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Conscient que les mesures de confinement sont contraignantes pour la population aussi bien urbaine que rurale, le représentant de l’Etat invite les Icaunais à redoubler de prudence. Et surtout de ne pas lâcher d’un iota ce qui est déjà entrepris depuis quelques jours avec civisme et dans un esprit de totale citoyenneté. Avec le week-end qui s’amorce, le temps n’est donc ni à la promenade ni à la flânerie mais bel et bien au repli sur soi, à domicile…

AUXERRE : Derrière les mots, il y a l’espérance. Celle de la victoire face à l’invisible ennemi qui bouscule nos certitudes et perturbe nos existences. D’où l’impérieuse nécessité de ne rien lâcher. Pas même un infime pouce de terrain, dans ce combat que nous menons, ensemble, face au coronavirus que certains considéraient il y a peu encore avec dédain comme une simple « grippe » inoffensive, de faible importance.

Personne n’est immunisé contre ce fléau pathologique qui s’abat sans merci sur l’Europe depuis bientôt deux semaines. L’air grave, solennel, profond, face à l’écran de son ordinateur qui lui permet d’assurer en concomitance une conférence de presse présentielle, diffusée par voie numérique vers d’autres confrères qui n’ont pu se déplacer, le préfet de l’Yonne enjoint les habitants de notre département à rester chez eux.

Il y a réellement péril en la demeure si l’on ne respecte pas ces règles élémentaires qui prennent leurs sources dans l’évidence absolue : la raison.

Bien sûr, précise le haut fonctionnaire que ces mesures sont fortes. Complexes, parfois, et dures à appliquer, souvent. Mais, à l’approche d’un week-end, qu’il soit ensoleillé ou non, elles sont plus que jamais essentielles pour préserver la sauvegarde des êtres chers qui nous entourent. Mais, aussi l’existence d’autrui.  

De la détermination, il en faudra pour que nous sortions vainqueurs de cette « guerre » impitoyable que nous livrons depuis mardi. Alors, le préfet de l’Yonne rappelle que limiter ses déplacements est devenu la règle d’or qui prévaut dans tous nos faits et gestes désormais.  

 

Pas de couvre-feu au niveau du département…

 

Le civisme, visiblement, les Icaunais en ont à la pelle ! Henri PREVOST le reconnaît en substance. Il félicite ses administrés par ailleurs. Car, peu ou prou, peu de choses néfastes viennent réellement contrarier l’application concrète de ces mesures strictes de confinement.

Mais, attention, celles-ci enregistrent pourtant un tour de vis supplémentaire. Avec la restriction des zones d’accès sur les lieux de promenade et de farniente. Une décision qui émane par effet gigogne du ministère de l’Intérieur à la suite de l’intervention de Christophe CASTANER.

Réduire les sorties, hormis celles autorisées (courses alimentaires, se rendre sur son lieu de travail, exercice physique individuel cantonné à quelques foulées à courte distance du domicile, promenade animalière usuelle…) est le leitmotiv de la gouvernance afin d’endiguer les effets pervers et contagieux constatés le week-end dernier à Paris avec l’envolée de moineaux des Franciliens vers leur lieu de villégiature habituel, via les gares et le RER.   

 

 

 

 

Il en sera ainsi jusqu’au terme de cette première quinzaine de jours de confinement. Soit le 31 mars. Sachant que le prolongement de ce dispositif se réfléchit déjà dans les alcôves des hautes sphères étatiques.   

Exit donc les ballades à bicyclette, les excursions champêtres dans la forêt avoisinante et la séquence pique-nique en famille au bord de l’Yonne ! Par arrêté municipal, la Ville d’Auxerre a pris des mesures restrictives en ce sens, pour interdire tout accès sur les rives de l’Yonne, du côté des quais toujours très fréquentés dès le premier rayon de soleil salvateur ou au Parc de l’Arbre Sec.

