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Accueillant un public de particuliers et de professionnels désireux se poser dans un cadre cosy et intimiste après le travail, le site autrefois popularisé par la cuisine gastronomique du chef Julien MARTINAT renaît enfin de ses cendres après plusieurs mois d’absence dans le microcosme des arts de vivre de l’Yonne tel un Phénix ambitieux. Ouvert depuis le 12 décembre, et après de sérieux aménagements en termes de décorum et d’ergonomie, le SO FOLIE, piloté par Sonia, ancienne cadre commerciale, est désormais la propriété de l’un des représentants du domaine viticole familial Roland CHAMPION, Vincent, négociant et producteur en vins de champagne. Celui-ci mise beaucoup sur les potentialités offertes par cet établissement qui s’identifie sous le vocable de bar à champagne et de bar à vins bon chic, bon genre…

AUXERRE : Erigée en 1853, la fameuse bâtisse sise au bord de l’Yonne, avenue du Maréchal Juin, présente une ligne architecturale connue de bon nombre d’Icaunais. Par le truchement de sa célèbre tour crénelée qui est identifiable à l’approche de ce lieu patrimonial très intéressant au plan immobilier. Un lieu discret et authentique qui dégage d’excellentes vibrations en rapport avec la nature.   

Or, ce somptueux endroit au charme bucolique, entouré d’une surface de terrain, plus de trois mille mètres carrés propices au développement d’une belle végétation, est de nouveau accessible à celles et à ceux qui désirent se l’approprier comme un passage obligé pour y goûter quelques moments d’un repos salvateur après une harassante journée de travail. Le SO FOLIE constituera dorénavant ce havre de paix idyllique et attendu, implanté à quelques encablures du cœur de la ville d’Auxerre…

Fournisseurs en vins de champagne entre 2012 et 2015 de ce lieu qu’ils qualifient de « magique », Sonia, la gérante de l’enseigne et Vincent CHAMPION, le nouveau propriétaire, ont eu vent que l’établissement était disponible sur le marché des acquisitions après la mise en liquidation du restaurant gastronomique. Il n’en faudra pas plus pour que ce tandem de professionnels aguerris craque pour cet édifice au style si caractéristique.

S’en suivent alors d’importants travaux. Une enveloppe financière de belle facture est alors investie pour modeler le bâtiment et ses extérieurs à l’image de ces deux entrepreneurs qui veulent redonner son lustre à cet ensemble imaginé au XIXème siècle. Quatre mois plus tard, le résultat est à la hauteur de leurs espérances même si certains aménagements subsistent.

Eduquer au partage et à la connaissance du champagne

La capacité d’accueil de l’endroit a évolué à la suite de ce sérieux lifting assuré par des artisans du cru. Une quarantaine de personnes peuvent ainsi bénéficier du confort optimal de la véranda, cet espace de lumière et de vie qui se projettent vers le parc. Conçue à l’automne dernier, elle complètera le futur aménagement de la terrasse qui offrira d’intéressantes perspectives sur le panorama de la ville. L’accès aux personnes en mobilité réduite a nécessité la création d’un passage spécifique à travers le parc ombragé. La pièce servant de lieu de réception et de bar est pourvue d’un éclairage violet qui confère une atmosphère des plus agréables au cadre. Chaleur, convivialité, intimité…l’environnement du SO FOLIE invite à la plénitude de l’âme et de l’esprit. D’autant que le fond musical sonore, un mix de morceaux jazzy et à la coloration sud-américaine, donne le ton. La présence de musiciens est prévue de façon régulière à la manière des ambiances feutrée du style « piano-bar » que la clientèle des grandes métropoles affectionne lors de prolongements nocturnes en seconde partie de soirée.

« Nous espérons entériner un partenariat avec les musiciens du conservatoire d’Auxerre, explique Sonia, à décliner lors de soirées à thème. La diversité musicale sera mise en exergue afin de fédérer des cibles éclectiques mais désireuses de profiter de ce lieu pour prendre le temps de découvrir un nouveau millésime. Qu’il s’agisse de champagnes (rosé, cuvées de référence, spécial club, bouteilles de prestige issues de la production du domaine Roland CHAMPION) ou de vins.  Certes, le consommateur trouvera une carte hétéroclite de produits du terroir local. Mais, sa préférence gustative l’amenant à boire du bordeaux ou des crus issus de la production étrangère sera exaucée. Même les aficionados de whiskys originaires du Japon pourront être comblés !

