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L’automne est synonyme d’actualité chargée pour la chambre départementale des notaires de l’Yonne. Après l’organisation du quinzième Forum débat à l’intention des collectivités territoriales, les professionnels de la filière des chiffres et du droit ont ensuite proposé leurs rencontres spécifiques annuelles, ouvertes au commun des mortels ayant des besoins de consultation notariale.

AUXERRE : Rendez-vous concocté avec l’Association des maires de l’Yonne et son corollaire, l’Association des maires ruraux de l’Yonne, le quinzième Forum débat conçu à l’intention des collectivités territoriales de notre département aura fait salle comble, ou presque, le jeudi 13 septembre dernier dans la salle du « 89 », implantée au cœur du chef-lieu de notre territoire.

Animé par Me Jean-Philippe BOREL, docteur en droit et avocat au barreau d’Avignon, ce colloque devait interpeller l’ensemble des élus et secrétaires de mairie du département de l’Yonne, ainsi que les présidents et secrétaires des communautés de communes et d’agglomérations. Plusieurs thèmes parmi ceux du copieux programme de ces échanges les concernaient directement. A titre d’exemple, citons les biens vacants et sans maître, les immeubles en péril ou encore la gestion des cimetières.

Plusieurs élus dont la sénatrice de l’Yonne, Dominique VERRIEN, assistaient à ces travaux. Qui furent introduits en début de séance par Dominique CHAPPUIT, présidente de l’Association des maires ruraux de l’Yonne, Mahfoud AOMAR, président de l’Association des maires de l’Yonne et Me Laurent TOPIN, président de la Chambre départementale des notaires de l’Yonne.

Rencontres notariales : une baisse de la fréquentation…

Quelques jours plus tard, le jeudi 27 septembre, en calquant les dates de la campagne de sensibilisation déclinée au niveau national, la Chambre départementale des notaires de l’Yonne revenait à la charge, au plan de la communication, avec le rendez-vous annuel des Rencontres notariales.

Celles-ci se sont déroulées dans les locaux de l’organisme, 3 Rue du halage à Auxerre. Elles permirent durant une tranche horaire de deux heures d’accueillir 45 personnes physiques en consultation gracieuse. Le principe était le suivant : un notaire pouvait les recevoir, sans rendez-vous pris au préalable, afin d’aborder l’ensemble des sujets juridiques inhérents au droit de la famille.

Succession, donation, droit immobilier…furent ainsi les thématiques récurrentes abordées au cours de ces entretiens.

Toutefois, ces rencontres individuelles n’eurent pas le succès escompté des autres années. A l’automne 2017, près de quatre-vingts personnes avaient profité de cette opportunité pour exposer à un représentant du corps notarial une problématique personnelle. Cette fois-ci, ce fut moitié moins.

Une raison rationnelle à cela : la récente reprise des consultations régulières sur un rythme mensuel assuré par des notaires au tribunal de grande instance. Ces permanences, quant à elles, connaissent le succès. Toujours est-il, la chambre  départementale des notaires de l’Yonne table sur ces deux points de rencontre pour prodiguer ses précieux conseils à la population. Et compte bien maintenir à l’avenir les Rencontres annuelles du notariat.


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« Où que j’aille, j’aime visiter les édifices religieux bien que je ne possède pas de foi particulière… ». Dans la pénombre relative de la cathédrale Saint-Etienne de Sens, référence majeure de l’art gothique puisqu’elle fut édifiée en 1135 avant d’être consacrée en 1164, l’artiste français au plus de quarante années de carrière se livre à un entretien impromptu au terme de deux heures de répétition intense en compagnie de ses musiciens et techniciens. A quelques heures du premier récital qui inaugure une tournée de vingt-cinq dates au détour de sites religieux de France et de Belgique, ce mélodiste hors pair nous explique sa démarche artistique en évoquant sa passion immodérée pour le Moyen-Age et… l’invisible.

