Pouvait-il en être autrement ?! Après le succès observé à l’occasion des Journées européennes du Patrimoine 2025, le Musée Départemental d’Art Moderne de Vézelay (MDAM) a décidé de jouer les prolongations avec l’exposition en vogue actuellement, c’est-à-dire celle qui permet aux nombreux visiteurs de s’immerger dans le monde ultra-créatif et imaginaire de l’artiste espagnol, Pablo PICASSO. L’exposition sera visible jusqu’au 02 novembre…
VEZELAY : Initialement prévue jusqu’au 15 octobre, l’exposition « Picasso, Crommelynck et les autres », présentée au Musée Départemental d’Art Moderne (MDAM) à Vézelay, est prolongée jusqu’au dimanche 02 novembre 2025. Cette décision fait suite à l’enthousiasme des visiteurs et à l’accueil chaleureux qu’a reçu cette exposition inédite, née d’un partenariat exceptionnel entre le Musée Départemental d’Art Moderne et le Musée national Picasso-Paris.
Ce voyage fascinant au cœur de la modernité met en lumière les liens intimes entre la création de Picasso et le travail des artistes et artisans qui l’ont entouré. Elle propose un parcours où les œuvres de Picasso dialoguent avec celles d’artistes majeurs tels que Aldo Crommelynck, David Hockney, André Masson, Jasper Johns ou encore Pierre Alechinsky.
C’est donc, on l’aura compris, une occasion unique à ne pas manquer. Ce succès public et critique se reflète notamment dans les nombreux témoignages consignés dans le livre d’or.
La prolongation offre donc une occasion supplémentaire à un large public de découvrir pour la première fois ce rendez-vous culturel unique dans l’Yonne ou de revenir sur place à Vézelay, pour celles et ceux déjà conquis, en redécouvrant autrement la richesse des œuvres exposées.
Accueillie dans l’atmosphère bucolique du Musée Départemental d’Art Moderne, au cœur du village de Vézelay, l’exposition s’inscrit dans un lieu patrimonial d’exception, source d’inspiration pour de nombreux artistes.
Thierry BRET et Service Communication du CD 89
Quel havre de paix que ce théâtre de Verdure auxerrois ! Un endroit pittoresque et bucolique de la préfecture de l’Yonne qu’il est indispensable de fréquenter, surtout lorsque les membres de la Société des Sciences Historiques et Naturelles de l’Yonne (SSHNY) y organisent des évènementiels de très belle facture, à la programmation riche et éclectique comme ce fut encore le cas le 30 août dernier. Une manière très agréable de clore la période estivale encore à son paroxysme en appréciant des pépites de l’art lyrique et de la musique classique…
AUXERRE : Ils ne changent pas une formule qui gagne, les responsables de la SSHNY, soit la Société des Sciences Historiques et Naturelles de l’Yonne. Le théâtre de verdure Marie Noël est leur antre et ils savent parfaitement valoriser les lieux en l’ouvrant à un plus large public à chaque saison estivale grâce à des manifestations culturelles de bon aloi. Ce fut encore le cas le 31 août dernier et avant l’ultime rendez-vous qui y sera organisé cet été, à savoir le samedi 13 septembre prochain. Ce jour-là, le souvenir de Sarah BERNHARDT y sera magnifié de la plus belle des manières…
Il y a huit jours, la SSHNY a mis à l’honneur un autre personnage cher à notre patrimoine culturel : Marcel PROUST. Une légende de littérature. Un écrivain hors pair dont l’œuvre principale n’est autre que cette suite romanesque intitulée « A la Recherche du temps perdu ». Une œuvre publiée entre 1913 et 1927…
C’est un binôme, Roxane CHALARD et Chloé DUCRAY qui aura le temps d’un récital enchanteur l’âme de cet évènementiel où chacun pouvait se délecter à foison. Le duo formé par la jeune soprano et la harpiste se nomme « CHIMERES ». Les duettistes tournent dans toute la France. Récemment, les jeunes femmes assuraient une excellente prestation en Bretagne du côté de Quimperlé en proposant un répertoire autour de mélodies populaires revisitées par BRITTEN, RAVEL, HAHN, DONIZETTI ou BELLINI.
