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Le développement durable dans la diversité. La phrase est loin d’être anodine à sa première lecture puisqu’elle est le credo du CIRADE, le Cercle Ivoirien de réflexion et d’action pour le développement. Accompagné d’une petite délégation de cadres, son président, Honorable Mamadou DIOMANDE, député de son état dans le pays du cacao, a fait une halte instructive ce mercredi 26 février dans la capitale de l’Yonne. La cause de ce déplacement n’était autre que sa rencontre officielle avec Jacques HOJLO, l’homme providentiel du logement social à Auxerre (OAH) mais aussi président international de l’association Habitat et Francophonie…

AUXERRE : Même si ce rendez-vous à consonance internationale s’est tenu dans l’une des salles de travail de l’Office Auxerrois de l’Habitat, c’est bel et bien d’amitié et de solidarité entre les peuples à travers le prisme des échanges courtois qui nourrissent les relations interétatiques dont il a été question en cette fin de matinée du 26 février entre les ressortissants ivoiriens et leurs hôtes français.

Une prise de connaissance informelle et utile, loin des falbalas officiels mais qui n’en aura été que plus constructive au moment de se séparer.

Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que des délégations africaines, en provenance de Côte d’Ivoire, font étape dans la ville symbolisée par son emblématique club de football. D’ailleurs, le patronyme du plus célèbre d’entre eux ayant revêtu la fameuse parure sportive blanche et bleue de l’AJA, Bonaventure KALOU, devait circuler durant les préambules de cette session de travail, fort prometteuse quant à ses perspectives.

Ne pas évoquer le club sportif cher à Guy ROUX lors d’un échange intercontinental serait faire offense à la tradition !

Nonobstant, la discussion qui anima ensuite les échanges entre Jacques HOJLO,  celui-ci endossa pour la circonstance sa vêture de responsable mondial de l’association Habitat et Francophonie, et le député de Côte d’Ivoire, Honorable Mamadou DIOMANDE, en sa qualité de président du CIRADE, s’orienta autour d’items relatifs à la solidarité, l’entraide et l’éducation. Sans omettre, mais cela résultait d’une évidence légitime, celui du logement « abordable ».

Organisation non gouvernementale et apolitique qui intervient dans le pays des éléphants, CIRADE a fait le pari de ne pas transcender les divergences dans une contrée où les stigmates d’un conflit inter-ethnique sanglant ont laissé des traces profondes parmi la population. Mais, aujourd’hui, l’heure est au rassemblement. Grâce à ce type d’initiative, menée localement avec les aides et les soutiens de partenaires issus de la francophonie.

 

 

Un leitmotiv avoué : la réconciliation inter-ethnique

 

Homme politique prônant la carte de l’intégrité (il finance de ses propres deniers l’édification d’établissements scolaires dans l’une des régions ivoiriennes où il assure sa députation), Honorable Mamadou DIOMANDE travaille à l’ancrage territorial de sa jeune structure, portée sur les fonts baptismaux il y a un an à peine.

A brève échéance, CIRADE bénéficiera d’une présence physique afin d’en faciliter la coordination nationale dans l’une des trente-et-une provinces que compte le pays, bordé par l’Atlantique.

 

 

« Notre objectif dans notre mode opératoire est d’être présent dans tous les cantons du pays et de faire montre de proximité afin d’épauler toutes les personnes dans le besoin qui échappent encore au cadre organique de l’Etat par méconnaissance ou ignorance… ».

Priorité sera ainsi faite à l’éducation, la formation, l’entrepreneuriat mais aussi à la santé. Le plan de bataille contre la paupérisation et la précarité mené par le Cercle Ivoirien de réflexion d’action pour le développement démarre sous d’excellents auspices. Ceux de la félicité, visiblement.

 

Vers une probable convention de partenariat à parapher à brève échéance…

 

Attentif aux explications fournies par le dirigeant africain, Jacques HOJLO, aidé de son aide-camp en charge du secrétariat général de la structure, Prudence ADJANOHOUN, précisa tout de go qu’il se situait sur la même longueur d’ondes que son éminent collègue politique, tant au plan humaniste que social.

Il se lança ensuite dans un long soliloque lui permettant de détailler exemples à l’appui les axes de travail de l’association « Habitat et Francophonie », présente aujourd’hui dans une quinzaine de pays.

