Signée de la plume d’Alphonse DAUDET – elle en composait d’ailleurs la neuvième des « Lettres de mon moulin » -, la ballade en prose du « Sous-préfet aux champs », publiée en octobre 1866, narrait les péripéties bucoliques d’un représentant de l’Etat, trouvant sa source d’inspiration pour un futur discours au beau milieu d’un bois. Rien à voir, à dire vrai, avec la visite bien réelle et plus terre à terre que le préfet de l’Yonne Pascal JAN a accordée à l’EARL de la Jaunière, à l’invitation de la chambre consulaire agricole…
MOULINS-SUR-OUANNE : C’était une immersion au cœur de la campagne de Puisaye pour le représentant de l’Etat dans l’Yonne, Pascal JAN. Un évènement préparé de longue date par les services de la Chambre départementale d’Agriculture qui servait avant toute chose à valoriser le savoir-faire et le professionnalisme des hôtes de ce lieu si tranquille et si calme, perdu au beau milieu de nulle part, sous un froid soleil d’hiver et un air d’une pureté à couper le souffle.
Voilà en guise de préambule, le décorum champêtre qui attendait la petite délégation de personnalités entre la visite des étables, celle du laboratoire dernier cri autorisant la métamorphose du lait en autant de succulentes boules de glace aux parfums très disparates et originaux, et la rencontre avec les maîtres des lieux, un couple ambitieux et entreprenant, Coralie et Sébastien FOUQUET, que rien n’arrête visiblement dans leurs projets.
Membres du réseau « Bienvenue à la Ferme » - un concept très choyé par des milliers de touristes l’été venu qui aiment s’accommoder avec l’authenticité et le naturel de celles et ceux qui travaillent la terre -, les exploitants de ce domaine de belle facture avec son cheptel de 300 têtes ont su trouver les mots justes pour disséquer dans le moindre détail ce qui fait la richesse de leur métier.
Le déroulé de ce programme de plus de deux heures en terre de Puisaye avait été ciselé aux petits oignons par les services de la Chambre d’agriculture que préside un Arnaud DELESTRE, fier de dévoiler la réussite de ce beau projet.
Un succès auquel son organisme n’est pas étranger puisque l’accompagnement du couple d’exploitants aura été déterminant pour arriver à cette stratégie de diversification aboutie.
« L’Amour est dans le lait » : la marque de glaces et sorbets fait maison à découvrir…
Pour mémoire, pour celles et ceux qui ne le sauraient pas encore, l’EARL de la Jaunière renferme en son sein l’excellente initiative de la promotion de la « glace à la ferme », inféodée à une fameuse marque popularisée sur le territoire de l’Yonne, « L’Amour est dans le Lait ».
Qui n’a jamais goûté dès le premier rayon salvateur de l’astre diurne réchauffant l’atmosphère ces délicieuses créations (glaces et sorbets) conçues à base de parfums redonnant ses lettres de noblesse aux fruits des bois, à la pomme, à la poire, aux cerises, aux fraises et autres succulences sucrées !
Paraît-il, de l’avis même du conseiller régional et élu de proximité Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI dans un excès de gourmandise affirmé en public, que la glace au caramel n’a pas son pareil au palais !
Bref, joindre l’utile à l’agréable en somme représentait un peu le credo de cette visite préfectorale où l’accent fut mis prioritairement sur ce besoin immodéré de diversification des activités agricoles. Excusez du peu, mais une ferme qui produit du lait et le transforme sur place en glaces savoureuses tout en proposant de la vente directe au public, cela n’est guère commun dans le landerneau. Ah si, il y a bien les fromages de chèvres qui peuvent tenir sur un tout autre registre la comparaison côté sensibilisation auprès d’un public à composante citadine !
Des subventions des acteurs institutionnels pour financer le projet…
Un projet qui aura été soutenu financièrement par l’Etat, dans le cadre du plan de Relance économique, ayant permis l’acquisition d’une deuxième point de vente en forme de boule de glace mobile, l’achat d’un véhicule et une chambre froide négative de 20 mètres carrés assurant le stockage de ces fameux produits glacés. Le Conseil régional, représenté par un Gilles DEMERSSEMAN tout aussi intéressé de déguster l’une des dernières créations imaginées par Coralie FOUQUET, qui aura mis également des subsides dans le cadre de l’investissement dans la transformation et commercialisation dans les exploitations agricoles – à elles deux, ces subventions se seront élevées à 40 000 euros – alors que le coût global du concept revenait à 180 000 euros, comprenant l’achat de la licence « Glace à la Ferme », le laboratoire de transformation ultra moderne, le matériel ad hoc devant l’équiper, la formation nécessaire, etc.
