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Il est question de pouvoir. De beaucoup de pouvoir. Une force irrésistible pour mieux conquérir le monde. Du moins, celui du bassin méditerranéen mais aussi de l’Afrique, de l’Asie Mineure, de territoires un peu plus vers l’Orient, aussi. Le personnage historique ayant tous les honneurs cette saison au MuséoParc Alésia, en Côte d’Or, près du village d’Alise Sainte-Reine, n’est autre que…Jules CESAR. Le tombeur de Vercingétorix dont on commémore depuis plusieurs années ici sur ce site atypique chargé d’histoire et de reconstitution la célèbre bataille, datant de 52 avant Jésus-Christ…

 

ALISE SAINTE REINE : Normal que l’on s’intéresse d’un peu plus près à l’autre grand personnage de ce site dont on narre les aventures et la finesse subtile de la stratégie guerrière. Même si la statue de Vercingétorix domine et de loin les hauteurs du petit village de Côte d’Or (on la doit à l’empereur Napoléon III), c’est bien l’empereur romain, Jules César, qui a les honneurs de la programmation artistique et culturelle cette année et ce jusqu’au mois de novembre, au fameux MuséoParc d’Alésia !

Alors que la saison dernière, le célèbre site touristique du nord de la Côte d’Or avait axé sa programmation sur la thématique toute naturelle des Jeux Olympiques (surtout dans sa variante antique plutôt que parisienne !), voilà que l’auteur de « La Guerre des Gaules » tient la vedette, et ce depuis le 15 mars dernier, dans un des rares sites culturels hexagonal consacré à cette période charnière de l’histoire de France. Une visite idéale à réaliser en famille à l’occasion de ce week-end pascal et des vacances de printemps qui débutent donc sous les meilleurs auspices.

Nom de la thématique – il est bien trouvé avec en plus un zeste d’humour -, « César, tous les chemins mènent à Rome ». On y voit au-delà de la visite un généralisme guerrier conquérant dans toute sa splendeur : bâtisseur, fin stratège de la politique, réformateur en voulant moderniser l’empire romain, homme de lettres.

 

Même des personnages en « Playmobil » !

 

Pour se faire, le MuséoParc d’Alésia n’a pas lésiné sur les moyens, ni les collaborations avec d’autres musées européens et hexagonaux. Ainsi, on pourra contempler des œuvres et des pièces historiques prêtées par le Musée d’Art moderne de Bologne, en Italie, le Musée national du château de Compiègne, le Musée d’arts de Nantes, la liste n’est pas limitative.

Comme à l’accoutumée dans cet antre du savoir et du faire-savoir, le public est immergé dans une scénographie dynamique, ponctuée de rendez-vous interactifs appréciés des petits comme des plus grands. A ce propos, les enfants devraient raffoler des espaces insolites conçus sous la forme de saynètes avec l’aide de figurines en « Playmobil » !

On doit à LAURETTE Architecte l’ossature de deux livrets-jeux inédits dévoilés sur le site de Côte d’Or. L’un est à destination des 3 à 6 ans, et se rapporte à la quête du doudou perdu de Jules CESAR en découvrant tous les animaux qui vivaient à son époque. L’autre, réservé à la  tranche d’âge des 7 à 12 ans, s’intéresse à un pachyderme – il était légion dans les armées de l’empereur romain – qui sert de guide aux jeunes visiteurs afin de mieux parcourir le chemin de vie du vainqueur de la bataille d’Alésia. Interactive, la méthode permet de mieux assimiler des faits historiques en mêlant pédagogie et aspects ludiques. Une géniale trouvaille, en vérité ! Précisons que les méthodes immersives numériques utilisées sont uniques et retracent les huit dernières années de la vie de Jules CESAR dont on connaît la fin tragique, assassiné par son propre fils, Brutus.

 

 

En savoir plus :

Exposition temporaire « Jules César, tous les chemins mènent à Rome », accueillie au MuséoParc d’Alésia à Alise Sainte-Reine en Côte d’Or,

A découvrir jusqu’au 30 novembre 2025.

Restaurant sur place. Boutique de souvenirs et de livres.

 

Thierry BRET

 

 


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Du 30 avril au 4 mai, Sens s’anime au rythme de sa 96ème foire commerciale. Près de 350 exposants, des dégustations, des concerts, des démonstrations sportives, un espace dédié aux associations, et de nombreuses nouveautés feront vibrer les promenades et le centre-ville. Une édition festive et généreuse qui mêle traditions et découvertes…

 

SENS : Pendant cinq jours, les promenades et les boulevards du centre-ville accueilleront près de 350 exposants dans une ambiance festive et conviviale. Un rendez-vous incontournable, né en 1922 à l’initiative de Lucien CORNET, alors maire de Sens, qui avait ajouté à la foire au bétail une section consacrée aux machines agricoles pour faire face à la pénurie de main-d’œuvre d’après-guerre. Depuis, la foire n’a cessé de se transformer, de s’agrandir et de diversifier son offre.

