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Elle martèle le message avec insistance, la secrétaire générale de la préfecture, Pauline GIRARDOT. Relayant de fait les propos similaires, tenus auparavant par le représentant de l’Etat, Pascal JAN. La haute fonctionnaire n’a qu’une expression à la bouche à destination des collectivités : « dépêchez-vous ! ». N’y aurait-il donc pas assez d’argent pour servir tout le monde ?! L’Yonne vient pourtant d’obtenir 8,9 millions d’euros dans le cadre du « Fonds vert ». Un nouveau dispositif devant booster la transition écologique dans les territoires…

 

CHENY : Il est cumulable avec d’autres aides institutionnelles, il est renouvelable pour les années à venir, il est destiné aux collectivités territoriales qui en effectuent la simple demande, il concerne neuf domaines d’application et il est un accélérateur farouche de la transition écologique ! De qui s’agit-il, précisément ? Du nouvel outil déployé à travers l’Hexagone depuis le mois de janvier qui possède d’honorables vertus en matière de préconisations environnementales.

Le « Fonds Vert », une appellation résumée à sa plus simple expression en matière de sémantique, frappe désormais à la porte de notre département, soutenu par la représentation étatique qu’est la préfecture de l’Yonne. Un dispositif voulu par la Première ministre Elisabeth BORNE et annoncé dès le mois d’août 2022 afin de donner un sérieux coup d’accélérateur à notre pays, via ses collectivités, au niveau de la transition écologique.

Au plan hexagonal, l’enveloppe dévolue à ce mode opératoire est dotée d’une rondelette somme de deux milliards d’euros de crédits pour l’année 2023. Une manne financière qui incombe aux préfectures devant ensuite la répartir au vu des projets présentés par les collectivités territoriales de leur zone d’influence mais aussi les partenaires publics ou privés intervenant dans trois domaines précis : la performance environnementale, l’adaptation du territoire au changement climatique et l’amélioration du cadre de vie.

 

Tout doit être dépensé d’ici le terme de 2023 !

 

L’Yonne bénéficie ainsi d’une réserve monétaire de près de 9 millions d’euros, issus de ce fonds national devant « verdir » davantage notre territoire. Plus exactement pour cette année de lancement de la somme de 8,9 millions d’euros. Si l’on sait d’ores et déjà que ce fonds va marquer de son empreinte les futurs projets instruits par les collectivités, on ne connaît pas en revanche quel en sera le montant exact dès l’année prochaine et ainsi de suite.

Mais, une chose est certaine dans l’esprit des soutiens à ce dispositif que sont les représentants du corps préfectoral, l’objectif est bel et bien d’utiliser cette somme qui n’a rien d’anodine dans sa globalité d’ici le terme de l’année. Soit un premier engagement de 50 % d’ici la fin du mois de juin, 95 % de ladite enveloppe à la fin octobre et le reliquat avant le 31 décembre.

D’où l’enthousiasme contagieux de la secrétaire générale de la préfecture, Pauline GIRARDOT, qui invite les collectivités à constituer et à déposer tous leurs projets dans les meilleurs délais afin d’être bénéficiaires de ce nouveau fonds.

Toutefois, pour pouvoir y prétendre, il est nécessaire que les dossiers intègrent l’une des neuf cases de cette préconisation environnementale ayant pour vocation de réduire de 40 % la consommation énergétique des collectivités icaunaises ciblées. Celles de moins de dix mille habitants, en substance, puisque ce sont elles qui sont visées en priorité par ce dispositif.

 

 

Neuf domaines d’application pour prétendre aux subsides du Fonds vert…

 

Citons parmi les neuf champs d’application de ce Fonds vert : la rénovation énergétique des bâtiments publics, le renforcement du tri à la source des bio-déchets, la rénovation des parcs d’éclairage public – une initiative qui devrait plaire aux représentants du Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne (SDEY) très investi sur le sujet -, la prévention des inondations, la prévention des incendies de forêt, la renaturation des villes, la promotion de la biodiversité, le recyclage des friches et même l’incitation en l’encourageant du covoiturage. Un aspect, beaucoup plus complexe à résoudre qu’il n’y paraît, somme toute.