L’élu auxerrois en charge du logement et de la politique de la ville aborda également le poids de l’importante diaspora ivoirienne, très représentative dans l’Yonne à travers le président de « Lune Afrique », Dieusmonde TADET.

Ayant beaucoup travaillé dans le domaine de l’alphabétisation des publics féminins, celui-ci pourrait initier et stimuler des réseaux de compétences prépondérants au développement de ce projet solidaire qui se profile dorénavant entre les deux pays.

Disposant d’un vivier de plus de mille contacts répertoriés dans le monde francophone et reconnu par une multitude de gouvernements, Habitat et Francophonie se dit favorable à l’intégration parmi son cercle opérationnel du CIRADE de Côte d’Ivoire.

Une porte grande ouverte qui provoqua le satisfecit immédiat du député DIOMANDE. Avec sans doute, à la clé et à brève échéance, les perspectives d’une convention de partenariat bipartite qui pourrait être envisagée et signée sans doute à Auxerre. Une idée qui aura également séduit les deux autres élus de la Ville, présents à cette réunion, Jean-Claude MAHPOUYAS, et Yves BIRON.

 

 


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L’opus trône en plusieurs exemplaires sur la grande table qui accueillera d’ici peu la réunion. Sur sa couverture, se présente le visage tout sourire du candidat quadragénaire à la ville d’Auxerre. En arrière-plan : une Tour de l’Horloge à la vision symbolique. Le contenu, élaboré en vingt-quatre pages, déroule une multitude d’informations illustrées selon un sens graphique moderne et aéré. La double page centrale ne manque pas de focaliser les esprits. Y sont répertoriés les trente-neuf membres de l’équipe avec leurs portraits. Une iconographie originale, qui casse les codes photographiques habituels, à l’instar de ce programme ?

AUXERRE : « Soyons fiers d’Auxerre ». Fruit d’un travail de près de vingt-quatre mois de réflexions, la feuille de route du candidat rassembleur de la droite et du centre Crescent MARAULT se dévoile sous la forme d’un document à l’esthétisme plutôt abouti.

Ce livret récapitulatif des orientations stratégiques du principal opposant à l’édile en place a pour vocation d’être copieusement diffusé. Cela sera chose effective dès vendredi.

Au-delà de sa calligraphie et de l’abondance de photographies qui le parsème, l’auxiliaire en papier glacé n’a d’autre vocation que d’étayer la ligne d’horizon à six ans du prétendant au poste suprême.  

L’éditorial signé de la plume du candidat pose les jalons de sa politique sans vergogne. Et caractérise ses principales ambitions : sortir la capitale de l’Yonne du long marasme qui l’habite depuis si longtemps, selon ses écrits. Soit le renfort de la paupérisation, la perte de plusieurs milliers de ses résidents et le déclin de sa force économique.

« Dix-neuf ans à la gouvernance, c’est beaucoup trop long, plaisante presque innocemment un Pascal HENRIAT en grande verve et qui affichera sa constance orale tout au long de cet exercice si particulier que représente une conférence de presse.    

Pas de doute, la cible ouverte de ces énumérations alarmistes se personnifie clairement en un Guy FEREZ, édile aux trois mandats, aux manettes depuis le 25 mars 2001.

Pour écrire une nouvelle page de l’histoire d’Auxerre, il n’existe qu’une seule opportunité, dixit le candidat chalenger : porter sur le piédestal électoraliste une équipe novatrice, faite de compétences et possédant une véritable vision d’avenir. D’ailleurs, au plan de la sémantique, il n’est pas opportun d’employer le mot « liste » dans le sérail. Mais plutôt le terme « ambassadeur », louable, puisqu’il désigne celles et ceux qui se sont investis au fil des mois pour collecter les informations et insuffler la dynamique requise à ce groupe.

 

 

Un programme d’actions articulé en six actes…

 

Le programme se séquence en différents actes. Comme une scénographie théâtrale qui serait déjà bien huilée : économie, environnement, mobilité, aménagement, sécurité, bien-vivre ensemble…

Six actes pour convaincre avant que ne tombe le rideau de la générale au soir du 15 mars.

Cœur de ville, contournement sud de la ville, mobilité intelligente, transports urbains répondant aux réelles aspirations des utilisateurs : le mot d’ordre dans la bouche de Crescent MARAULT se nomme la transversalité.