Quant à la gare d’Auxerre, elle ne subira pas de contrôles particuliers par les forces de l’ordre (police nationale et police municipale) mais il est à signaler une fréquence moindre des trains depuis plusieurs jours.

Les gendarmes intensifieront les vérifications dans les zones rurales afin de ne pas laisser les mailles du filet trop se délier.

 

 

Les marchés dans le viseur des restrictions…

  

Reste l’épineuse et délicate gestion des marchés. A ce propos, le préfet de l’Yonne a sensibilisé les maires des communes concernées afin que des dispositifs plus stricts soient enfin adoptés pour en maîtriser la fréquentation dans les usages et le respect des gestes dit « barrière ».

Il a rappelé par ailleurs que « seules les denrées alimentaires devaient être vendues sur ces marchés encore autorisés… ».

Rappelant qu’il était nécessaire d’assurer la protection des commerçants mais aussi de la clientèle, Henri PREVOST a mentionné la suspension, du moins provisoire, de certains d’entre eux dès ce week-end, à l’instar de ceux de Toucy, Chablis et Saint-Fargeau.

D’autres, comme ceux de Sens et de Joigny qui se tiennent dans une halle couverte, bénéficient encore de leur précieux sésame les autorisant à accueillir de la clientèle.

 

 

 


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Faire montre de citoyenneté, de civisme et de prudence. C’est en substance le message fort qu’a voulu véhiculer le représentant de l’Etat à l’issue du premier point de presse officiel propre à la propagation du coronavirus sur notre territoire. Le haut-fonctionnaire a confirmé l’identification de trois cas de contamination sur le département : deux localisés à Sens et un qui se situe à Auxerre…

AUXERRE : Un seul mot d’ordre reviendra en boucle durant cet exercice plutôt tardif (vendredi à 18h30) réalisé en présence des médias : la vigilance. Face à la menace très sérieuse du coronavirus, à ne pas prendre à la légère, le responsable de l’exécutif de l’Yonne implora les citoyens à s’appliquer à eux-mêmes les gestes barrière, permettant de juguler la contagion. Sachant qu’une personne atteinte de cette pathologie en contamine trois autres dans un proche environnement.

Réagissant après coup aux décisions présidentielles, prises la veille, Henri PREVOST en appelle donc à la responsabilité de chacun, notamment des personnes âgées de 70 ans et plus, à demeurer confinées à leur domicile. En les invitant à limiter tous leurs déplacements.

Très vite, il confirma la présence de trois malades, clairement identifiés, sur le territoire. Une confirmation qui a été validée par Eve ROBERT, déléguée départementale de l’Agence régionale de santé dans l’Yonne. A cet instant précis, la jeune femme apporta un aperçu statistique de la situation en Bourgogne Franche-Comté : la contrée enregistrait 272 personnes contaminées et plus de 53 nouveaux cas déclarés ce vendredi.

 

 

« Il faut être conscient que la maladie arrive  chez nous… »

 

Le processus évolutif devrait connaître une courbe de croissance exponentielle d’ici les prochains jours, voire dans les semaines à venir selon le préfet de l’Yonne.

« C’est sûr, devait-il souligner, malheureusement, le nombre de personnes touchées par le virus va aller en augmentant… ».

Fut abordé ensuite le délicat problème de la garde d’enfants des personnels soignants qui sont mobilisés sans relâche pour contenir le fléau. Plusieurs structures scolaires, même fermées aux élèves habituels dès ce lundi, devraient accueillir la progéniture des professionnels soignants.

 

 

 

Un état des lieux dont Vincent AUBER, inspecteur d’académie et directeur académique des services de l’Education nationale dans l’Yonne, expliqua dans le détail.

Il rappela aussi que les enfants devant pratiquer le confinement ne vivaient pas là, avec cette situation insolite, une période de vacances. Les outils numériques assureront l’envoi de cours théoriques ; quant aux enseignants, ils resteront en activité. Enfin, le successeur d’Annie PARTOUCHE rappela la qualité de l’enseignement proposé par le CNED (Centre national d’enseignement à distance), pierre angulaire de ce nouveau dispositif mis à contribution d’ici peu.

