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« Dans cette opération, on a pu assister à une collaboration exceptionnelle entre les partenaires mobilisés autour de ce programme de réhabilitation foncière, fruit de quatre longues années de travail… ». Parlant de volontarisme et de projet orienté vers l’humain, le préfet de l’Yonne Patrice LATRON a apposé pour une ultime fois sa griffe sur un document officiel dans notre territoire. Cela se déroulait ce vendredi 20 décembre. Dans le salon d’honneur de la ville de Sens, à l’occasion de la signature de la convention ANRU…

SENS : La main n’a pas tremblé d’un iota. Le geste demeurant martial dans son exécution. Simple et limpide. L’habitude, sans doute. Pour sa dernière apparition publique dans le département de l’Yonne en sa qualité de représentant de l’Etat, Patrice LATRON a tenu à apposer de sa griffe la convention NPNRU (Nouveau programme national de renouvellement urbain) mise en place dans l’agglomération septentrionale de l’Yonne.

Ce vendredi en fin d’après-midi, de nombreuses personnalités présentes dans le cadre magnifique du salon d’honneur de l’hôtel de ville voyaient officier leur préfet pour la dernière fois  face à eux.

L’Etat étant partie prenante dans ce vaste projet où seront investis durant une douzaine d’années 124 millions d’euros pour améliorer la qualité de vie et l’habitat des résidents de deux quartiers de la sous-préfecture, ceux des Arènes et des Champs-Plaisants.

Aux côtés des collectivités (la Communauté d'agglomération du Grand-Sénonais et de la Ville de Sens mais aussi la Région et le Département), ainsi que du bailleur social, BRENNUS Habitat, l’Etat s’est engagé pour soutenir l’initiative, qualifiée d’excellente, afin de faciliter le bon déroulement des opérations.

 

 

« La résultante de ce vaste programme, nous la devons au travail effectué depuis ces quatre dernières années, rappela Patrice LATRON lors de sa prise de parole derrière le pupitre, cela a été une conjoncture de bonne volonté… ».

Satisfait de cette initiative propre à redynamiser l’attractivité et le territoire du nord de l’Yonne, le préfet ne put que saluer avec enthousiasme ce futur programme de revalorisation.

 

Un vaste programme de réhabilitation étalé sur douze ans…

 

Cette action d’aménagement urbain s’inscrit dans le prolongement des opérations qui ont été engagées ces dernières années le long de l’axe Est/Ouest de la ville.

Concrètement, plusieurs projets ont vu le jour : la nouvelle gare avec la création de son parking multimodal, la réhabilitation de l’Hôtel de ville, celle qui a concerné les quais de l’Yonne, la création d’espaces culturels à la jonction entre le centre-ville et les quartiers…

Précisons que les quartiers prioritaires de la ville feront l’objet d’une nouvelle rénovation urbaine. Quant à la zone industrielle des Vauguillettes, elle bénéficie aussi de dispositifs incitatifs intéressants, ceux issus du programme national « Territoire d’industrie ».

Pour mémoire, le programme « Action Cœur de Ville » a été lui aussi sollicité dans le cadre des projets de réhabilitation des pourtours du quartier de l’hôtel de ville.

 

 

Au-delà de cette signature protocolaire importante, on aura vu l’édile de Sens, Marie-Louise FORT conclure cette cérémonie en remerciant le préfet Patrice LATRON pour le travail accompli durant ces vingt-huit mois de présence dans le nord de la Bourgogne.

Pour lui témoigner sa reconnaissance, la présidente du Grand-Sénonais lui a offert un moulage de la statue de Castor et Pollux. Ces divinités de la mythologie grecque évoquent sur un plan purement symbolique, outre la dualité puisqu’ils sont jumeaux, la collaboration et l’alternance.

Deux thèmes se rapportant, sans aucun doute, à l’actualité du préfet : sa collaboration active dans ce vaste projet et l’alternance qui préfigure la poursuite de sa carrière sous d’autres cieux, ceux de Paris, dès le 06 janvier prochain.