Aux côtés du maire de Cheny, localité accueillant la conférence de presse préfectorale afin de dévoiler avec moult détails les arcanes de ce dossier, Pascal JAN illustrera ses propos en citant l’exemple de cette commune, très proche de Migennes qui profitera de ces subsides étatiques.

Didier JACQUEMAIN, le premier élu, évoquera le projet de rénovation thermique de l’école élémentaire, projet de 900 000 euros hors taxes ayant reçu le coup de pouce salvateur de l’Etat évalué à un peu plus de 365 000 euros de financement. Un projet couplé avec la pose de 345 luminaires LED afin de renouveler son parc d’éclairage, dans le pur respect de la transition énergétique.

Bref, l’illustration idoine de montrer que l’Etat soutient les collectivités dans cette accélération au verdissement de notre territoire. Nécessaire à la sauvegarde de la planète…

 

 

En savoir plus :

Toutes les informations concernant le déploiement du Fonds Vert et les cahiers d'accompagnement de chaque mesure sont disponibles sur le site : https://www.ecologie.gouv.fr/fonds-vert

Et sur la plateforme https://aides-territoires.beta.gouv.fr/programmes/fonds-vert/

Le dépôt des dossiers est ouvert sur la plateforme démarches-simplifiées depuis la fin du mois de janvier.

 

Thierry BRET

 

 


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Créé le 19 mai 1802 par Napoléon lorsqu’il était empereur, l’ordre de la Légion d’honneur accueille des personnes qui ont été récompensées pour des mérites éminents au service de la Nation, qu’ils soient civils ou militaires. Les détenteurs de cette honorable distinction se sont retrouvés il y a quelques jours à la préfecture à l’occasion de la traditionnelle cérémonie des vœux…

 

AUXERRE : C’est l’ultime manifestation publique de janvier qui ponctue la période de vœux. Un dernier tour de pirouette avant de remiser cet exercice si particulier du protocole hexagonal aux futures calendes. Celles de l’année prochaine. Il revient comme à l’accoutumée à l’ordre de la Légion d’Honneur de l’Yonne de clore en beauté ces retrouvailles conviviales et chaleureuses, dans les salons de la préfecture.

Un parterre de personnalités du sérail icaunais a donc assisté à cette animation cordiale, placée sous l’égide du préfet Pascal JAN et en présence du président du Conseil départemental, Patrick GENDRAUD.

L’opportunité fut laissée au président de la délégation départementale, Baudouin DELFORGE, d’aborder les projets de l’année en cours. A commencer par la mise en application du prix de la Légion d’honneur récompensant les apprentis méritants. Une nouvelle distinction venant encourager celles et ceux de ces jeunes gens qui flirtent avec la vie professionnelle et savent être en phase avec la réalité des territoires ruraux en voie de désertification.

« Nous nous sommes rapprochés des centres de formation des apprentis de nos départements afin de mieux cerner les candidats, expliqua Baudouin DELFORGE. Bien évidemment, nous ne pourrons pas récompenser tous les corps de métier. Nous avons choisi quatre ou cinq prétendants. Et puis, nous changerons les années suivantes. Tout cela, je vous le répète, se fera en accord avec les formateurs, les artisans et les centres d’apprentissage… ».

 

Des déplacements pour conforter les liens et perpétuer les traditions…

 

Autre structure soutenue par l’antenne icaunaise de la Légion d’honneur : l’association D.Y.G.E. (traduction : De l’Yonne aux Grandes Ecoles). Fondée en 2018, la structure vise à combattre la sous-représentation des Icaunais dans les études supérieures et à contribuer au développement économique de ce département. Une entité qui fut déjà plébiscitée lors de la célébration du centenaire de la Légion d’honneur à Joigny qui vit la visite du scientifique, Jean-Louis ETIENNE.

Côté déplacements, les légionnaires ont toujours pour projet de visiter la ville de Troyes et ses musées, certainement avant la fin de l’année. La réouverture du Musée d’Art Moderne, après de nombreuses années de fermeture et de travaux, et  le musée de l’Outil et de la Pensée Ouvrière devraient figurer au programme de cette excursion auboise à venir, histoire de raffermir les liens entre deux découvertes touristiques.