Bien sûr, l’inspecteur d’Académie en appelle à la responsabilité des familles pour encadrer leurs enfants (élèves) durant cette période qui se prolongera jusqu’à nouvel ordre.

 

 

Aucune pénurie n’est pas à prévoir sur les produits alimentaires…

 

Si les stocks de gel hydro-alcoolique demeurent au plan quantitatif à la portion congrue, voire inexistants dans la plupart des pharmacies icaunaises, le préfet lève le doute, en revanche, sur les produits alimentaires.

« On en arrive à créer de la pénurie à cause de comportements irrationnels qui amènent à du sur-stockage, explique-t-il, c’est excessif ! ».

Quant à instaurer un système de carnets de rationnement qui nous renverrait à une période peu glorieuse de notre histoire, c’est illusoire dans la circonstance actuelle !

Cependant, trop d’appels téléphoniques convergent encore vers le « 15 ». Engorgeant de manière très importante le centre de secours sanitaire.

« Je l’ai visité hier, confie Henri PREVOST, je peux vous assurer que l’infrastructure peut faire face en l’état actuel des choses à cette augmentation… ».

Toutefois, le représentant de l’Etat constate une forte hausse du nombre de ces appels, soit plus de 40 % en très peu de temps.

Reste la réelle problématique de ces entreprises (tourisme, loisirs, évènementiels, commerce, transport…) qui vont être impactées de plein fouet par le COVID 19.

« L’Etat assumera son rôle en prenant des mesures de soutiens économiques importants. Le recours au chômage partiel sera pris en charge par la nation… ».

Mais, sera-ce suffisant pour surmonter l’incroyable crise sanitaire dans laquelle notre monde risque d’être plongé pendant un moment ?

Nul ne s’aventure à y répondre, à l’heure actuelle…

 

 

 

 

 


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La dernière réunion publique se déroulait ce vendredi soir dans la salle polyvalente. Avec en filigrane, une date à retenir. Celle du chiffre 13. Superstitieux, s’abstenir ! Ce n’est pas le cas du chef de file de la liste « Union pour CHEVANNES » Dominique CHAMBENOIT, qui a eu tout le loisir de profiter de ces circonstances oratoires face à une assistance pour définir les contours stratégiques de sa vision politique qu’il souhaite mettre en exergue en cas de succès dimanche…

CHEVANNES : « Une nouvelle énergie pour notre commune ! ». Le slogan caractérise à la perfection Dominique CHAMBENOIT, prétendant à la succession de l’ancien édile, Jacques CHANARD.  

Ancien serviteur de l’Etat au sein du Ministère de l’Intérieur, l’ex-adjoint au maire (période 2008/2014) a fait acte de candidature en s’appuyant sur une liste paritaire et apolitique.

Entouré de sortants mais aussi de nouveaux venus, ce résident de CHEVANNES depuis 1979 explique dans sa profession de foi que « cette équipe porte en elle un dynamisme, de la proximité, avec un fort potentiel et une envie de travailler ensemble. Et surtout une réelle volonté de s’engager ».

D’une moyenne d’âge est de cinquante ans, « Union pour Chevannes » se veut porteuse de valeurs prenant leur source dans la transparence, le respect de la parité et l’égalité.

Parmi les propositions novatrices qu’elle véhicule, citons l’organisation de réunions thématiques par hameau afin d’informer et d’écouter les citoyens ou l’implantation de solutions de développement durable dans la commune.

Les candidats soutiennent également le tissu associatif et les commerces de proximité, ainsi que les aînés et la jeunesse. Tout en maintenant la réflexion sur les dossiers déjà en cours.

Le programme s’inscrit également dans une dynamique internationale via des partenariats d’échanges culturels vers l’Italie et les Etats-Unis. Originaire des différents territoires de la commune (Chevannes, Orgy, Serein, La Villotte), la liste offre ainsi, grâce à ce prisme éclectique, une vue d’ensemble des différentes problématiques que peuvent rencontrer les habitants.