Instaurer la pratique des arts de vivre en changeant les mentalités…

« Nous ne nous fixons pas de règles précises en matière pédagogique autour des produits à découvrir, affirme Sonia, notre envie est de satisfaire les inconditionnels de certains produits caractéristiques mais aussi d’initier celles et ceux qui veulent en savoir plus sur d’autres variantes… ».

A terme, et selon l’ampleur que prendra le succès de ce bar à champagne, premier du genre sur l’Auxerrois, les responsables du SO FOLIE, concept autofinancé par leurs soins sans le recours d’aides spécifiques, envisagent de créer de trois à cinq emplois.

Quant au cadre stratégique de l’entreprise, il a été défini lors de la rédaction de leur business plan en mettant en exergue la valorisation du lieu à l’aide de séances régulières d’afterwork. Avec la ferme intention de faire bouger les lignes de la pratique des arts de vivre dans l’Yonne et, pourquoi pas, de changer quelque peu les mentalités et les codes. Un ambitieux programme, sans aucun doute, dont les atouts, les enjeux et l’envie sont en possession de ce duo qui en fait son cheval de bataille professionnelle…


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La viticultrice et œnologue Clotilde DAVENNE est invitée à présenter ses derniers crus durant cet instant de pure convivialité à partager entre amis au SO FOLIE, le nouvel espace auxerrois cosy et branché, fonctionnel depuis la mi-décembre. Les représentants de la Jeune Chambre Economique d’Auxerre reconduiront cette manifestation au bar « Le 87 » rue du pont avec un nouveau producteur viticole le 20 février…

AUXERRE : Depuis l’adoption de cette nouvelle formule de détente après le travail mise en place en début de saison, ce sera le quatrième évènement décliné par l’antenne auxerroise de la Jeune Chambre Economique. 

Ce samedi 20 janvier, aux alentours de 18 heures, et en accointance avec les responsables du SO FOLIE, le nouvel établissement branché à Auxerre, l’opération « Tous les 20 du mois, un vin du coin » donnera l’opportunité aux membres de la structure associative et à leurs hôtes de poursuivre cette immersion ludique dans l’un des sites qui font l’âme de la capitale de l’Yonne.

Rappelons que la philosophie de ce concept est simple : profiter d’un rendez-vous mensuel planifié à la date du 20 pour déguster en toute convivialité le nectar vinicole d’un producteur local.

Ce samedi en fin d’après-midi, la JCE d’Auxerre fera toute la lumière sur les produits vineux de Clotilde DAVENNE, du domaine des Temps Perdus à Préhy.

Composé de femmes et d’hommes âgés de 18 à 40 ans, la Jeune Chambre Economique participe à l’évolution de la société et de ses individus par la déclinaison de nombreux projets d’ordre économique, social, communautaire et d’intérêt général.

Aujourd’hui, cette organisation constitue le premier réseau de jeunes citoyens qui offre une démarche active pour contribuer au progrès de la société. En France, la Jeune chambre recense plus de 3 000 jeunes citoyens actifs, issus d’horizons sociaux-professionnels très éclectiques. 


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Décembre 2016, le cinéaste auxerrois proposait une approche personnelle de l’agro-écologie, avec un court-métrage « Paysans de demain » produit par l’EPLEFPA des Terres de l’Yonne, et le concours de la Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt de Bourgogne Franche-Comté. D’autres partenaires se mobilisaient autour de ce projet ambitieux et novateur à l’instar de la Région et de la Chambre régionale d’agriculture. Ce film de 7’45’’ fut réalisé en présence de lycéens et d’étudiants mais aussi du corps enseignant enthousiaste par la contribution apportée à ce documentaire. « La Bio pour tous », nouvel opus conçu à l’automne dernier, renforce cet engagement que le créateur autodidacte mène depuis plusieurs années en faveur de la cause agricole et de son évolution naturelle vers le biologique…

AUXERRE : Présenté en avant-première devant des élus de l’Yonne, à l’automne 2017, « La Bio pour tous » n’est pas un court-métrage anodin. Relatant les exemples concrets de deux établissements du secteur de l’agro-alimentaire local, la fromagerie de Souilly, VARLET et le moulin BOISNARD, ce reportage d’une dizaine de minutes conçu sans l’once d’une quelconque aide financière tourne en boucle par le canal des réseaux sociaux vers un public de profanes et d’adeptes qui en assure depuis la promotion.