SENS : Primé aux Victoires de la Musique 1993, l’album « Caché derrière » faisait déjà la part belle aux « choses qui se cachent derrière les choses ». Une allusion à peine voilée au monde de l’invisible, de l’au-delà et des mystères d’un univers peut-être parsemé de mondes parallèles. Conçu avec son complice et ami de toujours, Alain SOUCHON, cet opus renferme des pépites (« Le rêve du pêcheur », « Le pouvoir des fleurs » ou « Paradoxal système »). Une garantie de diversités mélodiques qui fit de ce disque paru en 1992 un énorme succès au niveau de ses ventes.

Mais, l’auteur-interprète et compositeur ultra perfectionniste ne dévoile-t-il pas à travers les textes de SOUCHON une part de lui-même et cette irrésistible envie d’en découvrir plus sur le monde où il se meut, ne serait-ce qu’à l’écoute de la chanson éponyme qui donnera son titre à l’album ? Il y parle de la forêt de Brocéliande, de cette Bretagne celtique si mystérieuse, des pierres érigées depuis la nuit des temps à Stonehenge (Angleterre), de cette lande brumeuse qui renferme tant de secrets.

Laurent VOULZY voue depuis l’âge de 18 ans une passion sans borne aux vieilles pierres. Pas de celles de sombres bâtisses en ruine, érigées au fin fond d’une zone champêtre. Non, celles qui ont été consacrées et sanctifiées. Ou qui ont eu leurs heures de gloire, chargées d’histoire. Les églises, les cathédrales, les primatiales, les abbayes, les manoirs, les châteaux…constituent le panel représentatif de son patrimoine intellectuel et culturel intimes, voire spirituel, où le chanteur aime à se ressourcer.

Dès lors, rien de surprenant qu’il ait choisi de donner une série de vingt-cinq concerts à l’intérieur d’églises et de cathédrales. Dont celle de Sens et à Auxerre, courant novembre. Il jouera de larges extraits de « Lys & Love », publié en 2011, faisant références à des textes aux origines moyenâgeuses.

Un rêve de toujours enfin assouvi : chanter dans les églises

« A Saint-Eustache près du quartier de Westminster à Londres comme à la Basilique de Saint-Denis, mes deux tours de chant furent des expériences fortes et magiques, confie-t-il, avec le coin de l’œil pétillant, j’ai toujours espéré interpréter un jour des chansons dans ces lieux auréolés d’une présence. C’est ma part de mysticisme qui s’exprime de la sorte… ».

S’interrogeant sur le sens profond de l’existence, Laurent VOULZY est un féru d’histoire. Dévorant dès qu’il en a le temps des livres traitant de ce sujet.

« A Chartres, je me suis immergé dans la cathédrale, parcourant le moindre recoin de l’édifice, ajoute-t-il, je me suis intéressé à son fameux labyrinthe. J’ai appris que la cathédrale de Sens en possédait un jadis… ».

Par petites touches, le chanteur nous éclaircit sur son cheminement intérieur. Fait de curiosité, de soif de découvrir, bien qu’il n’y ait pas une affirmation de la foi plus affirmé que cela. D’ailleurs, sa quête l’entraîne aussi vers la connaissance des autres religions et les approches philosophiques telles que le bouddhisme.

Cette passion chevillée au corps de l’histoire lui a permis de rencontrer Franck FERRAND. Avec l’écrivain-journaliste, vulgarisateur de cette discipline auprès d’un large public, l’artiste travaille à la conception d’une pièce musicale qui aura pour thématique l’un des personnages clefs et représentatifs (voire très mystérieux) de notre patrimoine séculaire : Jeanne d’Arc.

« Ce sera le prolongement de « Lys & Love » qui prenait en compte les fabliaux du Moyen-Age. Sur ce disque, j’ai eu la chance de m’entourer le temps d’un morceau (« Ma seule amour ») du légendaire chanteur des WHO, Roger DALTREY. Ce fut une rencontre exceptionnelle et inoubliable, comme celle que j’ai eu avec Paul Mc CARTNEY. Depuis, avec Roger, nous sommes devenus amis… ».