Dominique CHAMBENOIT souhaite, s’il est élu, développer harmonieusement la localité en renforçant le bien- vivre ensemble et le respect des convictions de chacun. Bref : dans un pur esprit de citoyenneté participative…

 


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Ecourtée pour laisser la place par écran cathodique au président Emmanuel MACRON qui intervenait à vingt heures, la prise de parole de Guy FEREZ candidat à sa propre succession n’en demeura pas moins dense et énergique. Face à un auditoire bien garni (plus de quatre cents personnes) qui avait bravé leur peur du coronavirus, le maire-président de l’Agglo fit un exercice oratoire de synthèse sans aucune note où il énonça toutefois plusieurs de ses grands chantiers à mener pour le bien-vivre à Auxerre. En conspuant l’ignorance et l’amateurisme de ses adversaires qu’il ne daigna point nommer…

AUXERRE : La pendule et la sécurité. Deux aspects essentiels qui sont à retenir au point de vue de la logistique de cet ultime rendez-vous avec les électeurs, vécu ce jeudi soir.

Pas un supporter de l’édile auxerrois n’aura pu échapper à la sagacité et aux contrôles sanitaires mis en place à l’entrée de la salle VAULABELLE qui accueillait ce tour de piste d’avant scrutin. Le coronavirus n’était pas invité à y rentrer. Par conséquent, et dans un esprit bon enfant, chacune et chacun des sympathisants se prêta volontiers au jeu du nettoyage des mains réglementaire. Avec discipline et bonhomie.   

La montre était elle aussi partie prenante de ces futurs échanges entre les orateurs et le public. En maître de cérémonie avisé pour garantir la vérification temporelle de l’exercice : Marc  PICOT (directeur du cabinet du maire) positionné aux avant-postes de la tribune. Il devait le répéter à maintes reprises à qui voulait l’entendre : les allocutions seront raccourcies pour suivre l’intervention télévisée du chef de l’Etat devant s’exprimer à 20 heures tapantes sur les mesures à prendre pour juguler la propagation invasive du virus inquiétant.

Directrice de l’école des Rosoirs et colistière de l’équipe « Un nouvel équilibre », Sophie FEVRE eut le privilège d’ouvrir le bal afin d’expliquer les motivations de son engagement. Elle insista lourdement sur le fait que « d’égrener des rêves utopiques auprès des Auxerrois sans les avoir budgétés au préalable ne constituaient pas les bases d’un programme pérenne et sérieux… ».

 

 

 

Placer la jeunesse et l’intelligence en orbite…

 

Puis, nimbé par la lumière de projecteurs blafards, arrive sur la scène un Guy FEREZ prenant possession du pupitre comme à son habitude. Pas de notes, et une maîtrise mémorielle qui lui permet de débiter le flux de ses pensées avec aisance…

D’abord, il remercie. Puis congratule ses colistiers. Ses fidèles, aussi. Ainsi que toutes ces voix anonymes qui apporteront leurs suffrages. Se faisant le prêcheur d’une grande fraternité où « les uns vivent avec les autres dans le respect et l’altruisme qui correspond à la règle d’or de son engagement dans la vie politique… ».

Viennent ensuite les espérances. Liées au renouveau incarné par ce printemps. Toutefois, elles ne dépendent pas de lui, tout seul. Le maire d’Auxerre s’en remet aux autres pour qu’il représente ce nouvel équilibre dont il est l’ardent défenseur. Une alchimie que puise son creuset d’idées et de dynamisme via la jeunesse qui l’accompagne dans l’aventure. Il faut aussi de l’audace. « Nous en aurons besoin demain et après-demain, clame-t-il haut et fort.