Bref, une mobilisation généralisée de tous les acteurs institutionnels qui permet aujourd’hui à cette exploitation d’avoir le vent en poupe et une activité multisectorielle bien identifiée. Connue et reconnue au-delà de sa Puisaye originelle…
Thierry BRET
De la solennité. Mais, pas trop. Il faut aussi humaniser le plus possible l’évènement qui représente beaucoup d’heures de travail et de sacrifice chez ces jeunes filles et jeunes garçons, investis à fond à la réalisation de leurs œuvres. Participer à l’un des concours « Un des meilleurs apprentis de France » leur a ouvert la voie du succès. Celui de recevoir un prix à vocation départementale, voire régionale pour les meilleurs d’entre eux ; récompenses suprêmes de tous les efforts fournis…
AUXERRE : A chaque cérémonie protocolaire, il remet le métier sur l’ouvrage, Marc LABARDE. Consciencieusement, avec ce sérieux teinté d’un zeste d’humour et sa probité intellectuelle. Lui, le Meilleur Ouvrier de France (MOF) en conseil en solutions d’économie d’énergie et efficacité énergétique sait de quoi il parle, lorsqu’il évoque le poids inéluctable d’un titre de gloire comme le MAF sur les épaules d’un jeune apprenant.
« La raison pour laquelle je m’investis toujours avec autant de pugnacité dans ces manifestations, précise-t-il en aparté, c’est parce que je crois en ce besoin de transmission des savoirs, et que je considère que l’accompagnement dans notre société est un fait très important. C’est pour cela que j’essaie de poser ma petite pierre à l’édifice dans notre société en aidant les primo apprenants… ».
La formule est belle. Il aura su la mettre encore à profit cette année à l’Abbaye Saint-Germain lors de cette remise de prix (médailles et diplômes) officielle devant honorer les meilleurs apprentis qui concouraient dans une quinzaine de disciplines pour ce nouvel exercice. Des candidats qui se sont affrontés lors d’épreuves complexes et délicates, nourrissant le stress et l’appréhension parmi une quinzaine de disciplines qui ont pour appellation la boulangerie, l’esthétique, la coiffure, les travaux paysagers, la maçonnerie, la couverture, la zinguerie – un métier dont avait presque oublié l’existence ! -, les espaces verts, etc.
Des jeunes gens heureux de participer à un tel évènement…
Objectif : glaner le bronze, l’argent, l’or. Celui du territoire de prédilection, le département de l’Yonne. Mais, également celui proposé un cran au-dessus au niveau régional de la Bourgogne Franche-Comté. Avec même, cerise sur le gâteau, trois pépites qui iront valoriser les couleurs de la contrée lors de la remise des prix nationaux délivrés au Châtelet à Paris le 17 février.
« Tous ces jeunes sont heureux de concourir dira à la tribune un Marc LABARDE enthousiaste devant la portée de l’évènement, suivi par pléthore de personnalités de la vie institutionnelle et politique locale. Ce dernier en profita pour remercier la Ville d'Auxerre pour son accompagnement et l'excellent accueil qui fut réservé aux lauréats à l'Abbaye Saint-Germain.
S’épanchant dans ses propos sur quelques anecdotes truculentes dont il a le secret, le maître de cérémonie, arborant une magnifique écharpe rouge à la Christophe BARBIER – le fameux éditorialiste de « L’Express » - narra l’histoire d’un « petit jeune » qui avait rempli à la dernière minute le chèque d’inscription l’autorisant à participer à l’un des concours des « Meilleurs apprentis de France » dans la catégorie boulangère sur le capot de son véhicule. Un personnage auréolé depuis par le titre de lauréat de la Coupe de France de la discipline au récent SIRHA, l’Auxerrois Alexis PEUZIN, à la tête de son commerce bien connu des Icaunais, « Du Levain au Pain ».