 

 


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Les onze étudiants de la promotion 2019 de l’Ecole de Gestion et de Commerce de Sens (EGC) passeront les fêtes de fin d’année avec davantage de sérénité : ils ont déposé au pied du sapin leurs précieux diplômes. Ceux-ci ont été obtenus au terme de leur cycle d’étude de trois années vécu dans l’établissement accueilli par la Chambre de Commerce et d’Industrie. Histoire de satisfaire leurs parents qui ont cru toujours en eux….

SENS : Si leur existence actuelle est toujours dominée par la poursuite des études aux quatre coins de l’Hexagone, il n’empêche que les onze étudiants de la promotion 2019 de l’EGC n’ont pas caché leur joie de tenir dans leurs mains l’attestation officielle du diplôme obtenu à l’issue de leur passage dans l’établissement d’enseignement supérieur du Sénonais.

Au cours de cette cérémonie de remise des prix, et sous les encouragements nourris du président de la Chambre de commerce et d’industrie de l’Yonne, Alain PEREZ et du directeur du Pôle formation, Hervé AUBERGER, ces jeunes gens ont revu le film de leurs souvenirs heureux en présence de leurs parents.

Accueillie dans les locaux de la chambre consulaire, l’Ecole de Gestion et de Commerce reçoit depuis dix ans (la date coïncide précisément avec l’anniversaire du Village d’entreprises du Sénonais situé au même endroit) les futures perles rares des métiers de la finance, des ressources humaines, de la vente, du marketing et de la communication.

Pour en juger, il suffit de se référer aux précieux témoignages de quelques anciens, venus expliquer leur parcours professionnel depuis leur départ de l’EGC.

 

 

 

Responsable achat, ingénieur en conseil viticole, contrôleur de gestion, à la tête d’un service client ou directeur d’une agence de travail temporaire, les anciens diplômés n’ont pu que rassurer les néophytes du jour. Grâce à l’EGC, l’employabilité sur le marché de la vie active est bel et bien là ! Sans omettre la pratique de postes à forte potentialité en termes de prise de décision…

En guise de préambule à cette cérémonie, à laquelle prenait part Clarisse QUENTIN, adjointe à la Ville de Sens, en charge de la formation et de l’enseignement supérieur, Alain PEREZ brossait un état des lieux détaillé de cette décennie constructive qui aura permis à l’EGC de gagner ses lettres de noblesse au cœur d’un environnement professionnel propice aux échanges.

Plusieurs entrepreneurs (AIRGOLINES, STELEC, L’AGE D’OR…) profitèrent de leurs interventions pour saluer cette connexion complice entre le milieu professionnel et la sphère estudiantine.

On notera aussi les explications de Catherine VICHERAT, responsable pédagogique de l’EGC qui expliquera les moyens et méthodes utilisés pour préparer les étudiants à décrocher le sésame qui leur ouvrira les portes à un avenir prometteur.

Mention spéciale enfin pour une jeune fille : Nolwen TURPIN, brillante major de sa promotion qui effectue à l’heure actuelle un master finance à la Kedge business school de Bordeaux.

 

 

 


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Instaurée depuis de nombreuses années, la fête de la Nativité se célèbre par une singulière manifestation aquatique, emplie de charme et de poésie, aux abords du plan d’eau de la commune de Puisaye-Forterre. Un programme de réjouissances, concocté par l’association des « Lumières de Druyes », à (re)découvrir sans modération en cette fin d’après-midi d’avant Réveillon…

DRUYES-LES-BELLES FONTAINES : Le parapluie sera de rigueur. Compte tenu des caprices pernicieux de la météo. Changeante à l’extrême en ce début de période hivernale.

Pourtant, cela n’empêchera nullement les aficionados de la fameuse célébration de s’agglutiner aux abords du plan d’eau, le lac, situé au cœur de la petite commune médiévale.

Surtout que le rituel de l’allumage de centaines de bougies constituera, une fois encore, le point d’orgue de ce programme consacré à Noël et à ses joies.