 

 

Quant au séjour dans la capitale, à l’occasion du ravivage de la flamme sous l’Arc de Triomphe, cela reste d’actualité sous la direction du vice-président, Dominique LUDWIG.

Pour ce qui est de l’effectif, le comité d’Auxerre devrait voir grossir ses rangs en accueillant des légionnaires de la Puisaye-Forterre et de l’Avallonnais. Soit une quinzaine de membres supplémentaires.

 

 

Pourquoi attendre si longtemps avant d’honorer un héros ?

 

Puis, Baudouin DELFORGE reviendra sur les nominations dans l’ordre. « Nous venons d’apprendre l’élévation à la dignité de grand-croix d’un sous-officier qui fut résistant engagé volontaire, deux fois évadés et déportés au camp de Bergen-Belsen où il fut libéré. Il ne pesait plus que 36 kilos. C’est la première fois qu’un sous-officier est élevé à cette dignité … il est âgé de 96 ans. J’ai eu l’honneur de remettre l’ordre la Légion d’honneur à un ancien résistant et volontaire du régiment du Morvan, Jean-Claude SIMMONNET, 98 ans. Ils ne sont plus que trois survivants sur les 47 engagés volontaires du département. Faut-il attendre si longtemps pour honorer nos héros ! ».

Dubitatif sur les nominations parfois surprenantes, le président de la section départementale ne conteste pas le talent de certains. « Mais combien de héros sont restés discrets et de personnes méritantes sont demeurées dans l’anonymat, ajouta-t-il, des personnes discrètes qui ont participé au succès des armes, de l’économie de la France ; des personnes engagées auprès des autres au sein d’association ou parfois à titre individuel… ».

On peut se poser la question de manière très légitime, il est vrai…

 

Thierry BRET

 

 


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En parler. Toujours et encore en remettant sans cesse l’ouvrage sur le métier. Jusque dans les salons feutrés de la préfecture. En y provoquant, démarche judicieuse à l’appui, un colloque où celui-ci réunirait tous les acteurs concernés par un tel sujet qui vrille dans la profondeur notre société. Nul ne peut plus ignorer le tragique dossier de ces violences intrafamiliales, aux relents nauséabonds qui sévissent autour de nous. La sénatrice Dominique VERIEN l’a fait, au détour d’une table ronde anticipatrice…

 

AUXERRE: Placés en demi-cercle dans l’un des salons de réception de la préfecture de l’Yonne, les suiveurs de ce colloque, premier du genre sur cette épineuse question de société, ne pouvaient décemment pas occulter ce rendez-vous. Représentants de la magistrature, de structures associatives venant en aide aux victimes, des forces de l’ordre devant gérer en amont de délicates interventions, élus… : tous avaient nécessairement des choses à dire sur la thématique du jour qui ne prêtait nullement à sourire.

Même si le cadre d’accueil de cette rencontre à l’atmosphère décorative et onirique était bel et bien là au rendez-vous, il ne fallait pas s’y méprendre sur les réelles intentions des participants à ce colloque peu ordinaire consacré aux violences intrafamiliales et à celles faites aux femmes.

Rien que l’an passé, plus de mille cas ont été identifiés sur le seul territoire de l’Yonne. Mille cas de trop, assurément. Des violences qui n’ont de cesse de croître à l’échelle hexagonale…

 

 

Un colloque servant à alimenter un rapport commandé par Matignon…

 

Les périodes successives de confinement, l’individualisme accru de la société, les problèmes de couple imputables à la crise économique, au chômage et à la précarité, la gestion des enfants et ses incertitudes, la part de l’alcoolisme et l’absorption de stupéfiants – là-aussi un dossier en croissance exponentielle dans bon nombre de strates de la population française -, le contexte délétère à l’international et son lot journalier de violences gratuites, les méfaits des réseaux sociaux impactent peu ou prou le comportement des Français de toutes les castes sociales dans leur sphère privative. Ceci est devenu malheureusement une évidence.

Face à l’impossible sur le papier, il y a le possible sur le terrain. L’examen de solutions et de pistes qui permettent en les anticipant de juguler ces faits, voire de les éradiquer. Totalement ?

