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L’exercice d’une prise de parole de cette nature est taillé sur mesure. Pour délivrer des messages forts et percutants qui doivent marquer les esprits d’une assistance à l’écoute du moindre indicateur potentiel. Une sorte de traceur indélébile de ce que pourrait être la conjoncture liée à la nouvelle année débutante et ses perspectives. Et à ce jeu-là, celui qui fut le plus prolixe pour venir s’exprimer à la tribune de la Maison de l’Entreprise lors de la traditionnelle cérémonie des vœux du monde de l’industrie n’était autre que Jean-Dominique DAGREGORIO. Le nouvel homme-lige, patron de la société NOGUES, à la cause indéfectible de l’UIMM et à la défense de ses valeurs. Compte rendu… 

AUXERRE : Bien sûr, il y avait en vedette américaine de ce premier rendez-vous annuel propre à la sphère patronale et économique le philosophe, politologue et essayiste Luc FERRY, ex-ministre de l’Education nationale. Promis à un grand succès d’audience (ce qui se confirmera par la suite) tant le personnage décline son propos avec le verbe facile, une aisance naturelle dès qu’il se place devant un micro et une méthode analytique passionnante et étayée, ponctuée d’un sens de l’humour à tenir en éveil le spectateur même le plus assoupi !

Bien sûr, il y eut l’intervention protocolaire du nouveau préfet de l’Yonne, fraîchement émoulu sur notre territoire, Henri PREVOST, qui petit à petit et à force de contacts officiels répétitifs grâce aux cérémonies de vœux commence à se constituer le réseau idoine et nécessaire dans l’optique de pouvoir gérer de manière optimale ses futurs dossiers.

Il y eut même une courte mais dynamique intervention d’un Guillaume LARRIVE au meilleur de sa forme dans l’entre-deux de la soirée. Le député de la circonscription ne pouvait manquer une telle opportunité de prendre la parole devant un parterre, aussi dense et représentatif de l’entrepreneuriat local, histoire là-aussi de marquer les esprits.

 

 

 

Avec en prime, un petit tacle adressé à la municipalité auxerroise qui selon ses dires n’a toujours pas su prendre la réelle mesure de l’électrification de la ligne ferroviaire reliant la capitale de l’Yonne à la halte obligée de Laroche-Migennes !

Bien sûr, il y aura nécessairement la prise en main de cette soirée concoctée devant un amphithéâtre plein comme un œuf (Luc FERRY n’était pas revenu en de telles circonstances dans l’Yonne depuis 2011) par Claude VAUCOULOUX. On l’a déjà dit et écrit mais le délégué général de la Maison de l’Entreprise, du MEDEF et de l’UIMM, possède une faconde particulière dans sa manière à animer ce type d’évènementiel. Toujours avec élégance, minutie et tact, mettant à l’aise ses interlocuteurs en sachant maîtriser le temps.

Bref, si un jour, il doit se reconvertir, Claude VAUCOULOUX n’aurait aucun mal à faire carrière dans cette approche physique et visuelle de la communication orale, un exercice qui lui sied à ravir !

 

 

 

 

Le recrutement : le mouton noir de l’actualité économique icaunaise…

 

Si Etienne CANO, président du MEDEF départemental, écourta son intervention, préférant laisser aux branches professionnelles le soin de pouvoir s’exprimer, Xavier PAPIN et Jean-Dominique DAGREGORIO usèrent davantage d’arguments oratoires pour présenter le bilan de la saison écoulée et les perspectives de leurs secteurs respectifs d’activité.

L’un, le premier, en sa qualité de président de la puissante Fédération départementale du Bâtiment. Le second, et c’était sa grande première en qualité d’orateur officiel – il a succédé à André BEX à ce poste en juin dernier – réalisa un baptême du feu de belle facture dans cette salle à la contenance de près de 300 places.

Pour Xavier PAPIN, l’exercice lui aura servi de répétition. Quelques jours avant l’organisation d’une cérémonie similaire qui sera donnée dans les locaux de la fédération rue de l’Ocrerie.