Aujourd’hui, elle s’étend au cœur de la ville avec un immense marché à ciel ouvert, des produits pour tous les goûts, des animations à chaque coin d’allée… et une programmation musicale tous les soirs. Le 01er mai, Jonathan DASSIN montera sur scène pour faire revivre les plus grands succès de son père, Joe, avant une séance de dédicace.

 

Nouveautés et espaces thématiques

 

Cette année, la canopée reste l’un des lieux phares de la foire. On y retrouvera notamment la fromagerie LINCET, invitée d’honneur de cette édition, dont les spécialités seront sublimées lors d’une démonstration culinaire inédite, suivie d’une dégustation ouverte au public. Autre moment fort : le « Défi Pajo », concours gourmand désormais bien ancré dans le paysage sénonais. Surprise de cette édition, Gauthier PAJONA, habitué à présenter l’événement, troque le micro pour une toque de chef et passe lui-même en cuisine !

 

Autre nouveauté : l’ouverture de la boutique officielle de la Foire de Sens. Située sous la canopée, elle proposera des souvenirs en tout genre – tabliers sérigraphiés, « écocups », « tote bags », cartes postales et affiches illustrées célébrant Sens et son patrimoine. Les plus jeunes pourront également compléter un album de type « Panini », avec des vignettes autocollantes à collectionner sur les stands partenaires, illustrant les lieux et événements emblématiques de la ville.

 

Un espace associatif et sportif pour toute la famille

 

La Foire de Sens 2025 propose également un espace dédié aux associations locales en bas du Cours Tarbé, qui proposeront des animations tout au long de la journée. Un bon moyen de découvrir le tissu associatif sénonais dans toute sa richesse et sa diversité. Un espace sport sera également aménagé, avec des activités pour petits et grands, des démonstrations assurées par les clubs locaux. De quoi mêler dynamisme, esprit d’équipe et bonne humeur dans l’ambiance festive de la foire. Et pour ne rien manquer, le programme complet est à retrouver sur le site de la ville. La Foire de Sens 2025 sera par ailleurs animée en direct sur Radio Stolliahc, partenaire de longue date de l’événement.

 

Floriane BOIVIN

 


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Son style est difficile à étiqueter ! C’est le moins que l’on puisse dire après un premier tour d’horizon scrutateur vécu dans l’espace culturel qui accueille cette exposition jusqu’au 27 avril. Entre pop art et surréalisme. Le tout est auréolé de chaudes couleurs chatoyantes, de personnages décalés (quelques rocks stars à la légende éternelle) ou d’un curieux animal du septième art et du dessin animé qui revient sans cesse comme un fil d’Ariane ! La « Panthère Rose » ! Omniprésente et humoristique. Un personnage qu’affectionne tout particulièrement la peintre Sabine CHAPRON…

 

GURGY : Un hybride de pop art, un soupçon de surréalisme ! C’est le cocktail gagnant de la nouvelle exposition accueillie à l’espace culturel de la localité périphérique de l’Auxerrois à découvrir jusqu’à la fin de ce mois d’avril. On la doit à une artiste de l’Yonne qui s’émancipe à sa manière des animations collectives avec lesquelles elle a précédemment présenté ses travaux.

Accessible à tous, le pop art résonne dans son esprit comme le moyen artistique le plus compréhensible auprès du public. « Je ne veux pas cloisonner l’art à une élite, explique la jeune femme en guise de préambule, je souhaite diffuser mes œuvres auprès d’une large majorité… ».

Bon, il est certain que petits et grands s’y retrouveront à la contemplation de la quarantaine d’œuvres dévoilées à l’initiative de la municipalité et de son adjoint, féru de culture, Jean-Luc LIVERNEAUX. Sur les cimaises, on sera surpris du résultat. Mais, une chose est sûre : la compréhension sera évidente pour tous avec des regards différents selon les sensibilités. Une exposition multi-sens avec beaucoup de liberté qui rejaillit via les couleurs utilisés, les coups de pinceaux apposés sur les toiles, le choix des personnages mis en scène avec sérieux ou humour débridé.