Pourtant, des questions se posent. Elles concernent l’accompagnement de la manière la plus optimale des victimes desdites violences. Ces femmes qui n’osent plus lever les yeux vers un interlocuteur de peur de trahir l’indicible frayeur qui les habite. L’éveil des consciences a eu lieu il y a quelques années, à la suite de mémorables affaires de grande ampleur médiatique nourrissant les faits divers dans leur forme absolue de sordide et de graveleux.

Pour l’heure, l’Yonne n’échappe malheureusement pas à cette tendance névrotique de la société. Où la femme représente l’être expiatoire de leurs bourreaux. Sans parfois que les victimes en connaissent les véritables raisons…

 

 

Sénatrice de notre département, très investie à la cause des femmes et à ses multiples combats égalitaires, Dominique VERIEN s’est vue récemment chargée d’une mission spécifique sur le traitement judiciaire des violences intrafamiliales par la Première ministre Elisabeth BORNE.

L’élue du centre droit – elle reste inféodée à sa famille politique de l’UDI malgré son départ de la présidence départementale en 2022 – en battante très motivée qu’elle est, a su relever le challenge. Sachant qu’elle devra impérativement rendre sa copie – un rapport étayé d’exemples et d’illustrations de ce qui s’applique déjà sur le terrain – d’ici le mois de mars à Matignon.

D’ailleurs, elle n’était pas la seule à porter haut le sujet du jour sur le devant de la scène, son homologue parlementaire du Val d’Oise, la députée Renaissance Emilie CHANDLER, avocate de profession, l’accompagnait dans cette démarche de sensibilisation au plus près du terrain icaunais.

 

 

Des outils adaptés pour informer et traiter le cœur du problème…

 

Un terrain qui supposait cet accueil officiel à la préfecture de l’Yonne en présence de l’hôte des lieux, le préfet Pascal JAN.

Ce dernier rappela que le sujet était très sensible car l’Yonne est particulièrement touchée par ces faits de société.

« Il est important que l’ensemble des acteurs qui agissent sur ce dossier soient plus coordonnés dans la lutte de ces violences intrafamiliales… ».

Il y a urgence à gérer au mieux ce dossier. Dans l’Hexagone, une femme meurt tous les trois jours sous les coups d’hommes en proie à la violence, selon les dernières analyses du ministère de l’Intérieur. A l’échelle de l’Yonne, 550 faits de violences conjugales ont ainsi été observés l’année dernière.

« Un chiffre extrêmement important, souligna le représentant de l’Etat, trop important qui affecte tous les acteurs du territoire qui sont mobilisés pour la prévention et le traitement de cette problématique… ».

Entretenir les synergies entre les acteurs afin de trouver les solutions les plus adaptées au problème s’inscrit parmi les priorités du préfet de l’Yonne qui travaille en concertation étroite avec le Département et ses instances représentatives. Il existe ainsi de nombreux dispositifs sur le territoire icaunais visant à informer et à suivre la population qui serait confrontée à ces violences, sans omettre les outils nécessaires à leur traitement.

« Il existe des équipements adaptés, poursuivit Pascal JAN, afin de recueillir les témoignages des enfants victimes de violence dans leur cercle familial, à la Maison de Protection des enfants à Migennes ou au commissariat d’Auxerre. Je salue aussi le travail fourni sur le terrain par les intervenants sociaux entre commissariat et gendarmerie. Les élus sont également mobilisés… ».

Le plan départemental de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes fut largement commenté par la suite par Juliette ROME, déléguée aux droits des femmes et à l’égalité dans l’Yonne. Une fois fait, les échanges entre tous les participants pouvaient débuter en connaissance de cause…

 

Thierry BRET

 

 


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Y avait-il vraiment des écologistes dans la salle ? C’est la question que l’on pouvait se poser au terme de la brillante conférence donnée à Auxerre par l’éditorialiste économique de LCI, Pascal PERRI, qui répondant par l’affirmative à l’invitation de l’UIMM, du MEDEF et de la Fédération Française du Bâtiment 89, a brossé un portrait peu flatteur de ce courant de pensée politique, s’inspirant des bonnes feuilles de son dernier opus, « Le Péril Vert ». Face aux patrons de l’Yonne, le chroniqueur de RMC n’a pas fait dans la dentelle, en démontant point par point le programme de décroissance et de déconstruction voulu par le mouvement vert…

 

AUXERRE : Ils ont été habillés de la tête au pied et pour les quatre saisons à venir les représentants idéologiques de l’écologie hexagonale ! Mieux que la source d’inspiration de Vivaldi et bien moins coûteux que s’ils avaient été revêtus par les couturiers stylisés du Grand Paris !