 

 

Mettant l’accent sur la fragilité des entreprises et la faiblesse de leurs marges avec de surcroît des trésoreries difficiles, le président de la FFB ne put cacher son désarroi face à la situation symptomatique de l’Yonne où un tiers des logements n’a pas été mis en chantier par rapport à l’exercice antérieur.

« Il serait grand temps, lâcha-t-il, péremptoire, que les donneurs d’ordre prennent enfin conscience qu’il est nécessaire de faire travailler les locaux s’ils veulent soutenir le développement de l’économie dans l’Yonne… ».

Un pavé dans la mare qui espérons-le fera quelque peu bouger les lignes dans un avenir proche.

 

 

A quand l’entente parfaite autour du programme « Territoire d’Industrie » ?

 

Quant à Jean-Dominique DAGREGORIO, il déplora tout de go le manque de solutions à court terme à apporter sur l’un des sujets les plus récurrents et alarmistes qui préoccupent les chefs d’entreprise aujourd’hui : celui du recrutement. Nous y reviendrons dans le détail par ailleurs en développant son intervention.

Il salua également le concept « GISAéro », rassemblant des entreprises de la région ayant comme dénominateur commun la filière aéronautique. Une vraie réussite, à ses yeux, à poursuivre sans renâcler.

Le dirigeant de NOGUES eut un mot de conclusion dur mais tellement réaliste sur la convention « Territoire d’industrie », programme de développement initié l’année dernière sous la tutelle de l’Etat et de la Région qui n’a pas encore reçu d’écho favorable dans l’Yonne.

 

 

Ce texte indispensable pour être éligible aux financements facilitant le développement économique territorial n’a toujours pas reçu l’onction nécessaire des forces vives de notre territoire !

Rageur dans ses arguments, le président de l’UIMM a invité les élus du département à oublier « leurs notes discordantes à deux sous » afin de s’entendre et rendre désormais plus attractive une zone géographique en déshérence qui en a grand besoin. L’année 2020 peut désormais débuter avec cet espoir…

 

 


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Idéalement, le concept devrait être opérationnel dès les premiers jours de septembre. Logique, car il faudra alors répondre avec célérité aux attentes et besoins de celles et ceux qui travaillent au quotidien dans la zone artisanale et industrielle la plus développée du Sénonais. Eriger une crèche au beau milieu d’une zone d’activité économique ne semble donc pas utopique en soi. Le projet, encouragé par l’Agglomération et les acteurs institutionnels qui agissent dans le secteur de la petite enfance, nécessitera un investissement d’un million d’euros. Et, il va sans dire, il sera créateur d’emplois…

SENS : Son sourire illumine son visage. Il traduit un optimisme rayonnant qui fait plaisir à voir. Celui d’une jeune femme de 36 ans, farouchement déterminée à atteindre ses objectifs professionnels.

Heureuse d’apporter un service concret qui résout l’épineuse problématique de la garde d’enfants lorsque les parents actifs travaillent, Christina NGOUMBI ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.

A peine la crèche « COPAINS CABANA », sortie de terre il y a peu à Paron, que déjà elle se projette sur la seconde phase évolutive de sa société, une SAS, qu’elle pilote à la perfection.

La Sénonaise sait parfaitement ce qu’elle veut. Et aujourd’hui, son regard et ses choix stratégiques se tournent vers la zone industrielle sise en bordure est de Sens : celle des VAUGUILLETTES.   

Si tout se passe pour le mieux, septembre coïncidera avec l’ouverture du deuxième établissement qui accueillera les bambins des actifs s’affairant chaque jour dans les entreprises de ce secteur géographique.

Une opportunité que ne pouvait qu’encourager les stratèges du développement économique locaux. Demain, la zone se muera en zone d’activités d’intérêt régional (ZAIR) dans le cadre du programme « Territoire d’Industrie », auquel le Grand-Sénonais a décidé d’adhérer.

