Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
puisaye forterre
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png
Puisaye Forterre

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

La voix, grave, résonne dans la salle, amplifiée par une sonorisation de belle facture. Sa chaleur est envoûtante. A l’instar de l’écrin, à l’épure parfaite, qui accueille les amateurs du septième art, réunis pour vivre un moment merveilleux. Soit l’inauguration de ce site, un cinéma-théâtre flambant neuf, après de longs mois de réhabilitation, astucieusement baptisé le « Cyclope ». Tel l’Ulysse mythique reconnu pour sa grande intelligence, Lambert WILSON sort de la pénombre et avance au centre de la scène, en adoubant en qualité de parrain ce concept cinématographique novateur, véritable aubaine pour la localité de Cédric CLECH.

 

TONNERRE : L’acteur de 66 ans n’est pas le seul à apporter son total soutien au projet culturel porté dans la commune de l’est de l’Yonne. Comédienne de talent et à l’avenir prometteur, Solène RIGOT, jeune trentenaire à la verve pleine de fraîcheur, a le cœur plein de nostalgie à l’évocation de sa première « rencontre » avec la ville à la Fosse Dionne, quand elle tourna pour le compte du réalisateur Guillaume BRAQUE, en 2013, dans son long métrage, intitulé sobrement « Tonnerre ». Le dénominateur commun avec Lambert WILSON est évident. Elle sera la marraine, lui le parrain, de cet endroit qui ravit depuis qu’il est opérationnel dans sa nouvelle configuration les férus du septième art et de la chose artistique dans sa globalité.

 

Un drôle de nom qui n’a rien de mythologique !

 

« Le Cyclope » ! Quel drôle de nom de baptême pour un site artistique qui se veut résolument moderne dans ses aspirations et ses choix de programmation – on doit cela à la très professionnelle et toujours souriante Mariana GIANI, responsable de la salle -, bien loin de la mythologie grecque. D’ailleurs, que l’on ne s’y méprenne pas, foi de Cédric CLECH, l’édile, qui en apportera l’explication : le nom est une référence à l’œil de bœuf situé sur la façade à l’avant de l’édifice. Tout simplement ! De quoi décevoir les aficionados de tragédies grecques ou les férus de symbolisme à la limite de l’ésotérisme !

Ouvert depuis février dernier, le complexe culturel sis à proximité de l’hôtel de ville aura en Lambert WILSON – il est devenu un peu le régional de l’étape culturelle depuis qu’il s’est installé dans notre contrée dont il est fier – un ambassadeur de poids à la voix agréable et magnétique. Une histoire d’amour que le fils du regretté Georges WILSON, grand homme de théâtre, revendique bec et ongles.

Chanteur et comédien, à la renommée internationale, Lambert WILSON aime le verbe. Et le maîtrise si bien, dans toutes les occasions. A la scène comme dans la vie comme auront pu l’apprécier la présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté Marie-Guite DUFAY qui n’a pas hésité à faire le déplacement depuis Dijon pour cet évènement inaugural ou le préfet de l’Yonne, Pascal JAN, grand amateur de belles lettres, un souvenir de son passé de recteur au sein de l’Education nationale.

 

 

Un western en guise de premier film projeté à la campagne

 

L’intervention de l’acteur qui a incarné Charles de Gaulle ou Jacques-Yves COUSTEAU dans « l’Odyssée » - pas étonnant qu’il soit associé au parrainage du « Cyclope » et par ricochet aux aventures mythiques d’Ulysse ! -, aura en ce point été remarquable. Avec le phrasé posé et réfléchi qu’on lui connaît. Une balade dans l’intime puisque l’acteur évoquera même un épisode de sa prime enfance…

« Quand j’étais petit dans un village de la région parisienne, très agricole, il y avait une épicerie café qui organisait très régulièrement une projection de cinéma. C’est là que j’ai vu mon premier film, c’était un western ! Cela réunissait les gens du village et l’ambiance se voulait joyeuse même si la projection était « pourrie » ! Pour moi, cette première vision du cinéma dans un village correspondait à une réunion, de joie de vivre et d’excitation pour l’enfant que j’étais… ».

Puis, il s’attardera sur la tournée promotionnelle, effectuée à travers l’Hexagone en 2023 aux côtés de la réalisatrice Emilie DELEUZE – son film « 5 hectares » dans lequel apparaît la merveilleuse Marina HANDS était à l’affiche le soir même au Cyclope – dans des cinémas associatifs et d’art et essai.

