Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Composée de huit organisations (ADENY, ALTERNATIBA Yonne, ARPENT, ASEF, C3V Maison Citoyenne, Coquelicots de Joigny, Lucytoyens et SOS Forêt Bourgogne), l’entité a fait connaître sa position suite au rapport du commissaire-enquêteur, rendu public la semaine dernière. Un retour d’analyse qui s’est fait dans un contexte de crise sanitaire particulièrement lourd. On le sait : cette synthèse donne un avis favorable à la mise en application du Plan de servitudes aéronautiques de l’aérodrome d’Auxerre-Branches. Des idées contraires aux desiderata du collectif…

AUXERRE : L’une des craintes essentielles du Collectif Citoyen pour la Forêt de Branches qui se bat bec et ongles depuis plusieurs mois pour que ne disparaissent pas les trente-trois hectares de bois menacés en lisière de l’aérodrome, est qu’une décision capitale ne survienne au cours de cette période si particulière de crise sanitaire.

Certes, l’inquiétude et le respect des mesures de confinement actuelles éloignent pour un temps les priorités données à ce délicat dossier qui perturbe l’existence des riverains évoluant autour de ce complexe aéronautique depuis de nombreux mois.

A la lecture du rapport d’enquête de ce PSA, les membres du collectif sont formels : le sujet de l’aérodrome d’Auxerre-Branches fera à nouveau l’objet de confrontations et de débats, dès que la normalisation du contexte sociétal le permettra. Evidemment, l’angle économique et sa relocalisation devront être pris en considération parmi les solutions de l’après…

Pour l’heure, le collectif qui a déjà recueilli à ce jour plus de 7 500 signatures sous la forme d’une pétition, n’en demeure pas moins sur sa réserve et dans le respect d’une extrême vigilance.

Un communiqué de presse,  publié le 26 mars, le confirme. Tout en précisant que d’ores et déjà, les représentants des huit associations signataires au principe de ce collectif de défense interpelleront les candidats en lice au second tour de scrutin des échéances municipales.

Sachant que pour l’heure, la projection la plus évidente de la tenue de ce vote au goût d’inachevé pourrait être le 21 juin, selon les préconisations du Premier ministre Edouard PHILIPPE.

Mais, le collectif ne se bornera pas à solliciter les élus du seul scrutin municipal. Il veillera aussi à poursuivre son engagement et à faire part de son entière détermination pour que ne soient pas détruits les arbres des trente-trois hectares de la forêt auprès des futurs élus communautaires qui en découleront sur l’agglomération auxerroise après coup.

 

Les élus concernés par le dossier vont devoir justifier certains points…

 

Quant au rapport d’enquête effectué par le commissaire-enquêteur, le collectif en a pris bien légitimement connaissance. Il a constaté que ce dernier s’était appuyé scrupuleusement sur une analyse inhérente à la conformité technique et réglementaire du dossier. Rappelant de fait que l’objet de l’enquête n’était pas d’en démontrer ni l’intérêt économique ni l’intérêt environnemental.

On peut lire ainsi, un peu plus loin, sur le communiqué de presse le point suivant : « en faisant mention des arguments en défaveur de ce projet (459 observations défavorables sur les 572 recueillies, 18 sans avis déterminant, 42 sans lien direct et 53 favorables), le rapporteur d’enquête indique que la question n’est pas purement technique mais surtout politique dans le traitement de ce dossier… ».

Fort de cela, le Collectif Citoyen pour la Forêt de Branches précise que cette enquête ne peut servir d’alibi aux promoteurs du dossier pour éviter de rendre compte aux populations concernées et justifier leur décision de classer l’aérodrome en catégorie 3.

Au nom de quoi, les élus concernés par le projet sont sommés de se justifier sur une série d’items fondamentaux aux yeux du collectif où leurs réponses apparaitront comme déterminantes.