On le savait féru de bons mots et non-inféodé à la pratique de la langue de bois, lors de ses multiples interventions médiatiques audiovisuelles et radios au quotidien, Pascal PERRI n’a donc pas usurpé son talent de narrateur pédagogue lors d’une conférence de belle facture donnée face aux représentants patronaux de l’UIMM, du MEDEF et de la FFB 89.

Une conférence que le maître de cérémonie, Claude VAUCOULOUX, en sa qualité de délégué général de l’UIMM et du MEDEF dans l’Yonne, avait su peaufiner aux petits oignons depuis plusieurs mois comme il en a l’habitude au moment des traditionnels vœux.

L’éditorialiste économique n’était donc que l’antépénultième invité de poids à participer à ce rendez-vous auxerrois qui lance en règle générale l’année des milieux d’affaires de l’Yonne après la sempiternelle trêve des confiseurs. Après Luc FERRY, Yves THREARD, Philippe DESSERTINE ou encore Christophe BARBIER –entre autres car Claude VAUCOULOUX ne manque jamais de ressources nouvelles pour étayer la manifestation parmi son réseau -, c’était au tour de Pascal PERRI, figure matinale de LCI et de RMC de venir tâter le public entrepreneurial de l’Yonne, présent en nombre pour assister à cette causerie passionnante et « détonante » à plus d’un titre !

 

Un exposé servi à la sauce truculente, humoristique, mais aussi sérieuse…

 

L’intitulé du carton d’invitation ne portait en préambule à aucune source d’ambiguïté possible : « Le monde a-t-il besoin des écologistes ? ». Vu du prisme des syndicats patronaux organisateurs de l’évènement, il était évident que la réponse figurait presque dans l’énoncé de la question ! Un non, net, catégorique et sans atermoiement pour le conférencier d’un soir qui devait réaffirmer avec force son désir d’écologie – là, il s’est mis la salle dans la poche, avec évidence – mais sans les écologistes politiques dont il ne tressera guère de lauriers positifs in fine.

Durant une cinquantaine de minutes, se référant parfois à sa feuille de route posée face à lui sur le pupitre de la tribune, Pascal PERRI déroulera ses multiples arguments, les étayant d’exemples précis et d’analyses concrètes.

Entre truculence, humour, ironie, sérieux, conviction, le journaliste exposera son plan de réflexion détaillé en mettant en lumière les aberrations et les paradoxes de cette écologie à la française, items qu’il a par ailleurs approfondis tout au long de son dernier ouvrage, « Le Péril Vert » paru aux éditions de l’Archipel. Un opus que l’homme de presse dédicacera après coup pendant le cocktail avant de s’en retourner à bord du dernier train vers la capitale.

« Si le monde a besoin sans conteste d’écologie, soulignera-t-il, il a aussi besoin des sciences, des technologies, de la recherche et de l’innovation, le tout au service d’une politique environnementale éducative et non punitive qui soit socialement acceptable et soucieuse de la pérennité des entreprises… ».

Bref, être capable de concilier la préservation de la nature et la sauvegarde des droits humains s’inscrit parmi les grandes priorités pour l’homme de lettres.

 

 

« L’écologie en France n’est pas une secte, la porte d’entrée est toujours fermée ! »...

 

Lors de son préambule, Pascal PERRI retracera longuement l’historique de l’écologie politique en Europe (Allemagne) avant d’aborder la France. Lâchant de bonnes formules qui feront mouche plus d’une fois parmi un public totalement réceptif : « le principe de précaution, c’est devenu un principe de castration ! » ; évoquant ensuite les parcours atypiques de Brice LALONDE, Antoine WAECHTER, Yves COCHET, Dominique VOYNET ou encore Daniel COHN-BENDIT (« Il parle mieux des marchés économiques que moi » plaisantait-il) mais en oubliant le précurseur René DUMONT et ses 0,4 % obtenus aux présidentielles de 1974.

