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La réouverture des écoles a été le thème essentiel abordé par la cellule de crise de l’Auxerrois dont le quatrième rendez-vous se déroulait ce lundi 04 mai en matinée. Le retour des enfants dans les établissements scolaires se fera donc de manière très progressive et en douceur, visiblement. Seuls les élèves de grande section maternelle, du CP et du CM2 réintégreront leurs classes le jeudi 14 mai. Toutes les autres sections patienteront jusqu’au 02 juin…

AUXERRE : C’est un vrai casse-tête pour organiser dans les conditions les plus optimales le retour des scolaires dans leurs classes. Les animateurs de la cellule de crise de la Communauté d’Agglomération de l’Auxerrois ont dû en prendre conscience, une fois de plus, lors de leur point de travail hebdomadaire.

Car, la difficulté principale reste de connaître avec précision le nombre d’enfants qui effectueront cette rentrée. Sachant que la moitié des parents sollicités par e-mail n'ont pas l’intention d’envoyer leur progéniture sur les bancs de l’école. Mais, dans le même temps, un quart de ces personnes sondées ne se prononce pas, tandis que le quart restant souhaiterait le retour de leurs chères têtes blondes emprunter ce fameux chemin qui mène à l’école.

Bref : si les contacts se poursuivent avec l’Education nationale afin d’élaborer les meilleurs scenarii possibles permettant de respecter au mieux le protocole de santé, les points à régler demeurent nombreux en substance.

Cependant, les établissements accueillent toujours à l’heure actuelle les enfants des soignants et des enseignants dont il faut assurer pour certains le transport.

 

Des décisions seront prises après la publication de la carte au soir du 08 mai…

 

Côté nourriture, la société ELIOR a adapté son offre de menus à ce contexte si particulier en préconisant la solution des paniers repas. Celle-ci pourrait être retenue dans les écoles qui ne bénéficient pas de restaurant scolaire implanté à proximité immédiate.

Conséquence : les enfants d’une même école pourraient également se sustenter dans plusieurs salles afin de respecter avec extrême vigilance les mesures barrières.

Mais, il reviendrait à Guy FEREZ, président de la Communauté d’Agglomération de l’Auxerrois et maire d’Auxerre de se prononcer sur la non-ouverture de certaines classes, voire des écoles, si certaines mesures incluses dans le protocole sanitaire n’étaient pas garanties. L’un des points d’achoppement majeur pourrait être l’impossibilité de faire respecter les distances de sécurité.

Une chose est sûre : des décisions seront annoncées vendredi 08 mai, après la publication définitive de la carte mise à jour par le ministère de la Santé et des Solidarités, permettant d’identifier les départements par couleur pour connaître les règles définitives.

 

 


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Professionnelle du coaching, Sandra CACHON a lancé une invitation le 18 avril dernier sur la page Facebook des « Entrepreneurs optimistes de l’Yonne ». Objectif : rechercher 89 entrepreneurs icaunais passionnés et enthousiastes qui accepteraient de parler pendant cinq minutes du pourquoi de leur entreprise. Ces interviews ont été filmées. Le soir même, une trentaine de personnes répondaient déjà par l’affirmative. Explications sous forme d’interview…

AUXERRE: D’où est venue cette idée, d’interroger quatre-vingt-neuf chefs d’entreprise de l’Yonne ?

En fait cette question du « pourquoi », c'est quelque chose que je posais déjà beaucoup à mes coachés et aux entrepreneurs lors de mes expériences. Quand on est entrepreneur, ça fait partie des questions qu'on doit se poser. Soit au moment de la création, soit en cours de route. C'est aussi une question qu’on se doit de réactualiser assez régulièrement. C'est le sens que je donne à mon entreprise, à mon travail mais aussi à la vision de se projeter sur ce que j'ai envie d'atteindre. C’est vraiment la question du sens.

Et c’est amusant parce que moi, en tant que coach, je pose beaucoup plus la question du « comment » que du « pourquoi » ! Ce « pourquoi », c’est la cause. C'est souvent réservé au psy alors que là je me la suis bien appropriée autrement...