Parmi les sujets évoqués, citons le solde comptable des années passées qui se rapportent aux charges totales d’exploitation hors fonction régalienne, retombées économiques et touristiques locales tangibles et vérifiables ; le plan de financement pour 2023 date à laquelle la réglementation européenne imposera de ne plus financer le délégataire ; la définition que les élus ont des concepts d’aménagement du territoire et de la mobilité quotidienne ; enfin, de leur volonté de contribuer au dérèglement climatique pour le bien-être des habitants du territoire.

On le voit, en effet, une fois la sortie de crise sanitaire passée, l’épineux dossier de l’aérodrome d’Auxerre-Branches refera surface tel un serpent de mer dans ce qui apparaît comme l’un des enjeux essentiels du second tour du scrutin municipal sur l’Auxerrois.

 

Rapport complet à consulter sur : https://cutt.ly/atnkvod

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Fraîchement débarqué de Corse, mon fiancé décide de s’installer auprès de moi, dans l’Yonne. Il s’agit là d’un acte d’amour pur accompagné de la plus grosse des concessions qui soit : la «perte» du soleil méditerranéen ! Comment alors lui faire apprécier la Bourgogne ? Nous autres, bourguignons, ne sommes peut-être pas réputés pour notre météo douce et clémente. Mais, certainement bien pour une autre chose : la fameuse recette des œufs en meurette !

TRIBUNE : C’est au gré de nos pauses gourmandes, à table, que la magie a opéré. La première expérience d’un Corse qui goûte les œufs en meurette est comme un premier rendez-vous.

D’abord il y a la curiosité : « Œufs en meurette ? Qu’est-ce que c’est ma chérie ? ». Je lui explique que c’est LA spécialité de la gastronomie bourguignonne. Des œufs pochés dans une sauce au vin rouge. Et, pour faire simple je lui laisse entendre que selon les recettes, il y a des lardons, des oignons, parfois même des champignons (le summum de la séduction.)

En fin gourmet qu’il est, et intrigué par l’énoncé, il se lance et commande en guise d’entrée, à l’instar des autres convives, les œufs en meurette. Nous nous trouvons alors au restaurant « Le Bouchon du Palais » à Dijon. Une bouteille de vin rouge « Chevalier d’Eon » est alors ouverte : le serveur nous apprend que c’est un vin des côtes de Tonnerre qui se démarque bien des traditionnels vins rouges de Bourgogne à travers son rapport qualité/prix.

Nous trinquons et la chaleur commence à s’installer autour de la table. Quand  arrivent enfin nos œufs en meurette. « Que c’est beau ! ». Il hume son assiette : « ça a l’air bon ! ». A l’intérieur de celle-ci, deux œufs parfaitement pochés forment deux petits globes blancs mouillés d’une sauce au vin rouge veloutée qui enveloppe quelques petites allumettes de lard et oignons émincés.

Il y plante sa fourchette, goûte son plat et nous offre en guise de première impression : « ça claque ! ». C’est original de marier les œufs pochés à une sauce au vin rouge. Le lard et les oignons salent et équilibrent les goûts. Sucré du jaune d’œuf coulant, neutre du blanc, acidulé de la sauce au vin, tout se conjugue à la perfection et mon corse se régale. Je le vois déjà apprécier davantage la Bourgogne.

 

 

 

Une déclinaison subtile de la recette en trois variantes goûteuses…

 

Quelques temps plus tard, nous sommes invités au « Petit Marmiton », un restaurant d’Auxerre tenu par un chef de notre connaissance. À la lecture de la carte, je vois les yeux de mon corse s’allumer d’une lueur douce et coquine. Je lis moi-même la carte : « trilogie d’œufs en meurette à la façon du chef...». La serveuse nous explique qu’il a décliné les œufs en meurette en trois façons. C’est une entrée copieuse qui régalera les avertis et ravira les indécis. Mon ami dit alors : «Je vais les goûter pour comparer avec ceux que j’ai déjà mangés ». Trois petites marmites sur une assiette rectangulaire arrivent à table. Dans l’ordre de dégustation : l’œuf en meurette au vin blanc, suivi de l’œuf en meurette au vin rosé pour finir sur la meurette au vin rouge.