« L’écologie en France, c’est le contraire d’une secte, argumente le journaliste très à l’aise ; la porte d’entrée est toujours fermée ! ».

Puis de rajouter, « Les Verts ne sont ni prosélytes ni œcuméniques, c’est un parti de missionnaires qui accueillent dix mille membres en France et qui souhaitent convertir la société à leur idéal de la dictature du prolétariat… ».

Des propos qui décoiffent et qui engendrent un tonnerre d’applaudissements dans la salle qui n’a pas besoin d’applaudimètre forcé pour montrer sa satisfaction.

Un peu plus loin, Pascal PERRI en rajoute une nouvelle couche : « Nous avons à faire à une gauche anti humaniste, l’homme est forcément déraisonnable et coupable de tout ce qui l’entoure… ».

Avant de citer la dernière petite phrase de Marine TONDELIER, la nouvelle responsable d’Europe Ecologie Les Verts (EELV) : « Nous revendiquons une France sans milliardaire… ».

Face au patronat de l’Yonne, Pascal PERRI ne pouvait immanquablement pas éviter le sujet du travail. Sujet ô combien préoccupant pour les entrepreneurs qui peinent à recruter et se privent de marchés pouvant gonfler leurs carnets de commandes.  

« Les écologistes mènent une offensive idéologique contre le travail et ses valeurs, expliqua l’orateur, le travail ne doit pas être une contrainte avec les 35 heures, le télétravail, etc. Question que l’on est en droit de se poser : les Français sont-ils devenus paresseux ? ».

Lors de sa conclusion, le conférencier insista sur la confiance que l’on doit accorder à l’homme, afin de sortir de ses peurs. « Nous avons besoin d’écologie dans le monde qui est le nôtre aujourd’hui, mais pas des écologistes ! ».

Faute de temps, il n’y eut pas la place au terme de la conférence pour prendre quelques questions parmi l’assistance – dommage, on y aurait peut-être entendu de la contradiction pour animer le débat ! - ; le journaliste et son public se retrouvant ensuite pour une séance de dédicaces organisée dans le grand hall de la Maison de l’Entreprise, plein comme un œuf.

Et comme le suggéra, non sans humour Claude VAUCOULOUX pour conclure respectueux de la tradition accueillante de la Bourgogne, « après avoir parlé des Verts, il est temps de lever les nôtres ! ». Dont acte.

 

Thierry BRET

 

 


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Quoi de plus appropriée qu’une cérémonie des vœux pour dresser un tour d’horizon des actions menées et des prospectives pour demain ? Le président du Syndicat Départemental d’Energies de l’Yonne, Jean-Noël LOURY, s’est prêté à l’exercice devant un parterre nourri de maires du département, usant d’un discours résolument tourné vers l’avenir, émaillé de « coups de gueule » dont le maire de Val-de-Mercy a le secret.

 

APPOIGNY: Si le déclenchement de la guerre en Ukraine a contribué à la hausse des coûts de l’énergie que l’on connaît, pas question pour autant de faire du conflit le seul responsable, selon le président du SDEY : « une situation due entre autres, et à mon sens à un défaut d’anticipation d’EDF et de la gouvernance pour la production énergétique liée notamment au défaut d’entretien des centrales nucléaires… , dénonçant dans la foulée, « tous les profiteurs qui n’ont rien à voir avec l’énergie et qui usent de ces circonstances pour faire des profits exorbitants mettant en grande difficulté les collectivités, les entreprises et les familles… ».

Rebondir et se réinventer, pour mieux anticiper le nouveau monde énergétique à venir, c’est l’objectif que s’est fixé le SDEY depuis déjà plusieurs années, au travers notamment des 160 bornes de recharges pour véhicules électriques déployées dans tout le territoire icaunais, faisant du département un leader en la matière. Leur gratuité jusqu’alors coûtait 400 000 euros par an au SDEY et depuis le 02 janvier dernier, leur accès est devenu payant : « cela n'était plus tenable financièrement pour notre collectivité, bien sûr, nous avons été confrontés à quelques râleurs… ». Des bornes appelées à se moderniser et être plus performantes dans un avenir proche, par le biais du plan « Energies Yonne 2026 ».

