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Garder un lien privilégié avec les électeurs. Un contact judicieux qui offrirait réflexion et partage autour d’une problématique actuelle au plus près du terrain. C’est en substance ce qui a prévalu pour ces retrouvailles concoctées il y a peu par Europe Ecologie Les Verts (EELV) lors d’une conférence-débat de belle facture, accueillie à la salle des fêtes de Toucy. L’orateur du soir, brillant et d’une rare sagesse, se nommait Damien DEVILLE. Un docteur en géographie et anthropologue qui a gratifié le public de ses talents de conteur…

 

TOUCY: Spécialiste en aménagement du territoire, l’orateur trentenaire qui intervenait face au public d’une salle abondamment garnie de la capitale de la Puisaye – on y remarquait la présence de quelques têtes bien pensantes de la vie politique locale à l’image du premier fédéral du Parti Socialiste Mani CAMBEFORT ! – a su subjuguer de par son narratif nourri d’exemples concrets un auditoire, tout acquis à sa cause.

Damien DEVILLE n’est pas n’importe qui ! Docteur en géographie, le jeune homme possède d’autres titres de gloire universitaires à ajouter à son pédigrée : anthropologue de la nature et…conteur. Sans doute une réminiscence naturelle de ses origines franco-africaines, le garçon se réclamant de la double nationalité de français et de…burkinabé !

En choisissant de parler de ruralités, de territoires oubliés, mais aussi de terres de liens, le conférencier a pu mettre en évidence durant une quarantaine de minutes, bien avant que ne tombent les premières questions et les ressentis de l’assistance, des sujets de préoccupation qui font le lit habituel des écologistes.

Entre rupture de la cohésion sociale et déclassement des territoires ruraux, les items abordés par l’orateur faisaient mouche auprès du public avec lequel Damien DEVILLE partageait les analyses. D’autres interrogations ne tardèrent pas à faire surface lors de cet échange : celles se rapportant aux choix politiques de développement des territoires en France, l’absence de représentativité culturelle dans les espaces ruraux ou encore les points fondamentaux à mettre en œuvre afin d’améliorer la vie des gens dans les campagnes.

 

 

 

Les Cévennes et le Burkina-Faso comme sources inspirantes…

 

Des témoins, des acteurs locaux eurent voix au chapitre afin de compléter par leur témoignage et réagir à chaud à la parole de l’instant. Dont celui de Jean MASSE, le maire de Saint-Privé.

Damien DEVILLE succéda à la prise de parole inaugurale et introductive de Florence LOURY, la représentante d’EELV, entamant ainsi un long monologue servant de trame à ses explicatifs. Il parlera de la « diagonale du vide », de la « France périphérique », mais aussi de la « théorie des avantages comparatifs ». Illustrant à chaque fois ses propos d’exemples précis, faisant voyager le public du côté de Lorient, dans les Cévennes, etc.

C’est précisément du côté d’Alès et de cette belle région de l’Hexagone que le garçon s’appesantira – celui sur le thème de sa thèse en doctorat – en mettant en exergue les disparités observées dans ce décor si spécifique de la ruralité. Un secteur où règnent la précarité et le chômage…

Le second exemple alimentant sa narration sera plus exotique avec le vécu au Burkina-Faso. Et celui du personnage charismatique qui obtint le prix « Right Livelihood Award », plus connu sous l’appellation de prix Nobel alternatif, Yacouba SAWADOGO. Un paysan qui décida de stopper un jour la progression du désert en améliorant une méthode ancestrale de culture, le zaï. Avec réussite, quarante années plus tard.

Une conférence pleine de sagesse qui aura fait du bien à l’âme. En ces périodes complexes et difficiles, le public n’aura pu que savourer…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Il ne faut pas trop se fier à la signalétique routière ! Et à l’interdiction manifeste de ne pouvoir stationner sur le parking de la Porte de Paris. La fameuse place, située au nord du rond-point permettant l’accès au cœur de ville, accueillait moult véhicules malgré la venue de ce  curieux poids lourd, à l’estampille de « L’Aventure du Vivant » que les Avallonnais retrouveront mercredi chez eux !