Dès 18 heures, petits et grands se précipiteront sur le terrain jouxtant la zone aquatique, munis de leurs précieux lampions enflammés. Ceux-ci seront ensuite déposés délicatement par leurs soins à la surface de l’eau.

L’instant sera très agréable. Presque irréel. Et quasi œcuménique puisque réunissant toutes les générations en ce moment solennel. Il préfigure la célébration religieuse vécue dans la jolie église, bâtie à quelques encablures de là dès 19 heures.

L’œcuménisme sera, là encore, d’actualité avec une cérémonie articulée autour des trois grandes religions chrétiennes, en présence de Magali CARLIER, pasteur de l’église protestante unie d’Auxerre, Robert LACROIX, diacre et le Père Claude GROSSENBACHER, prêtre orthodoxe.

Un peu plus tôt, à 17 heures, l’édifice religieux aura déjà été auréolé de la présence d’un duo d’instrumentistes de très belle facture (Claudette et Sylvain DESSANE, respectivement aux claviers et au violon alto) en représentation unique.

Parmi les œuvres jouées par la présidente des Amis des Orgues de Clamecy et son fils, ancien pensionnaire du Conservatoire national de La Haye : une aria de Jean-Sébastien BACH, une sonate du même compositeur allemand ou la « première suite en sol mineur » de Max REGER, auteur de pièces romantiques s’inspirant de l’école germanique.

Quant aux traditions culinaires de Noël, elles seront respectées. Les promeneurs auront la possibilité de déguster vin chaud et chocolat chaud tout en mangeant le traditionnel pain d’épice.

 

 

 


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Les chiffres définitifs de l’exercice 2018 ont été dévoilés par le comité structurel de l’association d’aide et d’accompagnement aux porteurs de projets de notre territoire. Pourvu d’une palette éclectique d’opportunités financières à destination des créateurs/repreneurs d’entreprises mais aussi de bénéficiaires du RSA en velléité d’entrepreneuriat, l’organisme travaille en étroite osmose avec six EPCI du territoire. En attendant d’accroître ces partenariats en 2020…

AUXERRE : L’heure des comptes a sonné au sein de l’entité associative de l’Yonne. Celle-ci qui, rappelons-le, a pour vocation première d’accompagner les entrepreneurs dans la création ou la reprise de leur outil de travail dévoilait ses chiffres définitifs se rapportant à l’exercice 2018. Une présentation faite, il y a quelques jours, lors d’une réunion de son comité décisionnaire, dans la capitale de l’Yonne.

Autant dire que la levée de fonds et les conseils prodigués à bon escient auprès de celles et ceux qui veulent reprendre leur destinée en main en se lançant dans l’aventure entrepreneuriale figurent parmi les tâches prioritaires de l’organisme, dirigé par Angélique COEURDOUX, et présidé par Malikha OUNES, élue départementale.

Et, à la lecture des données statistiques fournies, disons-le sans ambages : le bilan se situe clairement dans le positif. En effet, les interventions financières déclinées par INITIACTIVE 89 représentent un montant global in fine de plus d’1,7 million d’euros (soit 1 733 637 euros précisément). Sachant, pour être tout à fait complet sur ce panorama chiffré, que le montant des prêts bancaires levés l’année dernière a flirté avec les neuf millions d’euros (8 900 000 euros avec exactitude).

 

Un panel éclectique de possibilités financières y compris pour les bénéficiaires du RSA…

 

Puisqu’une bonne nouvelle s’accompagne toujours d’une suivante, grâce à ses actions imputables à la sagacité experte de ses conseillers financiers, INITIACTIVE 89 a pu assurer la création, voire le maintien de 239 emplois. Ce qui, compte-tenu des circonstances conjoncturelles de l’époque, est loin d’être négligeable.