L’agriculture biologique, créatrice d’emplois et vertueuse au niveau sanitaire, est expliquée à travers les débouchés professionnels de ces deux structures qui aujourd’hui se sont taillées une solide réputation parmi un public de connaisseurs, voire de fidèles.

Autoproduit par l’un des pionniers et fervents défenseurs de cette diversification légitime, Jean-Michel DELAGNEAU, l’oncle de Pascal, ancien conseiller général et ancien maire de Gurgy, ce document illustre les enjeux économiques inhérents à la stratégie environnementale de l’univers agricole. D’une manière positive, traduite par les témoignages des responsables de ces unités professionnelles qui ont fait le choix de s’orienter vers cette démarche qualitative et protectrice de Dame Nature.

L’Yonne : un territoire fortement ancré dans les valeurs du bio

Affichant une croissance de 15 % en 2017, la pratique de l’agriculture biologique est encouragée par les instances représentatives de la filière agricole, à commencer par la Chambre consulaire et les différents organes institutionnels de ce milieu corporatiste. Son développement ne date pas d’hier. Les précurseurs ont débuté leurs expériences au sortir des années soixante, dès 1974 avec la création d’un premier groupement d’agrobiologistes qui devait fédérer une dizaine d’éleveurs de l’Yonne et de l’Aube.

C’est en 2015 que le réalisateur Pascal DELAGNEAU s’invite avec ses arguments cinématographiques dans le bal promotionnel de l’agrobiologie. L’ancien correspondant de France 3 Bourgogne, puis journaliste reporter d’images et pigiste pour France 2, réalise pour le compte de la Chambre d’agriculture de l’Yonne, « L’agrobiologie sur sol vivant ». Une première commande qui en appellera d’autres sur ce sujet éclectique et passionnant que le cinéaste affectionne.

Suivront deux autres réalisations à quelques mois d’intervalle, « Pour l’eau cultivons autrement » destinées à la Chambre régionale d’agriculture de Bourgogne et « Bois/Bocage », un document qui illustrera une campagne informative mise en place par la Chambre départementale d’agriculture de la Nièvre.

L’auteur de « La Bio pour tous » aimerait tourner un autre épisode en mettant en exergue de nouveaux producteurs bio, issus de ce territoire en prenant pour exemples les réalisations vécues dans le milieu viticole. L’ouverture à un modèle économique qui engloberait une participation financière des internautes sous la forme de crowndfunding n’est d’ailleurs pas exclue de son raisonnement afin de trouver les subsides nécessaires, finançant l’ouvrage.

Un court-métrage diffusé dans « Ushuaia », un second concourant au festival du film d’art de l’UNESCO…

Auparavant, Pascal DELAGNEAU qui réussit à allier la fiction au documentaire et la tradition à la modernité, avait tourné dans le Cotentin au début du printemps un clip musical esthétique façonné avec le charme poétique des années 1930. L’histoire se déroulant au Nouveau Monde et mettant en scène Oscar Nitu NDOMBASI, chanteur de variétés jazz et membre du groupe OSWANDO JAZZ QUARTET, sur fond de crise sociale.

« Je voulais la liberté », appellation de cet opus remarqué, correspondait à la suite d’une première immersion réalisée à l’été 2014 en Normandie (« Le Grand navire »), conçue par le réalisateur Mike CHEVREUIL, avec la même équipe de comédiens dont la jeune actrice Fanny PHILIPPE.

Le réalisateur Icaunais avait alors su relever le défi de ce concept ambitieux joué en plusieurs actes en imposant sa griffe personnelle.

Il est vrai que l’un de ses documentaires antérieurs (1991), « Une trace au Soleil levant », concocté avec le concours d’un surfer jurassien qui exerçait sa discipline sportive au Japon, eut les honneurs de l’émission culte de la télévision française, « Ushuaia » produite par l’actuel ministre de l’Environnement Nicolas HULOT. Il fut primé à maintes reprises dans des festivals internationaux.

