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Soixante bougies sur le gâteau : cela méritait bien une petite fête virtuelle dans le contexte du moment ! Le modèle qui a permis au constructeur d’outre-Rhin de briller durant quelques saisons sur les compétitions automobiles date de 1960. Ce sont les courses d’endurance et de côtes qui auront donné la possibilité à ce véhicule au profil et caractéristiques hors normes de se distinguer…Rappel.

STUTTGART (Allemagne) : C’est une véritable page de l’histoire de la compétition automobile internationale que l’on vient de commémorer ces jours-ci outre-Rhin. Le soixantième anniversaire du fameux 718 RS 60 SPYDER, modèle unique en son genre, conçu par PORSCHE.

Seulement seize exemplaires de ce petit bolide fougueux ont été produits à ce jour ! Ce qui fait de cette sportive nerveuse une vraie légende pour les aficionados de la course automobile.

D’ailleurs, son successeur, le 718 RS 61 SPYDER, utilisé uniquement par des écuries privées, n’aura pas connu un sort plus prolifique avec treize spécimens sortis des usines de la firme allemande.

Dès sa première saison, la voiture remporte de nombreuses victoires, autant en endurance que dans des courses de côte.

Par rapport à son prédécesseur, le 718 RSK, le nouveau modèle a bénéficié de plusieurs changements, suite à de nouvelles réglementations imposées par la Fédération internationale de l’automobile (FIA). Notamment l’opportunité de passer d’une cylindrée maximale de 1 500 à 1 600 cm3 pour la saison de course de 1960. Soit une puissance de 160 ch.

 

 

 

 

Des aménagements imposés par la FIA qui furent positifs !

 

En outre, et toujours en conformité avec les nouvelles directives de la FIA, le SPYDER 60 pouvait être doté d’un pare-brise plus élevé et d’un cockpit spacieux. Equipé également d’un châssis tubulaire optimisé et de suspensions arrière entièrement nouvelles à double triangulation, le véhicule disposait de davantage de maniabilité que les modèles précédents du constructeur.

Ces prouesses technologiques furent de bon aloi pour la performance de l’automobile. Non seulement, le modèle de Stuttgart fit des merveilles dès ses premières apparitions officielles (gain de la victoire pour ses équipages lors des Douze heures de Sebring le 26 mars 1960 avec les deux SPYDER 60 engagés qui terminèrent aux deux premières places), mais également pour les épreuves suivantes.

Au terme de la saison, PORSCHE et FERRARI possédaient le même nombre de points. Mais, le constructeur allemand termina vice-champion dans le championnat mondial des voitures de sport ; FERRARI réussissant à rester en tête du classement à la faveur d’une troisième place supplémentaire durant la saison.

Le 718 RS 60 SPYDER brilla également dans les championnats européens de course de côte en 1960 et 1961 en reportant les titres continentaux lors de ces deux éditions.

 

 


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Même si nous n’avons aucun chiffre officiel à ce jour, l’hécatombe vécue dans les EHPAD de l’Hexagone s’annonce très sévère. Quant au confinement, il ressemble à l’éloignement de ces pestiférés de jadis que l’on parquait le plus loin possible des autres afin qu’ils meurent discrètement… Pourtant une question subsiste : pourquoi les résidents de ces établissements sont-ils les plus touchés par la propagation de la pandémie de coronavirus ?

TRIBUNE : Comprendre la relation esprit-corps : on sait que les tensions psychiques agissent sur le système immunitaire. Un mauvais moral trouve une traduction dans l’affaiblissement de nos défenses naturelles !

Ce que l’on pense, voit ou entend, engendre nécessairement des répercutions sur notre immunité et la cascade de phénomènes « psycho-neuro-endocrino-neurologiques » qui en découle.

Bref, pour les novices, quand nos pensées sont négatives : c’est comme si nous injections du napalm dans notre système sanguin ! Les liaisons entre l’esprit et le corps font l’objet de multiples recherches et d’expériences. Les scientifiques ont d’ailleurs souvent la grosse tête !