 

AUXERRE : Il sillonne l’Hexagone de part en part et s’est posé le temps de deux longues journées sur le parking de la Porte de Paris, lundi et mardi. De 09 heures à 18 heures, un délai suffisamment large pour que le jeune public, issu du milieu scolaire, mais aussi les plus grands en âge de s’insérer dans la vie active puisse y découvrir son intérieur. Une remorque étrange, contenant le matériel adéquat entre projecteur de vidéo et simulateur, voire tablettes interactives (voir l’article à venir à ce propos), explicitant les différentes filières de l’enseignement agricole. Une initiative portée par l’ANEFA de Bourgogne Franche-Comté où étaient embarqués une kyrielle de partenaires institutionnels…et les acteurs de l’agriculture territoriale.

 

En savoir plus :

L’Aventure du Vivant

Mercredi 22 février et jeudi 23 février 23 à Avallon

De 09 h à 18h sur le parking de la RD 606

En face du cimetière.

 

Thierry BRET

 

 


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Les lunettes lui servant de serre-tête, la chevelure grisonnante un peu folle, le regard fixant l’objectif, il possèderait presque le visage d’un vieux loup de mer mâtiné aux embruns iodés, Philippe KLIMACEK ! Que l’on ne s’y trompe point : ce passionné de plaisance et de navigation n’a pourtant rien d’un marin d’eau douce. Même si son futur projet concerne le tourisme fluvial et la pratique du bateau à vocation altruiste et entrepreneuriale sur les canaux de la région…

 

AUXERRE : Elle se nomme le « FISTOULIK ». Une jolie pénichette de près de douze mètres de longueur, arborant comme nom de baptême si original, un mot typiquement breton. « Remuant », selon la traduction littérale ! Autant que peut l’être l’heureux propriétaire de cet esquif qui n’a rien de frêle. J’ai nommé Philippe KLIMACEK.

Un patronyme que les spécialistes de la voile et des courses nautiques en pleine mer connaissent bien pour celles et ceux qui s’y intéressent de près à chaque grande édition maritime. D’autant qu’ils ne sont pas légion, les aventuriers sportifs de la Puisaye à s’être lancés à l’assaut de la « Route du Rhum » ! Philippe, lui, il a osé ! Avec moult péripéties et une kyrielle de souvenirs. Mais, là, n’est pas le propos du jour. S’il a choisi de prendre de son précieux temps à la rencontre d’un journaliste, c’est pour raconter ce qui l’anime aujourd’hui. Un projet novateur, un brin décalé mais qui tellement pertinent.

Le premier avril prochain, le navigateur de l’Yonne rapatriera depuis Beaune avec un groupe d’amis férus tout comme lui de plaisance par la voie fluviale – 192 écluses à franchir tout de même – la pénichette dont il vient de faire l’acquisition pour la coquette somme de 35 000 euros. Le « FISTOULIK » ! La ramenant à son nouveau port d’attache, Joigny. La ville du Centre Yonne possède une charmante zone portuaire. Et une entreprise de renom qui y exerce ses activités de tourisme fluvial depuis si longtemps, LOCABOAT.

 

Le soutien des professionnels de santé et des clubs services…

 

C’est de là que partira vers d’autres rivages le nouveau projet de ce navigateur, retiré désormais des courses folles en haute mer. Pour l’heure, il sera d’ordre associatif. Les statuts venant d’être déposés. Philippe y assumera le rôle de président. A 65 ans, il a eu envie de relever de nouveaux challenges. Via, de prime abord, un projet aux contours humanitaires ayant pour objectif de s’adresser aux enfants défavorisés sur le plan de la santé afin de leur octroyer un moment de répit grâce à des instants magiques et intenses. La navigation en eau douce ! Sur rivières et surtout en empruntant des circuits qu’il connaît bien sur les canaux que possèdent notre contrée. Celui de Bourgogne, celui du Nivernais, celui du Centre…

« L’idée est d’embarquer quelques enfants malades, accompagnés d’un professionnel de santé, sur la pénichette, souligne Philippe, sur de courts parcours d’une journée. De les immerger le temps de cette excursion dans la peau d’un marin avec séance de pilotage, la préparation des repas en les dégustant à bord, de passer les écluses, etc. Un concept qui reposerait aussi sur l’aspect collaboratif avec les professionnels de santé et les associations concernées par la cause des enfants… ».

 

 

A l’heure actuelle, Philippe KLIMACEK peaufine le programme de ces circuits nautiques qui pourraient prendre leur envol à la belle saison avant juillet.

« Une étape idéale serait de prendre en charge les enfants tôt le matin, argumente-t-il, avec petit déjeuner servi à bord, de les initier aux aspects sécuritaires de la vie à bord avant une première halte quelques heures plus tard au fil de l’eau… ».