Là, avec le spectacle « les Amis de Marcel PROUST », Roxane et Chloé ont proposé à leur public de fins mélomanes un plongeon dans l’univers poétique, musical et amical de la célèbre plume. On y aura apprécié des mélodies signées Léon DELAFOSSE, Reynaldo HAHN, Fernand HALPHEN, Darius MILHAUD ou Claude TERRASSE.
Le récital vu par la plume d’Alain GRIVEL
Mais, laissons la plume de l’une des chevilles ouvrières de la SSHNY, Alain GRIVEL, homme de théâtre et responsable de la programmation culturelle de la structure associative le soin de nous narrer ce récital.
« C’est pour un public très nombreux et captif dès les premières mesures que ces deux magnifiques artistes ont interprété les mélodies des compositeurs qui gravitent autour de Marcel Proust et font partie, momentanément ou plus longuement, de l’univers amical de l’iconique écrivain. Dont Gabriel FAURE. De ce dernier compositeur fut joué, dans le milieu du concert, le superbe « Impromptu pour harpe opus 86 ». A Fauré, Proust écrivait : « ... je n’adore pas seulement votre musique, j’en ai été, j’en suis encore amoureux... ». Joyau du répertoire pour harpe, cet impromptu fut composé le 25 juillet 1904 comme pièce de concours de près de dix minutes, avec de brillants traits de virtuosité. C’est dire que le talent de Chloé DUCRAY y a fait merveille, et s’est déroulé un paysage d’ombres et de lumières alternées, d’une intense poésie.
Le chant de Roxane CHALARD, à la diction irréprochable, déroule une poésie infinie, qui met en valeur les textes de Lucien DAUDET, de MONTESQUIOU et de VERLAINE, qui ont inspiré dans cet ordre Darius MILHAUD, Léon DELAFOSSE et Reynaldo HAHN, amant puis ami de l’auteur français.
La voix déploie mille nuances, guidé par un souffle qui semble ne pas s’éteindre. Chloé n’accompagne pas, elle est en osmose constante avec Roxane. C’est bouleversant de tendresse : la beauté des fleurs peintes par DAUDET, les tourments et les espoirs des « Sept chansons grises » de VERLAINE touchent le cœur autant que l’oreille… ».
La surprise pour clore ce programme concerna l’œuvre de Claude TERRASSE. Il est considéré comme le fils spirituel d’OFFENBACH dont il a la verve et la fantaisie. D’abord, ce fut un air sifflé, (et comment !) voici « Les Parisiens de Paris », écrit à la manière d’une chanson de café-concert - dont Marcel PROUST appréciait le répertoire et les vedettes, toute en ironie et en sourire.
Le public ne s’y est pas trompé. Il réclamera deux bis, voulant voguer une deuxième fois sur « La Barcheta » (PROUST et HAHN étaient à Venise en mars1900) après avoir entendu, toujours de HAHN, « A Chloris » : « S'il est vrai, Chloris, que tu m'aimes… », samedi soir, Chloé et Roxane, nous vous avons aimées ! ».
Thierry BRET et Alain GRIVEL
Le second opus des rubriques régulières rédigées par le chroniqueur société de Presse Evasion, Jean-Paul ALLOU, vient de paraître aux éditions Stylit. Un ouvrage de référence pour retrouver dès cet été au détour d’une pause sur une plage ou à la montagne tous les moments forts de notre société sur l’exercice 2023/2024. Un ouvrage à laquelle a également participé France C., la compagne de notre chroniqueur…
TRIBUNE: Si l’année 2023 peut être présentée comme l’année de tous les dangers, les catastrophes prévisibles sont arrivées en 2024, pour se poursuivre en 2025. Voilà un inventaire à la Prévert qui est proposé avec cet ouvrage, deuxième du nom consacré aux grands changements de société. Avec à la clé, la mondialisation des conflits, crise économique et financière, attentats, révoltes (agriculteurs, personnels de santé, taxis, enseignants…), crise politique… Presse Evasion s’efforce de faire le tour d’horizon de l’actualité en ne s’inscrivant pas dans la doxa ambiante, sans être soumise au politiquement correct, et en n’utilisant pas le concours de l’insuffisance artificielle – je veux parler de l’intelligence artificielle !