« Je me suis rendu compte de l’importance du tissu associatif pour la défense du cinéma, souligna l’acteur, et du soutien des salles municipales. On a ratissé une France plus rurale à travers des cinémas indépendants. J’ai été épaté par le travail de toutes ces personnes qui s’en occupent et bouleversé par la présence du public, dans ces salles pourtant très isolées… ».

 

 

Un cadeau inestimable fait au public qui aime le cinéma

 

Logique, en somme, que Lambert WILSON devienne le parrain naturel de ce « Cyclope » qui va offrir désormais un autre regard sur le septième art.

« C’est un grand honneur d’être le parrain d’une salle comme celle-ci, je suis fidèle à la Bourgogne depuis quarante ans et à Tonnerre… ».

Délivrant ensuite un message aux Tonnerrois, le comédien et chanteur – on n’oublie pas son excellente interprétation des grands succès du regretté Yves MONTAND, ce qui lui permit d’enregistrer un album de reprises en 2016 -, qualifia cet outil de culture local comme étant un « trésor ».

« C’est rare aujourd’hui de posséder cela, car les cinémas disparaissent de nos villes de province, c’est aussi une mission qui va dans les deux sens pour celles et ceux qui promeuvent le cinéma. Il y a la mission des gens qui font cette proposition comme les responsables d’une équipe municipale et celle des gens du cinéma qui le font vivre avec sa programmation. Mais, il y aussi la mission du public qui se doit d’encourager l’initiative en allant voir les films. C’est un cadeau que l’on vous fait ! ».

Un luxe inouï avec cette salle qui propose une programmation de belle qualité assurée par Mariana GIANI, dans des conditions optimales.

« Prenez-en soin de votre salle, conclut un Lambert WILSON enthousiaste, faites en sorte que le cinéma vive ! C’est encore un dernier endroit alors la société est froide comme le théâtre où chacun peut recevoir une respiration commune dont on a grandement besoin… ».

Une formule qui fut longuement applaudie au final par l’assistance. Normal, la parole du « Parrain » vaut de l’or. Comme ce « Cyclope », bon pied, bon œil, qui a vu sa fréquentation progressée de 55 % depuis sa réouverture…

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Auxerre avait rendez-vous avec l’Histoire, samedi matin, pour le 159ème anniversaire du décès du Capitaine Jean-Roch COIGNET. Les membres de l’association éponyme, dans leur uniforme de la garde impériale ont assuré un spectacle haut en couleurs, au son des tambours. Une « grand-messe » napoléonienne les conduisant depuis la place de l’Hôtel de ville jusqu’au cimetière Saint-Amâtre où repose celui qui, à travers ses carnets, nous a légué un témoignage sans pareil des guerres du Consulat et de l’Empire.

 

AUXERRE : Pas évident de défiler au son des tambours, avec en fond sonore, les notes hivernales de « Jingle Bells » ou de « White Christmas », mais le 1er régiment de la Garde Impériale, depuis Iéna et Austerlitz en a vu d’autres et ils avaient fière allure tous ces grognards en tenue d’apparat, samedi matin, sur le perron de l’Hôtel de ville, sous les ordres du « Lieutenant Jérôme » et le regard attentif d’un personnage revenu pour la circonstance en une ville où il fit ses études, Louis-Nicolas DAVOUT, élevé à la dignité de maréchal d’Empire par Napoléon en 1804.

« Qui va boire ? C’est nous ! Qui va payer ? C’est vous ! ». De retour de campagne, les grognards ont soif et le font savoir mais pour l’heure, devront attendre un peu, le maréchal ayant décidé de passer les troupes en revue ! Un refrain bien connu se fait entendre, le « Chant du départ », aux notes approximatives, mais tout est bon pour terrasser l’ennemi ! On dit même que Napoléon qui en 1804, en fit l’hymne national, le préférant à « La Marseillaise ».

 

La purification de l’eau à la mode des blanchisseuses

 

Mais le 1er régiment des grenadiers à pied de la Garde impériale n’est pas constitué que de soldats à bonnets à poils. Etaient présentes également samedi matin, trois vivandières et une blanchisseuse, qui toutes, jouèrent à leur façon un rôle important dans l’épopée des guerres napoléoniennes. Les premières, rémunérées non par l’armée, mais par leur travail, vendaient des produits de première nécessité aux soldats, avec pour obligation, rappelle ce membre de l’association, « d’avoir toujours avec elles, du vinaigre pour purifier l’eau, considérée à l’époque comme impropre à la consommation… ».

L’autre alternative étant de ne boire que du vin ! Ce dont ne s’est pas privée la hiérarchie militaire un siècle plus tard, pour envoyer les poilus au casse-pipe lors de la Première Guerre mondiale ! Chaque régiment comptait en moyenne une blanchisseuse pour un millier d’hommes. Un chiffre pouvant paraître disproportionné, mais seuls les officiers d’alors, faisaient laver leurs chemises, « toutes ces dames devant obligatoirement être mariées à un homme du régiment »… Ouf ! La morale était sauve !