Philippe aimerait convaincre les centres hospitaliers et les services pédiatriques du territoire du bien-fondé de son action salvatrice pour la joie de vivre des petits patients.

 

 

Transformer la structure associative en entreprise…

 

Son job constitue également à solliciter quelques mécènes pour l’aider à finaliser et à financer ce projet évalué aux environs de 15 000 euros. Il fait appel en parallèle aux dons altruistes de généreux donateurs et pense se rapprocher des clubs services du cru qui interviennent beaucoup, de par leurs actions sociales, en faveur de l’enfance.

L’idée de développer le concept vers le tourisme d’affaire en privatisant le bateau au nom d’une entreprise lui titille également l’esprit. Une manière de diversifier son activité naissante. A terme, l’idée de néo-entrepreneur serait de transformer l’association en entreprise et de la dupliquer sous le principe d’une franchise à travers l’Hexagone.

« Il existe plus de 7 000 kilomètres de canaux en France, se plaît-il à ajouter. De quoi optimiser le projet et de créer des emplois… ».

Même s’ils sont saisonniers, d’avril à octobre, le temps que dure la navigation dans le domaine du tourisme fluvial. Un rêve qui pourrait se muer en réalité avec un peu de chance et beaucoup de pugnacité…

 

En savoir plus :

Contact :

Philippe KLIMACEK au 06.07.02.44.69.

Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Thierry BRET

 


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C’est le fruit de cinq années d’âpres négociations. Cinq longues années qui furent passablement perturbées par l’omniprésence de la COVID ; ce qui devait entraîner son lot de retards intempestifs et parfois de légitimes frustrations. Mais, cette fois-ci, le dirigeant de la filiale asiatique de LOGI Yonne, Didier MERCEY, n’aura pas effectué le voyage en terre vietnamienne pour rien. La convention de partenariat a pu être enfin paraphée entre les signataires ce 15 février. Et concrétiser ainsi les futurs échanges estudiantins tels que le souhaitait l’entrepreneur du Sénonais…

 

DANANG (Vietnam) : Cette fois, la chose est entendue entre l’Université du Havre-Normandie et l’Institut polytechnique de Danang. La convention de partenariat unissant désormais ces deux entités a bel et bien été ratifiée par ses signataires à l’autre bout de la planète, aux antipodes du territoire de l’Yonne, alors que l’un des participants à cette cérémonie protocolaire inhabituelle n’était autre que Didier MERCEY, la figure de proue du Port de GRON et de la société exploitante locale, LOGI YONNE.

Il aura donc fallu cinq années de lentes négociations, perturbées par les soubresauts épidermiques d’une pandémie sanitaire internationale, la crise de la COVID 19, pour que le projet né de l’imaginaire fécond du chef d’entreprise de l’Yonne n’aboutisse concrètement. Un entrepreneur qui connaît particulièrement bien le Vietnam puisqu’il y a érigé sur le sens vertueux des affaires et avec le concours de son partenaire local, la société commissionnaire de transport ASIA TRANS, sa filiale locale, implantée à Danang, LOGI VIET France.

 

 

Un rôle d’ambassadeur privilégié de la Chambre de Commerce et d’Industrie à l’international…

 

L’adhésion de la structure au sein de la Chambre de Commerce et d’Industrie française présente au Vietnam a permis à Didier MERCEY de jouer le rôle d’ambassadeur privilégié de l’Hexagone au développement de l’économie et de ses dérivés, dont la formation et l’enseignement supérieur, dans le pays du Dragon.

S’appuyant, par ailleurs, sur des compétences intellectuelles vietnamiennes au sein de sa jeune filiale asiatique qui rayonne sur les pays du Sud-Est de ce continent, le patron de LOGI Yonne a toujours souhaité dans le cadre de ce partage de culture initier des ponts pédagogiques entre les deux pays, la France et le Vietnam où il réside désormais plusieurs mois de l’année en compagnie de son épouse et de ses enfants.

Un atout majeur pour ces jeunes diplômés qui peuvent ainsi maîtriser à la perfection les deux langues que sont l’anglais et le français, entre des séjours d’immersion d’un continent à l’autre.

Dans l’absolu, la convention de partenariat qui lie désormais l’Université du Havre-Normandie à l’Institut polytechnique de Danang favorisera les échanges de ces étudiants en soif de découverte pédagogique et d’aventures dans le domaine de logistique dans les prochaines semaines. Du pain bénit pour ces ingénieurs qui vont ainsi renforcer leurs connaissances intellectuelles. Avant de rejoindre, pourquoi pas, l’équipe de LOGI VIET France ou celle de LOGI Yonne ?