« Huit millions d’euros sont dépensés pour le coût de fonctionnement du transport urbain aujourd’hui alors que celui-ci n’apporte pas la diversité nécessaire à celles et à ceux qui travaillent au quotidien, lâche le candidat, il nous faut une vision globale aux projets à décliner, une capacité d’anticipation qui doit être propre à l’élu qui exerce la gouvernance de la ville… ».

Ce qui ne serait pas, visiblement, le cas aujourd’hui d’après lui.

« Comment peut-on croire que la construction d’un nouveau parking, situé dans l’hyper centre, peut à lui seul sauver du mauvais pas notre centre-ville, s’interroge le challenger à l’élection, revisiter la gouvernance de notre agglomération s’impose comme une évidence aujourd’hui : elle doit être plus collective et conçue avec davantage de concertation… ».

Autre volet de préoccupation : la sécurité. Devant la prolifération des actes d’incivilités, Crescent MARAULT veut répondre par une hausse des moyens. Y compris humains. Mais, recruter des policiers municipaux supplémentaires semble être une sinécure : faute de candidats intéressés manifestement par la fonction !

Pascal HENRIAT livrer ensuite son analyse pertinente de la situation financière d’une collectivité qui s’est néanmoins désendettée depuis 2014. Malgré la perte d’une coquette enveloppe de dotations, évaluée à 9,6 millions d’euros.

« C’est vrai, observe l’actuel adjoint en charge des finances de la mandature FEREZ, la barre a été redressée de manière significative en 2015. Mais, il aura fallu, et j’en suis navré, accroître les impôts de 8 % dès l’année suivante pour y parvenir : il n’y avait pas d’autres alternatives… ».

 

 

Défendre les intérêts d’Auxerre en haut lieu grâce à un VRP…

 

Avec une épargne brute estimée à 2,3 millions d’euros et sept millions de désendettement, la situation d’Auxerre s’est quelque peu assainie.

« Il ne faudrait pas que la chaudière nous lâche de manière subite en cours de route, lance à la cantonade la figure emblématique du MoDem de l’Yonne, nos dépenses annuelles ne devront pas excéder dix millions d’euros. Cela va nous permettre d’investir de manière raisonnée sans dépasser nos objectifs… ».

Alors quand l’élu du Département évoque la nature des promesses faites par Guy FEREZ, son sang ne fait qu’un tour : il prophétise que le bas de laine actuel ne le permettra pas.

« La plupart des projets annoncés par le maire sortant ne sont pas budgétés : on peut les évaluer à environ cent millions d’euros. Autant dire que si ce programme venait à être appliqué, nous irions droit dans le mur ! ».

Sans réel levier fiscal pour glaner des fonds, les élus d’Auxerre n’auraient alors qu’une seule carte à jouer pour doper leurs projets : frapper aux bonnes portes pour en trouver !

A commencer par celles des ministères et de la Région Bourgogne Franche-Comté, qui sont restées trop longtemps hermétiques, voire ignorées par l’équipe en place.

« Ce qu’il nous manque pour dynamiser la ville, ajoute Pascal HENRIAT, c’est un VRP pour défendre nos valeurs et intérêts au niveau national : je veux bien endosser ce rôle ! ».

Les parlementaires deviendraient alors, et dans l’hypothèse de cette future mandature, des points relais névralgiques sur lesquels il serait de bon aloi de s’appuyer.

 

 

« Dans le seul souci de préserver les intérêts de notre ville et de son agglomération, complète Crescent MARAULT, ce sont ces personnes qui possèdent les clés des ministères et des administrations… ».

Cap vers Paris et l’Ile-de-France, donc pour les acteurs d’Auxerre au Cœur, qui souhaitent que la 157ème ville de France sorte enfin de l’ornière de l’indifférence dans laquelle elle se trouve depuis des lustres.

Un challenge pas si simple à relever, en vérité. D’autant qu’Orléans, Troyes, Reims, voire Dijon, ne nous ont pas attendues et font déjà figure de sérieux concurrents (voire de précurseurs) sur cette voie.

Qu’à cela ne tienne, de gros efforts de communication, bien ciblés, verront le jour en cas de scrutin positif. A destination des actifs, des entreprises et du secteur touristique.