Pourquoi en ce moment si précis ?

Dans cette période de confinement, cette question a eu une toute autre signification. La plupart des entrepreneurs ont été stoppés dans leur activité, leur permettant de prendre du recul, de se questionner sur leur entreprise. Ça permet aussi de constater que, ne pas travailler parce qu’on y est contraint, de ne pas exercer sa passion, qu’est-ce que ça fait ?

Est-ce que c'est quelque chose dont je ne peux plus me passer ? Cela fait partie de ma vie et je m’en rendais même plus compte. Mais aussi à l’inverse, c’est se dire que ce n’est pas le job que je veux faire : je ne veux plus de ça. Je pense qu'il va y avoir de grandes décisions de prises, pas forcément au niveau des entrepreneurs mais plus au niveau des salariés où certains n'auront plus envie du même travail qu'avant en ayant goûté au télétravail, vécu un autre rythme …

Donc pour les entrepreneurs, la question du « pourquoi » est aussi importante car je pense qu'on ne s'improvise pas entrepreneur. On ne fait pas ça par défaut. Il faut être sacrément motivé parce qu'une fois que c'est créé, il y a quand même pas mal de difficultés. C’est un parcours semé d'embûches, de contraintes qu’elles soient administratives ou en termes de charge. S’il n’y a pas une vraie passion derrière, ce n’est pas forcément le moule dont on a envie. Je retrouve très souvent dans les entretiens, l'envie de liberté, d'avoir les coudées franches dans son activité, de faire ce qu'on veut et comme on le veut et j'ai envie de dire qu’elle a un prix cette liberté. C’est clair : il y a des avantages et inconvénients dans les deux cas. En France, la création d'entreprise est plutôt facilitée. Cela explose et je le constate, de jeunes créateurs d'entreprise en 2019 comme en 2020 risquent d’évoluer dans ce sens. Parce que beaucoup de personnes ont envie de travailler pour eux, en tout cas autrement.

Donc poser la question du « pourquoi » à un entrepreneur, c'est génial parce que ça branche sa motivation. Ca branche la question du sens et du coup quelque chose d'authentique. J'ai envie d'aller en profondeur, de voir au-delà même des apparences, un moment d'introspection, un moment d'authenticité…

Parlez-nous de cette page conçue sur Facebook consacrée aux « entrepreneurs optimistes » ?

Je l'avais créée bien avant cette crise, en début d’année. Eprouvant des difficultés à rencontrer des entrepreneurs que je ne connaissais pas, je me suis dit que cette page pouvait attirer les gens qui avaient les mêmes valeurs, la même position dans le monde.

Avec le confinement, cette page a explosé. Elle a pris un tout autre sens : la question de l'optimisme en période de confinement peut être assez violente. Au moment où on est en difficulté, c'est peut-être là qu’il est le plus difficile de rester optimiste. C’est facile d’être d'optimisme quand tout va bien mais là, on parle beaucoup de résilience. Personnellement, dès le début du confinement ce fut ma question : « comment vais-je être résiliente en tant qu’entrepreneur ? ». Poser cette question qui a du sens, c’était donner une formule assez magique.

Comment cela s’est-il déroulé ?

Avec le boom des visioconférences, je me suis dit : c'est le moment de le faire ! C’est super facile d'accéder aux gens, de les filmer. Tout le monde s'y met. Certes, ce n’est pas parfait mais on s’en moque. Ce qui compte, c'est le fond : je n’ai vraiment pas visé la perfection parce que là je veux un message qualitatif. Peu importe la perfection visuelle, les problèmes de son mais en revanche je peux voir de vrais gens qui me parlent sincèrement.  Et ça je pense que j’y arrive : le pari est tenu !  

Pourquoi ce chiffre de 89 ?