L’année suivante, « Icône 1 », film d’art et d’essai, dévoilait le travail de l’artiste peintre sculpteur Jean-Marie DURET et son combat acharné en faveur de la sauvegarde des livres. L’œuvre devait être retenue parmi la sélection officielle du 17ème festival du film d’art de l’UNESCO.

S’installant au début des années 2010 sur l’île de Beauté, Pascal DELAGNEAU multiplie reportages et prises de vues avec des sujets propres à l’actualité politique, des portraits, mais aussi des illustrations de la vie quotidienne et profonde des insulaires avec lesquels il noue de solides liens d’amitié.

La musique, l’art et la nature intègrent progressivement ses sources d’inspiration sans pour autant qu’il ne s’intéresse encore à des thèmes à connotation économique. De retour dans l’Yonne, le réalisateur est aujourd’hui en quête de nouvelles collaborations, synonymes de créativité et de qualité.


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Chaque année, près de 250 professionnels de la presse du tourisme mais aussi de la culture et des arts de vivre profitent de leur passage au Forum DEPTOUR pour initier de fructueux contacts avec les représentants des agences touristiques des départements français. Les 15 et 16 janvier prochains, le service communication et relations presse de l’agence YONNE TOURISME effectuera le déplacement à Paris afin de « vendre » les nombreux atouts de notre territoire aux journalistes avides de nouveautés et de découvertes…

PARIS : Le forum « DEPTOUR » constitue depuis plusieurs années le rendez-vous obligatoire avec la presse touristique de l’Hexagone pour les services de communication des départements. Cette vingt-quatrième édition ne dérogera donc pas à la règle.

La présence dans la capitale des services dédiés de l’agence de développement YONNE TOURISME s’apparente à de la pure logique côté stratégie. Et communication.

D’autant que les journalistes, qui viennent en nombre sur cet événement, recherchent les particularismes, les innovations et l’originalité que chacun de nos territoires peut leur proposer de découvrir au cours de la saison.

Organisée par « Tourisme et Territoires », le réseau national des destinations départementales, cette animation facilite la prise de contact avec les attachées de presse de ces agences départementales. Leurs représentantes ayant pour objectif de suggérer des idées de reportages ou de rubriques aux médias avides de savoir.

« Grâce à ces rencontres, explique Stéphanie WAHL, responsable des relations presse pour l’agence YONNE TOURISME, nous pouvons organiser des reportages individualisés dans l’Yonne ou assurer la présence de journalistes lors de voyages de presse concoctés par nos soins en saison… ».

Cette année, la structure touristique départementale espère séduire de nombreux journalistes français grâce aux pépites du patrimoine icaunais, les savoir-faire originaux, la gastronomie et les loisirs verts. 

L’édition 2018 de ce rendez-vous incontournable pour les professionnels s’ouvrira le mardi 16 janvier par un petit déjeuner digital avec des blogueurs et influenceurs. Des collaborations que l’agence YONNE TOURISME entend bien accroître en 2018, au vu du succès rencontré par les relais obtenus sur Instagram à titre d’exemple…


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Conscients des graves difficultés auxquelles les agriculteurs ont dû faire face tout au long de l’année 2017, les responsables de la coopérative régionale ont réduit les dépenses de fonctionnement de leur organisme en appliquant une gestion saine et rigoureuse menée fermement par son conseil d’administration. Compte tenu de la bonne situation financière de la structure, celle-ci n’a pas hésité à verser une enveloppe de compléments de prix dès le mois de juin pour soutenir les adhérents en proie aux aléas imputables aux phénomènes climatiques et conjoncturels. Un geste solidaire qui a été très apprécié de la part des coopérateurs…

AUXERRE : Jamais la devise propre à la coopérative agricole n’aura été autant d’actualité au terme de cet exercice. Le credo « Nous sommes toujours avec vous à 110 % » s’est révélé exact à bien des égards au cours de cette année, qualifiée une fois de plus de désastreuse, par le président Gérard DELAGNEAU, l’un des responsables de 110 BOURGOGNE lors de l’assemblée générale. Malheureusement, 2017 ressemble à s’y méprendre à l’année antérieure qui avait déjà connu une moisson historiquement basse.