 

 

Curieusement, Guy FEREZ s’épanche. Un peu plus que de coutume. Pas sur son sort, non, mais sur l’image et le bilan qu’il pourrait laisser un peu plus tard. Une fois l’heure du retrait en politique venu. « Le plus loin possible, plaisante-t-il afin de rassurer ses troupes.

« Je ne veux pas être enfermé dans la nostalgie et le regret, confie-t-il, je veux simplement être un passeur : celui d’une nouvelle génération intelligente, brillante, qui œuvre au service de notre ville… ».    

Du petit lait à siroter voluptueusement pour les composantes trentenaires et quadragénaires de la liste. N’est-ce pas Mathieu DEBAIN ? N’est-ce pas Mani CAMBEFORT ? N’est-ce pas celles  et ceux  qui pourraient se révéler dans le futur mandat en cas de victoire ?

 

 

  

Le refus de l’amateurisme et de l’ignorance

 

Quant aux adversaires dont il prendra le soin de ne pas les nommer même s’il les a étrillés, l’édile en place se dit stupéfait, « voire estomaqué par trop de voix qui portent les stigmates de l’amateurisme et de l’ignorance ».

Puis, décochant une nouvelle flèche, « ce sont des voix suffisantes qui ont du mal à cacher leurs insuffisances ».

Appelant à opposer le front de l’expérience et des compétences à celui de l’amateurisme, Guy FEREZ insista ensuite sur la vision nécessaire que se doit de posséder un prétendant au précieux sésame municipal dans la future gouvernance.

Rejetant l’idée de répertorier l’ensemble du programme, l’orateur ponctua de quelques exemples bien saillants ses faits d’arme pour le prochain mandat.

« Demain, je veux conduire au même rythme les projets et le renouvellement urbain de nos quartiers, qu’il s’agisse des Rosoirs, de Sainte-Geneviève ou du cœur de ville. J’y tiens ! Au nom de l’unité de la ville, il est stupéfiant de penser que nous souhaiterions dresser tel quartier contre un autre ou telle catégorie de la population à une autre ! ».

Alors, oui, il le réaffirmera tout de go : il construira le nouveau parking de Saint-Vigile, il aménagera l’Arquebuse et la place des Cordeliers. En bâtisseur dont il se définit.

« Je ferai ce qui a été annoncé, car nous sommes des élus bâtisseurs ! Nous avons besoin de logements sociaux, et bien nous les érigerons ! Je m’insurge aussi quand on dit que je ne favorise pas l’investissement privé… ».

Preuve à l’appui avec les quarante nouveaux logements qui seront bientôt disponibles en centre-ville.

 

 

 

 

Le volet économique ne fut pas oublié de ce discours. « Quelle ignorance de dire que le dynamisme n’est pas au rendez-vous alors que l’Agglomération de l’Auxerrois englobe 18 % des habitants de notre territoire et qu’elle est porteuse de 30 % des emplois ! ».

Se rapprocher de l’Ile-de-France pour y développer des axes de travail autour du développement économique figure déjà dans les coursives depuis deux ans. Grâce à une symbiose maîtrisée avec l’intervention de Nicolas SORET (président du PETR Nord) et de l’Etat.

Quant à la finalisation du contournement sud de la ville, il intègre les futurs projets du programme, en étant d’ores et déjà budgété.

« Je pourrai évoquer la culture, la solidarité à l’égard de celles et ceux qui sont dans la précarité, le commerce, l’accessibilité aux personnes âgées et en situation de handicap, le tourisme, l’écologie…Mais au-delà de la servitude qui existe à assumer la gouvernance d’une ville (et je l’assume pleinement), ce que je sais, c’est que j’ai en moi la ferme volonté de poursuivre le chemin et d’inciter les Auxerrois à ne pas prendre le risque d’une période aventureuse en empruntant une autre voie… ».

En terme clair, et pour résumé, dans un environnement anxiogène, serait-il convenable de se dispenser de repères faits de compétences et de solidité pour Auxerre ?