Ça m'est venu comme ça. Je voulais mettre l'accent sur l’Yonne, mettre en valeur le local parce qu'on est en plein dedans. C’est le moment ou jamais de s'occuper du local et de changer nos valeurs. Agir en local tout en ouvrant aussi les frontières entre guillemets parce que c'est ça aussi le poids de la visioconférence. C’est aussi mettre en valeur et rentre visibles des gens qui communiquent tout seuls dans leur coin.

Comment se déroule un entretien et combien de temps dure-t-il ?

Dans chaque entretien, je pars de l'individu. De la personne et tout doucement, j'arrive à l'entrepreneur. Ce n’est pas une page de pub ! C’est plus cette envie de connaître mon interlocuteur. C’est un peu l'inverse du pitch habituel des réseaux d’entrepreneurs. Là, c’est de savoir pourquoi l’orateur a décidé d'être entrepreneur. En cinq minutes, l’exercice n’est pas évident et il faut être assez efficace en communication.

Ce que j'adore, c'est que c'est à la fois un exercice de coaching pour beaucoup parce que cela se travaille en profondeur quelques jours avant et ensuite, c'est une rencontre qui va tout de suite à l'essentiel. J'arrive aussi à mettre les gens à l'aise donc ça c'est chouette !

J'ai beaucoup de gens qui ont très peur de se lancer dans cette petite aventure qui est finalement sans enjeu. Bien sûr, on s'expose, on va avoir son image qui va circuler sur Facebook mais ce n’est pas non plus la fin du monde. Toutefois, pour certains, c’est un peu vivre une épreuve. Heureusement, je crois que j’ai l'expérience pour mettre les gens à l'aise avec peu de préparation.

L’enregistrement dure cinq minutes avec parfois au moins une demi-heure d'entretien pour préparer ce qui sera enregistré. Je ne veux pas faire cela à la chaîne. Toutefois, il y aussi le travail en amont : la prise de rendez-vous et puis alors après il y a au moins une demi-heure de travail entre le montage vidéo et la demande de diffusion sur Facebook.

 

 

Comment avez-vous choisi les entrepreneurs ?

Je ne suis allée chercher personne : ce sont les gens qui sont tous venu à moi ! Peut-être que sur les derniers moments, j'irai solliciter mon réseau mais voilà mon but n’était pas du tout de démarcher. Finalement, il y a eu pleins de belles rencontres : je rencontre mes voisins de Charbuy, de Guerchy, du Sénonais, de Puisaye avec des passions très variées, de la crème glacée, à la magnétiseuse, à la communication …avec de vrais coups de cœur pour certains.

Auriez-vous quelques anecdotes truculentes ?

Le fameux fou rire ! C’était prévisible et c’est sûr que sur les 89, il y aura forcément des ratés ! J'aimerais bien faire un petit bêtisier à la fin parce que cela risque d'être drôle. Après, c’est plus par rapport aux métiers que font les gens ou comme ce monsieur qui m'a sollicité d’Alsace qui se reconnaissait complétement dans le projet vu sur LinkedIn. J’ai fini par accepter ce contact tellement il était motivé et gentil. Je me disais : « mais je ne peux pas lui dire non ! ». Donc, ça sera sûrement le quatre-vingt-dixième et puis j'aurai un ou deux témoins supplémentaires. Ils ont voulu participer à cette expérience…  

Pourquoi avoir choisi l’anglicisme « Why » pour identifier votre projet ?

C'est une question très porteuse. Même si elle démarre en anglais, il y a eu des bouquins là-dessus avec ce titre « le Why ». C'est pour ça que je l'ai pris comme ça, pas pour faire style anglophone. Dans le monde de l'entreprise le « Why », c’est un jargon un peu coaching !

Comment envisagez-vous la suite de cette expérience ?

Dans le cas présent, cela a été très fluide, presque une évidence. Tout s’est enclenché avec aisance, c’était incroyable. Il n’y a pas eu d'hésitation. Je trouve l'image : je la publie sans me poser de questions. Le soir même de l’invitation, trente personnes étaient intéressées. Elles ont répondu avec un réel enthousiaste : un pur moment de bonheur. Après, c'est de la folie ! Parce qu’au final, cela fait 89 heures d’entretien et de travail à l’issue ! J’aimerais le refaire très vite parce que cela correspond aussi à la période de confinement et de la disponibilité des gens.