 

 

Un maître des horloges à la vêture de circonstance : Julien JOUVET

 

Autre figure emblématique des armées de l’époque, le sapeur, seul habilité à porter la barbe au sein du régiment, ainsi que le tablier et la hache, comme l’explique cet autre membre de l’association, « une hache pour dégager la route et saper le moral de l’adversaire, autant d’attributs repris des années plus tard par la Légion étrangère… ».

Avec cette anecdote sur le surnom donné à la baïonnette prolongeant le fusil des grognards : « les soldats l’appelaient Joséphine car comme Napoléon, ils la mettaient rarement au fourreau… ». Amis poètes, bonjour !

Mais le maître des horloges, alias Julien JOUVET, conseiller municipal et féru d’histoire veille au grain, dans sa redingote bleu marine aux boutons dorés de circonstance et il est temps pour le 1er régiment de la Garde impériale de lever le camp. Les ruelles du centre-ville résonnent du martèlement des sabots au passage des hussards à cheval, les maisons à pan de bois dessinant un décor que l’on croirait tout droit sorti d’une faille temporelle…

Cap sur le cimetière Saint-Amâtre pour celui qui y repose depuis 159 ans. Né à Druyes-les-Belles-Fontaines en 1776, Jean-Roch COIGNET fut de toutes les batailles, sans jamais être blessé. Une épopée quasi miraculeuse, racontée avec verve et authenticité par celui qui finit ses jours à Auxerre, à l’ombre de l’église Saint-Eusèbe, gardien à jamais de la mémoire napoléonienne, synonyme de gloire pour les uns, d’horreurs pour les autres... Génie militaire ou tyran sanguinaire, à chacun son empereur !

  

Dominique BERNERD

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Le « dress-code » est simple : il est en phase avec le calendrier du moment. Il est recommandé de venir sur la manifestation, revêtu de son plus beau pull de…Noël ! On peut donc craindre le pire, au niveau des motifs et des illustrations ! Qu’importe, l’essentiel est d’être dans l’esprit et sans se prendre au sérieux de la manifestation qui devrait drainer petits et grands, toute la journée de ce samedi, place de la Rivière et de l’église de 11 h à 20 h…

 

GURGY : Rien que le slogan mérite déjà que l’on s’y intéresse de plus près ! « J’peux pas, j’ai Marché de Noël à Gurgy ! ». De l’humour, encore de l’humour jusque sur l’affiche annonçant la manifestation qui présente deux personnages typiques des festivités de l’époque, un Père Noël et un renne affublés tous les deux d’un gros nez rouge, évoquant le froid polaire, sans doute. Quant au programme qui est énuméré sur l’affiche, il est prometteur quant aux réjouissances à venir, des moments d’allégresse que l’on doit à l’équipe municipale et à la commission Animations, pilotée par l’élue Laetitia DA SILVA. Du dynamisme à revendre qui se traduit sur la liste des festivités !

Stands gourmands, cadeaux artisanaux, bijoux, chorales de Noël (deux à trois seront présentes pour égayer l’atmosphère avec des chansons de circonstance), carrousel, buvette, présence de foodtrucks, concert de clôture, feu d’artifice…ce n’est qu’un maigre aperçu du contenu de cette manifestation devant séduire tous les publics, les marchés de Noël demeurant essentiellement un évènementiel aux vertus familiales.

L’animation sera assurée par une figure connue dans le landerneau de la radio – il collabora jadis avec la station RADYONNE – qui propose désormais ses services en « Monsieur Loyal », Franck LOUIS.

De l’aveu de Laetitia DA SILVA, il aura fallu de sept à huit mois de travail au sein de la commission Animations, aux côtés d’une demi-douzaine de collaborateurs, pour échafauder le programme et la logistique de ce rendez-vous, validé par l’édile de la commune, Cyril CHAUVOT.