Toutefois, tout repose sur leurs témoignages et les expériences réalisées par leurs soins.  A juste titre, l’expérience n’est pas une loi ! Chaque matin, depuis des générations, on a vu le soleil se lever ! Est-ce la garantie que le soleil se lèvera demain ? Non, bien-sûr…

Voici quelques années, le professeur JASMIN (cancérologue de réputation internationale) a mené des expériences avec l’Institut de psychosomatique. Résultat : les études montrent que les femmes qui avaient vécu un violent stress (veuvage…) développaient plus facilement le cancer du sein.

Chez toutes les femmes diagnostiquées cliniquement, les psychosomaticiens les avaient déclarées « à haut risque ». Nos médecines occidentales, dont on n’a pas à rougir, découpent, saucissonnent le corps, analysent les terrains génétiques… tandis que les orientaux pensent que la maladie témoigne d’un obstacle à la réalisation d’un chemin de vie… In fine, les deux approches se complètent très bien.

 

Une triste fin de vie pour nos anciens…

 

Mais alors, quid de nos anciens ? Nos valeureux « vieux », confinés, hors du monde et du temps, sans pouvoir voir la famille, sont confrontés à une immense solitude depuis quinze jours.

Sur le terrain psychologique, ils sont en proie à des tourments, des réflexions personnelles négatives, des perceptions des autres et du monde erronées, sans espoir. C’est une triste fin de vie !

Pourquoi mon voisin de chambre est-il frappé par cette pathologie ? Pourquoi est-il mort et pas moi ? Les pires pensées peuvent assaillir les patients de nos EHPAD. Les informations sont reçues comme dramatiques. Les savants se contredisent. Dans certaines banlieues, l’Etat a même renoncé à faire respecter le confinement. On le constate : la confiance dans les politiques et  le pouvoir a du plomb dans l’aile…

La désunion provoque l’écroulement de tous les systèmes hiérarchiques !  C’est une situation et une expérience si bien décrites dans le film « I comme Icare (l’expérience de Milgram) » avec le charismatique Yves MONTAND.

Nos retraités dépriment : ils gardent dans leur esprit moult réflexions : « les vieux ne servent à rien, ils coûtent cher, ce sont des inutiles que la société doit prendre en charge, ils ont fait leur temps… ».

De plus, il y a aussi ceux qui, songeant à une mort prochaine, renoncent à vouloir vivre. Leur système immunitaire est nécessairement très faible. L’approche d’une fin certaine et, inconsciemment voulue, entraîne des tropismes de mort.

Se font jour alors des sentiments de culpabilité, de victimisation, des remords, des regrets, des blessures de la vie que l’on ne peut pas (ou on ne veut pas) cicatriser, raviver des souvenirs douloureux.

Pourtant, il faut garder espoir ! Allez les anciens : nous voulons des papys et des mamys souriants ! Racontez-nous encore votre jeunesse, comment c’était le temps où la nature était l’amie des hommes, comment c’était les années 40, comment vous balanciez des pavés en 68 et en criant « mort aux vaches » ! Comment c’était le travail, la vie de famille, vivre sans « ordi » et téléphone portable ?

On a besoin de vous, de votre affection, on pourra comprendre, grâce à vous, le sens de l’histoire : c’est vital ! Restez près de nous, passez le témoin des savoirs faire et du savoir être… Bref, papys et mamys de nos cœurs, on vous aime !

 

Des suggestions pour agir autrement vis-à-vis de nos aînés…

 

Demandez aux « psy » de toute nature de se porter volontaire pour aller dans les EHPAD : leur efficacité n’est plus à démontrer. Puisque « ça coûtera ce que ça coûtera» : il faut offrir à chaque résident un téléphone portable C’est le lien du cœur primordial avec les plus proches. Peut-être qu’un fabriquant offrira le matériel adéquat et que nous trouverons un opérateur inspiré par la notion de service pour offrir un abonnement !

Obtenir le prénom de chaque résident est indispensable afin de leur écrire des lettres personnalisées par mails ! Pire encore, ceux qui sont abandonnés de leurs proches où définitivement seuls sont encore plus vulnérables ! Pour eux, il nous faut trouver urgemment des marraines et des parrains qui pourront les contacter. Dans ce cas, il faudra un engagement durable pour garantir cette correspondance qui ne doit demeurer lettre morte après coup. Sinon, le remède serait pire que le mal !