Et puis, les gens auront leurs petites vidéos en souvenir. Je trouve que c’est un moment très valorisant. C'est aussi sortir un petit peu de l’ombre et communiquer autrement. Les émotions sont présentes…Etre chef d’entreprise, c’est avoir un cœur. Et les entreprises qui ne possèdent pas cette âme-là ne m’intéressent pas.

Peut-être ferai-je une vidéo qui résumera les meilleurs moments de cette expérience. Ce n’est pas un projet en tant que tel : j'ai envie de garder cette spontanéité, cette fraîcheur de ce côté amateur. Je ne suis pas une agence de communication, je ne fais pas cela avec des intentions commerciales. J'avais juste envie de voir et d’écouter les entrepreneurs afin de les montrer sous un autre angle. Juste autour de cette simple question : pourquoi ?

En savoir plus :

(https://www.facebook.com/entrepreneursoptimistes89/).

 

Propos recueillis par Maryline GANDON

 


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Le préfet de l’Yonne Henri PREVOST effectuera un déplacement plus que de courtoisie à Aillant-sur-Tholon ce mercredi 06 mai après-midi. Ce sera l’occasion pour le représentant de l’Etat de s’immerger au cœur de l’entreprise, l’une des rares de l’Hexagone à avoir répondu à un appel d’offres pour la fabrication de visières de protection…

AUXERRE : Le service de communication de la préfecture de l’Yonne l’a confirmé en début de matinée ce lundi 04 mai. Le représentant de l’Etat Henri PREVOST se déplacera de manière officielle mais dans le respect des mesures de protection d’usage ce mercredi en début d’après-midi dans les locaux de la TPE, JPJ MOUSSE à Aillant-sur-Tholon.

Il y a quelques jours, le préfet s’était rendu à Lézinnes pour y découvrir la société GEOCHANVRE dirigée par Frédéric ROURE qui, à l’instar de l’entité de Marion et de Christophe BECHERT, avait elle aussi changé son fusil d’épaule pour se lancer dans la conception de produits sanitaires (des masques à base de fibre naturelle) afin de répondre aux besoins d’urgence du gouvernement.

 

 

Soucieux d’être aux côtés des entrepreneurs qui mettent à profit leur outil de production au service de l’intérêt de la nation, Henri PREVOST avait été l’un des destinataires d’un prototype de cette visière de protection en mousse.

Un appareillage astucieux qui a reçu les agréments officiels de la DGA (Direction générale de l’armement).

Il y a quelques jours, le dirigeant de la PME aux douze collaborateurs avait offert au proviseur du collège local un lot de onze cartons, soit 539 visières devant être distribuées d’ici la reprise des cours le 11 mai prochain.

Un geste fort en symbole et en générosité qui sera complété par la remise de trois cents visières pour les élèves de l’école primaire.

 

 


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Se constituer une base de données analytique de référence pour mieux répondre aux exigences des transformateurs de céréales et à leurs producteurs est le chantier dans lequel s’est engagé avec enthousiasme l’entrepreneur Fabien MAURICE depuis la reprise de cette SAS en 2018. Alors que se peaufine la future récolte céréalière, cet ingénieux professionnel utilise le modernisme à bon escient (laboratoire, site multimédia…) pour créer une dynamique novatrice dans la filière pouvant s’extérioriser à l’Hexagone…

CHABLIS : Quelques jours avant le début de la période de confinement, une réunion d’information sur la commercialisation des grandes cultures bio, réalisée directement depuis la ferme se déroulait dans les locaux de la structure professionnelle pilotée par Fabien MAURICE. 

Une opportunité pour présenter à l’ensemble de la filière céréalière mais aussi à ses transformateurs les potentialités offertes par IDENTITE CEREALES qui est une structure novatrice à bien des égards.