Et Crescent MARAULT d’ajouter en guise de conclusion : « Si vous êtes élu à la tête d’une telle collectivité, il est fondamental de se montrer déterminé à vouloir appliquer les solutions les plus favorables à votre commune. Or, je ne ressens pas cette force chez nos élus actuels… ».

Un ultime tacle adressé à ses adversaires avant qu’il ne laisse la parole à quelques-uns de ses colistiers (pardon, « équipiers » !) devant expliciter leurs motivations profondes, justifiant ainsi leur ralliement au chef de file de la droite et du centre.

 

 


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Directeur du département « Opinion et stratégies d’entreprise de l’IFOP », Jérôme FOURQUET, diplômé de l’Institut d’études politiques de Rennes et titulaire d’un DEA de géographie électorale (Université Paris VIII), possède une expertise de vingt-et-un ans. Intervenant sur toutes les enquêtes d’actualité, ses pôles d’expertises portent notamment sur les enjeux électoraux, les sujets économiques et sociaux, les fractures territoriales et les questions internationales et de défense. L’auteur de « L’Archipel français », prix 2019 du livre politique, décerné par un jury réuni à l'Assemblée nationale, était l’hôte du Cercle Condorcet de Sens…

TRIBUNE : « Les géographes définissent un archipel comme un ensemble d’îles relativement proches les unes des autres. Cette image permet décidément de bien rendre compte des processus en cours au sein de la société française.

Celle-ci se compose de différents groupes ayant leur propre mode de vie, des mœurs bien à eux et parfois une vision du monde singulière. A l’image des îles d’un archipel, ces populations vivent à l’écart les unes des autres, tout en entretenant bien sûr des rapports entre elles... »

Il s’agit d’un constat. Sans parti pris, dépourvu de toute idéologie sur la France d’aujourd’hui pour mieux comprendre « les lignes de fractures » de notre société contemporaine et saisir les enjeux sociaux et politiques de cette fragmentation. Il émane de Jérôme FOURQUET, un spécialiste en la matière. Ces éléments éclatés permettaient-ils de faire une nation ?

« Nous sommes confrontés à un processus d’ « archipélisation » croissante du corps social. De multiples lignes de faille - éducative, géographique, sociale, générationnelle, idéologique et ethnoculturelle- s’entrecroisent engendrant autant d’îles et d’îlots plus ou moins étendus ».

La République française se déclare une et indivisible dans sa constitution. La souveraineté du peuple repose sur cette disposition. Cinq républiques ont montré que cette construction politique a été un combat constant pour les partis politiques et les groupes sociaux qui s’en sont fait les défenseurs.

Peut-elle encore aboutir ? Ou est-elle en voie de se défaire ? C’est la question que pose l’important ouvrage de Jérôme FOURQUET.

 

 

 

Etre « côte à côte » aujourd’hui, mais demain en « face à face » ?

 

Il observe depuis au moins cinquante ans une transformation inédite de la France : à travers la dissolution des matrices originelles, chrétiennes et républicaines laïques, dont la quasi disparition du communisme municipal ; l’individualisation des parcours de vie, la sécession des « diplômés » se regroupant dans un quant à soi plus large que les traditionnels « riches ». Ils témoignent notamment de cette transformation qui s’est concrétisée dans la dernière élection : un président et un parti nouveaux, renvoyant les anciens partis dominants, de droite et de gauche, à des portions congrues.

Autre analyse intéressante qui ne peut qu’interpeller : celle faite à travers l’évolution des choix de prénoms (l’anthroponymie : étude des noms de personnes, ici des prénoms plus particulièrement...marqueurs culturels des changements vécus par la société) avec l’évolution des formes d’union, ou l’évolution des revendications sociétales nouvelles (mariage pour tous, PMA, etc.). Une nation différente, multiple et divisée se dessine selon les conclusions de Jérôme FOURQUET. Une société en forme d’archipel dont les composantes appartiennent certes à un socle commun, mais qui se sont séparées en îles plus ou moins autonomes, ou désirant l’être. « Côte à côte aujourd’hui...et demain en face à face ? ».

La solidarité au principe de notre nation pourrait-elle faire défaut, avec ce néo-libéralisme qui ne serait que la poursuite des intérêts individuels ?

Les oppositions droite-gauche, chrétien-républicain, chrétien-communiste, qui ont structuré la vie politique française depuis deux siècles, et contribué aux progrès de la société sont-ils devenus inopérantes, voire sans fondements ?