 

Thierry BRET

 

 


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Pierre PALMADE défraie tristement la chronique aujourd’hui. De nombreux membres du show-biz ont tenu à afficher leur  soutien à leur collègue, dès l’annonce de l’accident. Puis, devant l’ampleur du drame, la mise en cause de l’humoriste et la révolte des réseaux sociaux, qui s’indignaient à juste titre, les édiles du spectacle nous ont joués un remake de « courage fuyons », en retirant leurs tweets… Journalistes, politiques et anonymes sur la toile se sont ensuite acharnés sur celui qui hier, ressemblait plus à une idole, qu’à un épouvantail ! Le cas « PALMADE » ou la complaisance des artistes, des politiques et du monde, pour l’intérêt de la drogue dans le cadre de la création artistique !

 

TRIBUNE : On pense souvent, à tort, que l’argent et la gloire font le bonheur. Pourtant, le milieu artistique est reconnu comme étant l’un des domaines où l’on retrouve le plus de personnes dépendantes aux drogues. Tous ont hélas admis que la prise de drogue est nécessaire à la création artistique. Opium, mescaline, cocaïne, alcool… autant de substances aux effets plus ou moins recherchés, que certains artistes se sont empressés d’essayer à des fins pas toujours médicamenteuses.

Flirtant entre hallucinations et folie, les drogues et leurs effets en ont inspiré plus d’un, à l’instar de Francis PICABIA, les opiacés à l’œuvre, punk avant l’heure, dandy dada puis surréaliste. C’était un provocateur inventif, adepte de drogue en tout genre. Henri MICHAUX, peintre, écrivain et poète de son état, cultivait un faible pour la mescaline ! La substance hallucinogène aux effets synesthésiques.

 

Un moyen éthéré de trouver sa source d’inspiration…

 

Antonin ARTAUD connut la drogue à la folie. Le grand dramaturge du théâtre a noué tout au long de sa vie une addiction profonde pour l’opium et ses déclinaisons exotiques, héritée d’une méningite précoce qu’il combattit en s’oubliant dans les univers parallèles de la chimie. Explorateur infatigable au royaume des substances, Antonin ARTAUD découvre au Mexique une drogue nouvelle, le peyotl, à laquelle des chamanes l’initient. Jeanne SUSPLUGAS ou la  pharmacopée inspirée : on trouve chez elle de « Lexomil », des médicaments à revendre, des boules à facettes moulées à la forme de la structure chimique d’anxiolytiques ou d’anesthésiques, ou des néons à la gloire du « Doliprane »…

Johnny HALLYDAY entre dysfonction érectile et spectacles à gogo, il se gave de cocaïne, d’anabolisants… Johnny n’a jamais caché son addiction à la cocaïne, sans parler de l’alcool !

« Mais comment aurai-je mon opium ?» se serait exclamé Jean COCTEAU en apprenant l'ordre de mobilisation générale de septembre 1939. Écrivain, dramaturge, poète reconnu, cet homme de cinquante ans est aussi un opiomane patenté, qui entretient depuis 1924 avec la drogue un flirt aussi poussé que douloureux.

De grands auteurs ont été tentés par l’opium. Cette drogue qui leur offrirait un monde nouveau. Le génie apparaît là où le talent rencontre la folie. Cette extase emporte l’auteur dans une dimension étrange aux possibilités infinies. Plus de limites au monde ni à la création ! Plus de limites aux mots ou aux images ! Parmi les « addicts » de l’héroïne et du hachich, on peut citer : Baudelaire, Rimbaud, Gérard de Nerval, Verlaine, Théophile Gauthier, Françoise Sagan et bien d’autres…

 

 

 

Le mix substances illicites et alcool du meilleur effet…destructeur !