La société date de 1995. Mais, son rachat survenu en 2018 par son nouveau dirigeant va lui donner un sérieux coup de booster au niveau de son activité. Le lancement de l’application multimédia, « Le Grenier d’Identité » la saison dernière, constitue déjà une réponse limpide apportée à l’ensemble de la filière.

L’outil n’est autre qu’un inventaire en ligne de l’état des stocks en ferme des producteurs de céréales. Des stocks issus de la totalité des variétés de blés analysés à la moisson, conservés et identifiés dans les fermes.

On l’aura compris, ce sont autant de précieuses informations qui sont ainsi répertoriées et distillées vers les transformateurs de ces produits, en particulier les meuniers. 

A partir de l’automne, cette base de données sera utilisable en accès libre pour la profession. Si la reconnaissance de l’outil commence à bien circuler en Bourgogne Franche-Comté, ses consultations devraient s’étendre à d’autres territoires d’ici peu. Tant les analyses réalisées sur les céréales sont pertinentes et utiles à la corporation.

 

 

Un programme 2.0 de vente sur mesure entre producteurs et transformateurs…

 

Parmi celles qui sont réalisées dans le cadre du programme « MIXOLAB », à partir d’un matériel d’analyses de dernière génération et dont le financement a été soutenu par la Région, citons les cultures suivantes qui servent de réflexion aux travaux engagés : le blé (étude de l’humidité, des protéines, des impuretés…), l’orge (calibrage, humidité, protéines, impuretés…), le colza (impuretés, taux d’huile, humidité), l’avoine (humidité et impuretés), le triticale (idem), les pois (humidité, impuretés, couleur, bruches…) ou encore d’autres graines où des procédés d’analyse par spectrométrie sont employés.

L’ensemble des lots analysés intègre alors la fameuse bibliothèque de référence dans laquelle l’exploitation est identifiée selon les certifications qu’elle a obtenues.

Cette reconnaissance de la qualité des produits stockés en ferme favorise ensuite la commercialisation des céréales qui est abordée en direct entre les acquéreurs (meuniers, exploitants portuaires, exportateurs) et les producteurs céréaliers.

Des opérations réalisées avec l’aide et l’accompagnement de la SAS de Chablis qui facilite cette interface dans la stratégie de vente et du contrôle.

Pour la panification, les meuniers peuvent ainsi sélectionner la variété la plus aboutie à leurs besoins selon un cahier des charges strict qui engloberait aussi le gain de temps. L’identification des lots de céréales étant immédiate, la consultation du site « Le Grenier d’Identité » offre la réponse appropriée à leurs exigences.

Mieux, grâce à ce catalogue éclectique numérisé, il est possible pour la meunerie de travailler à partir de variétés de blé aux caractéristiques très particulières, voire anciennes, et d’en avoir le suivi régulier dans l’approvisionnement.

On le voit, les perspectives de développement sont immenses pour IDENTITE CEREALES qui souhaite que la mutualisation de son outil informatif s’élargisse également aux courtiers.

L’année dernière, 350 lots de blés constituaient le référentiel de base. Il devrait en être d’autant cette saison. Demain, il y en aura davantage car la vocation de ce support digital est bien de se positionner à l’échelle de l’Hexagone.

Une opportunité heureuse pour l’organisme stockeur (agrément obtenu le 01er janvier 2017) qu’est devenue l’entreprise IDENTITE CEREALES.

Pesant aujourd’hui 4,5 millions d’euros de chiffre d’affaires, la SAS agréée bio en 2017 a bénéficié des précieux subsides de la Région et de BPI France dans le financement de son programme « MIXOLAB », un concept unique qui aura permis de placer cette entité aux trois collaborateurs sur une très belle orbite.