« La mort ne m’obsède pas mais je cherche des réponses… »

Musicien éclectique (l’album « Bélem » fait référence aux airs traditionnels du Brésil), Laurent VOULZY est beaucoup plus qu’un touche-à-tout de génie. Possédant un vaste palmarès de tubes, il représente à 69 ans l’un des grands poids lourds de cette génération de chanteurs issus des années 70 à surfer encore sur le succès. Sa tournée de 2015 avec son compère Alain SOUCHON (et le premier album envisagé sous la forme d’un duo à l’instar d’un tandem à la LENNON/Mc CARTNEY) furent d’immenses réussites.

Mais, c’est dans ces instants-là, aux alentours de 22 heures au cœur d’une nef de ce vaisseau architectural d’un autre temps que Laurent VOULZY se pose les ultimes questions. La mort ? « Je ne suis pas du tout obsédé par cela même si je cherche des réponses depuis que je suis trentenaire. Je me situe sur un plan intermédiaire. Dans la vie, il y a ceux qui croient. Et les athées qui ne croient en rien. Et puis, il existe une troisième voie. Celles des gens qui doutent. Avec deux subdivisions : ceux qui doutent mais ne croient en rien. Et les personnes qui émettent un doute en se disant au fond d’eux-mêmes qu’il pourrait bien y avoir quelque chose quand même ! C’est dans cette dernière catégorie que je me positionne aujourd’hui… ».

D’ailleurs, cette éternelle quête vers l’invisible ne serait-elle pas sa substantielle moelle intellectuelle et spirituelle qui le nourrit depuis si longtemps ?


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Plus de 150 salariés ont déjà bénéficié de l’information concernant les opportunités offertes par le dispositif VAE (validation des acquis de l’expérience) en Bourgogne Franche-Comté. Sur le département de l’Yonne, cela reste à développer. C’est précisément l’un des objectifs de la chargée de mission du Comité régional des certificateurs publics VAE, Florine BOUCHARD, qui a animé lors de sa récente venue à la Pépinière d’entreprises de Joigny une séance explicative à l’adresse des entrepreneurs. Elle nous explique les fondements et orientations de ce processus, si important à des fins d’évolution de carrière…

DIJON (Côte d’Or) : Pouvez-vous nous présenter dans le détail les missions du Comité régional des certificateurs publics VAE ?

Le Comité Régional des Certificateurs Publics de la VAE accompagne les entreprises dans la mise en place de démarches de VAE Collective. C’est le guichet unique des ministères et établissements de l’enseignement supérieur public. A titre d’exemples : le ministère du travail (DIRECCTE), le ministère de l’éducation nationale (DAVA), le ministère de l’agriculture et de l’alimentation (DRAAF-AGROSUP Dijon), le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (SEFCA-UFC-CNAM-AGROSUP Dijon), le ministère des solidarités et de la santé (DRDJSCS) et le ministère des sports (DRDJSCS).

Fort de l’expérience de plusieurs projets collectifs de VAE, et de l’expertise des certificateurs, membres du comité, le CRCP VAE propose un plan d’actions sur mesure qui répond aux besoins spécifiques de chaque entreprise. Son rôle est d’informer l’entreprise mais aussi les salariés concernés. D’identifier les certifications envisageables en lien avec les certificateurs et d’assurer le suivi de l’action et en réaliser le bilan. Précisons que le rôle des certificateurs est, une fois la certification identifiée d’assurer la mise en œuvre de la procédure de VAE auprès de chaque salarié qui s’engage dans la démarche auprès des certificateurs.

Une récente présentation de votre part à la Pépinière d’entreprises de Joigny vous a fait collaborer avec le CIBC. Comment vos deux organismes travaillent-ils ensemble ?

Le CIBC est chargé par le Conseil Régional Bourgogne Franche-Comté d’assurer une information et un conseil par l’intermédiaire d’un PRC (Point Relais Conseil) envers les candidats individuels. Le CRCP VAE, financé par la DIRECCTE et un projet FSE, a en charge le développement de démarches collectives en entreprises. L’objectif commun est la promotion de la VAE. La collaboration se fait naturellement dans l’intérêt des usagers.

Identifier les certifications envisageables grâce à une expertise…

Quelles sont les principales caractéristiques de la VAE Collective que vous proposez aux acteurs économiques ?