 

Pour beaucoup, c’est l’addiction à l’alcool qui les gouverne : le chanteur François DEGUELT (« Il y a le ciel, le soleil et la mer ») reconnaît publiquement son penchant pour l’alcool en justifiant son attitude et préciser qu’il ne connaissait pas d’artiste qui ne buvait pas. Pour Gérard DEPARDIEU, c’est aussi un vice qui traduit son mal-être. Que dire d’un Serge GAINSBOURG qui au final n’est invité sur les plateaux TV que parce qu’il est ivre… Une grande question : est-ce que la prise de drogue amoindrit la performance artistique ? A chacun de répondre en son âme et conscience…

Et les politiques dans tout ça ? On se doute que certains hommes politiques ont recours à des substances illicites. Pascal PRAUD affirme sur CNEWS, le 14 février au soir : « Les hommes politiques se droguent aussi ». Telle quelle, cette affirmation est inadmissible, Monsieur PRAUD ! Votre annonce n’est plus de l’information : pas de nom (et pour cause), aucune preuve ou témoignage d’expérience ! Le plus grave, c’est que tout le monde peut aisément l’admettre mais vous jetez l’opprobre sur un groupe qui n’a pas besoin de ça pour l’instant … On notera au passage que nos braves élus mettent en place des contrôles de plus en plus drastiques pour l’alcool mais restent assez timides en ce qui concerne les drogues en tout genre.

Chez les sportifs, il existe une certaine indignation du public pour le dopage. Il aura fallu la mort du cycliste britannique Tom SIMPSON, filmée en directe sur les pentes du mont Ventoux, pour que le cyclisme prenne des mesures drastiques concernant le contrôle antidopage. On pourrait suivre l’exemple du football américain : beaucoup se droguent, aucun contrôle, car cette activité n’est pas cataloguée comme « sport » mais comme « spectacle ». Ce qui induit que les artistes peuvent se droguer…Pour les artistes, les sportifs et les hommes politiques, beaucoup admettent sa dimension incontournable. Certains la tolèrent mais peu la combattent.

 

 

Le trafic de drogue un risque pour notre démocratie…

 

Quelles sont les conséquences des drogues dans la société ? D’abord des risques sociaux avec la marginalisation, les violences commises sous l'effet d'un produit. En cas d'usage répété de substances, les sensations agréables initialement recherchées font place à de l'angoisse, voire à des sentiments de panique et de perte de contrôle de sa consommation. Ce sont aussi des risques sanitaires : les adeptes des drogues en tout genre, et on peut inclure le tabac, ont des effets extrêmement nocifs sur la santé et la prise en charge médicale à un coût non négligeable.

Des risques financiers : aujourd’hui ce sont 4,2 milliards d’euros, selon les derniers calculs de l'INSEE, qui ont été dépensé par les Français en 2020 pour s'approvisionner en cannabis, cocaïne, héroïne, crack et autres produits stupéfiants.

En décembre 2020, le ministère de l'Intérieur dénombrait 4 000 supermarchés de la drogue, ou « fours » dans le jargon des trafiquants. Selon l'Observatoire français des drogues et des tendances addictives, le nombre d'amateurs réguliers, s'adonnant en moyenne dix fois par mois à leur goût du cannabis, s'élèverait à 1,4 million. Les adeptes plus occasionnels seraient, eux, 5 millions. Près de la moitié des adultes y auraient déjà goûté. Ces chiffres placent l'Hexagone en tête du classement européen des pays consommateurs, devant le Danemark et l'Espagne.

Les trafiquants aujourd’hui, imposent leur loi et les pouvoirs publics semblent impuissants, et pour le moins limités dans leurs actions possibles !

Des zones de non-droit gangrènent peu à peu le territoire national et des enfants délaissent l’école pour épauler les trafiquants (des guetteurs). Les jeunes adultes préfèrent l’argent facile de la drogue au travail…

Plus inquiétant : l’INSEE intègre le poids de la drogue dans le calcul PIB ! La drogue dope le PIB avec 2,7 milliards engrangés et 0,1 % de la richesse nationale. Sidérant et stupéfiant, sur le plan de l’éthique en politique, mais significatif de la mentalité ambiante. Dans ces conditions, on se demande bien pourquoi l’INSEE refuse d’intégrer la prostitution dans les chiffres officiels !

En définitive, le cas « Pierre PALMADE » va permettre de remettre sur la table les problèmes de la drogue dans sa globalité et de ses interactions. N’oublions pas que  dans notre système, on juge des hommes qui ont commis des actes. Si on ne jugeait que des actes, il serait alors plus simple d’engager dans l’ordinateur, la fiche du délit commis, et la sanction tomberait automatiquement.

Heureusement nous n’en sommes pas là ! Alors, que pour Pierre PALMADE, la justice passe, toute la justice, rien que la justice mais pas la vengeance ! 

En France, tout commence et tout finit par une chanson, alors je ne résiste pas à l’irrépressible envie de plagier une célèbre chanson de SHEILA : « Comme les rois mages en narguilé, fumaient un joint avant d’aller snifer… » !

 

Jean-Paul ALLOU

 

 


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