 

 

 


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L’entreprise de l’Yonne est spécialiste dans les calages en mousse de produits divers et variés qui concernent les domaines de l’alimentaire, du médical, du luxe (maroquinerie, parfumerie…). Acquise en 2007 par Marion et Christophe BECHERT, la TPE a depuis prospéré pour quadrupler sa surface de production en déménageant de Looze à Aillant-sur-Tholon en 2017. Crise sanitaire oblige, elle conçoit aujourd’hui de précieuses visières de protection. Son effort de guerre louable contre le coronavirus…

AILLANT-sur-THOLON : Apparue en 1989, l’entreprise dispose d’un bureau d’étude intégré qui lui permet de traiter l’urgence. Travailler vite pour répondre aux besoins de leurs clients. Une habitude qui s’est démontrée depuis le début du confinement. Dès le lendemain du premier discours du président de la République le 16 mars, la réaction de ses dirigeants fut spontanée : « Il faut que l’on participe à cet effort contre la pandémie mais comment ? ».

Un appel à projets du ministère de l’Intérieur leur apporte une réponse limpide. Cette sollicitation nationale demandait de la fourniture de visières de protection faciale pour équiper les forces de l’ordre dans le cadre de la prévention contre le COVID-19. Un argument qui fera tilt dans l’esprit des deux entrepreneurs de l’Yonne.

Certes, par le passé, la PME avait bien conçu cette typologie de visières. Mais, à l’époque, ces produits se présentaient sans accroche.

Après un week-end d’intenses réflexions, Christophe BECHERT élabore des plans autour d’un produit novateur où il emploiera un système d’accroches qui s’adapte à toutes les circonférences pour mieux épouser les têtes.

L’article est réalisé en mousse avec un écran transparent afin de protéger son utilisateur des projections liquides. Lavables, ces visières d’un port léger peuvent ainsi être désinfectées et ne blanchissent pas.

 

Un sens de l’anticipation juste à propos !

 

Ensuite, tout s’enchaîne très vite. Un premier prototype est adressé au préfet de l’Yonne, Henri PREVOST. Conscient de la qualité du produit, ce dernier en réfère auprès des services du ministère de l’Intérieur qui en reçoivent alors quelques exemplaires.

In fine, il s’avère que bien peu d’entreprises de l’Hexagone ont répondu à l’appel d’offres du ministère hormis une société chinoise et la société de l’Yonne !

Bref, tout va aller très vite par la suite. Le brevet européen à peine déposé, commence alors la mise en vente de ces produits fin mars.

La cadence de fabrication s’élève à 25 000 pièces par jour. Avec si les besoins s’en font ressentir, la capacité de pouvoir produire jusqu’à 300 000 exemplaires, et ce de manière hebdomadaire !

 

 

Soutenu à 100 % par la douzaine de salariés que compte la structure, le chef d’entreprise double son effectif en un laps de temps record intégrant du personnel intérimaire pour répondre à l’urgence.

La TPE a su ainsi anticiper la pénurie en achetant les matières premières indispensables à la conception de ces visières new-look et fournir plus d’un million de masques dans des délais très courts.

 

 

Même les scolaires disposeront de leurs visières…

 

Si alimenter les entreprises ne fut pas un souci en soi pour Christophe BECHERT, une question lui taraudait l’esprit. Qu’en était-il exactement avec les particuliers ?

Avec le concours de la Communauté de commune de l’Aillantais et de son président, Mahfoud AOMAR, une distribution grand public a été organisée.

L’entreprise a offert des exemplaires de ces précieuses protections à tous les commerçants de la ville ainsi qu’aux personnels du centre de loisirs et même aux représentants de la gendarmerie.

Les élèves qui devraient effectuer leur retour en classe à partir du 11 mai parmi les établissements scolaires, de la maternelle au collège (soit au total plus de 800 jeunes apprenants), se verront remettre leur visière.

Certains commerçants locaux, à l’instar de « NOVA VISION », ont proposé de les vendre à l’unité dans leurs vitrines. Une solution sur mesure intéressante puisque ces produits étaient conditionnés et vendus jusqu’alors en pack de 49 produits.

 

En savoir plus :

https://www.jpj-mousse.fr/jpjmask/

 

Maryline GANDON

 

 


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