Jérôme FOURQUET, après avoir observé cette évolution très rapide et inattendue, s’interroge sur ce que pourrait devenir cette nation. Il a accepté d’exposer ses analyses et de débattre avec nous de la question qu’il pose lui-même en bandeau rouge : où allons-nous ?

 

Michel GANDOLFO

Président du Cercle Condorcet de Sens

 

 

 

 


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Les exercices professionnels se suivent et se ressemblent avec une certaine persistance et lassitude dans le milieu du bâtiment et des travaux publics départemental. Déjà présent au sortir de l’année 2018, le doute s’installe un peu plus dans les têtes pensantes de la filière, qui à l’heure des bilans n’y trouvent pas leur compte. C’est le cas du président de la FFB 89, Xavier PAPIN, forcément déçu de constater, une fois de plus, que le marché icaunais patine dans l’inertie. Explications…

AUXERRE: Une fois encore, la montagne du BTP dans l’Yonne aura accouché d’une souris au terme d’une année 2019, qualifiée de très décevante par l’un de ses observateurs attitrés, le président Xavier PAPIN, porte-étendard de la puissante Fédération départementale des entrepreneurs et des artisans du BTP.

Force est de constater que l’espérance tant souhaitée au début de la nouvelle année 2019 n’aura pas été au rendez-vous de ce qui avait été escompté lors du tombé de rideau le 31 décembre.

A l’heure du bilan, Xavier PAPIN ne se berce d’aucune illusion pour expliquer ce que vit à l’heure actuelle la filière sur notre territoire.

Convaincre les donneurs d’ordre locaux, qu’ils soient privés ou publics, de faire travailler les entreprises locales ne représente plus, à ses yeux, une priorité mais bel et bien un devoir.

Comme l’année dernière, Xavier PAPIN relève que la baisse de l’offre rencontrée dans le département accentue l’hétérogénéité des situations vécues par les entreprises.

Certes, les plus importantes d’entre elles peuvent prétendre encore rebondir dans une conjoncture toujours assez morose. Elles réalisent, en effet, majoritairement leurs travaux hors du département icaunais.

 

 

 

Pas d’indicateurs optimistes dans l’Yonne hormis l’emploi…

 

Les structures dites « intermédiaires », c’est-à-dire employant entre dix et vingt salariés, se focalisent davantage sur la commande publique, synonyme d’affaires. Mais, la baisse de ce marché est désormais indéniable et n’a jamais été une source de garantie absolue de pouvoir démarrer un chantier.

Reste en bout de course les plus petites de ces entités professionnelles, qui n’exercent leurs compétences presque exclusivement sur le territoire immédiat de leur établissement. Ces dernières souffrent terriblement : c’est une évidence.

Côté chiffres, l’Yonne ne présente pas d’indicateurs positifs à faire sauter au plafond les responsables du syndicat patronal. A la fin août 2019, et sur une période de douze mois glissants, le nombre de logements mis en chantier a décru de 32,7 % ! Malgré les 19,2 % de logements autorisés. Sachant que le logement demeure le principal vecteur de croissance et d’activité de la filière.

 

 

Quant aux chiffres collectés pour le bâtiment non résidentiel neuf, ils se situent sur une veine similaire : inappropriés pour rendre le sourire au patron de la FFB 89. Il y a eu – 36,3 % de surfaces de locaux mises en chantier en 2019 pour 27 % de surfaces de locaux autorisés.

La seule note d’optimisme enregistrée dans ce tableau atone à broyer du noir vient de l’emploi salarié. Il a cru de 0,6 %. Une augmentation, sous forme de légère embellie, qui sera compensée par la baisse du recours à l’intérim : soit – 3,9 % en moyenne des trois derniers mois à fin juin 2019.

Une lueur, toutefois, illumine ce ciel passablement assombri par ces résultats de mauvais aloi. C’est la volonté que souhaitent impulser Xavier PAPIN et ses troupes à vouloir changer les choses dans le landerneau en espérant en modifier le constat à terme.

Cela passe par le développement de nouvelles solidarités auprès des entrepreneurs qui sont en proie à de plus importantes difficultés. Cela permettrait de renforcer le travail de ces entreprises dans le département. Voire d’y attirer des compétences novatrices, gage d’un potentiel regain d’attractivité.