Bien sûr, l’information nationale et internationale est très importante, mais les journalistes dit « de province » sont vitaux pour la transmission de la vie qui concerne chacune et chacun. Les journaux locaux parlent de la vie qui nous intéresse ! Ils racontent une histoire, la vraie, celle des Français de Provence ou de Bourgogne, celle de la France des régions, des terroirs qui font vibrer nos cœurs. Ils parlent des entreprises qui investissent localement, créent des emplois, soutiennent économiquement et financièrement les initiatives locales.
Dans nos terroirs, les journalistes ne recherchent ni le buzz, ni à défrayer la chronique dans le seul but de conforter leur vedettariat ! On ne court pas après le prix Albert Londres ou le prix Pulitzer. Nous sommes des laborieux, des consciencieux, des besogneux, fiers de restituer une information, vecteur de solidarité !
En savoir plus
France C. possède trois livres à son actif et l’illustration des ouvrages de Jean-Paul ALLOU.
Jean-Paul ALLOU a déjà publiés une quinzaine d’ouvrages. Il est l’auteur de la chanson officielle du centenaire de la statue de la Liberté. Son privilège : des rencontres exceptionnelles avec Philippe de Villiers, Arnaud de Rosnay, Michel Serres, Yves Gonnord, Dominique Rey (évêque honoraire de Fréjus-Toulon), Philippe Barbarin (ancien cardinal de Lyon) et des interviews inoubliables. Il eut le rare privilège de participer aux émissions d’Yves Calvi, de Thierry Demaiziére (« Sept à Huit »), d’Olivier Delacroix et Thierry Ardisson.
Jean-Paul ALLOU
Pas de trêve estivale pour le Théâtre de la Closerie à Etais-la-Sauvin qui le temps d’un week-end a pris des allures de cabaret pour deux spectacles mêlant la harpe de John GARLICK aux couplets de l’auteur compositeur interprète Thierry MAGNE et à la parole du funambule des mots qu’est Moussa LEBKIRI. Autant de moments d’exception qui ont fait vibrer à l’unisson les murs de « l’Olympia de campagne » et les fidèles du lieu, venus en nombre.
ETAIS-LA-SAUVIN : Il y avait comme un air de « Grand échiquier », dimanche dernier, à la Closerie à voir se succéder sur scène plusieurs artistes au registre différent, mais réunis par une même passion et un talent partagé… En leur donnant carte blanche, Gérard-André et sa muse, Andrée de SMET, ont misé juste, pour le plus grand bonheur du public présent.
Les notes cristallines prennent leur envol et avec elles, s’ouvrent des horizons et des paysages…Issu de la musique classique, il y a près de 40 ans que John GARLICK, l’Auxerrois « so British », est tombé sous le charme envoûtant de la harpe. Musicien, pianiste, multi instrumentiste, il sait mieux que personne faire vibrer les cordes pour un voyage sonore à travers l’espace et le temps, mêlant sonorités celtiques aux musiques sud-américaines. Sa harpe est vénézuélienne et sa musique tantôt irlandaise, tantôt paraguayenne, surfant entre landes de bruyères et jungle tropicale. Un horizon qu’il sait élargir pour nous emmener jusqu’à Nairobi, où il vécut un temps, autour de morceaux de sa composition, teintés de parfums africains…
Une filiation qui forge le respect : Thierry MAGNE en parfait « Léo » ?
Est-il chemin de vie plus atypique que celui de Thierry MAGNE ? Comment imaginer que ce pianiste auteur-compositeur interprète ait été dans une autre vie, pilote de courses automobiles, avant de voir sa carrière interrompue en 1981 par un accident… Il est de la race des grands, de ceux qui font pleurer le piano sous les coups, avant que les mots ne se fassent caresses… Des mots qui savent aussi, au fil des couplets, prendre les armes : « réveillons-nous, avant de devenir aseptisés, formatés, radarisés, bionisés, ficelés… ».