 

 

Une « Panthère rose » qui la suit comme un fil d’Ariane

 

Dès ses débuts – ils remontent à quelques années à peine dans la pratique de l’art pictural -, Sabine CHAPRON se prend de passion pour l’un de ses personnages ayant sillonné notre enfance, « La Panthère Rose ». Originellement une série de huit long-métrages que l’on doit au cinéaste britannique Blake EDWARDS et à son dessinateur afin d’illustrer les génériques, Friz FRELENG, donnera naissance au fameux animal malicieux. Sur grand écran, « La Panthère Rose » n’est autre que le nom d’un magnifique diamant, convoité par les voleurs de la Terre entière. Un diamant qui est protégé tant bien que mal par le célèbre inspecteur français (dans les films), Jacques CLOUSEAU, incarné par l’irrésistible comédien anglais, Peter SELLERS. Au vu du succès rencontré dans les années 60 avec cette production cinématographique, il existera ensuite une déclinaison du fameux personnage animalier en dessin animé, agrémenté des fameuses notes de musique qui tournent toujours en boucle dans nos têtes à la simple évocation de ce standard et que Henry MANCINI a composé.

« Ce personnage m’a beaucoup plus pour son design, ajoute Sabine CHAPRON, je l’a met en scène sur mes tableaux de manière parodique en suivant le fil de mes idées. Avec des variations différentes au niveau des couleurs au moment d’Halloween où la robe de la panthère deviendra orange ou bleu ! Il n’y a pas de limite à ma créativité. C’est un peu mon avatar qui me suit… ».

La preuve, on retrouve sur l’une des toiles cocasses par son humour une « Panthère Rose » flottant en bordure de l’Yonne sur les rives de…Gurgy !

Une autre interprétation dudit félin est remarquable. On voit la bestiole grimée en sapin de Noël avec des caractéristiques de brillance sur la toile grâce à l’utilisation nouvelle de la part de la créatrice de la résine époxy.

« A la base, j’emploie un vernis spécifique acrylique huile pour donner un soupçon de brillance, souligne l’artiste, j’aime accentuer les coups de pinceaux avec deux passages du vernis de protection. Cette résine époxy lisse toutes les aspérités des tableaux et cela donne un effet carte postale, effet miroir et ultra brillant. J’expérimente aussi des toiles en 3D avec des sprays aérosols pour donner des aspects différents dans les volumes… ».

 

      

Une drôle de « Scène » avec Jim MORRISON incarné en Christ !

 

Née à Migennes, Sabine CHAPRON quitte l’Yonne pour rejoindre la capitale où elle y effectuera des études de commerce. Mais, elle bifurque vers le dessin et la comédie. « J’ai laissé mes désirs créatifs exploser ! Il faut croire en soi en s’emparant de ses pinceaux… ».

Membre de l’association des « 4 Arts » à ses débuts, Sabine CHAPRON vient de rejoindre en parallèle une autre structure collective, « Mouv’Art ». Des associations lui permettant d’obtenir davantage de visibilité grâce aux expositions organisées par ces deux entités.

Curieuse et imprégnée par la musique dont elle use et abuse tant pour la créativité que dans la pratique du jogging, l’artiste a rendu hommage à sa manière aux groupes ou chanteurs ayant ses préférences lors de cette exposition.

Il ne sera donc pas surprenant d’admirer les réalisations consacrées à DEPECHE MODE, les portraits très colorés de David BOWIE ou de Mick JAGGER – elle a d’ailleurs été éduquée aux ROLLING STONES par un ami photographe ayant travaillé avec les cinq musiciens originels plutôt que les BEATLES qu’elle trouve moins rock’n’roll selon elle ! -, ou de contempler une insolite fresque rappelant la fameuse « Cène » de Léonard de VINCI, une « Cène » ou l’ancien chanteur des DOORS, l’iconique Jim MORRISON, occupe la place du Christ aux côtés d’autres célébrités de la pop-music aujourd’hui passées de vie à trépas ! Un tableau qui se nomme d’ailleurs la... « Scène ».

Le carton ondulé brut sert aussi de trame pour proposer un portrait très assagi de Kurt COBAIN, le regretté chanteur de NIRVANA ou de l’interprète allemande des heures punk, Nina HAGEN. Du pop art avons-nous dit ! Réalisé avec réussite, talent et humour !

 

 

En savoir plus :

Exposition Sabine CHAPRON

Jusqu’au 27 avril 2025 à l’Espace culturel de Gurgy

Ouvert le mercredi, samedi et dimanche de 14h à 18h en présence de l’artiste

Entrée libre.