 

 

Un programme copieux sous le sceau de la diversité

 

Le public devrait retrouver une quarantaine d’exposants sur cette manifestation, ponctuée de petites interventions à rythme régulier, par tranche de demi-heure. Les Motards en Colère ont confirmé leur venue ; ils proposeront des baptêmes sur leurs rutilants engins. Le Comité Miss Beauté Bourgogne y figurera également en très jolie compagnie ! Quant à l’espace culturel, il accueillera l’exposition d’Adeline GUYON et de Gérard COLLIN, complétant en termes de présentation la vision artistique des œuvres de l’excellent Jacques NIOGRET qui expose ses toiles depuis plusieurs semaines. Les chorales de l’Amitié, de l’association AKPLA et YSALIS offriront des moments enchantés tandis que des contes de Noël seront lus pour les plus petits à l’espace culturel. Le concours du panier garni du Conseil Municipal des Jeunes devrait mettre un peu de piment pour celles et ceux qui aiment les jeux de hasard ; il livrera son verdict du meilleur poids du panier aux alentours de 18h45. Un peu plus tard, il sera temps de regarder le ciel pour y apprécier les faisceaux de lumière du feu d’artifice. Prélude au concert du groupe « DEADLINE » devant débuter à partir de 20 heures place de l’église…

N'oublions enfin, la venue surprise d’un Père Noël, très attendu, devant faire son apparition à bord d’un…side-car ! Moderne, non ?!

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Vingt-quatre heures avant le grand soir ! Celui de la phase inaugurale. L’effervescence monte donc d’un cran, légitimement, dans la jolie galerie, sise au cœur de la ville, située presque en face du théâtre auxerrois qui se pare sur ses murs de toiles aux couleurs bigarrées. Les cimaises reçoivent les œuvres de plusieurs artistes du cru. Des signatures connues. D’autres qui le sont moins, mais en devenir de notoriété. Vendredi 29 novembre aux alentours de 18 heures, Claire EVIEUX donnera aux côtés de son fils, Florent, le top départ de la toute jeune existence de cet endroit propice et original à la présentation d’œuvres artistiques…

 

AUXERRE : Le lieu se nomme « Au Théâtre des Arts » ! Une expression qui lève toute ambiguïté sur la situation géographique de ce site, ayant pour objectif une fois qu’il sera ouvert de la manière officielle appropriée à mettre en exergue les talents des créateurs picturaux ou des sculpteurs de génie. Il n’est donc pas compliqué de trouver cette galerie à la nouveauté naissante dans le cœur de ville. Qui dit « théâtre », suppose nécessairement proximité avec le lieu culturel emblématique de la capitale de l’Yonne, où Pierre KECHKEGUIAN et ses équipes proposent une programmation de qualité au fil de la saison…

C’est au numéro 45 de la rue Joubert que se déroulera le rendez-vous inaugural à vocation artistique, ce vendredi. Une vitrine de 40 mètres carrés s’ouvrant sur une grande pièce où pendent des cimaises prêtes à recevoir des tableaux. Pour cette première quinzaine d’exposition, Claire EVIEUX et son garçon, Florent BAUGER, ont opté pour la présentation non pas d’un seul artiste mais bel et bien d’un patchwork de créativité où l’on reconnaitra des signatures. Aline ACART, Jocelyne CORNET, Véro GUET, etc., etc. Des artistes bourrés de talent et jamais à court d’imaginaire que l’on apprécie au détour des expositions réalisées deci-delà via les salles des fêtes ou les espaces culturels de notre territoire. Naturellement, l’hôte de ces lieux a subtilement accroché l’une de ses nouvelles réalisations dont elle a le secret quant à la construction, une représentation animalière qui caractérise son style pictural un brin exotique, un bel hippopotame au regard expressif nageant dans un univers chromatique fortement bleuté…

 

Le plaisir des goûts qui s’entrecroise

 

Claire ne cesse de s’activer avant que les trois coups ne soient frappés. Avec son fils, elle positionne les toiles aux formes différentes des artistes icaunais, prenant soin de les mettre en valeur. Auparavant, le lieu était un salon de coiffure. On en voit encore les stigmates avec des glaces murales qui accentuent l’impression de grandeur. L’étage supérieur de ce bâtiment ancien n’est autre que ses appartements. Les escaliers conduisant au sous-sol mènent à son atelier. « Depuis très longtemps, je rêvais de faire cela, explique-t-elle radieuse, un univers personnel ouvert sur le monde artistique… ».

Cerise sur le gâteau, l’artiste icaunaise y a greffé un salon de thé ! Il est placé au centre de la pièce galerie, matérialisé avec une quinzaine de tables qui recevront des contemplateurs de tableaux ! Assis là, en faisant abstraction qui temps qui s’égrène, le public – de dix à quinze personnes au grand maximum – aura tout le loisir de déguster des en-cas concoctés par l’artiste elle-même ! Au menu : des financiers, des pâtisseries aux fruits ou au chocolat, des fruits, des cafés/thés gourmands, de petits plateaux repas proposés à 9 euros, comprenant crudités, tartes ou quiches, du risotto, des desserts…

Côté boissons, c’est le domaine BERSAN qui régalera de ses meilleurs nectars ce concept culturel fait de nourriture bien réelle, immergée au cœur de la nourriture intellectuelle et artistique. Des vins de qualité et goûteux devant satisfaire dès mardi les visiteurs. Bref, on l’aura compris mais cet espace d’une quarantaine de mètres carrés devrait devenir très vite le lieu de passage des artistes du terroir – on annonce déjà la présence d’Aline ACART à la mi-décembre – et de leurs admirateurs, épicuriens ou non !