Les années se suivent et se ressemblent avec les mêmes conséquences…

En recul de 36 % ce qui représentait 173 000 tonnes de grain en moins à récolter, l’épisode 2016 avait vu la chute du blé de 44 %, celle de l’orge de 30 %, du colza de 23 % et des pois à 50 %. Une récolte moindre, certes, pour une qualité de produits fortement dégradés notamment au niveau du blé. Le grain a ainsi dû être travaillé trois fois plus que d’habitude pour ramener des lots aux normes de commercialisation de l’année et répondre aux attentes des clients de la coopérative.

Que dire de la navrante période de ce printemps 2017 qui a occasionné beaucoup de dégâts dont les exploitations les plus fragiles peinent encore à se remettre. Même s’il y eut de relatives économies sur l’emploi de fongicides, cet argument ne peut consoler celles et ceux qui ont souffert cruellement de ce manque à gagner inévitable dans leur budget.

Pourtant, les dirigeants de la coopérative régionale ne gardent pas les deux pieds dans le même sabot. Ils essaient d’apporter sans cesse de la valeur ajoutée à leurs adhérents en les encourageant vers la pratique de la diversification, grâce au renforcement de nouvelles filières à l’instar du lin, du millet, du chanvre, du chènevis, du soja, du sarrasin et même de la moutarde.

« Choisir cette voie, c’est l’une des pistes essentielles à préconiser pour parvenir à la diversification de nos assolements par le développement de nouvelles cultures, concède le président de 110 Bourgogne,  notre objectif est simple : conserver le pouvoir économique des agriculteurs de notre région et leur restituer les meilleures marges possibles… ».

Parallèlement, la campagne a été marquée par la mise en place du dispositif « Activité Partielle », déployé dans le cadre de ce plan d’économies pour faire face à la mauvaise récolte 2016. Exceptionnel et limité dans sa durée, ce processus accordé par le ministère du Travail pour les entreprises enregistrant une forte baisse d’activité aura été une bouffée d’air pur appréciable pour les salariés de la coopérative et de la filiale 110 AGROSERVICES. Grâce à ce dispositif, chaque service a pu planifier au plus près ses besoins à travers la mise en place, le paramétrage et le suivi hebdomadaire, assurés par le pôle des ressources humaines en lien avec le ministère du Travail, à l’aide d’un nouveau logiciel de paie et de gestion du temps de travail. In fine, cette optimisation des effectifs, la polyvalence et l’adaptabilité de l’ensemble des salariés, couplés à leur volonté de service rendu à l’adhérent, ont permis de réaliser près de 20 000 heures d’activité partielle, engendrant 500 000 euros d’économies.

110 BOURGOGNE : un acteur de l’économie locale et circulaire

Côté investissements, le groupe a dégagé 2,47 millions d’euros qui ont été consacrés à l’adaptation de l’outil ainsi que la sécurité des personnes et des installations. Primo, la coopérative a eu l’opportunité de pouvoir acquérir le site de Joux la Ville afin de consolider sa capacité de stockage dans le sud Auxerrois et Tonnerrois. Secundo, 110 BOURGOGNE a assuré la rénovation de différentes cellules sur plusieurs silos en améliorant leur ventilation, la mise aux normes électriques ou leur métrologie.  Acteur de l’économie locale et circulaire, le groupe a collecté 251,4 tonnes de déchets qui ont ensuite été injectés dans la fabrication d’éléments destinés au bâtiment ou à la filière automobile.

Autre axe prioritaire pour la coopérative : les transports de ses marchandises. « 100 % de nos transports entre nos silos sont réalisés par des entreprises locales, explique Jean-Marc KREBS, directeur de la coopérative, la baisse considérable du volume de récolte 2016 nous a poussé à orienter notre plan de transport, y compris vers nos clients. Dans l’absolu, le transport routier enregistre une forte hausse, passant de 33 % à 53 % d’une année à l’autre : cela s’explique par la préférence accordée à nos partenaires locaux au détriment des expéditions assurées en trains ou en péniches vers les zones portuaires de Fos sur Mer ou de Rouen… ».