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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C’est du bel ouvrage. In fine, l’opération concerne une trentaine d’appartements. Des logements agréables à vivre. Ils sont bien exposés à la lumière, confortables à l’occupation, chauffés à bonne température. C’est l’aboutissement de l’un des chantiers, porté par la Communauté de communes de Puisaye-Forterre (CCPF). Soit une enveloppe financière de 3,9 millions d’euros. Mais, la collectivité présidée par Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI n’a pas agi seul. Soutenue dans ce projet de valorisation de l’EMA-CNIFOP par l’Etat, la Région et le Département de la Nièvre…

 

SAINT-AMAND-EN-PUISAYE (Nièvre) : Ce sont, pour la plupart, des studios. Mais, il existe aussi des T2. Un hébergement bénéfique pour le Centre international de formation aux métiers d’art et de la céramique (EMA-CNIFOP), implanté dans la localité en bordure de l’Yonne, côté Nièvre. Trente appartements, de manière précise. On les doit dans leur version définitive et optimisée à la Communauté de communes de Puisaye-Forterre (CCPF) et à son président, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, qui en avait fait l’un de ses chevaux de bataille lors de cette mandature.

D’autres partenaires y ont été aussi de leurs soutiens financiers indispensables à la réalisation de ces travaux. A commencer par l’Etat, d’où la présence lors de cette cérémonie inaugurale de la secrétaire générale de la préfecture de l’Yonne et sous-préfète d’arrondissement d’Auxerre, Pauline GIRARDOT.

L’Etat, grâce au DSIL (Dotation de Soutien à l’Investissement Local), a contribué à hauteur d’1,3 million d’euros à la réalisation de ce dossier. De son côté, la Région Bourgogne Franche-Comté a abondé dans le projet en injectant 217 650 euros, un financement prélevé sur l’enveloppe du dispositif « Territoire en Action ».

Restait ensuite le Conseil départemental de la Nièvre qui lui aussi a débloqué une somme s’élevant à 70 000 euros. Sachant, toutefois, que la grosse part du gâteau budgétaire revenait à la CCPF avec 3,9 millions d’euros consacrés à la construction de ces trente logements favorisant la valorisation et la pérennité des métiers de la filière des arts et de la céramique, vecteur d’attractivité sur cette zone géographique.

Enfin, et pour être tout à fait complet sur cet aspect financier, précisons que six communes du canton ont également participé à ce projet. Quant à l’aménagement intérieur et à l’achat du mobilier, cela est revenu au centre de formation lui-même, qui a investi la somme de 105 000 euros, selon la volonté de ses responsables.

 

 

 

Un lieu sacré de la liberté et de l’expression artistique

 

Depuis 45 ans, l’EMA-CNIFOP, centre de formation internationalement reconnu, accueille chaque plus de trois cents stagiaires aux métiers des arts et de la céramique. Permettant ainsi à la tradition séculaire de la Puisaye apparue au Moyen-Age de se perpétuer au fil des ans. Les stages concernent aussi bien les aficionados chevronnés de ces métiers de la céramique que les néophytes. Une belle réussite de l’attractivité, pour le président de la CCPF Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI.

Lors de son intervention, le Conseiller régional de Bourgogne Franche-Comté a par ailleurs rappelé que « cette école des métiers d'art est un lieu d'expression artistique, fait de création et de liberté. C'est, en effet, un lieu sacré de liberté que nous inaugurons aujourd'hui et qui rend fière la Puisaye-Forterre au sens de son patrimoine bâti. Nos paysages, notre faune, notre flore, sont, j’insiste, assez incomparables dans l'Yonne. L'Art de la céramique, c'est l'un des atouts majeurs de nos savoir-faire à véhiculer hors de nos frontières… ».

Son de cloche similaire pour l’édile de la localité, Gilles REVERDY, qui aura salué l’importance de l’évènement pour le centre. Plus de 150 artistes et artisans d’art de la filière de la céramique continuent à faire rayonner cette spécificité de Puisaye au quotidien.

Depuis le mois de septembre 2024 (et deux bâtiments sortis de terre plus tard !), l’objectif a été atteint, puisque les stagiaires de l’EMA-CNIFOP bénéficient désormais d’un hébergement de qualité et respectueux de l’environnement. Une stratégie volontariste de la CCPF en faveur de sa politique culturelle qui apporte ainsi son soutien technique et financier aux différents acteurs désireux de faire rayonner le territoire par la culture et les arts.