Secondé de Sébastien CAVAILLES et de Serge GOULAIEFF, Marc LABARDE procèdera ensuite en compagnie des élus (Crescent MARAULT, Emmanuelle MIREDIN, Christophe BONNEFOND, Sébastien DOLOZILEK) et des institutionnels (Thierry CADEVILLE pour la CCI, Jean-Pierre RICHARD pour la Chambre des Métiers et de l’Artisanat) à la très longue remise des prix, applaudie comme il se doit par le public très réceptif et fier de ces jeunes pousses qui ont su tutoyer les sommets grâce à leur dextérité dans leur ultime geste de créativité…
En savoir plus :
La liste des récipiendaires :
Bronze DEP |
||||||
Monsieur |
BRELAUD |
Tymoté |
Boulanger |
COURTIN ROMAIN |
CIFA de l'Yonne |
|
Madame |
BRIOLAND |
Manon |
Esthétique, Cosmétique, parfumerie |
MOTIVATION PRO ACTIVE |
CIFA de l'Yonne |
|
Madame |
CHIROUZE |
Elodie |
Employé de vente |
LES COMPTOIRS DE LA BIO |
CIFA de l'Yonne |
|
Madame |
COUTURIER |
Sarah |
Coiffure Femme |
SALON DE COIFFURE 2ACOIFF |
CIFA de l'Yonne |
|
Monsieur |
DAUGE |
HUGO |
Maçonnerie |
EURL PRECIAT |
Maison des Compagnons |
|
Monsieur |
DEVAUX |
Sébastien |
Jardins et espaces verts |
Création verte |
Maison familiale de Gron |
|
Madame |
DOS ANJOS |
Manon |
Esthétique, Cosmétique, parfumerie |
LC2M |
CIFA de l'Yonne |
|
Madame |
DUPONT |
Dorian |
Boulanger |
RAMEAU |
CIFA de l'Yonne |
|
Madame |
GHALEM - DUVAL |
Charlotte |
Esthétique, Cosmétique, parfumerie |
ALVIMARINE |
CIFA de l'Yonne |
|
Monsieur |
GRUSLIN HIPPOLYTE |
Marlon |
Boulanger |
MAISON HOUEL |
CIFA de l'Yonne |
|
Monsieur |
HUBERT |
Hugo |
Restaurant : Art de la table et du service |
Lycée des métiers Vauban |
||
Madame |
HUBERT |
Marine |
Coiffure Femme |
JUMAC |
CIFA de l'Yonne |
Argent DEP |
|||||||
Madame |
CANTALI |
Lola |
|
Esthétique, Cosmétique, parfumerie |
CENTRE DE BEAUTE VICTOR HUGO |
CIFA de l'Yonne |
|
Madame |
COROUGE |
Madysone |
|
Restaurant : Art de la table et du service |
La côte saint Jacques |
CIFA de l'Yonne |
|
Madame |
DENIZET |
Charlotte |
|
Esthétique, Cosmétique, parfumerie |
ESPACE BEAUTE |
CIFA de l'Yonne |
|
Madame |
DEROUBAIX |
Eva |
|
Employé de vente |
M. DU PAIN |
CIFA de l'Yonne |
|
Madame |
DIEUDONNE |
Marina |
|
Restaurant : Art de la table et du service |
La Lucarne aux Chouettes |
CIFA de l'Yonne |
|
Madame |
DUFOUR |
Lilou |
|
Coiffure Femme |
SALON JUVENTY |
CIFA de l'Yonne |
|
Monsieur |
FAUVERNIER |
ANTOINE |
|
Zinguerie |
BATIMENT CFA AUXERRE |
||
Monsieur |
LUCQUIN |
Jean Baptiste |
|
Maintenance des véhicules particuliers |
GARAGE LOUIS |
CIFA de l'Yonne |
|
Monsieur |
MARDELLAT |
Logan |
|
Maintenance des véhicules particuliers |
NOMBLOT BOURGOGNE |
CIFA de l'Yonne |
|
Madame |
ROUX |
Laura |
|
Esthétique, Cosmétique, parfumerie |
LE JARDIN DE BEAUTE |
CIFA de l'Yonne |
|
Monsieur |
SAINSARD |
Mathias |
|
Jardins et espaces verts |
JARDINS ET REALISATION |
CFA AGRICOLE de |
OR DEP |
|||||
Madame |
CHALIER |
Océane |
Esthétique, Cosmétique, parfumerie |
OCRE ESTHETIQUE |
CIFA de l'Yonne |
Monsieur |
CHEVAL |
Thimothée |
Boulanger |
PASCAULT |
CIFA de l'Yonne |
Monsieur |
CHIRELLI |
ADRIEN |
Couverture bâtiment |
G. HUREAU ET FILS |
BATIMENT CFA BFC site AUXERRE |
Madame |
FOURNIER |
Félicia |
Employé de vente |
DU PAIN SUR LA PLANCHE |
CIFA de l'Yonne |
Monsieur |
GUYOU |
Jonathan |
Maçonnerie |
ENTREPRISE GUYOU ERIC |
ASS OU DES COMPAGNONS DU DEVOIR DU TOUR DE FRANCE |
Monsieur |
HENNARD |
Paul |
Cuisine Froide |
Lycée des métiers Vauban |
|
Monsieur |
KAPP |
Romain |
Jardins et espaces verts |