La réponse sera dans les urnes dès le premier tour ce dimanche…

 

 

 


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Fidèle à ses méthodes usuelles, c’est-à-dire casser les codes de l’orthodoxie routinière en matière de communication, le candidat de la droite et du centre à la mairie d’Auxerre a réuni ses aficionados lors d’un ultime tour de piste d’envergure, salle Vaulabelle, jeudi soir. Devant quelques quatre cents supporters, acquis à sa cause, l’entrepreneur-candidat s’est glissé dans les habits d’un « Monsieur Loyal », qui a assuré l’animation et la scénographie participatives de ce show ayant pour objectif de rassembler. Un meeting choral où plusieurs de ses équipiers purent également s’exprimer…

AUXERRE : Il ne manquait que les light-shows et la présence des « pom-pom girls » pour que la fête soit complète dans cet univers un tantinet vétuste qu’est la salle municipale.

Au centre de celle-ci, départageant deux allées de chaises très vite garnies de leurs occupants, un vaste tapis couleur bleu sombre. Avant même que les choses ne débutent, on subodorait déjà que ce meeting, seul et unique rendez-vous de cette importance avant le premier tour des municipales, engendrerait son lot de surprises. A défaut, toutefois, d’être un vrai spectacle politique comme savent si bien l’exécuter les Américains !

Quant au pupitre, positionné en contrebas de l’estrade, il ne fera office que de lieu de prise de parole introductive et conclusive. Bref, sans doute peu habitué à ce type de rendez-vous, plutôt original sur sa forme, le public dut tourner la tête à maintes reprises pour suivre sur le long ruban bleu du revêtement au sol la déambulation des orateurs successifs qui allaient dérouler le programme du challenger au maire sortant.

Pour autant, la soirée ne pouvait s’enclencher sans qu’il n’y ait eu la moindre allusion à celui dont la mémoire vivace raviva tous les esprits. L’ombre du regretté Jean-Pierre BOSQUET, source d’inspiration et de réflexion du candidat en lice, planait très nettement au-dessus de l’assistance. Un hommage légitime lui fut rendu. Le temps que passe un ange. Celui de la vie éternelle ?

 

 

Ne pas être le maire d’une ville musée !

 

Puis, les choses s’accélèrent. Après la phase d’introduction réservée à Elisabeth GERARD-BILLEBAULT, le quadragénaire fédérateur des forces de la droite républicaine et modérée développa dans une longue intervention, ponctuée de salves d’encouragement, ses propos.

Il ne fallut pas attendre très longtemps pour que ne tombe une première banderille de l’orateur destinée à l’adversaire clairement identifié à battre.

« L’équipe sortante a beau essayer de faire l’autruche, nous sommes parmi les plus mauvais élèves des villes moyennes ! Sur 203 villes étudiées par le Commissariat général à l’égalité des territoires, Auxerre est classée parmi les villes les plus vulnérables… ».

 

 

Dès lors, les arguments fusèrent, les bons mots faisant réagir le public s’intensifièrent : « Je veux être le maire d’une ville qui ne sera pas un musée ! ».

Petit à petit, Crescent MARAULT se décontracta à la tribune, gagnant en facilité avant d’aborder deux sujets majeurs et structurants de son programme : la déviation Sud et la liaison ferroviaire, un dossier qui ressemble à s’y méprendre à une véritable arlésienne dans le landerneau. Puisqu’il n’est toujours pas résolu.

Au sujet de la déviation Sud : Crescent MARAULT s’interroge. « Comment peut-on dire sérieusement qu’on veut faire cette déviation et dans le même temps ne pas l’anticiper dans un document budgétaire alors que son coût est de l’ordre de 120 millions d’euros ? ».

 

 

Pratiquer une politique différente de celle des autres candidats…

 

Deuxième item intéressant : la liaison ferroviaire avec l’accès au plus grand pôle économique européen (l’Ile-de-France) dont il fait l’une de ses priorités.