Compte tenu de la diversité de l’offre de certification, le CRCP VAE s’appuie sur l’expertise de ses membres pour identifier les certifications envisageables. C’est l’étape clef de la démarche VAE. Les certificateurs étudient les fiches de postes et les informations fournies par le salarié, au regard des référentiels d’activités. Ils procèdent à la comparaison des activités des salariés avec les référentiels les plus proches et en mesurent les écarts. Ils font ensuite des propositions de certifications envisageables. Ces prestations proposées aux entreprises et aux salariés facilitent l’accès à la démarche : interlocuteur unique, formation sur site, plan d’action sur mesure.

Comment ce procédé s’inscrit-il en lien direct avec les enjeux des récentes réformes de la formation professionnelle, promulguée depuis le 05 septembre 2018 ?

La VAE participe au développement de l’employabilité des salariés, conformément à l’esprit des réformes. Depuis le 07 mars 2017, l’employeur a l’obligation de faire bénéficier à ses salariés d’un entretien professionnel qui comprend des informations relatives à la VAE. Cet entretien permet de s’assurer, tous les six ans, que le salarié a suivi au moins une action de formation, et acquis des éléments de certification par la formation ou par une validation des acquis de son expérience. Et qu’il ait bénéficié d’une progression salariale ou professionnelle. La loi du 05 septembre 2018 réorganise les financements et l’accès à la formation des salariés. La VAE s’inscrit pleinement dans ces évolutions.

Informer les entreprises sur les possibilités offertes par la VAE Collective est-elle une nécessité aujourd’hui ? Y aurait-il une méconnaissance de ce dispositif auprès des entrepreneurs ?

Oui, c’est effectivement encore méconnu, et avec des idées reçues. Informer les entreprises est primordial.

A quel rythme s’effectuent ces séances informatives et pour quel public ?

Il existe plusieurs formats. Soit à la demande de l’entreprises, pour le service RH ou formation dans un premier temps et pour les salariés dans un second temps au sein de l’entreprise. Sachant que ces séances peuvent se dérouler dans les entreprises de Bourgogne et de Franche-Comté. Soit sous la forme d’évènement ou plusieurs entreprises sont invitées.  Là aussi, ces séances peuvent se dérouler dans les entreprises de Bourgogne et de Franche-Comté.

Plusieurs entreprises se sont engagées dans une démarche collective…

Comment réagissent vos interlocuteurs à l’issue de ces soirées explicatives ?

Ils sont vivement intéressés et souvent demandeurs d’informations complémentaires.

Au terme de ces réunions, un kit de communication sur la VAE en entreprise est systématiquement remis aux participants ; de quoi est-il constitué ?

Le kit de communication du CRCP VAE comporte cinq fiches outils. Elles détaillent le rôle de chacun, l’offre de service du CRCP VAE et les intérêts partagés des salariés et des entreprises de s’engager dans la démarche.

Au plan statistique, quels sont les chiffres clés qui se rapportent à la VAE Collective dans notre région ? Et sur le département de l’Yonne ?

Plusieurs entreprises se sont déjà engagées dans une démarche collective. En 2017, il y a eu environ 150 salariés informés. Sur le département de l’Yonne, cela reste à développer.

Les OPCA contribuent financièrement à la réalisation de ces opérations : à quelle hauteur ?

Les OPCA sont des partenaires privilégiés du CRCP VAE. Ils sont souvent présents lors des informations en entreprise. Les OPCA contribuent financièrement à ces opérations, comme pour toutes les formations de salariés. La prise en charge dépend de la politique de l’entreprise, de l’OPCA et de la modalité de financement choisie (CPF/Plan de formation/ congé VAE...).

Quels sont les avantages pour les entreprises de choisir la VAE Collective pour leurs collaborateurs ?

L’organisation d’une VAE collective participe à l’identification des compétences et des savoir-faire des salariés. Elle influe à la fois sur la performance de l’entreprise et sur le développement des salariés. La VAE  permet de répondre aux obligations légales de l’entreprise en matière de perspective d’évolution professionnelle, de qualification et d’emploi.
La VAE constitue une reconnaissance aussi bien personnelle que professionnelle. Elle répond aux enjeux de développement de l’entreprise et représente un dispositif à forte valeur ajoutée. En outre, elle fait coïncider l’intérêt des salariés avec celui de l’entreprise.
Un projet collectif est aussi un facteur de cohésion, et contribue au développement de la culture d’entreprise et d’esprit d’équipe.
La certification crédibilise les compétences de l’expertise des salariés.
C’est un axe de communication sur la qualité des services de l’entreprise.
Elle permet de véhiculer une bonne image de l’entreprise, tout en rationalisant les coûts de formation...