Merci de faire feu de tout bois autour de vous pour transmettre ces initiatives, les améliorer, en trouver d’autres, mobilisons les médias, les politiques, les élus, le pouvoir et aussi toutes les organisations qui réunissent des bénévoles solidaires de nos anciens en difficulté.

On peut citer : « Retraite plus », « Les Petits Frères des Pauvres », « JALMAV », « Monalisa », « Les Inter-généreux », « les comités de Saint-Vincent de Paul »…

Comme l’écrivait Michel ODOUL : « Les cris du corps sont les messages de l’âme ». Ne l’oublions jamais quand on pense à nos glorieux aînés…

Jean-Paul ALLOU

 

 

 


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On le connaissait chanteur engagé, il se proclame artiste confiné, et il le prouve ! L’incorrigible et talentueux barde de Puisaye, défenseur de la chanson à texte au potentiel intellectuel certain, livrera en avant-première ce dimanche après-midi un extrait de sa nouvelle création, « De Tulle à Auxerre, des bords de la Corrèze aux rives de l’Yonne » par vision numérique. A déguster sans modération et avec gourmandise depuis le fauteuil de son salon devant l’âtre de la cheminée…

ETAIS-LA-SAUVIN : Deux horaires sont prévus en cette journée dominicale du 29 mars pour la diffusion du premier concert numérique et confiné, unique en son genre, proposé par le charismatique auteur-compositeur et interprète de l’Yonne. La première séance sera visible dès 16 heures. La seconde, plus tardive puisque programmée à 23 heures, satisfera les noctambules.

Dans les conditions du direct (Gérard-André nous a appris par le passé qu’il ne trichait jamais avec la technique), l’artiste s’exprimera, guitare à la main, s’appuyant sur un répertoire enrichi d’une vingtaine de morceaux, rétros ou plus actuels.

Les sources de ces chansons à la sensibilité à fleur de peau seront soit d’inspiration purement personnelle soit issues de ce riche vivier de créatifs de  l’Yonne qu’il a mis en musique à l’instar de la poétesse Marie NOEL, du conteur paysan Roland FORGEARD ou de Claudine GUERIN-MANDON.

Pour profiter du spectacle, gratuit il va de soi depuis son domicile, rien de plus simple. Andrée, la muse artistique qui partage son quotidien, et Gérard-André ont conçu une émission, baptisée « CVO » (Closerie Vidéo Ouverte) qui est opérationnelle tous les jours par le biais du multimédia.

L’idée est de préserver pendant la période de confinement une interaction artistique avec les férus de culture qu’ils soient assidus à la programmation habituelle du théâtre champêtre d’Etais-la-Sauvin, ou pas.

Ainsi, à raison de deux rendez-vous journaliers (17 h et 23 h), une émission musicale, poétique, chantante et onirique est ainsi relayée. Inauguré le 21 mars dernier, le concept « CVO » déclinait ses deux premières réalisations en direct : elles avaient fédéré plus d’une centaine de participants.

Initialement diffusé sur la page Facebook de l’artiste,   https://www.facebook.com/gerardandre.gerardandre, le canal « CVO » l’est désormais sur le site de La Closerie : http ://www.lacloserie-spectacles.fr/.

La magie de la technologie est rendue possible grâce aux compétences et à la générosité de Christine MOREL-FERRER qui a élaboré le site du complexe théâtral.

 

Pour plus d’informations sur la programmation : 09.75.62.81.41. ou sur le référent mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

 

 


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Les forces de la gendarmerie nationale ont déployé une quinzaine de leurs hommes en matinée de ce samedi 28 mars à Toucy pour y effectuer une opération de contrôle, appuyée par la vision aérienne. Un drone a survolé la ville de Puisaye afin de s’assurer du respect des mesures de confinement…

TOUCY : Ambiance feutrée dans les rues de la localité de Puisaye, ce samedi matin. Pas âme qui vive ou presque autour de la grande place et de ses rues adjacentes où, en temps normal, artisans et commerçants animent bruyamment le quartier en vendant leurs produits à l’occasion du traditionnel marché.