C’est lors de cette dégustation que mon fiancé est devenu un peu plus bourguignon. Je le voyais manger en silence, savourant chaque bouchée les yeux fermés comme pour mieux les apprécier et juger les différences entre chaque déclinaison.

L’œuf en meurette au vin blanc le marque par la douceur acidulée et sucrée de la sauce, qui se marierait très bien avec une volaille ou du poisson. Quand il passe à la subtile variante au vin rosé, il le trouve plus sucré. Le goût est rond en bouche, celui du vin se démarque et reste sur le palais. C’est une sauce qui, selon lui, s’associerait bien à un magret de canard.

C’est à la dernière marmite, l’œuf en meurette au vin rouge, qu’il dit : « je suis content d’avoir mangé les trois déclinaisons dans cet ordre car mon cœur penche pour la sauce au vin rouge, qui est à la fois puissante et suave. Quelle découverte ! ».

En effet, cette dernière est si douce qu’elle en devient un véritable velours pour les papilles. On y retrouve le goût du bœuf bourguignon dans cette sauce, même si elle se démarque toutefois par son onctuosité et reste adoucie par une pointe sucrée. C’est alors qu’une grande décision sera prise : « je goûterai dans chaque restaurant où j’irai leur version des œufs en meurette »…

 

 

 

La meurette au ratafia : sucrée et acidulée…

 

Et c’est d’ailleurs ce que nous faisons au « Soufflot », restaurant à la cuisine renommée installé à Irancy. La carte qui varie chaque mois selon les produits de saisons et l’imagination du chef nous propose des œufs en meurette au ratafia d’Irancy.

Tout naturellement, nous choisissons d’y goûter. Quand on annonce « ratafia », on s'attendrait à retrouver le goût sucré de l’œuf en meurette au vin rosé, car le ratafia a le raisin doux et sucré. C’était sans compter sur l’appellation « Irancy » qui nous a amené en bouche tout le coffre de cette appellation village, avec sa pointe acidulée ainsi que le tanin du vin.

Nous ne sommes pas si loin du sucré car les lardons, champignons et oignons de la sauce tranchent le goût de la sauce, et ici, c’est l’œuf et son jaune coulant qui équilibre les saveurs en bouche.

Il s’agit encore une fois d’une vraie découverte, de celles qui nous poussent inlassablement dans la délicieuse quête des secrets de l’œuf en meurette.

Jade SOBEK

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Le  principal bailleur social de l’Yonne, depuis peu rallié au groupement IDELIANS, fait bloc face à la pandémie galopante du coronavirus. Un certain nombre d’actions ont été mis en place depuis le 17 mars, début de la période de confinement. Objectif : protéger au mieux celles et ceux des locataires qui font usage des services de la structure. Sans omettre les collaborateurs et les partenaires du monde de l’entrepreneuriat…

AUXERRE : Karine LASCOLS est-elle devenue, à l’image de tant d’autres décideurs économiques, une cheffe de guerre engagée dans la bataille contre la propagation du COVID 19 ? En tout cas, le plan mobilisateur décliné cette semaine par DOMANYS y fait référence en tout point.

La directrice du bailleur social icaunais vient de présenter la stratégie de l’organisme institutionnel afin de poursuivre au mieux ses missions d’intérêt général.

Le leitmotiv commun à toutes les équipes qui agissent dans le bien-fondé de cette démarche citoyenne est la mobilisation. Et, en premier lieu, à l’égard des clients locataires.

Rappelons que l’office public de l’habitat gère près de neuf mille logements répartis sur deux cents communes du département de l’Yonne. Les forces humaines en présence s’élèvent à 190 collaborateurs.