La VAE représente-elle en règle générale la solution idéale pour celles et ceux qui désirent faire évoluer leur carrière professionnelle ?

C’est une des solutions qui mérite d’être valorisée. Obtenir un diplôme, cela peut permettre de rebondir et d’évoluer.

Quelles seront vos prochaines dates d’intervention auprès des publics cibles ?

Les événements ne sont pas encore programmés. Ils seront annoncés sur le site du CRCP VAE dans l’onglet Actualités : http://crcp-vae-bfc.fr/  

Pour les informations en entreprise, c’est à la demande.


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Corrélé fortement au développement économique et sociétal d’un territoire, le déploiement du numérique constitue l’un des enjeux majeurs auxquels les pouvoirs publics doivent s’attaquer de pied ferme. Or, la plupart des gouvernances étatiques s’étant succédées au fil de ces dernières années ont pris soin d’ignorer la fracture numérique, pourtant soulignée par Jacques CHIRAC. Aujourd’hui, le constat est observable avec désappointement : il nous place avec un bonnet d’âne parmi les derniers rangs des nations européennes encore inaccessibles ou presque aux vertus de la 4G. Alors que dans certaines sphères technologiques, on évoque déjà la 5G, voire la 6G ! Vice-président en charge du développement économique et numérique de la Communauté de communes Le Tonnerrois en Bourgogne, Régis LHOMME est la cheville ouvrière du plateau conférence qui sera donné le 11 octobre prochain autour des évolutions alternatives usitées partout en France pour résoudre ces problématiques de couverture…

TONNERRE : Pourquoi la Communauté de communes dont vous êtes le vice-président en charge du développement économique et du numérique a-t-elle souhaité organiser cette table ronde à destination des forces vives de l’économie et des institutionnels de l’Yonne ?

Parce que nous avons des solutions simples pour donner accès à l’Internet sur des territoires délaissées par la République et qui n’ont pas de solutions à court terme. Il n’est pas besoin d’épiloguer sur le handicap que cela représente tant pour les particuliers avec la dépréciation de l’immobilier, que pour les entreprises qui nous disent que c’est le plus grand frein à leur déploiement après le bassin d’emplois…

Depuis trois ans, le Tonnerrois a déployé cette technologie préconisée par l’opérateur numérique WE ACCESS sur le territoire. Quel en est le bilan aujourd’hui ?

Globalement positif, sur les 52 communes de la CCLTB, 28 étaient en totale déshérence et sans aucun service. Nous avons donné l’accès à 16 d’entre elles. Les communes suivantes seront servies dans les mois qui viennent. A côté de cela, nous avons équipé une vingtaine d’entreprises qui étaient en souffrance, proposant soit un service standard, soit un service professionnel avec une connexion synchrone, du débit montant et descendant identique. Je souhaite aussi mentionner que nous offrons le même service aux écoles gérées par la Communauté de communes qui avaient souvent un accès Internet aléatoire, voire inexistant.

Pourquoi avoir choisi cette structure plutôt que d’être passé par l’un des quatre opérateurs historiques, spécialistes en ce domaine ?

Tout simplement parce que les territoires ruraux ne sont pas dans le radar des opérateurs historiques. Ils n’avaient aucune offre à nous proposer.

« La France est l’un des plus mauvais élèves en Europe… »

Comment analysez-vous la situation de la couverture du numérique très haut débit aujourd’hui dans notre département ? Voire en France ?

Le jugement ne peut être que sévère. La France est un des mauvais élèves de l’Europe. Elle a d’ailleurs été épinglée dans un rapport de la Commission européenne (Digital Economy Society Index 2017) avec une couverture 4G qui la plaçait au 27ème rang sur 28 pays en Europe pour l’économie numérique globale. Un autre exemple, le rapport ARIASE nous place au 18ème rang avec – par exemple – fin 2016 seulement 11 % des foyers ayant accès à la fibre. Le retard est lié aux choix des gouvernements successifs qui n’ont pas fait les efforts nécessaires, laissant les opérateurs privés devenir les maîtres du jeu.