 

 

 


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Constructive et utile. C’est le sentiment qui prévaut à l’issue de la rencontre organisée le 14 février entre les professionnels de l’agriculture et les élus du département autour d’une thématique chère à la filière, l’eau. Pédagogique, la session à laquelle participait le directeur départemental des Territoires Didier ROUSSEL servira de support à la présentation des résultats d’étape inhérents aux essais agronomiques actuellement en cours de programme…

MALIGNY : Ces échanges ont été qualifiés de riche et de positif par le porte-parole de l’UPVY (Union des Productions végétales de l'Yonne), Laurent PONCET, au terme de la session. La séance de travail réunissant élus et agriculteurs avait surtout pour objectif de permettre aux intervenants de procéder à un état des lieux précis de la qualité de l’eau, l’un des précieux auxiliaires à la pratique d’une agriculture saine et respectueuse de l’environnement.

Au vu des débats et de leur intérêt passionnel, UPVY (structure qui fédère des acteurs clés de la filière agricole comme 110 Bourgogne, YNOVAE, le groupe SOUFFLET ou encore la société RUZE) n’exclut pas de reproduire le rendez-vous à période régulière.

Engagés de longue date dans la déclinaison quotidienne de l’agro-écologie, les professionnels de l’Yonne se mobilisent afin de préserver la qualité de leur matière première nourricière. Car, le territoire, il est vrai, présente des signes de faiblesse du fait de sols et sous-sols fragilisés par la présence de zones de calcaire, de sable et d’argile.

Toutefois la qualité de l’eau s’avère conforme aux normes après analyses. Un constat qui se confirme depuis près de vingt ans, période à laquelle les services de l’Etat, assurés par l’Agence Régionale de Santé (ARS), ont renforcé les contrôles sanitaires.

 

 

L’eau de l’Yonne conserve sa potabilité…

 

Une cinquantaine de paramètres physico-chimiques étaient recherchés dans chaque prélèvement d’eau en 2000. Il y en a 596 aujourd’hui ! Même dans le cas où des métabolites, c’est-à-dire des produits liés à la dégradation des molécules-mères, et des herbicides sont repérés, les taux quantifiés restent inférieurs de 2 400 à 3 000 fois à la valeur sanitaire maximale, seuil d’impact potentiel sur la santé.

Les récents prélèvements de l’eau n’ont pas démontré de situations complexes : peu reste supérieure à la valeur guide proposée par l’ANSES, soit 0,9 microgramme/litre.

Ce qui signifie que l’eau reste potable et de qualité dans notre département. Cependant, et malgré l’optimisme de ces résultats, les agriculteurs recherchent toujours la progression.

De nombreux essais agronomiques étayent cette stratégie. Certains sont à l’heure actuelle effectués sur la commune de Maligny.

Parmi les leviers de progrès testés : le désherbage mécanique proposé avec l’aide d’une bineuse, la présence de solutions de bio-contrôles et de plantes faisant office de leurres naturels pour piéger les insectes ravageurs afin de les détourner du colza ou encore des semis réalisés à des dates différentes sur les bandes de culture pour mieux déterminer la période la plus adaptée à ces essais.

 

 

Soutenir la filière colza qui reste encore une culture névralgique…

 

Cette phase de tests offre une utilité particulière pour le colza qui demeure encore essentielle dans le paysage icaunais. Et national, du fait de ses qualités protéiniques nourricières. Or, on le sait, le grenier de l’Yonne s’amenuise avec une baisse de 25 % des surfaces cultivables.

La première ressource florale destinée aux abeilles a ainsi perdu 62 000 hectares pour ne conserver que 23 000 hectares en 2019 !  

Fort de ces observations, les premiers enseignements qui ont été dévoilés lors de cette séance de travail permettent de préciser la meilleure date à laquelle les agriculteurs peuvent implanter le colza. Soit le 09 août.

Des plantations qui ne nécessitent pas de plantes compagnes avec une fertilisation localisée sur le rang et un désherbage complet. En effet, c’est ce qui correspond à un meilleur compromis entre le nombre pieds implantés, le développement de la biomasse du colza et la gestion du développement des mauvaises herbes.

Ce n’est qu’en fin de campagne, au moment de la récolte, qu’une analyse économique globale et finale analysera les stratégies les plus pertinentes et les plus respectueuses de l’environnement à développer.

Décidément, on n’arrête pas le progrès dans la sphère agricole !

 

 


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