Plusieurs mesures sont ainsi appliquées depuis la date du 17 mars. Si la fermeture des lieux d’accueil est factuelle, les interlocuteurs des locataires restent joignables. Le processus d’attribution de logement n’est pas remis en cause : les commissions sont organisées à distance.

Les états des lieux entrants ont été maintenus quand ils ne peuvent être décalés. Mais, la remise des clés du nouvel appartement se fait en agence avec la signature du contrat de bail dans le respect des gestes barrières. Il en va de même pour les sorties de location. Les états des lieux ne seront en revanche réalisés qu’après la période de confinement.

Quant aux entretiens des parties communes et les sorties des ordures ménagères, ils se poursuivent avec le même souci de l’observance des mesures de protection gestuelles.

Le cas des commerçants locataires de locaux professionnels est spécifique. Ces derniers sont contactés pour être informés qu’il n’y aura pas de relance sur les loyers impayés durant cette période. Des solutions d’étalement de paiement seront trouvées par la suite si nécessaire.

Les enfants scolarisés peuvent toujours bénéficier du service de soutien gratuit mis en ligne dans le cadre du partenariat avec ACADOMIA et l’AJ Auxerre. Enfin, le lien n’est pas rompu entre le bailleur et ses locataires. Le site de DOMANYS (www.domanys) propose une rubrique spéciale « questions/réponses » permettant d’aiguiller les locataires sur des aspects personnels et précis.

 

 

 

 

Ne pas oublier les publics fragilisés…

 

Le bailleur social a, en parallèle, organisé une vaste campagne d’appels (téléphone, SMS) vers plus de 5 000 personnes isolées et fragiles afin de s’assurer si ces dernières ne manquaient de rien. En outre, la structure a fait don de neuf cents masques protecteurs de type FFP2 aux services du centre hospitalier d’Auxerre pour le personnel soignant.

La mise à disposition de logements pour mettre en sécurité des personnes victimes de violences conjugales ou des enfants en danger est également opérationnelle.

Au plan financier, DOMANYS a réglé de manière immédiate les factures transmises par les entreprises sans attendre la date d’échéance. Ainsi, c’est plus d’un million d’euros qui ont été versés la semaine dernière aux prestataires extérieurs afin de ne pas pénaliser leur trésorerie.

Enfin, dans le cadre des mesures prises en faveur du personnel, DOMANYS a invité l’ensemble des collaborateurs pouvant travailler depuis leur domicile à le faire. Seules ont été conservées les interventions techniques urgentes et le traitement du courrier à réception. Les chantiers ont été suspendus et mis en sécurité jusqu’à nouvel ordre.

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

« Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage ». La citation de Jean de LA FONTAINE sied très bien à l’état d’esprit actuel du double champion du monde de canoë-kayak auxerrois. Déçu de ne pouvoir vivre ses quatrièmes Jeux Olympiques à Tokyo en juillet prochain afin d’y briguer un podium, le sociétaire de l’OCKA s’en remet à la sagesse pour compenser le manque. Lucide et solidaire, ses pensées vont bien au-delà de la chose sportive en cette période de confinement où dit-il, « il faut savoir faire preuve d’altruisme pour endiguer le fléau… »

 AUXERRE: « Même si la situation est grave, je crois qu’il faut savoir prendre du recul, l’accepter et adopter les bonnes mesures en sachant s’adapter aux changements… Mais, au bout du compte, nous surmonterons cela !».

Craignant depuis plusieurs jours que ne tombe la décision inéluctable du Comité international olympique (CIO), Cyrille CARRE accuse tout de même le coup. Normal ! Vivre une nouvelle aventure sportive sur le toit de l’Olympe au Japon cet été, il en rêvait depuis des mois. 

Auréolé de son titre de champion du monde de short race, le kayakiste Icaunais recherchait une énorme performance aux Jeux Olympiques cet été. Un rendez-vous qu’il n’aurait manqué pour rien au monde. D’autant que le bateau avait obtenu les quotas obligatoires, synonymes de qualification.