Concernant l’Yonne, le retard est aussi évident. Après avoir réalisé que la fibre ne pourrait être installée partout, les budgets ne permettent que de la montée en débit, utilisant le cuivre, avec des résultats très divers compte tenu de l’état du réseau cuivre. Les solutions alternatives comme la voie hertzienne, facile à mettre en œuvre et à coûts contenus ne semblent pas être considérées par les pouvoirs publics. Ils sont donc mis en œuvre par des collectivités comme des communautés de communes ou des régions à l’instar de la Bourgogne Franche-Comté.

Pourquoi un tel retard alors que dès 1995 le président de la République de l’époque, Jacques CHIRAC, évoquait la lutte contre la fracture sociale et numérique ?

Nos politiques ont beaucoup parlé et peu agit. Alors que d’autres pays prenaient le problème avec plus de pragmatisme, on en paye maintenant le prix.

Dans ce dossier, vous faites figure de cavalier solitaire dans le déploiement de cet accès au numérique par la voie hertzienne. En votre qualité de collectivité, comment peut-on expliquer l’absence de subsides financiers de la part des autres grands acteurs institutionnels concernés par ce sujet (Etat, Région, Département…) ?

En fait, je ne crois pas que nous fassions réellement cavalier solitaire. Il y a en France près de 200 opérateurs alternatifs en plus des quatre structures historiques. Si nous avons choisi WE ACCESS, c’est parce que ces professionnels avaient déjà équipé avec succès d’autres communautés de communes, comme le Larzac. Concernant l’absence de subsides, nous avons eu chaque fois la même réponse. C’est-à-dire : « Nous comprenons votre problème, mais ce type d’action n’est pas intégré dans le Schéma Régional de Développement Numérique.. ». Sans tenir compte que ce schéma ne prévoyait rien pour notre territoire.

Depuis plusieurs mois, collectivités et entrepreneurs s’abonnent à votre proposition, qui s’avère moins onéreuse et plus fonctionnelle que les autres. Comment réagissent ces abonnés qui jusque-là éprouvaient de sérieuses difficultés ? Est-ce que les particuliers sont également concernés ?

Globalement le retour est très positif, même si nous devons encore améliorer le service. Cela vaut pour les entreprises comme pour les particuliers.

 « Nous sommes dans une situation d’urgence économique… »

 L’objectif avec cette démarche est-il de faire du prosélytisme à tout crin autour de ce procédé qui est au final méconnu ?

Non. Nous pensons que ce ne peut être qu’une solution transitoire pour quelques années en attendant l’évolution des technologies. Mais, nous croyons aussi que les usagers, entreprises ou particuliers, ne peuvent pas attendre. Nous sommes dans une réelle situation d’urgence économique et sociale.

Un important budget est consacré à ce déploiement. Est-ce suffisant en l’état ? Combien faudrait-il pour équiper l’ensemble de notre territoire ?

Nous faisons le maximum de ce que notre collectivité peut abonder. C’est suffisant pour le Tonnerrois. Mais, nous regrettons du peu d’intérêt des pouvoirs publics pour cette solution. Ils ont un plan et n’en sortent pas, même si – pour le Tonnerrois – ce plan ne prévoit rien de concret ; soit quelques montés en débit auxquelles nous ne croyons pas…

Pire, nous espérions de la flexibilité car nous souhaitons monter trois nouveaux pylônes. Nous étions prêts, techniquement, pour les mettre en service avant la fin de l’année. Mais, un nouveau processus administratif risque de ralentir fortement cette opération, qui se fera, mais on ne sait pas à quelle échéance dans le temps…

Qu’espérez-vous en termes de réaction et de commentaires avec cette première soirée explicative du 11 octobre ?

Je pense que nous avons le savoir-faire mais pas le faire-savoir. Si cette soirée pouvait faire prendre conscience de l’urgence de la situation, et qu’il existe des solutions concrètes. Nous souhaitons que les pouvoirs publics s’y intéressent. A ce titre-là, nous aurions atteint notre objectif.

