Paul ALLOU

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

On le savait au préalable depuis la pose de la première pierre (copieusement arrosée !), le projet « OCTOPUS » porté par la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne est ambitieux. Déjà dans l’appellation, en référence à la pieuvre (terme en anglais) et ses nombreux tentacules ! Ils sont le symbole de la connaissance et de la transmission du savoir, dans le cas présent. Un chantier en effervescence qui avance à son rythme et que quelques élus de la chambre consulaire ont pu visiter, histoire de faire travailler leur imaginaire…

 

AUXERRE : Admiratif sur l’avancée du chantier, le patron des FESTINS, Didier CHAPUIS, n’en manque pas une miette ! Il écoute avec beaucoup d’intérêt les explications abondantes fournies par le directeur de la CCI Yonne, Jérôme MAYEL, jouant pour le temps de la visite les conducteurs de travaux ! A ses côtés, son président plus disert mais très observateur, Thierry CADEVILLE. Intérieurement, il se félicite de la tournure des évènements, cela se sent.

 

Une desserte pour la ligne de bus

 

Coiffé de son casque jaune, le nouveau responsable de la CPME, Didier BARJOT plaisante avec l’entrepreneur Georges CARLIERE sur lequel de ce deux téméraires osera gravir les marches un peu abruptes de l’échafaudage afin de jouir de la très belle vue surplombant l’ensemble depuis le deuxième étage de l’un des édifices en construction. Et pourquoi pas le journaliste ?, dit-il un brin amusé ! Non merci, le plancher des vaches correspond mieux à mes appétences…

Pendant ce temps-là, le petit groupe où Ghislaine MOREAU, présidente de la FNAIM 89 et Tessa CHARVET, l’une des encadrantes de  la CCI départementale ferment la marche, progresse à hauteur de la future entrée de cette pépinière d’entreprises newlook devant être livrée si tout ce se passe bien, en novembre 2024.

Jérôme MAYEL apporte des précisions utiles : « les véhicules arriveront vers la station hydrogène et auront la possibilité de stationner ici – il désigne un espace dédié -, ensuite, ce flux circulera de l’autre côté de la pépinière. Mais, on se garde encore la  possibilité de changer… ».

 

 

1 800 mètres carrés de bâti réservés à la formation…

 

Cerise sur le gâteau pour celles et ceux des entrepreneurs, salariés et étudiants qui fréquenteront à l’avenir ce nouvel endroit baptisé « OCTOPUS », ils bénéficieront d’un arrêt pour les bus, selon le nouveau schéma de circulation qui sera proposée par la Ville et l’Agglo dès la rentrée. Idéal pour se rendre au travail ou en cours sans avoir la contrainte de l’automobile à gérer ! Une ligne qui effectuera le trajet pépinière/gare, quartier de Vaulabelle et des Clairions.

C’est en 2022, et ce dans le cadre du plan de mandature 2022/2026 que les élus de la CCI Yonne ont validé la réhabilitation de la pépinière d’entreprises auxerroise. Une stratégie déclinable en différentes partitions dont l’une se rapporte au vétuste bâtiment B02 totalement réaménagé.

C’est précisément en son sein que Jérôme MAYEL emmène le petit groupe ensuite.

« C’est là que seront accueillis dorénavant les étudiants fréquentant le centre de formation, souligne-t-il, la surface totale est de 1 800 mètres carrés… ».

 

 

 

Un projet d’environ 5 millions d’euros d’investissement

 

Visite imaginaire des lieux : à droite, le bloc sanitaire et espaces techniques ; à gauche, la partie espace d’accueil avec trois salles dont une servant de réception devant mesurer 90 mètres carrés. Pour l’heure, il n’y a que du vide ou presque autour des visiteurs qui remarquent aussi le curieux filet sur les charpentes afin de protéger la dalle de béton au sol. A contrario, il n’y aura pas d’amphithéâtre. Sachant que la salle de réception sera modulable et accueillera du matériel roulant pour en faciliter son aménagement. Au total, une petite dizaine de salles seront opérationnelles pour y suivre les cours. Au coup d’œil, on se sent déjà transporter dans ce qui sera  un environnement de travail attractif et novateur, qui intégrera évidemment les ultimes outils et méthodes technologiques.

Sacré chantier que celui-là, d’ailleurs ! Un coût total de 4 millions d’euros dont 1,4 million de subventions qui émanent de l’Etat avec le fonds friches et du Département. Auquel il faut ajouter les aménagements extérieurs. Soit in fine 5 millions d’euros d’investissement. La Région se positionnant sur la partie pépinière et formation.

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Page 1 sur 313

Articles

Bannière droite accueil