Récemment, Cyrille qui suivait l’évolution du dossier avec la régularité d’un métronome, avait déclaré « qu’il n’était pas nécessaire de prendre des décisions trop radicales et hâtives qui auraient pu s’avérer contre-productive pour les athlètes… ».

Mais, les choses ont évolué depuis. Jusqu’à la prise de décision définitive cette semaine, la mort dans l’âme, du Comité international olympique de décaler à l’année prochaine l’évènement planétaire.

« C’est vrai au vu du contexte, cela sentait vraiment le roussi, précise le sapeur-pompier professionnel, plusieurs délégations avaient fait part de leur intention de ne pas envoyer de compétiteurs aux Jeux, menaçant d’un boycott pur et simple les épreuves. Même si c’est un crève-cœur pour le monde du sport : le choix du CIO est raisonnable et surtout équitable vis-à-vis des sportifs qui ne pouvaient pas tous décemment préparer ce rendez-vous dans des conditions optimales… ».

L’avalanche d’annulation observée autour des compétions nationales et européennes ne fait que confirmer les dires du champion. Le programme de stages et de courses officielles s’évaporait de jour en jour du calendrier : séjour au Portugal du 22 au 31 mars disparu, open d’avril supprimé, championnat de France de fond reporté, manches de la Coupe du monde du mois de mai enlevées… Bref : Cyrille CARRE n’avait plus rien à se mettre sous la dent pour parfaire sa condition physique et accroître son mental avant de disputer les épreuves nippones.

 

Le plus dur est de se projeter dans les douze à quinze mois à venir…

 

Le problème pour le garçon qui continue de s’entraîner d’arrache-pied afin de se maintenir en forme (la commune d’IRANCY lui a mis une salle confinée à disposition) est le manque absolu de visibilité sur la suite de la saison. Une saison dépouillée du moindre rendez-vous officiel même si l’accumulation du report des épreuves sur le second semestre n’est pas une garantie.

Le plus dur est de se projeter de nouveau vers un objectif à atteindre dans douze à quinze mois. Car pour l’heure, le Comité international olympique n’a arrêté aucune date au calendrier. Mettant un point d’orgue à finaliser les Jeux avant l’été 2021.

« Je vais profiter de ce temps de repos contraint pour souffler quelque peu, confie le surdoué du kayak, d’autant que la nouvelle saison à l’automne dernier avait démarré sur les chapeaux de roue… ».

Désigné sportif Icaunais de l’année 2019, Cyrille CARRE avait avalé avec un appétit d’orque les compétitions hivernales comme celles organisées à Vaires-sur-Marne où le garçon avait multiplié les performances : 2ème en K4 500 m et K2 1000 m, 4ème en K1 1000 m, 7ème en K1 4000 m, et 17ème en K1 200 m.

Une mise en condition optimale qui préfigurait une saison exceptionnelle…

Faisant montre de relativisme par rapport à la situation, le sportif bourguignon pense surtout au contexte actuel que traverse le monde. En mettant les incertitudes sportives de côté, pour ne se consacrer qu’à l’instant présent…

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Soixante-cinq pages de rapport.  Qualifiée de « courtelinesque » par la figure emblématique de la cause environnementale de notre territoire, cette synthèse de l’enquête publique concernant le plan de servitudes aéronautiques de l’aérodrome d’Auxerre-Branches, qui devait renouer le dialogue avec les citoyens, est vide de toute substance. Pire : sa lecture analytique n’apporte aucune réponse concrète aux interrogations initiales. Une preuve que la concertation entre la population et la démocratie locale est toujours au point mort ?

AUXERRE : Chantre de l’écologie citoyenne et participative, l’élu Auxerrois n’a donc pas tardé à réagir aux conclusions du rapport d’enquête concernant l’épineux et ubuesque dossier de l’aérodrome d’Auxerre-Branches.