 

Le plébiscite des acteurs économiques et institutionnels…

 

Et pour faciliter l’accueil de nouvelles entreprises et forces vives sur la zone septentrionale de notre département, nul n’est besoin d’être un prophète en son pays pour considérer que l’apport de services spécifiques supplémentaires sera du pain béni pour accroître l’attractivité d’un secteur et faire la différence vis-à-vis d’autres contrées de l’Hexagone.

Or, parmi les projets d’extension de qualité auxquels les décideurs politiques, institutionnels et économiques croient dur comme fer, la prolifération de services communs intègre ces priorités. Dont la présence de crèches à proximité des structures entrepreneuriales !

Or, c’est peu dire que le concept déjà fonctionnel de Christina NGOUMBI (entrepreneuse soutenue par le réseau Entreprendre Bourgogne-elle en a été lauréate officielle- et l’accompagnateur INITIACTIVE 89 qui lui a consenti un prêt d’honneur) sur la localité voisine de Paron, interpelle en haut lieu.

Validé par la Communauté d’Agglomération du Grand-Sénonais et la Ville de Sens, le dossier est désormais en bonne voie de concrétisation.

D’autant que le Conseil départemental et la Caisse d’allocations familiales (CAF) pourvoiront à son développement. Même si la société porteuse est sous statut privé.

 

Les entretiens d’embauche débuteront en mars…

 

Dans l’absolu, le second élément à ajouter au futur triptyque de ce programme ambitieux (on sait déjà qu’un troisième établissement verra le jour au nord de Sens un peu plus tard) créera de nouvelles embauches.

Des salariés au profil professionnel, certes classique pour exercer dans cette filière mais ô combien nécessaire à l’essor de l’entreprise : auxiliaires de puériculture, éducateurs de jeunes enfants, titulaires de CAP petite enfance…

Déjà, les candidatures affluent sur le bureau de Christina. Les premiers entretiens s’effectueront courant mars.

Avant que n’ouvre la nouvelle structure, la jeune dirigeante aura pris soin de multiplier les contacts avec les services DRH des entreprises de cette zone, bien pourvue, mais aussi ceux de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne. Rappelons que l’institution occupe une position éminemment stratégique avec son Village d’entreprises.

Une vingtaine de berceaux devraient être mis ainsi à la disposition des parents d’une soixantaine de familles dès cet automne. Un plus indéniable pour optimiser la gestion du quotidien et le rendre plus facile pour les parents…   

 

Un article réalisé en partenariat avec l’Agglomération du Grand-Sénonais, la Ville de Sens et INITIACTIVE 89.

 

 

 

 


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Ils se sont retrouvés. « Tout naturellement » explique lapidaire le communiqué de presse. Logique, après tout puisqu’ils sont issus de la même représentativité politique, celle d’un centre droit aux multiples ramifications. Pascal HENRIAT s’était arrogé le droit à la prise de recul, le temps de la réflexion. Une série de nuits blanches où il s’est longuement interrogé sur la conduite à tenir qui a porté ses fruits in fine. Et voilà l’emblématique figure du MoDem de l’Yonne propulsé à nouveau sous le feu des projecteurs médiatiques. Désormais en joker de luxe aux côtés du chef de file d’« Auxerre au Cœur », Crescent MARAULT. Avec qui il fait dorénavant alliance…

AUXERRE : C’est l’évidence même ! Pourquoi ces deux acteurs de la politique auxerroise dans sa variante centre droit n’y avaient pas pensé plus tôt ?! Que le représentant officiel du Mouvement des Démocrates dans l’Yonne vienne frapper à la porte de la tête de pont d’« Auxerre au Cœur », qui réunit en son sein des figures de la droite et du centre droit, ne représente pas en soi une réelle surprise.

Parce qu’ils auront pris le temps de la mûre réflexion, aurait répondu goguenard Monsieur de LAPALICE ! Cette convergence d’intérêts, exposée au grand jour grâce au prisme d’une conférence de presse ce vendredi 31 janvier aux alentours de midi tapante, aura donc servi de prétexte utile aux deux challengers officiels du tenant du titre (Guy FEREZ) d’expliciter dans le détail les raisons de ce rapprochement.

« Nous avons une ambition similaire, constatent-ils, seul un réveil de l’environnement économique nous permettra de proposer aux Auxerrois de meilleures conditions de vie… ».

Il est vrai que le monde de l’entreprise, Pascal HENRIAT et Crescent MARAULT, le pratiquent à bon escient au quotidien. Chacun dans sa propre sphère professionnelle. Alors, cet argument de base justifie-t-il leurs retrouvailles ?

« Ensemble, nous accompagnerons le monde de l’entreprise en encourageant les initiatives, pour faciliter la création d’emplois. D’autres villes l’ont fait, ajoute Crescent MARAULT, elles ont su démontrer que la paupérisation n’était pas une fatalité dans laquelle il fallait sombrer… ».

 

Le déclic ultime obtenu auprès des seniors !

 

Mais, cette présence de Pascal HENRIAT, est-elle si anachronique et décalée que cela ? Nullement, selon l’intéressé. Ce dernier confirme en avoir terminé avec sa cure d’austérité médiatique entamée depuis plusieurs semaines. Une disette qui lui a visiblement redonné grand appétit. Et c’est sa présence en qualité d’élu de la Ville d’Auxerre au repas de fin d’année servi aux seniors au Parc des expositions qui aura agi comme un véritable catalyseur.

Le déclic ultime pour mettre fin à ce régime pain sec et à l’eau qu’il ne souhaitait plus observer.

« Une forte demande à ma présence dans ces municipales s’est faite ce jour-là. Cela a été un excellent indicateur quant à la démarche à suivre… ».

L’adjoint aux finances qui voue une admiration sympathique à l’engagement pris par sa collègue écologique Maud NAVARRE elle-même en piste à la conquête du Graal n’ira tout de même pas jusqu’à la rejoindre de manière officielle.

Mais, qu’importe, s’il joue de nouveau un rôle d’élu dans l’appareil municipal auxerrois, Pascal HENRIAT se dit prêt à travailler avec différentes composantes dans l’intérêt de la Ville et de son agglomération.

Quelles opportunités pouvaient bien se présenter à lui en somme ? Qui lui conviennent et soient dans ses appétences politiques ? Celle de Crescent MARAULT, of course.

« Nous avons soutenu Alain JUPPE et voté en faveur d’Emmanuel MACRON lors de la présidentielle, confesse le Conseiller départemental, Crescent et moi sommes des centristes de droite. C’est ce qui nous rapproche dans nos analyses politiques… ».

Le programme (il n’a pas encore été dévoilé à l’heure actuelle) l’a pourtant séduit. Justifiant ainsi son ralliement.

 

Deux leaders en parfaite symbiose coopérative…

 

Mais, avant de se prononcer, le représentant du MoDem s’est également appuyé sur les avis de deux maîtres à penser : François BAYROU, et celui qui fut maire d’Auxerre durant quarante-quatre années, Jean-Pierre SOISSON. Leurs commentaires ont conforté Pascal HENRIAT dans ses choix.

Le centriste qui n’avait pu négocier quoi que ce soit avec Guy FEREZ il y a quelques semaines se satisfait aujourd’hui de figurer dans la future équipe qui devrait être dévoilée d’ici peu.

« Je désire apporter ma pierre à l’édifice dans la construction du projet porté par Crescent MARAULT, conclura Pascal HENRIAT, c’est une liste d’ouverture au service de l’intérêt général de la ville. Elle ne peut que l’emporter… ».

Une manière de couper court aux hypothétiques arguties qui nourriraient une guerre des chefs entre ces deux leaders, opposés à l’édile sortant.