Et si le réveil se fait brutal, quelques notes de tendresse pour s’assoir avec lui sur un banc du parc de Sceaux, un de ces « vieux bancs qui aimeraient parler des beaux amants qu’ils ont porté… ». S’enfuit la vie, « y’a pas d’âge, que l’âge de ses envies », la nostalgie chevillée au corps, celle d’un Paname à jamais envolé, après que les cabarets des années d’espérance aient tous disparu les uns après les autres, transformés en parkings ou en pizzerias et que Bobino se soit « Bouvardisé » ! Quelques blessures profondes semblent donner la mesure, « on est toujours tout seul sur le chemin de la vie… ». Est-ce lui faire injure que d’écrire qu’il y a sous la carapace de noir vêtu, comme un air du grand « Léo » ? Une filiation qui forge le respect !
Un saltimbanque ayant connu le grand Georges
Comment raconter Moussa LEBKIRI ? A la fois conteur, slameur, comédien, humoriste, acrobate des mots, poète, saltimbanque… Il avait neuf ans quand, quittant sa Kabylie natale, il débarquât à Paris, « je ne connaissais pas les Français et les Français ne me connaissaient pas non plus… ». Le « petit titi » kabyle, sut très vite se trouver une place, à l’ombre d’un illustre voisin de la rue d’Alésia, « un gorille à moustache qui habitait chez Jeanne, impasse Florimont… ». Une de ces voix qui réchauffent les cœurs et forgent un destin, « un seul petit garage nous séparait et il ne roulait pas des mécaniques… ». Le temps a passé et devenu au fil des années une figure marquante du festival « off » d’Avignon, Moussa sait mieux que personne, à la manière du regretté Raymond DEVOS, mettre les mots en musique et jongler avec au fil de ses soliloques : « un non-voyant ne pourrait-il pas aussi avoir un point de vue… », où de ses affirmations, « s’il est trans, ce n’est pas pour se donner un genre ! ». Et en amour, c’est bien connu, « il n’y a pas que des tueurs en chérie ! ». Le rire parfois se fait plus grave, quand dans une dernière pirouette, Moussa LEBKIRI surfe sur l’actualité : « j’ai appelé la Palestine…, ça sonnait occupé ! ».
Les fidèles du lieu le savent bien, à Etais-la-Sauvin, tout finit en chanson et l’ami Gérard-André a eu tôt fait de prendre sa guitare et d’entraîner la salle dans les pas de « l’Auvergnat » : « Rien qu’un peu de miel mais il m’avait chauffé le corps et dans mon âme il brûle encore, à la manière d’un grand soleil… ». A l’image de ce cabaret d’un jour, qui fera date dans le grand livre du Théâtre de la Closerie…
Prochains spectacles :
Samedi 9 août à 20 h
Dimanche 10 août à 15h30
Richard DAUMAS et Gérard-André chantent BRASSENS dans tous ses états
Samedi 23 août à 20 h
Dimanche 24 août à 15h30
« Au pays de Totoro », concert classique
Concert spectacle avec projection d’extraits de films sur grand écran
Dominique BERNERD
Veillée d’armes du côté de la salle Daullé de Saint-Florentin, en cette journée de mardi ! Demain soir, dès 21 heures, la structure associative « CYDALISE & Cie » investira l’infrastructure locale pour y présenter son grand spectacle de restitution, mettant en scène danseuses et danseurs ayant participé à la quatrième édition de cet « Eté de la Danse » qui gagne en consistance d’année en année…
SAINT-FLORENTIN : Le trac et peut-être le stress. Mais, sans aucun doute, aussi, cette irrésistible envie de bien faire face à un public de quasi-connaisseurs. Normal, l’évènement chorégraphique de Saint-Florentin attire depuis sa création en 2021 un public composé de spécialistes et de béotiens. Un rendez-vous biffé sur les agendas depuis…la saison dernière !