Dans un communiqué de presse, diffusé cette semaine, le leader charismatique d’Auxerre Ecologie a fait connaître sa position et celle de sa liste, après la publication du document réalisé par le commissaire-enquêteur, Gérard FARRE-SEGARRA.

Souvenons-nous : ce plan de servitudes aéronautiques de l’aérodrome d’Auxerre-Branches avait engendré dès le début de cette délicate affaire son lot intense d’émotion. Provoquant l’ire de nombreuses associations de défense de l’environnement, ainsi que celle de la liste politique « Auxerre Ecologie », au nom du sacro-saint principe de la sauvegarde de la biodiversité et de la lutte contre le réchauffement climatique.

Dans l’absolu, Denis ROYCOURT avait marqué son opposition catégorique à ce projet, remettant en question son « utilité économique et sociale » en indiquant que « les avions venant à se poser sur cet aérodrome pouvaient se satisfaire de l’infrastructure actuelle ».

 

 

Une enquête publique qui tourne à la négation…

 

Aujourd’hui, à la découverte de ce rapport d’enquête, la position de l’élu icaunais n’a pas changé d’un iota. Il le précise volontiers : « Tout au long de ce document, les porteurs du projet se contentent d’une même et unique non-réponse, répétée en boucle. L’objet de cette enquête publique ne porte ni sur l’utilité de l’aérodrome, ni sur le coût du projet pour les finances locales, ni sur son impact environnemental. Il rend un avis uniquement sur la révision technique du plan de servitudes aéronautiques… ».

Certes, le commissaire-enquêteur admet l’existence des 572 observations émises et consignées par les habitants. Des avis qui critiquent à leur immense majorité les atteintes faites à l’environnement si le projet devait se confirmer.

Mais là où le point d’achoppement apparaît très clairement entre le rédacteur officiel de cette synthèse et l’élu qui incarne une vision saine de l’écologie, c’est sur la nature même de l’appréciation de ces 572 avis.

« Le commissaire-enquêteur se défausse, précise Denis ROYCOURT, en déclarant que toutes ces questions sont « hors sujet » ! Il ajoute, en outre, qu’il n’a pas à les commenter ni à y porter d’avis ! Conséquence : il n’y a aucune réponse et aucune précision tangibles faites aux interrogations initiales… ».

 

Un dossier qui s’invitera au second tour du scrutin municipal…

 

Toutefois, même si le rapporteur pose en substance une dizaine de questions de principe, dont plusieurs font écho aux remarques pertinentes des habitants (« n’est-il pas raisonnable d’envisager un classement en Code 2 qui aurait l’avantage de maintenir une activité aérienne suffisante pour faire face aux besoins actuels ? »), il donnera in fine un quitus positif à l’enquête publique.

Quant à la direction de la sécurité de l’aviation civile Nord-Est, elle apportera à son tour une réponse à cette interrogation précise, montrant que la solution est purement politique.

« C’est au propriétaire donc au Syndicat mixte de gestion de l’aérodrome d’Auxerre-Branches de décider. L’enquête publique n’a pas à se prononcer sur ce changement de codification… ».

Fort de ce cela, Denis ROYCOURT, insatisfait de ces éléments de langage, invite d’ores et déjà les Auxerrois à s’en souvenir lors du vote du second tour des élections municipales à l’instar des habitants de Branches le 15 mars dernier. A la date hypothétique du 21 juin ?

« La liste « Auxerre Ecologie, la ville envie » se prononce clairement contre la coupe des arbres, souligne-t-il. Aujourd’hui, il faut savoir abandonner les projets inadaptés à nos besoins, socialement inutiles, et écologiquement nuisibles… ». Dont acte.

Bref, ce tumultueux dossier de l’aérodrome d’Auxerre-Branches s’invite dans la campagne électorale pour le moment suspendue.

Mais, il est d’ores et déjà assuré que ce sera peut-être pour les partisans des deux camps un élément supplémentaire à prendre en ligne de compte au moment de pénétrer dans l’isoloir…

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil