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Faudra-t-il un jour remplacer le cépage emblématique de la Bourgogne qu’est le pinot noir, par une variété plus adaptée à la hausse des températures annoncées ? C’est l’un des sujets sur lesquels se sont penchés les participants à la table ronde organisée à l’Abbaye Saint-Germain, sur l’avenir de la viticulture, dans le cadre de la manifestation « Fleurs de vigne ».

 

AUXERRE: Selon une enquête de l’INRAE (Institut National de Recherche en Agriculture, alimentation et Environnement), plus de la moitié des régions viticoles existantes pourraient ne plus être adaptées à la culture de la vigne, en cas de réchauffement climatique supérieur à deux degrés. Voire 85 % des surfaces, en cas de scénario catastrophe où la température moyenne augmenterait de quatre degrés… ! Les plus optimistes pourront toujours rétorquer qu’en revanche, d’autres régions ou pays deviendront alors plus propices à la production de vin. Mais, même si certains se sont déjà lancés dans l’aventure, comme au Mont-Saint-Michel, où poussent déjà des plants de chardonnay, ou plus loin encore, avec l’exemple de la maison de champagne Taittinger, implantée en Angleterre où elle cultive depuis six ans 49 hectares de vigne dans un pays où la bière est reine, est-on pour autant prêt à déguster et apprécier un bourgogne élaboré à Maubeuge, même si « le clair de lune » y est plus beau que nulle part ailleurs ?

 

 

L’effeuillage à proscrire dans les vignes ?

 

Dans l’Yonne, les acteurs de la filière viti-vinicole ont depuis longtemps pris conscience des conséquences de la hausse des températures, confrontés notamment à des vendanges de plus en plus précoces. Certaines techniques culturales comme l’effeuillage sont aujourd’hui remises en question, pour mieux protéger les raisins des rayons du soleil, comme l’explique Sophie WOILLEZ, vigneronne dans le Vézelien : « je m’étonne encore de voir des vignerons effeuiller sur la Côte de Beaune et mettre à nu leurs vignes fin juillet. Aujourd’hui, je ne prends plus du tout le risque de faire ça ou alors une semaine avant les vendanges… ».

Le pinot noir et le chardonnay, cépages ancestraux ayant bâti l’identité du vignoble bourguignon sont-ils appelés à se voir remplacer un jour par des variétés plus résistantes à la chaleur comme la syrah ? Vigneron à Saint-Bris-le-Vineux, Bruno VERRET est également président du syndicat des Bourgognes et s’interroge : « ces deux cépages représentent un peu le poids de l’Histoire pour la Bourgogne, mais en même temps il ne faut pas que ce soit un boulet ! Que cela nous coupe de la volonté de changer, entrainant l’appellation vers le bas… ». Voyant en l’aligoté un atout pour la Bourgogne : « un cépage purement bourguignon qui a souvent été décrié mais qui avec des millésimes plutôt chauds, est très intéressant et connaîtra peut-être un nouvel avenir ».

En perspective également, de nouveaux assemblages, comme avec le sacy, un cépage autrefois très répandu dans le département.

 

Rendre les rouges moins taniques, plus frais…

 

Comment avec un thermomètre qui s’emballe maintenir la typicité des vins alors que par un effet mécanique, la hausse des températures fait monter le taux de sucre des raisins et par conséquent l’alcool potentiel, entraînant de facto une diminution de leur acidité ? Journaliste au « Monde », spécialiste du vin, Laure GASPAROTTO pour sa part, mesure l’effet positif de la chose : « grâce au réchauffement climatique et au soleil, plus besoin de chaptaliser les vins comme il y a encore trente ans. Le pinot noir aujourd’hui donne des vins très riches, très ronds, c’est aussi à nous consommateurs, de nous adapter à ce que nous donne la vigne, comme notre corps s’adapte à la chaleur… ».

Voyant dans l’engouement des consommateurs pour les vins de Bourgogne en général, le fait d’une « fraîcheur » plus marquée que dans le Bordelais : « grâce à des élevages moins longs et une moindre utilisation de fûts, l’on cherche à rendre les rouges moins taniques, moins charnus, plus frais, correspondant plus à l’attente des consommateurs… »

 

 

Les vins de Bourgogne sont-ils trop chers ?

 

Restaurateur à Chablis, descendant d’une famille emblématique de vignerons d’Irancy, Fabien ESPANA s’insurge en faux contre cette affirmation : « on a tout en Bourgogne ! Du plus grand au plus petit, cela va de la Romanée Conti à des appellations régionales à 7 ou 8 euros. Le choix est éclectique et si un Meursault ou un Pouilly, sont effectivement très chers aujourd’hui, ils agissent comme des phares, entraînant tout vers le haut, permettant de vendre un Bourgogne 10 à 15 €, ce qui n’était pas le cas il y a encore vingt ou trente ans… ».

Et pour le producteur, l’assurance d’un juste prix récompensant le travail accompli. Avec toujours en toile de fond, l’équilibre à trouver selon les volumes récoltés, rappelle Bruno VERRET : « La Bourgogne ne sait plus stocker, on l’a bien vu avec des années comme 2017 et 2018, où tous les cours se sont effondrés… ».

Sur le même thème, Laure GASPAROTTO explique l’envolée spéculative de certains grands crus, comme « la conséquence de toutes petites récoltes, à l’instar de ce que l’on a connu en 2021. Je nous souhaite bien sûr beaucoup de vin dans les prochaines années, mais je sais aussi que cela poserait beaucoup de problèmes à certains… ».

 

 

En savoir plus

 

Oui le monde du vin compte de plus en plus de femmes… Et alors ! « L’avenir de la viticulture est-il féminin ? » … Mauvaise pioche pour Antonio RODRIGUEZ, journaliste à l’AFP et modérateur de la table ronde, avec cette réplique de Sophie WOILLEZ en retour : « Je déteste que l’on me pose cette question ! Pourquoi faut-il encore une fois « genrer » la profession ? Trouvant « génial » le fait que la viticulture se féminise de plus en plus, mais sans y voir de symbole particulier : « tout change et c’est tant mieux, pour autant, la femme n’est pas l’alternative pas plus que l’homme ! ».  Rappelant au passage qu’il y a encore une trentaine d’années, les femmes ayant leurs règles se voyaient interdites de caves, « car cela faisait tourner les vins ! ». Laure GASPAROTTO pour sa part, témoignant d’un changement de vocabulaire dans la sphère viticole, se remémorant ses débuts de dégustatrice, lorsque l’on évoquait alors « des vins qui comme une femme, sont à réchauffer entre les mains » ou certains millésimes « qui avaient de la cuisse ! ». Un exercice sémantique qui ne rime plus avec sexiste et c’est tant mieux !

 

Dominique BERNERD

 


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C'est une table que l'on aime. Elle est symbolisée par la très belle qualité de son menu déjeuner du jour, proposé à 14,50 euros. C’est moins cher et bien meilleur que certaines enseignes médiocres identifiées à des chaînes ! Longtemps à sa tête,  il y eut un formidable cuisinier : Nicolas BRELAUD, originaire de Saône-et-Loire…

 

MIGENNES : Comme tant de grands chefs (Fernand POINT, Alexandre DUMAINE, antan, Jean-Pierre BILLOUX, Daniel DOUCET hier, puis Jean-Michel CARRETTE, Frédéric DOUCET, Yohann CHAPUIS, Jérôme BROCHOT ainsi que Cédric BURTIN (double étoilé au Michelin 2023 dans son restaurant proche de Chalon-sur-Saône), Nicolas BRELAUD aime le bon produit qu'il sait transformer.

Sa formule est imparable : trois entrées, trois plats (viande, poisson et pâte) ainsi que trois desserts. TOUT est fait maison ! Cela sentait bon lorsque l'on poussait la porte de cet estaminet, et l'on se souvient avec gourmandise de la lente cuisson  de délicieuses tripes. A table, on y retrouvait aussi les sublimes chablis, du truculent vigneron Daniel SEGUINOT.

Depuis lors, notre chef à l'impeccable CV (tables étoilées Michelin, ministère parisien...) s'est éloigné de quelques centaines de mètres, en prenant les fourneaux du beau « p'tit » hôtel-restaurant « Le MITIGANA » (voir notre chronique de janvier 2023). Place à une nouvelle équipe.

 

 

Une terrasse toujours aussi paisible pour s’y restaurer…

 

Anthony, casquette vissée sur la tête (un tablier semblerait plus adapté à l'endroit, mais bon !) en est le nouveau patron. Pour ce néophyte, aimant s'attabler au restaurant, c'est une reconversion souhaitée depuis longtemps. Notre jeune patron le clame aussi : « Nicolas demeurera mon mentor ! ». En cuisine, officie Thierry, un ancien charcutier. Ce vrai métier gourmand est souvent de bon augure aux fourneaux !

L'ardoise s'est un peu réduite passant de trois à deux choix. Quant à la paisible terrasse, elle demeure toujours aussi accueillante aux beaux jours.
En entrée, ce midi-là, étaient proposés des œufs meurette ou un duo de terrines. Les terrines maison sont bonnes. L'une est d'ailleurs garnie de foie gras. Peut-être le fromage de tête est-il un brin salé. La salade verte, quant à elle, est bien assaisonnée.

 

 

 

Encore deux à trois petits réglages et le tout sera parfait…

 

Un joli plat ensuite que les spaghettis à l'encre de seiche. En accompagnement, les crevettes sont impeccables de fraîcheur et le poisson, de l'églefin sûrement, bien poêlé. Il manque juste un brin de pas grand-chose - on pinaille un peu, car rappelons le prix du menu à 14,50 euros ! - peut-être un petit jus plus corsé que celui proposé, légèrement insipide. A coûts identiques de fabrication, cela rendrait ce bon plat encore meilleur…

En dessert, ce fut un correct clafoutis ou un bon fromage blanc aux herbes. On souhaite le meilleur à la nouvelle équipe du « Canal », il suffit de deux à trois petits réglages et de se souvenir avec constance des fondamentaux initiés par le chef Nicolas, un vrai passionné s’il en est !

Mais une chose est certaine : il fait toujours bon pousser la porte du restaurant du « Canal » à Migennes, une bourgade en pleine renaissance par ailleurs. Aussi, ne boudons pas notre plaisir !

 

 

En savoir plus :

 

Les - : la carte des vins blancs est un peu courte, quatre vins du Chablisien uniquement. Allez, à quand un nectar du Tonnerrois, puis un autre de la Bourgogne dite du soleil ?! Soyons patients !

Les + : le service est aimable et actif.

 

 

 

Contact :

 

Restaurant du Canal

58 rue Pierre et Marie Curie

89400 MIGENNES

Tel : 03.86.80.17.30.

Parking facile.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


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Pensez donc, elle ne fait pas son âge, cette institution incontournable du paysage pédagogique de l’Yonne ! Malgré ses cent-quarante années d’existence - la belle affaire ! -, l’établissement demeure toujours au goût du jour et sans avoir pris une ride pour plus de trois cents élèves (320 précisément) qui le fréquentent au quotidien ou presque. Des « Brossards », heureux et fiers de l’être qui auront vécu l’exercice commémoratif de ces retrouvailles festives comme il se doit…

 

VENOY: Fichtre ! Le complexe éducatif agricole le plus connu de notre territoire réputé pour la qualité et l’éclectisme de l’enseignement qui y est pratiqué affiche déjà cent-quarante années d’existence au compteur ! Si cela ne rajeunit pas, certes, l’aspect institutionnel et patrimonial de ce monument pédagogique, cela lui confère en revanche un gage de pérennité plutôt salvateur et rassurant. Qui peut prétendre aujourd’hui rivaliser avec la structure dans ce domaine si spécifique des métiers de l’agriculture ?!

140 ans de vitalité, de renouveau, de modernisme, d’expériences, de craintes, de doutes et de rebonds ! De succès et de réussites, aussi, tant au niveau des diplômes obtenus que sur les carrières qui seront embrassés après coup par ces milliers de jeunes gens qui en sortiront fraîchement émoulus et fiers de leur précieux savoir.

Mais, 140 ans, tout de même, ce n’est pas aussi commun que cela en à l’air, en vérité. Un historique qui puise ses lointaines racines en l’an de grâce 1875, avec les prémices de l’enseignement agricole, devant très vite faire florès aux quatre coins de l’Hexagone. Quoi de plus logique, alors, dans une France qui vit, respire et transpire côté labeur en mode agriculture !

 

Un établissement reconnu pour ses références déjà en 1886 !

 

Pierre MATHIS, en sa qualité de directeur de l’établissement, ne s’y était point trompé au soir de la cérémonie commémorative en mai dernier en évoquant le souvenir de ces glorieux aînés ayant tant donné en faveur de l’essor de cet enseignement. En particulier, le patronyme d’Edgar PISANI. Un véritable commis de l’Etat qui de 1961 à 1966 au sein des gouvernements DEBRE et POMPIDOU aura fait entrer l’agriculture dans le productivisme, l’exportation et la mise en place de la…PAC, cette fameuse Politique agricole commune de la communauté économique européenne dont nul exploitant ne pourrait se passer soixante années plus tard.

Un Edgar PISANI qui aura fait beaucoup également pour l’enseignement agricole…

Anecdote : La Brosse est déjà référencée parmi les meilleurs établissements de formations agricoles/viticoles dans l’annuaire officiel de la spécialité, publié en 1886 !

Le complexe venait juste de célébrer son troisième anniversaire. Une paille !

De l’eau a coulé depuis sous les ponts. Côté sémantique, l’appellation « La Brosse » est devenue un gage de qualité pédagogique, de notoriété, une marque forte qui s’exporte bien au-delà des frontières originelles de sa zone d’influence pour recruter des néophytes à l’apprentissage et à l’enseignement.

Normal, souligneront les puristes : ici, dans cet espace situé à quelques encablures de l’axe autoroutier menant tout droit vers le soleil et la « Grande Bleue », ce sont des décennies d’accompagnement, de cours théoriques et de pratique qui ont été mis en exergue pour apporter le meilleur à celles et ceux de ces jeunes gens, originaires de l’Yonne ou pas, qui rêvaient de faire carrière !

 

 

43 % d’effectifs au féminin : signe des temps et de la démocratisation…

 

Aujourd’hui, signe des temps et de l’évolution – rien n’est jamais figé même cent quarante ans plus tard ! -, on y parle d’agro-écologie, de nouvelles aptitudes au changement climatique, de diversification, de mécanisation, de bio.

La féminisation y est désormais légion avec 43 % des effectifs. Elle s’offre – et c’est tant mieux – à tous les pores de la filière, prouvant ainsi la démocratisation de ces métiers réputés difficiles accessibles à toutes. Le niveau d’études y est devenu supérieur. Les carrières sont belles et prometteuses. L’enthousiasme est là et se palpe dans chacune des entités de cette mosaïque de savoirs et de connaissances qui sait s’enrichir de simulateurs électroniques.

Centre de formation par l’alternance et l’apprentissage. Lycée et classes d’enseignement supérieur. Formations destinées aux adultes. Qu’elles sont éloignées des mémoires ces images couleur sépia qui ornement l’édition de la gazette du Brossard publiée en 2023 ! L’école d’agriculture de La Brosse n’est plus, et c’est tant mieux : vive le groupe des « Terres de l’Yonne » qui propose son patchwork de formations, envisageables par tous afin d’accueillir la relève de demain et du futur !

Tiens, et pour plagier Patrick BRUEL : et si on se retrouvait dans cent quarante ans même heure même endroit pour y discourir sur la Brosse du XXIIème siècle ?!      

 

 

En savoir plus :

Parmi les personnalités présentes lors de cette commémoration, citons la sénatrice Dominique VERIEN, Christophe BONNEFOND, le vice-président du Conseil départemental et maire de Venoy, Arnaud DELESTRE, président de la Chambre d’agriculture de l’Yonne, Jean-Baptiste THIBAUT, président de l’EPL Terres de l’Yonne, Christian MOREL, vice-président du Conseil régionale en charge de l’agriculture, etc.

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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Structurer et développer une filière bancaire spécifique au marché viticole dotée d’une marque ? Il fallait y penser ! Eux, ils l’ont fait ! Mais, attention, dans les règles de l’art avec le supplément d’âme en plus. S’appuyant sur une décennie d’expériences et de vécus, basés sur un savoir-faire millimétré au cordeau – cela tombe bien quand on évoque le monde de la vigne ! – et de partages concrets, glanés aux quatre coins de l’Hexagone. Car, que l’on ne s’y méprenne pas : il s’agissait bien d’un évènement national, proposé là dans l’agence beaunoise de la Caisse d’Epargne, accueillant ce point presse…

 

BEAUNE (Côte d’Or) : En un mot comme en cent – le terme sera par ailleurs répété à maintes reprises au cours de cet exercice oratoire se déroulant à la minute près, compte tenu des impératifs horaires de la presse parisienne venue par la voie ferroviaire -, tout le procédé justificatif de cette filière 100 % viticole, portée sur les fonts baptismaux d’un lancement officiel par la Caisse d’Epargne, repose sur la passion.

Celle des fruits (de la passion), en l’occurrence quand on exerce son métier dans les vignobles de la côte de Beaune ou celle de Nuits, qui restent le raisin. Il en sera beaucoup question lors de cette conférence de presse plutôt bien suivie par les médias agricoles/viticoles spécialisés mais aussi ceux de la dimension économique pur jus – sans jeu de mot ! – à l’instar des « Echos » ou de « L’Agefi ». Sans omettre les territoriaux de cette étape en Côte d’Or ensoleillée et chaude !

L’intérêt que porte la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, à l’instar des autres caisses régionales, envers le milieu viticole ne date pas d’hier, à vrai dire. On le sait, parmi ses credo, l’établissement financier – il arborait fièrement l’image de l’écureuil comme symbole de l’épargne et des économies il y a déjà des lustres – aime se positionner comme une banque de proximité, à l’écoute de sa clientèle qui est croissante et selon ses typologies professionnelles ou pas. Dans une zone de chalandise où le secteur viticole est très important (Saône-et-Loire, Côte d’Or, Jura, Yonne, Nièvre…), il est clair que les fins stratèges du groupe ne pouvaient louper le coche en ignorant ce pan économique si capital.

 

Une filière bancaire destinée à la viticulture ? De la pure logique, en somme…

 

En soi, créer une filière spécifique ouverte à ces professionnels de la terre, baptisée sobrement « Vitibanque », ne représente qu’une demi-surprise. Par contre, qu’elle s’articule sur les acquis et ses expériences passés, sur un positionnement national l’est davantage. On connaissait de longue date la banque agricole aux couleurs vertes de surcroît, voici désormais la banque viticole qui se distingue par l’apport d’un autre code chromatique !

Lors de son préambule introductif, lui permettant d’ouvrir la rencontre avec la presse, Jérôme BALLET, président du directoire de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, devait le rappeler en insistant : « cette nouvelle filière est née d’une relation de confiance et de partenariat qui nous permet de proposer une offre sur mesure qu’elle soit bancaire ou assurantielle avec l’appui du groupe BPCE à cette filière d’exception que représente la viticulture dans notre région… ».

Bien vu ! Le président du directoire poursuivra son explication de texte en apportant de l’eau à son moulin, côté arguments qui plaident en faveur d’une telle réalisation.

« Nous souhaitions apporter notre pierre à l’édifice dans le paysage économique régional, précise Jérôme BALLET, naturellement, la viticulture est l’un des secteurs de pointe où la filière « Vitibanque » a un rôle à jouer prépondérant, selon trois solutions que nous préconisons : la proximité, l’adaptabilité et la qualité de la relation humaine qui est incarnée par la présence de chargés d’affaires expérimentés sur ce segment professionnel… ».

Un message qui s’adresse en priorité aux 5 000 exploitants/négociants viticoles de la contrée régionale, qui souhaitent tester les offres de service et prestations déclinables désormais par cette filière dont seront les porte-étendards les six chargés d’affaires à l’estampille de « l’Ami Financier » - autre souvenir empreint de nostalgie côté appellation de ce réseau bancaire – sur le terrain.

Six cents propriétaires de domaines de la région sont déjà suivis par le groupe bancaire et il est à parier que ce chiffre devrait progresser – à l’identique de la croissance à deux chiffres de ce segment en pleine expansion pour la banque – à l’avenir grâce à ce dispositif d’accompagnement novateur.

 

Thierry BRET

 

 


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Trente ans, le bel âge pour une entreprise ! Celui de la maturité, de l’expertise, de l’expérience, aussi. L’âge des bilans mais aussi des perspectives ! Plus de cent-vingt personnes, des acteurs clés de la filière agricole départementale, clients et partenaires, ont donc participé il y a peu à ces retrouvailles heureuses, organisées à cette occasion par la famille MOREAU, à la tête de cette belle structure depuis maintenant trois décennies…

 

APPOIGNY : Date de l’apparition originelle : 1993. Rendez-vous pour les réjouissances : le 10 mai 2023 ! Entre-temps, trente ans se sont donc écoulés pour le plus grand bonheur de la famille MOREAU (Danièle et Joël – deux figures charismatiques de la vie entrepreneuriale de l’Yonne – et Alexandre, leur fiston qui les accompagne dans leur projet de développement de cette TPE de belle facture, incarnant le futur proche de la relève).

AGRI 89 : tout est dit ou presque dans cette appellation ! Agri comme agricole, il va de soi. Depuis trois décennies, ce spécialiste du négoce agricole propose une kyrielle de produits et solutions, permettant d’aider les professionnels de la filière de vivre du mieux possible l’optimisation de leurs exploitations qu’elles soient céréalières ou d’élevage sur notre territoire.

L’entité se porte bien. Joël MOREAU le glisse en aparté d’un entretien, accordé dans ses locaux il y a quelques jours. « Aujourd’hui, AGRI 89 rayonne sur la Nièvre et l’Yonne ; proposant la distribution de différents produits nécessaires à la filière agricole (les fertilisants, les engrais, les semences, les produits phytosanitaires…). Nous avons acquis une nouvelle clientèle parmi les agriculteurs et les viticulteurs qui nous ont fait confiance. C’est une bonne chose lorsque l’on célèbre son trentième anniversaire ! ».

 

 

L’embauche de trois collaborateurs pour gagner de nouvelles parts de marché…

 

Dans l’Yonne, l’entreprise réalise 80 % de son chiffre d’affaires. Un chiffre en progression qui s’établit à huit millions d’euros désormais. Au-delà de la stratégie commerciale qui ne cesse de se peaufiner pour écouler les produits, AGRI 89 cherche à embaucher trois collaborateurs. Des postes à pourvoir de suite, l’un de technico-commercial afin de renforcer la présence sur le terrain, l’autre de gestionnaire de magasin avec l’assurance de réaliser les livraisons – l’une des forces de la structure qui sait se rendre disponible pour mieux satisfaire ses clients -, et le troisième emploi se rapporte à une fonction de collaborateur administratif, avec un profil de comptable.

Une entreprise qui s’adonne aussi à des messages pédagogiques – nous y reviendrons dans un prochain article – lors de cette grand-messe qui aura permis d’aborder quatre thèmes distincts pour mieux informer sa clientèle : l’agriculture de précision, les activités microbiennes des sols, le système EASY Connect adapté à des bidons, et enfin l’agriculture « agri-voltaïsme », un complément d’activité applicable dans les exploitations qui mérite que l’on s’y intéresse de près !

 

Thierry BRET

 

 

 


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