 

 

Une amplitude d’ouverture extra large

 

Question pratico-pratique que l’on se pose à l’issue de cette visite : le mode de fonctionnement de l’ensemble.

Réponse de Claire EVIEUX : « Le salon de thé est ouvert du mardi au vendredi de midi à vingt heures et la galerie que je vais gérer toute la semaine sauf les week-ends – ce sera au tour des artistes qui loueront le site de le faire – restera fonctionnelle tout le temps ».

Un concept aux multiples plaisirs en somme, celui de l’œil et du palais. Bienvenue au « Théâtre des Arts » qui offre à la ville d’Auxerre une nouvelle vitrine culturelle.

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Que ce soit à l’extérieur de la salle polyvalente ou en son antre joliment décoré, la fête était complète pour les amateurs d’artisanat d’art et autres aficionados de bons produits du terroir à acquérir avant les fêtes de fin d’année, en cette journée dominicale plutôt clémente côté météo, dans le quatrième « Village préféré des Français », édition 2023 ! Une cinquantaine d’artisans, objets déco et alimentaires, avaient souscrit favorablement à l’invitation du Comité des fêtes local, à la manœuvre pour cet ultime rendez-vous de l’année…

 

DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES : Mais, ne serait-ce pas là les chasseurs du cru, vêtus de leurs apparats au coloris vert feuillage si caractéristique qui entonnent un petit air de leur tradition ? Une chanson interprétée a capella et suffisamment forte pour faire monter la température côté ambiance que l’on doit aux amis du couple BIGE ! Non loin de là, se situent quelques stands où l’on peut déguster dive boissons et charcutailles ravivant l’appétit des participants. Le marché de Noël, concocté par le Comité des fêtes local, accueille comme chaque année son flot de suiveurs et de férus de retrouvailles au demeurant bien sympathiques, sur la place de la salle polyvalente. Un endroit qui était encore encombré il y a peu de bennes de chantier pour recevoir les gravats de l’hôtel-restaurant situé en face, en pleine rénovation…

 

 

 

Sous les deux chapiteaux protégeant du froid, on peut y déguster des spécialités locales. Du miel, de l’huile à base de thym, des crêpes, des gaufres. Du chocolat à la douceur fondante en bouche que l’ami André YVERNEAU, porte-voix de l’Association pour la Promotion du Commerce Equitable, propose à la vente. Son étal accueille des produits « bio » des quatre coins de la planète dans l’air du temps, entre tisanes et thés, cafés et riz, il y a même les pruneaux d’Agen au goût si subtil et sucré.

Il faut ensuite gravir l’escalier et ses quelques marches pour aller faire un petit tour à l’intérieur de la salle des fêtes, relookée en mode Noël à la plus grande satisfaction des grands et des plus grands !

 

 

 

Présence d’une cinquantaine d’artisans

 

Ce sont in fine une cinquantaine d’artisans qui ont disposé leurs présentoirs dont certains sont intégralement recouverts de produits fait maison. Entre les sacs à main, les compositions florales de la professionnelle installée à Courson-les-Carrières qui n’a pas hésité à effectuer les dix petits kilomètres la séparant du village au fameux château médiéval, se regardent, s’admirent, s’apprécient. Naturellement, les badauds préparent leurs cadeaux de Noël et les étrennes du Nouvel An : ils achètent ! Espèces, chèques, mais aussi carte bancaire sont les modes de paiement usuels. Certains artisans sont venus équiper de leur TPE ! On sent le professionnalisme gagner de plus en plus ces rendez-vous conviviaux et chaleureux où le temps ne prend pas d’emprise sur les visiteurs. Serait-ce vraiment cela la magie de Noël ?

Parures de bijoux, vêtements, coutellerie, baskets décorés, objets décoratifs de cuir, pièces de grès ou de faïence – on les doit à la productrice d’articles culinaires de Druyes Florence OSSO où respirent les couleurs vives et chatoyantes à l’œil -, petits sapins de Noël de bois…il y en a pour tous les goûts et pour toutes les bourses. Un patchwork de réalisations à placer au pied de l’arbre féérique de Noël…

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Page 1 sur 121

Articles

Bannière droite accueil