 

Thierry BRET

 

 

 

 

 


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Etrange maître du temps que nous avons là ! Composé de pierre, de fer forgé et de bois. Son visage ressemble à s’y méprendre à ces statuaires qui ornementent de leur regard fixe au-delà de l’éternité les façades flamboyantes de ces édifices religieux d’inspiration gothique. La main droite, levée vers le ciel ; l’autre enserrant une curieuse horloge dépourvue d’aiguilles, il nous observe tel un prophète de toute sa hauteur en parfaite sagesse et autorité. Grande, il va de soi. Parce que ce personnage sorti de l’imaginaire fécond de GRIMO, artiste peintre et sculpteur que l’on ne présente plus dans le landerneau, est imposant par sa dimension. Sculptures et  peintures de l’artiste se découvrent à satiété à la galerie de la Porte 68 à Auxerre…

 

AUXERRE: L’entrée est libre. Alors, autant en profiter pour se poser de longues minutes durant, dans cet antre de la culture et de l’esthétisme que l’on doit à…la restauratrice du « Cercle » – on s’y régale de ses excellents couscous et autres tajines aux divines saveurs orientales concoctées par son époux -, et artiste elle-même, Naïma DORGHAM LECLERC.  Surtout que l’artiste du moment vaut éminemment le coup d’œil ! GRIMO !

Une tête de Père Noël aux cheveux et à la barbe blanche qui viendrait déposer extrait de sa hotte sa panoplie de cadeaux au pied du sapin comme pour nous enchanter. Oui, mais pas n’importe lesquels des présents. Des œuvres d’art travaillées, façonnées, structurées, conçues à l’aide de matériaux nobles : la pierre, le bois, le métal. Mais, pas que. Il y a aussi et c’est une nouveauté dans son mode de présentation 2025 des tableaux, réalisés à base d’encre. Une manière à plus de 80 ans de démontrer que l’imaginaire ne tarit jamais. Et qu’il demeure source d’inspiration prolifique !

 

 

Les aventures humaines comme moteur de l’artiste

 

GRIMO – c’est le pseudonyme de l’artiste qui se nomme Luc GRIMAUD – propose à la galerie de la Porte 68 une rétrospective de son travail, entamé dès…1962 ! « Cette année-là » comme le chantait si bien jadis un Claude FRANCOIS nostalgique de la grande époque de ces sixties si riches et protéiformes dans leur approche culturelle. A cette époque, notre artiste, toujours bon pied bon œil, pratiquait déjà le dessin, la peinture à l’huile mais avait également un penchant fortement prononcé pour la sculpture aussi bien sur bois qu’avec la pierre. Eclectique, l’artiste installé à Merry-sur-Yonne aime aussi s’exercer à l’art des collages métalliques et aux encres calligraphiques. Bref, un vrai patchwork d’opportunités artistiques !

Quant aux messages spécifiques lorsque l’on observe ses tableaux accrochés aux cimaises de la galerie auxerroise, il suffit de poser la question à GRIMO. Une pointe d’humour plus tard, il répond : « en fait, mais les messages que je véhicule à travers mes œuvres (et c’est ce que j’ai toujours pensé jusqu’à maintenant), sont les suivants : chacun prend ce qu’il veut dans l’œuvre d’art exposée ! ».

Ainsi, sur une encre, un visiteur y a vu un éléphant avec sa trompe alors que l’artiste n’a jamais peint le moindre pachyderme sur cette toile !

Une autre de ces encres ressemble curieusement à la silhouette de la Corse. Alors, l’Ile de Beauté suscite-t-elle le plébiscite des admirateurs de l’œuvre ?!

« Par contre, pour mes sculptures, ajoute GRIMO – rien à voir donc avec la cité du Var et son patrimoine qui fait converger bon nombre de touristes dès le soleil revenu ! – ce sont les aventures humaines qui m’intéressent… ».

 

 

Un artiste plutôt rare sur le circuit

 

Il avoue son faible pour « La Joconde », l’œuvre la plus célèbre de Léonard de VINCI dont il a représenté à sa manière plusieurs interprétations en pierre, en métal, en émail, en croquis !

Pour sa première apparition de l’année, GRIMO nous revient à Auxerre avec réel plaisir. Il aime le cadre envoûtant de cette galerie de la Porte 68, idéalement bien proportionnée pour mettre en lumière des œuvres d’art. On l’a vu l’été dernier au Moulin-à-Tan à Druyes-les-Belles-Fontaines accueilli dans l’univers agréable et champêtre de Chantal MILLOT. Brie-Comte-Robert en Seine-et-Marne a également reçu sa visite en 2024.

Ancien spécialiste de l’audiovisuel et formateur de journalistes d’images, Luc GRIMAUD adore communiquer avec les visiteurs qui lui donnent leurs impressions. Un artiste à découvrir jusqu’au 19 avril inclus dans ce cadre très lumineux…

 

Thierry BRET

 


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