« Ne nous mentons pas, Auxerre a déjà raté plusieurs trains dont celui de l’électrification de la ligne TER ! Le projet était programmé mais il a été abandonné par le maire sortant. Mais, faisons plutôt le pari d’attirer de nouveaux talents et les potentiels venus des métropoles par chez nous… ».

Sa rencontre, récente, avec la présidente de la Région francilienne, Valérie PECRESSE, dont il fera écho, s’inscrit dans ce cheval de bataille participatif.

Evoquant ensuite le taux de vacance commerciale qui atteint localement 19 % (soit six points de plus que d’autres villes de même taille), le candidat à l’estampille des Républicains, de l’UDI et du MoDem, s’engage à réamorcer la pompe pour sauver le centre-ville dès qu’il détiendra les pleins pouvoirs.

 

 

« Encourageons les propriétaires à rénover leurs façades avec des mesures incitatives, clama-t-il, déployons une stratégie commerciale faisant du cœur de ville une locomotive, pour tous les quartiers et même de l’ensemble du bassin ! ».

Critiquant le projet de construction d’un nouvelle zone de stationnement en hyper-centre, le porte-voix de la liste « Auxerre au Cœur » s’est attelé à donner sa vision personnelle qu’il se fait de la multi-modalité.

« Les quartiers de la gare Saint-Gervais et du port méritent d’être amplifiés, et surtout transformés. Il y a aujourd’hui près de deux kilomètres de distance entre la gare ferroviaire et la prétendue gare multimodale des Migraines qui soit dit en passant a coûté trois millions d’euros ! ».

 

 

Le logement social apparut ensuite dans le viseur du candidat. « Arrêtons d’en construire, souligna Crescent MARAULT, Auxerre compte aujourd’hui 35 % de logements sociaux alors que l’obligation légale s’élève à 25 % ! Ayons plutôt le courage de rééquilibrer le marché du logement auxerrois ! ».

S’arguant de vouloir pratiquer une politique singulièrement différente de ses opposants, le candidat de la droite et du centre énuméra quatre premières actions qu’il pourrait réaliser à court terme en cas de succès au soir du 22 mars.

Dans ce panorama applicatif, citons pêle-mêle la première heure de gratuité pour le stationnement en centre-ville, le renfort des effectifs de la police municipale qui ne compte pour l’heure que cinq personnes, la tenue d’une assemblée citoyenne sur des sujets économiques et sociaux ; enfin, le recrutement d’un manager de centre-ville. Ce dernier devra combiner trois domaines de compétence : le savoir-faire en matière d’urbanisme, la gestion du budget et la communication, pour mieux vendre le cœur de ville.

Pour conclure, Crescent MARAULT brossa un succinct portrait de lui-même. Mettant en exergue ses valeurs de chef d’entreprise « qui ne craint pas les responsabilités ». Et désireux de placer l’écologie en évidence parmi toutes les strates de son programme.

 

 

« L’économie circulaire et l’économie verte peuvent apporter ce qui est indispensable à notre ville : des emplois pérennes qui ne seront jamais délocalisés… ».

Considérant son engagement politique comme une mission ponctuelle, l’orateur précisa qu’il s’engageait à ne pas effectuer plus de deux mandats.

L’heure et demie de discussions et d’échanges avec la salle se poursuivit par les interventions thématisées, et plus ou moins minutées (!), de plusieurs de ses co-équipiers (Emmanuelle MIREDIN, Isabelle JOAQUINA, Carole CRESSON, Céline BAHR, Nordine BOUCHROU et Pascal HENRIAT…).

Avant que ne se lève le voile sur ces nouveaux visages de la droite et du centre auxerrois qui composent la liste, réunie au pied de l’estrade. Et les conclusions sous forme de synthèse du député de la première circonscription, Guillaume LARRIVE, qui s’est dit « très enthousiaste devant pareilles retrouvailles… ».

L’heure de l’ultime round de ce combat des chefs a donc sonné. Entre doutes et certitudes, on y verra un peu plus clair au terme de la journée dominicale qui pointe à l’horizon…

 

 


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