Le numérique très haut débit représente-t-il un sérieux enjeu politique sur notre département ?

Cela me semble évident, car c’est fortement corrélé au développement économique. Si nous voulons attirer des entreprises, favoriser l’emploi et désenclaver la ruralité, cela ne peut se faire qu’en donnant à tous l’égalité devant la fracture numérique. Combien d’emplois pourraient-ils être crées dans l’Yonne par l’apport du télétravail ? Combien de nouvelles entreprises s’installeraient si elles avaient accès aux mêmes services qu’en zone périurbaines ? C’est pour moi un enjeu politique majeur et qui ne doit pas être restreint à l’axe géographique « Auxerre/Sens ».

Quelles seront les prochaines étapes que vous envisagez de provoquer pour continuer ce travail informatif auprès des usagers professionnels et personnels ?

C’est un travail de fourmi. Mais, nous continuerons. Il reste au moins douze communes à équiper. A chaque fois, nous faisons une réunion d’information auprès des habitants et des entreprises concernées. La communication de la Communauté de Communes reflète aussi cette activité.

En définitive, nous souhaiterions réellement une prise de conscience des pouvoirs publics qui devraient apporter davantage de soutien, pas seulement financier lorsque qu’une collectivité est dans l’obligation de se substituer à l’Etat pour un enjeu d’une telle importance.


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Organisé par le Comité régional des certificateurs publics (CRCP) VAE, une conférence explicative sur la déclinaison pratique de la validation des acquis de l’expérience (VAE) collective a eu lieu sous la forme d’un after-work à la Pépinière d’entreprises de Joigny. Une soirée d’information à laquelle était associée la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, gestionnaire du site…   

JOIGNY : Tout savoir ou presque sur les aspects pragmatiques de la VAE Collective et ses modes de financement. Intéressante pour les responsables des pôles Ressources Humaines et les entrepreneurs eux-mêmes, cette explication de texte concise a pu se dérouler ce jeudi 20 septembre dans les locaux de la Pépinière d’entreprises du JOVINIEN. A l’initiative du CRPC, le Comité régional des certificateurs publics.

Conseillère en VAE au sein du CIBC Bourgogne (Centre de bilan de compétences régional), Frédérique NIKA, exégète en la matière, a présenté Florine BOUCHARD, chargée de mission au Comité régional des certificateurs publics VAE qui, durant deux heures, examina les caractéristiques de ce procédé qui s’inscrit en lien direct avec les enjeux des récentes réformes de la formation professionnelle. Notamment sur le bilan à six ans des collaborateurs des entreprises tout secteur confondu.

Habituée de ce type d’exercice, la jeune femme a eu le loisir de présenter dans les moindres détails les principes opératoires qui existent sur le territoire de la Bourgogne Franche-Comté.

Une démarche intelligente qui ne peut qu’avantager les entreprises

Cette animation avait déjà été orchestrée avec sérieux et professionnalisme en décembre dernier lors d’une précédente rencontre organisée à Sens que Floriane BOUCHARD avait portée.

Travaillant en complémentarité avec le CIBC, l'intervenante principale de la réunion, Florine BOUCHARD, détailla les possibilités de financement de cette formation (elle peut être cofinancée avec l’aide des OPCA), les avantages et intérêts pour les entreprises qui adoptent ce processus pédagogique, ainsi que les facteurs essentiels se rapportant à la réforme de la formation professionnelle qui était encore à l’étude auprès des parlementaires avant sa promulgation le 05 septembre dernier.

« N’oublions pas, devait-elle préciser, que la VAE permet de sécuriser le parcours professionnel des salariés et de les fidéliser à l’entreprise qui éprouve le besoin d’enclencher cette démarche intelligente… ».

Au terme de cette séance de réflexion, poursuivie de questionnements habituels, un kit de communication complet sur la VAE en entreprise fut remis aux participants.

Une seconde journée d’information sera par ailleurs proposée le mardi 02 octobre dans les locaux de la CCI à Sens avec le concours de l’AFPA.

 

 


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