Dans son escarcelle, l’association dispose d’une somme de solutions financières adéquates aux besoins des bénéficiaires qui peuvent optimiser leur plan de financement. Avec en guise de point d’orgue capital : l’obtention de prêts bancaires, accordés par les partenaires de la structure. Pour mémoire, citons le prêt d’honneur (produit phare de ce panel d’offres) qui augmente l’apport du dirigeant, le prêt Nacre à destination des demandeurs d’emploi essentiellement, la garantie France Active (l’équivalence d’une garantie de prêt bancaire) ou encore la garantie FGIG (à l’identique de la garantie précédente mais avec une cible féminine).

INITIACTIVE 89 fait également profiter de ses offres tous les allocataires du RSA, porteurs d’un projet de création/reprise d’entreprise. Une intervention qui est assurée en concomitance avec les services sociaux du Département.

L’organisme exerce également ses missions en étroite concertation avec les EPCI (Etablissement public de coopération intercommunale), qui bénéficient depuis l’application de la loi NOTre de la compétence économique territoriale.

Aujourd’hui, six d’entre eux sur les quatorze organismes de référence dans le département de l’Yonne travaillent en osmose totale avec la structure d’accompagnement.

Il s’agit du Tonnerrois, Puisaye-Forterre, Sénonais, Serein Armance, Chablis Terroirs et Vanne Pays d’Othe. L’objectif de la gouvernance actuelle d’INITIACTIVE 89 est de rallier à sa cause l’ensemble des EPCI de l’Yonne. Des contacts sont en cours avec certaines de ses institutions qui manquent encore à l’appel.

Au plan géographique, précisons que le plus grand nombre d’entreprises financées en 2018 par la structure l’ont été sur le Sénonais (33), l’Auxerrois (30), l’Avallonnais (15), la Puisaye-Forterre (13) et Serein Armance (10). De bon augure pour 2020…

 

Un article réalisé en partenariat avec INITIACTIVE 89...

 

 


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Dans la petite ville industrielle de Pernik, située à trente kilomètres de Sofia – capitale la plus polluée de l’Union européenne – les habitants ne peuvent plus respirer. L’air y est saturé de particules fines. Des niveaux record de pollution de l’air…

SOFIA (Bulgarie) : En Bulgarie, la pollution liée à la concentration de particules fines dangereuses est la plus élevée d’Europe. Les centrales à charbon produisent 46 % de l'énergie nationale. 60 % des ménages dépendent du charbon et du bois brut pour leur chauffage. Mais, ceux-ci ne sont soumis à aucune norme de sécurité. Ils sont souvent de très mauvaise qualité et émettent du soufre et des particules fines pouvant être mortelles.

Le nombre estimé de décès prématurés attribués à la pollution causée par les dix centrales bulgares, considérées parmi les plus polluantes de l’Union européenne, pourrait être réduit de près de 80 %. Si les nouvelles normes de pollution européennes étaient appliquées…

La Bulgarie a déjà été condamnée en 2017 par la Cour de la Justice européenne pour ses dépassements fréquents des seuils limites de pollution. Pourtant, le gouvernement bulgare a demandé à l’Union européenne d’être plus conciliante dans ses exigences en matière d’émission de gaz.

 

 

Une hausse des tensions sociales contre la transition énergétique

Si la réalité environnementale et sanitaire est claire, l’incompréhension des mineurs et ouvriers des centrales thermiques, condamnés à perdre leur emploi, est aussi bien réelle. Ces trois dernières années, les manifestations se multiplient pour défendre l’industrie du « diamant noir » qui fut un temps la richesse du pays, contre « des exigences européennes impossibles à réaliser ».

La région de Pernik est l’une des plus vieilles régions minières de Bulgarie. A quelques kilomètres, à Bobov Dol, se trouve la plus grande mine souterraine du pays. La centrale électrique construite dans les années 1970 a permis aux familles de la région de travailler.

Aujourd’hui, les mines et les centrales ferment l’une après l’autre, licenciant des centaines de mineurs, qui ne trouvent que difficilement d’autres emplois dans une région spécialisée dans la production de charbon depuis des années.