Comme chaque jour, depuis la proclamation officielle du président de la République le 17 mars dernier, les habitants de Toucy restent chez eux afin d’y respecter les mesures de confinement.

Pourtant, une poignée d’hommes, une quinzaine de représentants de la gendarmerie nationale, étaient déployés ce samedi dans le cœur de ville. Sous un joli soleil printanier, les militaires mobilisés sur le terrain veillaient à l’application des règles strictes de ce confinement nécessaire à la limitation de la propagation du coronavirus.

A l’instar de leurs autres collègues, plus de 150 hommes, qui évoluent tous les jours sur les routes, dans les villages et villes de notre département.

Commandant de groupement de la gendarmerie de l’Yonne, le colonel Rénald BOISMOREAU était lui aussi aux avant-postes de cette opération où fut utilisée pour la première fois dans l’Yonne la vision aérienne, à l’aide d’un drone. L’appareil permettait d’assurer le contrôle systématique des véhicules et passants à travers l’agglomération depuis les airs.

« Enfreindre la règle coûte 135 euros, rappelle l’officier de gendarmerie, or, si la plupart des habitants voient plutôt d’un bon œil ce type d’action, qui vise à protéger le collectif, ceux qui ne disposent pas d’attestation ou qui ne peuvent pas justifier de leur sortie apparaissent plutôt amers… ».

D’autant qu’avec l’amorce du retour d’un chaleureux soleil, la tentation pourrait être grande de baguenauder innocemment dans les rues agréables de la cité.

 

 

 

Mais, le colonel BOISMOREAU le précise : « l’objectif de notre présence est de rappeler que les règles de confinement s’appliquent tous les jours de la semaine, y compris (et peut-être même surtout) le week-end… ».

D’ailleurs, en cas d’actes récidivistes, la sanction serait alourdie, pouvant être portée à 1 500 euros et se transformer derechef en délit, en cas de nouvelle réitération.

Pourtant, quelques-uns n’ont pas encore compris de l’enjeu de la situation, selon le colonel de la gendarmerie.

« Pour endiguer le virus, il faut rester chez soi : c’est une règle de base pour  soi, pour les membres de sa famille et pour tous les autres… ».

Soucieux de faire respecter les gestes barrières, les gendarmes appliquent donc des procédures strictes qui limitent tout contact. Si l’heure n’est plus à la pédagogie, l’écoute et la qualité des relations humaines demeurent cependant très perceptibles dans leurs démarches…

 

 


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Le garçon développe depuis toujours un discours clair, simple, lucide et sans complaisance. Aujourd’hui, manager dans le digital, il prône la transparence dans les échanges et construit ainsi, année après année, des relations solides et bienveillantes avec son entourage. Comme avec ses collaborateurs. C’est naturellement sans fioriture qu’il nous fait part de sa conviction. Celle que « la vérité est plus forte que le mensonge… ». Même lorsque celui-ci est déployé avec talent ! Rencontre avec notre contributeur, Philippe CARPENTIER (16h44) pour des explications…

TRIBUNE: Sylvain, tu préconises de toujours dire la vérité à ton collaborateur, à ton client, à ton partenaire. Mais un petit mensonge, ce n’est pas aussi grave que cela, non ?

Bien sûr, il existe des mensonges de convenance. En fonction du degré d’intimité que l’on entretient avec une personne, nous répondons différemment. Dire que l’on va bien même si ce n’est pas tout-à-fait juste est évidemment acceptable, surtout quand la question n’est qu’une formule de politesse.

Mais attention, dire à un client qu’il sera livré sous cinq jours, alors que le délai probable est en réalité de six ou sept jours, est une prise de risque. C’est un petit mensonge qui va aider à obtenir une commande. Mais qui peut aussi remettre en question la confiance que le client m’octroie. Ce petit mensonge, à priori inoffensif, va introduire de la méfiance et de la contrariété au sein de la relation que j’entretiens avec le client et portera donc finalement préjudice à cette relation.

Est-ce que j’accorde pleinement ma confiance à quelqu’un que je connais à peine ? Non, car la confiance se construit. Elle nécessite du temps et vient souvent graduellement. Pourquoi, alors, prendre le risque de dégrader ce processus en arrangeant la réalité ? Cela peut à terme coûter cher et avoir des conséquences imprévues.