 

 


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La Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment est vent debout depuis plusieurs mois ! Et pas uniquement sur un champ d’action national ! Le programme d’isolation à un euro voulu par l’Etat, appliqué dans le cadre d’un coup de pouce consenti aux ménages pour qu’ils réalisent des économies d’énergie, correspond manifestement à une pilule amère qui ne se digère pas pour ses adhérents. Outre les fraudes financières déjà constatées çà et là sur certains dossiers, la CAPEB déplore surtout l’absence de qualité dans la réalisation de ces travaux et des malfaçons induites qui ne cessent de ternir le tableau…

AUXERRE: Il n’y a pas que la Direction départementale de protection des populations (DDPP) qui s’inquiète de la tournure des évènements à la suite de la mise en œuvre de ce dispositif. La CAPEB fait figure, elle aussi, d’observateur avisé pour dénoncer ce qui représente déjà à ses yeux un véritable scandale.

Si la déclinaison de ce processus partait sur de bons sentiments (l’accès au plus grand nombre de moyens techniques afin de réaliser des économies d’énergie en isolant son habitat à moindre coût), les résultats semblent le plus souvent catastrophiques.

Rappelons que l’isolation des combles à un euro n’est en fait qu’une offre commerciale, aux arguments juteux pour ses bénéficiaires, proposée par des entreprises signataires d’une charte avec le ministère de la Transition écologique.

Or, il est évident et au fil de l’eau que certaines de ces structures artisanales n’ont guère eu d’appétence à concevoir leur intervention en respectant les règles de l’art du métier. En occultant, par exemple, les notions de qualité élémentaires !

 

Des travaux exercés par des sociétés aux vertus douteuses…

 

Si la CAPEB a eu la sagesse d’attendre un peu avant de s’exprimer sur ce qui résulterait de ce dispositif, cette fois-ci, elle n’y tient plus en posant les deux pieds dans le plat.

Trop, c’est trop pour ses responsables, tant à l’échelle de l’Hexagone, que dans les délégations départementales. La qualité du travail exécuté n’étant pas au rendez-vous (ce qui porte un sérieux préjudice sur la crédibilité et le sérieux de toute la filière), le syndicat patronal a choisi d’aller plus loin en dénonçant ouvertement ce dispositif.

« Des millions d’euros en travaux ont été engloutis dans ces améliorations énergétiques, confie le secrétaire général de la CAPEB de l’Yonne, Christophe BERTEAU, alors que les réalisations sont défectueuses. Leurs auteurs ne sont pas des artisans de qualité qui respectent nos codes déontologiques en vigueur… ».

 

 

Alors qui sont-ils dans la plupart des cas ? Réponse sans ambages de la CABEB : des travailleurs détachés, en provenance des pays de l’Est, voire des gens mal intentionnés qui font payer au noir leur labeur peu honorifique.

Afin de préserver l’intérêt de la clientèle qui n’est pas toujours consciente des risques encourus, l’organisme patronal a décidé de créer une plateforme téléphonique spécifique pouvant collecter l’ensemble des plaintes qui affluent de manière officielle.

 

 

« Les chantiers de la honte » : un document qui collecte les plaintes…

 

Les textes d’application de ce dispositif sont pourtant très stricts : les entreprises qui interviennent sur ce registre précis doivent impérativement bénéficier d’une homologation qui émane des services de l’Etat. Or, aucune de celles qui réalisent ces travaux dans l’Yonne ne l’aurait en sa possession !

La CAPEB de Bourgogne Franche-Comté a pris le dossier à bras le corps. Elle assure dorénavant une prise de contact direct avec les clients bernés et forts mécontents de la situation.

Un document, baptisé « Les Chantiers de la honte », répertorie l’ensemble des témoignages accablants. Les instances nationales ont également réagi auprès des pouvoirs publics. En vain, puisqu’il n’y a eu pour l’heure aucune réaction catégorique pour endiguer ce fléau. Devenu le symbole d’une véritable nuisance vécue par l’artisanat.