 

 

Des projets locaux voient le jour, « Greenpeace Bulgarie » a soutenu la mise en place d’une formation sur l’énergie photovoltaïque dans le lycée professionnel de Bobov Dol. Mais, beaucoup de jeunes ont fait leurs valises et sont partis. Le nombre d’élèves inscrits chute chaque année. Depuis le début des années 2000, des usines textiles  italiennes se sont installées dans les anciens bâtiments des mines, employant 400 femmes. Mais les salaires ne dépassent pas les 300 euros par mois. Les employées n’ont pas le choix : si elles réclament une augmentation, l’usine pourrait fermer et se délocaliser au Cambodge ou au Bangladesh.

La maire de Bobov Dol, Elza VELITCHKOVA, dénonce : « Nous vivons dans un pays où les responsables politiques n’ont pas de vision sur le développement de régions comme la nôtre… ».

Malgré la position géographique stratégique, à quelques kilomètres de la capitale, les pouvoirs locaux peinent à attirer de nouveaux investissements dans la région. Quant au marché énergétique, il est aux mains d’un seul homme : KOVATCHKI, le magnat du charbon. La difficile transition vers une énergie propre et un territoire dynamique est complexifiée par la structure du marché de l’énergie bulgare, entièrement concentrée dans les mains d’un grand propriétaire peu soucieux de justice sociale et d’environnement. Après la chute du communisme en 1989, les mines ont été privatisées. Les nouveaux propriétaires, souvent liés à la mafia, ont acquis les centrales pour un prix dérisoire, réduisant au minimum les salaires des travailleurs. Un mineur ou un ouvrier gagne en 2017 environ 300 euros par mois, lorsque le salaire est payé à temps.

 

 

Sur le papier, la mine est la propriété de Vagledobiv Bobov Dol EOOD. Mais en réalité, les mines et les centrales sont toutes possédées par Hristo KOVATCHKI. En 2018, il est le plus grand acteur dans le commerce de l’électricité dont il détient 39 % de part de marché. Il possède 40,2 % de la production de chaleur et d’énergie au niveau national[1]. Du charbon aux déchets toxiques : la reconversion en toute impunité des centrales des communautés locales s’étaient habituées à l’épaisse couche de poussière recouvrant leurs rebords de fenêtres, leurs voitures, leurs terrains de jeux aux alentours des centrales à charbon. Mais depuis quelques mois, des fumées sombres et nauséabondes s’échappent des centrales thermiques de KOVATCHKI. A Pernik, les citoyens descendent dans les rues et déposent une plainte. Le Parquet entame une enquête, visant six centrales, et découvre que des déchets y sont brûlés sans autorisation.

 

 

KOVATCHKI s’est en effet orienté vers ce nouveau combustible pratiquement gratuit qui lui permet de remplacer le charbon, devenu moins rentable. Ces déchets ont été importés en Bulgarie par la société Ecoexport de l’Italien Sergio GOZZA, poursuivi en Italie pour trafic de déchets et falsification de résultats de laboratoire sur la teneur de substances dangereuses.

Les installations d’incinérations bulgares qui reçoivent ces déchets ne sont dotées d’aucun équipement de séparation des déchets dangereux, ni de système de contrôle des émissions, certaines ne disposent même pas d’autorisations d’incinération[2]. Les installations ont été fermées pour quelques jours puis ré-ouvertes jusqu’à la clôture de l’enquête qui établit que « les recommandations données étaient mises en œuvre », les centrales fonctionnent aujourd’hui de plus belle.

La transition énergétique réclamée par l’UE est nécessaire dans ce petit pays des Balkans. Mais, elle reste loin d’être garantie dans un contexte de collusion entre les propriétaires des mines à charbon polluantes, les pouvoirs politiques et la justice.

Aria RIBIERAS

compte twitter @ariaribieras

#ariaribieras  

[1] Greenpeace, Financial Mines, 2018

[2] bivol.bg, Sega, 3 septembre 2019. https://bg.ambafrance.org/Mardi-3-septembre-8370#Des-dechets-d-importation-incineres-dans-les-centrales-thermiques-de-Hristo-nbsp

 


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