En ce mois de juillet, deux résidences de création ont été accueillies dans la ville du Centre Yonne. On verra donc les fruits de ce travail sur les planches de la salle florentinoise, après ces journées immersives dans l’univers de la chorégraphie. Elles furent intenses sous la double animation de deux professeurs à la notoriété internationale, Pierre DARDE et KALPANA. Face à eux, six jeunes gens. Sans doute de futures pointures de la discipline, à peine âgées de vingt ans. Un enthousiasme à ravir les aficionados de cette spécialité si onirique et poétique, la danse classique…
Professionnels depuis peu, ces six jeunes gens ont été remarqués dans le circuit pour leur créativité. Leurs prestations scéniques devraient satisfaire les amateurs icaunais, mercredi soir.
Elève de seconde année au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon, la gracieuse Ambre LEFEVRE devrait recevoir une jolie ovation aux termes de sa prestation. Elle se joindra au groupe de danseurs pour la première fois, en toute simplicité.
Etudiant au sein d’une école new-yorkaise, Watson SARTOR devrait montrer tout son talent lors de cette restitution, attendue par le public. Les quatre autres danseurs sont de purs habitués de ce rendez-vous, soit quatre participations consécutives en terre icaunaise. Le public retrouvera avec plaisir la jeune ukrainienne Conrad MONCIUK, la britannique Louise PRICE, l’excellente Alexia APECHE – elle a vient d’obtenir depuis peu son diplôme EAT (en fait, l’examen d’aptitude technique permettant ensuite de s’inscrire en formation au diplôme d’Etat de professeur de danse) – et cocorico, la petite merveille de l’Yonne, à l’avenir très prometteur, Baptiste CHARDINAL !
Des professeurs à la renommée internationale
Tous ces danseurs se connaissent bien sur le bout des ongles d’où cette formidable complicité scénique : ils suivent les cours de l’école de formation professionnelle dirigée par Martine CHAUMET et Christian CONTE, à Coutras, à quelques encablures de Libourne, une ville bien connue des Français au moment des fêtes de fin d’année puisqu’elle y accueille le service courrier du « Père Noël » !
Cette restitution devrait être de bon aloi, surtout avec la présence de ces deux professeurs expérimentés que sont Pierre DARDE et KALPANA.
Soliste de l'Opéra de Paris, professeur au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon, lauréat de nombreux prix de chorégraphie (dont les prix Volinine et Carpeaux, prix de la Nuit des Jeunes Créateurs...), le parcours singulier de Pierre DARDE l'amène à remonter ses créations à travers le monde (Paraguay, Allemagne, France, Japon) et à enseigner à la Palucca Schule de Dresde ou au Ballet Royal de La Haye. Depuis six ans, le garçon s’est installé au Japon. Un choix stratégique qui lui permet d’étudier le kyudo, c’est-à-dire l'art du tir à l'arc (2ème dan) et le butô (une forme de danse extrême née au lendemain des évènements d'Hiroshima). Il est également chercheur et conférencier, soutenu par le ministère de la Culture et le Centre National de la Danse. Il a été fait Chevalier des Arts et des Lettres en 2023. L’une de ses chorégraphies s’inspirera des célèbres « Variations » de Mozart. Il travaillera également sur une création, à découvrir.
Quant à KALPANA, elle est déjà connue des étudiants florentinois puisqu'elle a donné plusieurs stages à la salle Daullé, invitée par CYDALISE & Cie en 2023 et 2024.
Formée à la musique occidentale, elle étudie en Inde dès 1980 et jusqu’en 1991 auprès des maîtres V.S. Muthuswamy Pillaï et Kalanidhi Narayanan. Elle enseigne, se produit en concert solo, et s'associe dans des spectacles mixtes avec des artistes créateurs en France ainsi qu’à l'étranger. Elle a reçu du gouvernement indien en 2020 le « ICCR Distinguised Alumini Award ». Un titre honorifique venant saluer son implication dans l’art du « bharatanatyam » (l’une des plus anciennes danses traditionnelles originaire du Sud-Est du pays continent), depuis plus de quarante ans.
Thierry BRET