 

 

L’Yonne n’est pas épargnée par ce phénomène qui se propage. La CAPEB cite l’exemple d’une jeune entreprise qui a engrangé à la suite de ces travaux un bénéfice record de seize millions d’euros. Sachant que son dirigeant n’est ni un spécialiste du bâtiment ni titulaire du moindre diplôme le qualifiant dans la profession. Il s’avère même que ce dernier pratiquerait l’art de l’esquive, ayant recours de manière systématique à la sous-traitance…

Excédée, la CAPEB tire la sonnette d’alarme et affirme à qui veut l’entendre que ce dispositif ne tient pas la route et qu’il s’avère encore plus dangereux pour la pérennité de la filière que l’essor exponentiel de la micro entreprise. C’est tout dire !

 

 

 


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Parcourir près de 2 500 kilomètres à la seule force des jambes et en solitaire, soit un long périple d’un mois empruntant les chemins de traverse de France, d’Espagne et du Maroc, sous la touffeur estivale, ne fut pas une partie de plaisir. Même si les stigmates de cette course impensable qu’il a disputée avec lui-même sont  aujourd’hui effacés. Le valeureux auxerrois intègre désormais le Panthéon très restrictif des figures emblématiques qui ont écrit la légende du sport dans l’Yonne…

AUXERRE : 52 ans, et une silhouette perpétuelle de jeune homme ! Le coureur pédestre gravit les quelques marches le menant à sa récompense de manière leste et agile. Toujours très affûté. Sans doute, est-il prêt à se lancer un nouveau défi, tant son allure physique est ordonnée.

Nonobstant, il y a néanmoins ce voile insondable de tristesse qui se fige sur son visage. Un bref instant. Etrange pour ce garçon d’ordinaire si en phase avec l’optimisme et le rayonnement de la vie.

Un sentiment que ce garçon sympathique a dû cultiver dans sa prime jeunesse sous le chaud soleil du Maghreb. A Bzou, sa ville natale, dans le royaume chérifien. Le théâtre de son incommensurable performance qu’il a su rallier à la force de ses muscles l’été dernier.

C’est la raison de sa présence sur la scène de la Nuit des Sports, aux côtés du président du Département, Patrick GENDRAUD, et du parrain de la soirée, Jean-Marc FURLAN, coach de l’AJ Auxerre.

Abderrazzak apporte toutefois l’explication à ce vague à l’âme persistant qui fait mal et que la nombreuse assistance perçoit. L’épouse du champion n’a pu se rendre à la cérémonie et partager cet instant magique avec son mari. L’obtention de cette récompense ultime pour clore une splendide saison. Le « Coup de Cœur » du jury de cette édition 2020.

 

 

Déjà auréolé par la Ville d’Auxerre et la BGE…

 

Le coureur aurait tellement voulu brandir le trophée aux côtés de son épouse, absente pour maladie. Mêlant joie intérieure et tristesse apparente, EL BADAOUI a évoqué en quelques mots ce que furent ces heures terribles passées sur le bitume ou sur le sable en ne regardant que devant soi. Se fixer pas après pas un seul et unique objectif : atteindre le but matérialisé par cette petite localité de BZOU, un village typique du Maroc, où le héros est devenu une divinité après son exploit.

Déjà, la Ville d’Auxerre lui avait rendu les honneurs en septembre dernier, lui remettant au passage la médaille officielle de la cité.

D’autres structures, à l’instar de la BGE Nièvre Yonne, lui ont offert une vitrine d’expression pour que l’athlète de l’extrême puisse narrer ses aventures insolites devant un parterre d’entrepreneurs.

La logique voulut que le Conseil départemental et le Comité départemental Olympique et Sportif de l’Yonne lui rendent la pareille. Ce fut fait dans le cadre de cette Nuit du Sport, réunissant la fine fleur des compétiteurs de notre territoire.

Alors qu’une biographie se prépare actuellement sur le fantastique chemin de vie de notre personnage, Abder EL BADAOUI aura, malgré les circonstances personnelles, pu savourer les images d’un court diaporama retraçant les moments clés de son incomparable exploit devant une salle attentive et respectueuse.

C’est le plus bel hommage que l’on pouvait rendre à cet homme d’une rare humilité, au cœur gros comme ça et pétri d’un idéal altruiste…

 

 


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