 

 

La clairvoyance de trois élus qui portent le projet d’un parc éolien…

 

Mais l’avenir, ce sont aussi ces « stations propres » sur lesquelles réfléchit le syndicat, où l’on pourra à la fois trouver des chargeurs électriques, à hydrogène et GNV, ce gaz naturel composé essentiellement de méthane. En parallèle, sont développés en partenariat avec ENEDIS, des chargeurs bidirectionnels qui permettront de « pomper » l’électricité d’un véhicule aux heures de pointe pour l’injecter sur le réseau en lui donnant la possibilité de se recharger la nuit. Deux bornes de démonstration seront installées sur le site auxerrois du SDEY, à destination des communes, mais aussi des écoles, collèges et lycées, « pour que toutes les générations s’approprient ce domaine… ».

Un futur associé également au développement de toutes les énergies renouvelables, méthanisation, hydro-électricité, éoliennes, porté par la SEM Yonne Energie dont le syndicat est actionnaire majoritaire à 80 %. En témoigne ce projet de méthanisation en filière biologique mené dans le nord du département à Pont-sur-Vanne, « une unité de production vertueuse à plusieurs égards, permettant d’injecter du gaz vert sur le réseau, tout en consolidant la filière luzerne et en préservant la ressource en eau dans une aire d’alimentation de captage… ».

Jean-Noël LOURY saluant dans la foulée « la clairvoyance des maires de Nuits, de Cry et d’Aisy-sur-Armançon », initiateurs dès 2016, d’un projet de parc éolien, « dont la capacité répondrait à un tiers de la consommation résidentielle de l’Yonne, c’est-à-dire 100 mégawatts… ».

 

 

Un coup de gueule contre des « pinpins » !

 

Le SDEY s’est aussi donné pour mission d’aider les communes à réduire de façon drastique leur facture énergétique, au travers notamment de la rénovation de l’éclairage public en « LEDS intelligents ». Un programme qui s’achèvera en 2023, au profit de174 communes et pour lequel le syndicat a contracté un emprunt de 15 millions d’euros, pour des travaux dépassant les 25 millions d’euros. L’occasion pour le président LOURY d’une mise au point : « vu le montant de nos investissements, je pense que nous n’entendrons plus de la part de personnes malveillantes ou ignares que le SDEY est riche. Il n’est pas riche, il fait travailler l’argent... ».

Rappelant que si sept millions d’euros de trésorerie avaient bien été engrangés au moment de la fusion des 23 syndicats primaires, huit millions d’emprunts avaient été « récupérés » conjointement, qu’il faudra rembourser jusqu’en 2030.

Le SDEY accompagne également le Conseil départemental pour la partie génie civil en cas de travaux mixtes liés au déploiement de la fibre dans le département, avec là encore, ce petit « coup de gueule » du président : « A plusieurs reprises, j’ai réagi fortement contre l’installation de poteaux dans des communes où nous avions enfoui les réseaux. C’est quand même assez déplaisant alors que nous œuvrons à l’amélioration de sites, sur le plan environnemental, en enfouissant des réseaux, de voir des « pinpins » qui arrivent derrière et qui replantent des poteaux en disant c’est la fibre ! Ça je ne le supporte pas… ».

 

 

La France détient le pompon en terme de delai pour réaliser des choses !

 

A noter qu’après les douze premières communes récompensées en 2022, de nouveaux labels « Terre d’Innovation » seront décernés cette année, aux communes les plus performantes en la matière portées par le SDEY. Un label qui a séduit par-delà les seules frontières icaunaises, puisqu’il sera repris au niveau national.

C’est à l’unanimité moins une voix, que le SDEY a voté une motion sur l’avenir énergétique de la France, préconisant entre autres, l’accélération du développement des énergies renouvelables, de l’hydrogène, du gaz vert, de la biomasse et de la simplification des procédures pour un aboutissement plus rapide des projets. Il y a urgence tonne son président : « Faut reconnaître quand même que la France détient le pompon en termes de délai pour réaliser quelque chose… ». Et le temps, c’est justement ce dont on manque le plus cruellement pour construire le monde énergétique de demain…

 

Dominique BERNERD

 


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