On ne maîtrise pas toujours tous les paramètres d’une situation (qualité d’une prestation, évolution de la carrière d’un collaborateur, etc.). Comment garder le cap de la vérité coûte que coûte ?

Tout ne se passe pas toujours comme prévu. Mais dans ce cas, l’interlocuteur fait très bien la différence entre un impondérable et un mensonge. Il peut ne pas être satisfait d’une baisse de qualité et décider de changer de fournisseur. Ou ne pas être satisfait d’une carrière bloquée et préférer quitter l’entreprise. Mais cela n’entame pas la notion de capital-confiance de votre relation si vous êtes resté honnête. Vos routes pourront se croiser à nouveau et alors de nouvelles collaborations seront toujours possibles. L’avenir de la relation n’aura pas été hypothéqué.

Pourquoi beaucoup de managers ou de commerciaux cèdent-ils à la tentation du mensonge ?

Un jeune manager peut être victime du syndrome de Pinocchio. Il commence par être un peu imprécis dans son discours. Puis, il est pris à son propre jeu et ajoute du mensonge au mensonge pour rester raccord. Mais la plupart des gens sont intelligents : ils perçoivent le nez qui s’allonge. Si une machine peut détecter le mensonge, il est évident que notre subconscient a des millions de signaux qui lui indiquent que son enfant, son collègue, son manager lui ment. Rappelez-vous du dernier démarchage téléphonique. Je parie que vous avez flairé l’arnaque très vite.

Mais parfois, les mensonges sont la conséquence d’un système. L’illusion du court terme incite à mentir et à s’engager dans une stratégie sans avenir, qui fera peut-être illusion quelque temps. Lorsqu’un manager impose une pression très forte, il incite indirectement ses collègues à avoir recours aux mensonges pour sauver les apparences. Mais la situation est très fragile à long terme.

Comment acquérir le courage de tenir un discours de vérité ?

D’abord, en étant conscient et convaincu que cette stratégie est gagnante à long terme. Notamment en observant comment un échange honnête améliore la relation avec l’interlocuteur. Même les désaccords, commerciaux ou managériaux, peuvent favoriser la confiance s’ils sont menés avec transparence, au-delà des tensions et autres conflits d‘intérêts. Le mensonge constitue une fuite d'énergie, puisqu’il nécessite d’être protégé, de jongler avec la réalité. Il faut prendre conscience que cette énergie, gâchée, peut être mise au service de plus de performance ou de bien-être.

Ensuite, il faut se doter d’outils pour exercer la vérité. Travaillez vos techniques de communication et armez-vous pour pouvoir affirmer un désaccord sans arranger la réalité. Exemple : un client ou un collaborateur fait une demande à laquelle je ne peux répondre positivement.  Au lieu de me dérober et de lui formuler une promesse hypothétique, je peux suivre ce cheminement :

  1. Pourquoi cette demande est-elle si importante pour lui ?
  2. Ai-je une solution pour traiter son besoin ?
  3. Si non, comment trouver une solution créative ?
  4. Si je n’entrevois pas de solution, lui indiquer les contraintes réelles qui font obstacles à sa demande et le laisser agir en conséquence.
  5. Me dire que quel que soit le résultat j’ai fait mon travail.

 

L’application pour adopter un discours de vérité

Dès maintenant, adoptez cet exercice. Avant de répondre à une demande, posez-vous la question : quel message vais-je faire passer ? Est-ce le bon ? Est-ce la vérité ? Corrigez si besoin. En laissant un peu de temps et en vous interrogeant, vous passez du mode automatique au mode préfrontal qui favorise la réflexion et l’intelligence.

Affichez vos engagements. Si c'est clair pour vous et pour les autres, il sera difficile d’être en désaccord avec ce que vous êtes vraiment (ce que vous êtes ou ce que vous mettez en place dans votre travail ?).

Lors de grandes occasions (vœux, événements...), affirmez vos valeurs fondamentales à votre équipe, pour propager des attitudes sincères  autour de vous. Et n'oubliez pas que dire la vérité ne signifie pas dévoiler sa vie privée !

 

Philippe CARPENTIER

www.deciderjuste.com

 


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