LIPERI Jardin & paysage |
Centre de Formation d'Apprentis Agricole de l'Yonne |
Monsieur |
MARCELOT |
Thibault |
Maintenance des véhicules particuliers |
GOUSSOT AUTOMOBILES |
CIFA de l'Yonne |
Madame |
PELLETIER |
Margot |
Esthétique, Cosmétique, parfumerie |
LE CARRE |
CIFA de l'Yonne |
Monsieur |
PIERDON |
Aymeric |
Maintenance des véhicules particuliers |
ECO MECANIQUE |
CIFA de l'Yonne |
Madame |
ROUGIER |
Léa |
Restaurant : Art de la table et du service |
La côte saint Jacques |
Cifa de l’Yonne |
Monsieur |
SCHMITT |
Yanis |
Jardins et espaces verts |
Maison familiale de Gron |
|
Madame |
SIMOA TABOSA |
Lorena |
Coiffure Femme |
AGL ANTIGONE |
CIFA de l'Yonne |
Madame |
THAUMIN |
Camille |
Employé de vente |
CHOCOLATERIE GREGORY FERET |
CIFA de l'Yonne |
Monsieur |
TURPIN |
Thibaut |
Couverture bâtiment |
SARL Art Couverture |
Maison des compagnons du devoir |
Monsieur |
VIEL |
Nathan |
Boulanger |
LE FOURNIL D'AURELIE |
CIFA de l'Yonne |
ARGENT REG |
||||||
Monsieur |
CHIRELLI |
ADRIEN |
|
Couverture bâtiment |
G. HUREAU ET FILS |
BATIMENT CFA BFC site AUXERRE |
Madame |
COROUGE |
Madysone |
Restaurant : Art de la table et du service |
La côte saint Jacques |
Centre interprofessionnel de formations d’apprentis |
|
Madame |
DEROUBAIX |
Eva |
|
Employé de vente |
M. DU PAIN |
CIFA de l'Yonne |
Madame |
DUFOUR |
Lilou |
|
Coiffure Femme |
SALON JUVENTY |
CIFA de l'Yonne |
Monsieur |
KAPP |
Romain |
|
Jardins et espaces verts |
LIPERI Jardin & paysage |
Centre de Formation d'Apprentis Agricole de l'Yonne |
Monsieur |
LUCQUIN |
Jean Baptiste |
|
Maintenance des véhicules particuliers |
GARAGE LOUIS |
CIFA de l'Yonne |
Monsieur |
MARCELOT |
Thibault |
|
Maintenance des véhicules particuliers |
GOUSSOT AUTOMOBILES |
CIFA de l'Yonne |
Monsieur |
MARDELLAT |
Logan |
|
Maintenance des véhicules particuliers |
NOMBLOT BOURGOGNE |
CIFA de l'Yonne |
Monsieur |
PIERDON |
Aymeric |
|
Maintenance des véhicules particuliers |
ECO MECANIQUE |
CIFA de l'Yonne |
OR REG |
||||||
Madame |
CHALIER |
Océane |
|
Esthétique, Cosmétique, parfumerie |
OCRE ESTHETIQUE |
CIFA de l'Yonne |
Monsieur |
CHEVAL |
Thimothée |
|
Boulanger |
PASCAULT |
CIFA de l'Yonne |
Madame |
FOURNIER |
Félicia |
|
Employé de vente |
DU PAIN SUR LA PLANCHE |
CIFA de l'Yonne |
Monsieur |
GUYOU |
Jonathan |
|
Maçonnerie |
ENTREPRISE GUYOU ERIC |
ASSOCIATION OUVRIERE DES COMPAGNONS DU DEVOIR DU TOUR DE FRANCE |
Monsieur |
HENNARD |
Paul |
|
Cuisine Froide |
Lycée des métiers Vauban |
|
Madame |
PELLETIER |
Margot |
|
Esthétique, Cosmétique, parfumerie |
LE CARRE |
CIFA de l'Yonne |
Madame |
ROUGIER |
Léa |
|
Restaurant : Art de la table et du service |
La côte saint Jacques |
Cifa de l’Yonne |
Madame |
THAUMIN |
Camille |
|
Employé de vente |
CHOCOLATERIE GREGORY FERET |
CIFA de l'Yonne |
Monsieur |
TURPIN |
Thibaut |
|
Couverture bâtiment |
SARL Art Couverture |
Maison des compagnons du devoir |
Monsieur |
VIEL |
Nathan |
|
Boulanger |
LE FOURNIL D'AURELIE |
CIFA de l'Yonne |
Monsieur |
CHANIOLLEAU |
Gael |
|
CHAPELLE-SUR-OREUSE |
89260 |
2022 |
Couverture bâtiment |
||
Madame |
ROUGIER |
Léa |
|
Joigny |
89300 |
2022 |
Restaurant : Art de la table et du service |
||
Monsieur |
HENNARD |
Paul |
|
APPOIGNY |
89380 |
2022 |
Cuisine Froide |
Thierry BRET
Tout est presque fini ! De l’avis de Paul-Antoine de CARVILLE, le déploiement de la fibre optique sur la Ville de Sens dont il assure la gestion en qualité de premier élu est une réussite. Une conférence de presse, accueillie à l’hôtel de ville, aura permis à la déléguée régionale du groupe ORANGE, Véronique MORLIGHEM, de faire un point d’étape utile, lundi en matinée, à l’aune de la fin des travaux devant s’amorcer dans les mois à venir…
SENS: La capitale de l’Yonne septentrionale est-elle une ville branchée au niveau de la fibre optique ? Si la question méritait d’être posée en amont de ce rendez-vous matinal à la mairie afin d’y voir un peu plus clair sur l’avancement des travaux - ce sujet de société équivaut à gagner en parts d’attractivité et de croissance, notamment dans la sphère économique, sur ce secteur -, les réponses fournies lors de cette conférence de presse, détaillée de chiffres, l’ont amplement démontré par l’affirmative.
Avec, à date, 17 400 logements travaillés par ORANGE depuis le début de la mission de l’opérateur en 2016, ce sont désormais 99 % de la ville qui peuvent prétendre aujourd’hui à l’éligibilité à cette technologie révolutionnaire dans bon nombre de domaines. Qu’ils soient d’ordre privés ou professionnels.
Déployant la fibre optique localement dans le cadre du Plan France Très Haut Débit, l’opérateur de télécommunications s’était engagé à couvrir d’ici la fin 2022 un périmètre défini au niveau national de locaux et logements professionnels, hors les refus qui peuvent toujours survenir. On en dénombre par ailleurs 713 sur la sous-préfecture de l’Yonne.
Un vaste chantier où les aspects coopératifs entre les services techniques de la Ville et ceux d’ORANGE devaient être mis en évidence afin de favoriser l’optimisation de ce projet.
Une excellente complémentarité entre les équipes techniques de la Ville et de l’opérateur…
Paul-Antoine de CARVILLE, en ouvrant le bal de cette rencontre médiatique faisant écho au bilan et perspectives de ce dossier, mit l’accent tout particulièrement sur ce point, saluant l’implication de son élu, l’adjoint en charge du numérique, de la vie associative, de la modernisation de l’action publique et du dialogue citoyen, Célestin N’GOMA. Surtout dans le cadre de la médiation dans lequel il s’est investi avec les habitants lorsqu’il s’agissait de positionner les poteaux près de chez eux devant accueillir ladite fibre.
« Un travail de terrain mené par nos équipes et celles d’ORANGE, réalisé en bonne intelligence, souligna le maire, qui offre la possibilité à tout le monde ou presque de pouvoir se connecter à la fibre optique ».
Comme devait le rappeler la responsable régionale du groupe, Véronique MORLIGHEM, l’engagement d’ORANGE a été mené d’action avec une réelle accélération à partir de 2018. Sachant qu’un effort de production tout particulier devait être réalisé en 2020 avec plus de 5 200 logements rendus raccordables in situ. Un élan d’enthousiasme tel qu’il aura même permis à l’opérateur de dépasser la base initiale qui était prévue ! Soit une différence de 2 800 logements et locaux en plus, soit environ 20 % de mieux, portant le total des logements équipés à 18 138. Impossible n’est donc pas ORANGE, visiblement !
L’opérateur intervient sur des zones de déploiement de la fibre optique entre secteurs géographiques aménagés sur fonds privés, à l’instar des AMII (Appel à manifestation d’Intention d’Investissement) et fonds publics. Sur le territoire de l’Yonne, l’opérateur, qui possède à son actif près de douze millions de logements raccordables au terme de 2022 dans l’Hexagone, gère dix-neuf communes de l’agglomération de l’Auxerrois, la localité de Lindry et la ville de Sens.
Un gratte-ciel auquel on ajouterait un nouvel étage chaque année…
Quant à la suite, elle est simple, résumée par les propos tenus par Véronique MORLIGHEM : « Nous allons continuer nos déploiements sur l’Auxerrois et sur la ville de Sens ! ». Afin de rendre les ultimes logements de ces secteurs raccordables et éligibles à la technologie.
Un chantier qui s’adapte et prend en compte l’évolution constante de l’habitat et des nouvelles constructions sur le territoire, comme devait le rappeler Paul-Antoine de CARVILLE.
« C’est comme mener le chantier d’un gratte-ciel avec, chaque année, un nouvel étage à construire, plaisante Véronique MORLIGHEM. Et puis, il ne faut pas omettre le dossier de la maintenance du réseau. Nous vérifions annuellement environ 20 % des armoires de rue déployées sur le territoire – dans l’Yonne, le groupe a en installé 173 dont 53 sur la seule ville de Sens -, l’objectif étant de veiller à ce que la quantité d’espace disponible pour l’ensemble des fournisseurs d’accès soit optimale et que la qualité du réseau reste correcte… ».
A Sens, il ne reste in fine qu’un petit pourcentage de logements encore non-raccordables à la fibre optique. La raison en est logique : cela correspond aux refus des propriétaires de ne pas autoriser un point de branchement sur la façade de leurs habitations ou ceux émis par les bailleurs d’immeuble ou de syndics dans le cadre du logement collectif. Le bon sens technologique pourrait-il remédier à cela pour atteindre les 100 % de taux d’équipement à terme ?!
Thierry BRET
La baisse de la démographie des professionnels de santé sur le territoire de l’Yonne explique en partie la prise de décision du Conseil départemental. Une source d’inquiétude grandissante pour le président de l’exécutif, Patrick GENDRAUD, qui face à ce constat – l’Yonne pointe à la dernière place des départements de Bourgogne Franche-Comté quant à la présence médicale – a pris le taureau par les cornes, en décidant d’accueillir une première année de médecine dans les locaux de l’IUT d’Auxerre et ce dès septembre.
AUXERRE : Régime de bourses destiné aux étudiants se référant aux principes vertueux du serment d’Hippocrate, construction de maisons de santé, facilités financières en vue des futures installations de praticiens… : depuis plusieurs années, le Conseil départemental de l’Yonne met les petits plats dans les grands et ne reste pas les deux pieds dans le même sabot afin de juguler le phénomène de désertification médicale dont le territoire est victime.
Le nerf de la guerre de cette stratégie volontariste pour améliorer les systèmes de soins devant rassurer les Icaunais se nomme, comme de bien entendu, l’argent !
La récente visite des locaux situés à l’IUT d’Auxerre, dédiés dès la rentrée 2023 à l’accueil de la première année de médecine dans l’Yonne – le fameux projet « PASS », acronyme se traduisant par « Parcours Accès Spécifique Santé » -, aura permis de réaffirmer les choix volontaristes des élus départementaux et de leur président qui n’ont pas hésité à voter un budget de 5,4 millions d’euros consacré aux investissements à réaliser sur une période de trois ans.
Précédemment, sous la mandature antérieure, il avait déjà été question d’une enveloppe de 2,2 millions d’euros. Un doublement de budget qui traduit la farouche détermination de l’exécutif départemental de passer à la vitesse supérieure. Car, il y a urgence avec le vieillissement de la population et après les épisodes imputables à la crise de la COVID.
Un projet qui ne concerne pas uniquement le Conseil départemental…
Opérationnelle à partir de septembre, sur le campus universitaire d’Auxerre, la nouvelle démarche, l’accueil du « PASS », représente un additif supplémentaire à cette politique de grande ampleur pour que l’Yonne ne soit plus le parent pauvre de la médecine dans la contrée. Un projet qui dépasse amplement l’implication du Département – la santé ne s’inscrit pas dans son domaine de compétences comme aime à le rappeler Patrick GENDRAUD – mais qui est également souscrit par les EPCI et les communes de notre territoire.
Dans les faits, depuis le 18 janvier, les candidats intéressés par l’ouverture de ce nouveau cursus dans l’Yonne – ce n’est pas tous les jours qu’une filière concrétise ce désir sur le terrain – peuvent s’inscrire jusqu’au 09 mars par le biais de « Parcoursup » et son site afin de faire valoir leurs choix de préférence pour cette opportunité locale.
Cette classe de première année de médecine qui prendra ses repères dans l’un des quatre bâtiments de l’IUT d’Auxerre où une salle lui sera aménagée devrait accueillir une trentaine d’étudiants. Le cursus, mis en exergue par la Faculté de Sciences de Santé de l’Université de Bourgogne, sera décliné sous la forme de cours proposés en visioconférence. Une originalité qui nécessite la rénovation et l’équipement de la salle de cours, assurés par le Conseil départemental.
En parallèle, les futurs praticiens auront accès à une salle de détente, une salle de sport, la bibliothèque universitaire copieusement garnie d’ouvrages de référence, ainsi que des espaces de travail personnels où les jeunes gens pourront suivre l’enseignement de différentes options, à l’instar du droit, de la philosophie, des langues étrangères, de SVT, de psychologie, etc.
Et pourquoi pas la même implantation universitaire du côté de Sens ?
Du pur cocooning estudiantin et intellectuel qui offre l’opportunité aux équipes du Département de pouvoir suivre « de plus près » les expérimentateurs de cette judicieuse formule, de l’aveu même du président ! Histoire de les familiariser un peu plus avec le territoire de l’Yonne pour qu’ils s’y installent ensuite une fois le précieux diplôme dans la poche ?
Ce qui serait in fine un moindre mal pour le quatre-vingtième département de l’Hexagone en termes de densité de population !
Avec peut-être, une autre implantation de ce type dans la partie septentrionale de l’Yonne, du côté du Sénonais : un espoir qu’émet publiquement un Patrick GENDRAUD, bien déterminé à poursuivre les efforts avec ses collègues de l’hémicycle sur le volet sanitaire et médical, profitable aux habitants de l’Yonne et à leur santé…
Thierry BRET
Le premier février est une date clé en France puisqu’elle correspond à pléthore de changements se rapportant à notre quotidien que l’on soit actif ou retraité. Voici un panorama non exhaustif des particularismes de ce mois qui, avec ses journées en moins, n’est décidément pas comme les autres !
TRIBUNE : Commençons par l’indemnisation chômage : la réforme de l'assurance-chômage inscrite dans la loi relative au « fonctionnement du marché du travail en vue du plein-emploi » est donc entrée en vigueur le 01er février. Toute nouvelle personne inscrite à Pôle Emploi verra désormais sa durée d'indemnisation réduite de 25 %.
A propos de la COVID, les arrêts de travail sans jour de carence sont supprimés. Quant aux arrêts de travail dérogatoires, sans jour de carence pour les personnes testées positives au coronavirus, ils ne sont plus possible, selon un décret publié au Journal Officiel. Ce texte met un terme à « la délivrance d'arrêts de travail dérogatoires aux assurés se trouvant dans l'impossibilité de continuer à travailler, y compris à distance ».
Du côté des transports, les tarifs de courses de taxi sont revalorisés. Cette hausse s'applique de manière différenciée selon les départements et les arrêtés préfectoraux, mais ne doit pas être supérieure à 4 %. Le prix maximum du kilomètre parcouru est porté à 1,21 euro. Le tarif minimum d'une course reste fixé à 7,30 euros pour tous les taxis, parisiens comme non parisiens. L'accord conclu en janvier sur la rémunération des chauffeurs de VTC entre également en vigueur. Il instaure un minimum de course à environ 10,20 euros sur une application comme Uber.
Des péages aux masters…
Quant aux péages, ils augmentent en moyenne de 4,75 %. Cette hausse est le résultat d'une formule automatique liée au taux d'inflation. En 2022, les tarifs n'avaient augmenté que de 2 %. Les automobilistes qui utilisent un véhicule électrique en sont toutefois exonérés, puisque l'Etat leur accorde une réduction de 5 % sur les tarifs des péages en 2023 afin d'accélérer « la décarbonation » du parc automobile. La réduction appliquée aux automobilistes disposant d'un badge « Télépéage » et qui parcourent le même trajet au moins dix fois par mois augmente également. Elle passe de 30 à 40 %.
Les conditions pour échanger et rembourser son billet de train vont être plus strictes. À partir d'une semaine avant le départ, échanger son billet de train coûtera 19 euros alors que l'opération était gratuite jusqu'à J-3 depuis 2020.
Le site monmaster.gouv.fr est officiellement lancé par le ministère de l'Enseignement supérieur, qui cherche à garantir une place en master à tous les diplômés de bac+3. Plus de 3 500 formations et 8 000 parcours de master seront proposés par les établissements d'enseignement supérieur publics ou privés en convention avec un établissement public. La plateforme permettra de déposer sa candidature à partir du 22 mars et jusqu'au 18 avril. L'admission des candidats se fera du 23 juin au 21 juillet.
La date de validité des permis de conduire en question…
Nous sommes nombreux à avoir oublié ces dispositions : suivant la réforme de septembre 2013, le permis de conduire est délivré au format carte de crédit en plastique. Un format jugé plus sécurisé grâce à la biométrie. Autre conséquence de cette réforme : le permis de conduire n’est désormais plus valable à vie. En effet, le nouveau titre comporte une date de fin de validité allant de 1 à 15 ans selon le cas. Une fois le délai passé, il faudra alors demander un nouveau titre. La réforme du permis de 2013 a été initiée pour se conformer à la directive européenne 200-126. Cette dernière a pour objectif d’harmoniser la législation relative aux règles de la route dans toute l’Europe. Dans les faits, cette réforme vise à uniformiser le permis de conduire sur le territoire européen pour faciliter la circulation des conducteurs dans tous les états membres et faciliter le contrôle par les forces de l’ordre. En définitive, la durée de validité intégrée sur les nouveaux permis de conduire permet d’actualiser la photo et l’adresse du titulaire.
Les permis de conduire au format traditionnel ou au format F9 délivrés avant 2013 sont valables jusqu’au 19 janvier 2033. Leurs titulaires ont jusqu’à cette date pour demander la production d’un nouveau titre. Cette démarche s’effectue directement en ligne sur le site de l’ANTS (Agence nationale des titres sécurisés). La durée de validité des nouveaux permis de conduire varie en fonction de la catégorie du véhicule.
Le permis A (moto), B (voiture) et E (véhicule attelé d’une remorque) sont valables quinze ans à partir de la date de délivrance. Passé cette date, il faudra renouveler le titre. Les permis de la catégorie C, CE, C1 et C1E aussi appelés permis « poids lourd » sont valables pour une durée de 1 à 5 ans en fonction de l’âge du conducteur. Ainsi, pour les conducteurs de moins de 60 ans, le permis de conduire est valable 5 ans. Contre 2 ans pour les conducteurs de 60 à 76 ans et 1 an pour les plus de 76 ans. Dans tous les cas, la date de validité de votre permis de conduire est inscrite à la ligne 4 b sur le recto de votre titre. À l’instar du permis C, le permis D, attribué aux conducteurs de véhicules dédiés au transport de personnes, est valable entre 1 et 5 ans en fonction de l’âge du conducteur. Pour les moins de 60 ans, la durée de validité du permis de conduire est de 5 ans tandis que le permis de conduire des plus de 60 ans est valable 1 an. Le renouvellement de votre permis de conduire pour fin de validité se fait par simple demande sur le site de l’ANTS. En revanche, pour les catégories C, D et E, cette démarche peut s’accompagner d’une visite médicale qui vise à vérifier votre aptitude à la conduite.
Pour MaPrimeRénov sérénité, qui concerne les travaux de rénovations permettant un gain énergétique d'au moins 35 %, les plafonds seront revalorisés de 30 000 à 35 000 euros pour les ménages les plus modestes. Le dispositif MaPrimeRénov Copropriétés est pérennisé et renforcé. Les plafonds de travaux finançables passent de 15 000 euros à 25 000 euros.
Plus de 55 millions de personnes devraient bénéficier de la hausse du taux du livret A qui passe de 2 % à 3 %. La même hausse s'applique au livret de développement durable et solidaire (LDDS) et au livret d’épargne populaire (LEP). Destinée à compenser en partie l'inflation, cette évolution « représente déjà une hausse significative », se félicite la Banque de France. Les spécialistes précisent qu’avec 2 % d’inflation et un livret rémunéré 0,5 %, tout le monde râle. Alors qu’avec une inflation à 6 ou 10 % et un livret à 3 %, on respire mieux…Quoi qu’il en soit, réjouissons-nous des bonnes nouvelles et pour les mauvaises, faisons contre mauvaise fortune bon cœur…
« La bonne et la mauvaise nouvelle sont que les politiciens font rarement ce qu'ils disent qu'ils vont faire lorsqu'ils font campagne. » Charles G. KOCH.
Jean-Paul ALLOU