Evoquant la production de semences, les dirigeants de la coopérative régionale ont rappelé que celle-ci se situait à 38 500 quintaux en 2016. Là aussi, les facteurs conjoncturels défavorables ont impacté cette production vers une baisse de 7 % des achats de semences pour la troisième année consécutive. Entraînant de facto la diminution du chiffre d’affaires liée à cette activité.

Filiale après filiale : le panorama exhaustif des activités de 110 BOURGOGNE

Les dirigeants de la coopérative régionale, qui a vu fondre son chiffre d’affaires global de 145 millions d’euros (exercice 2015/2016) à 102 millions d’euros (2016/2017) compte tenu des mauvaises récoltes, ont ensuite détaillé les activités des filiales du groupe.

Ainsi, pour 110 VIGNE (5,09 millions d’euros de chiffre d’affaires), les bons résultats de cette filiale permettent de conforter les résultats de 110 BOURGOGNE. Même si les viticulteurs de la région n’ont pas été épargnés par les épisodes météorologiques successifs (gel, orages de grêle), soit une vendange 2016 en retrait de 40 %. L’activité enregistre une progression de 6 %. Tandis que l’activité protection de la vigne augmente de 31 % grâce à une gamme de fertilisants organiques très prisés des viticulteurs.

 A contrario, le pôle « vigne et cave » baisse de 11 % induisant moins de mise en bouteille. Signalons que le partenariat initié par 110 VIGNE, LA CHABLISIENNE et les CAVES DE BAILLY fonctionne à merveille avec comme idée prioritaire la construction d’une viticulture régionale forte et pérenne.

Pour NATI VERT (22 millions d’euros de chiffre d’affaires), la difficulté réside à l’heure actuelle à s’adapter aux phases évolutives de la conjoncture économique impactée par sa dépendance aux conditions météo et aux bouleversements consuméristes dus à une concurrence exacerbée. Dès lors, les équipes se mobilisent fortement pour créer et développer de nouveaux concepts dont le rapprochement avec l’enseigne LA VIE CLAIRE, permettant de gagner davantage en attractivité. C’est le cas à Migennes avec l’ouverture d’un espace bio intégré au NATI VERT local, source de fréquentation et de chiffre d’affaires supplémentaire. L’opération a été renouvelée auprès du spécialiste de la motoculture SOUMO dans trois magasins dont celui, une nouvelle fois, de Migennes. Le développement de la gamme de produits alimentaires destinés aux chiens a suscité la création d’une marque propre, déposée par NATI VERT auprès de l’INPI, « France’CROC ».

Les nouveaux enjeux de la mutualisation entre coopératives…

Quant à l’union SEINEYONNE, elle bénéficie de l’avènement de la nouvelle coopérative YNOVAE, qui résulte de la fusion de CAPSERVAL et de CEREPY, pour se renforcer sur le territoire. Sa configuration est la suivante : 2 500 adhérents pour 860 000 tonnes de collecte.

En collaborant en étroite osmose avec cette nouvelle entité, 110 BOURGOGNE, qui a choisi de quitter l’union CEREVIA le 30 juin dernier, entend améliorer la valorisation des productions de ses adhérents.

« Dès lors, confirme Gérard DELAGNEAU, notre volonté est développer les marchés de différenciation et accroître notre présence chez les industriels locaux et ceux du bassin francilien en promotionnant la qualité des productions du nord de la Bourgogne et du sud de la Seine et Marne… ».

Bref, à l’aide de cette mutualisation de compétences et ce travail conçu en commun, il s’agira pour l’union SEINEYONNE d’optimiser le retour de la valeur ajoutée directement dans les exploitations locales.

Reste SOREAL, filiale qui malgré une campagne 2016/2017 compliquée, poursuit son développement au plus près des attentes des éleveurs. Dotée de 5 200 clients, la structure apporte des outils d’aide à la décision chez les producteurs bovins, porcins et équins, sans omettre la filière avicole. 217 000 tonnes d’aliments ont ainsi été acheminés la saison dernière. De gros investissements ont été lancés en parallèle sur les trois unités de production avec la création de nouvelles zones de stockage et la rénovation des sites. SOREAL qui exerce ses activités en concertation avec le label « Bleu Blanc Cœur » a obtenu une accréditation, le référentiel de certification de nutrition animale (RCNA), indispensable à l’accès vers certaines filières…

Enfin, rappelons pour être tout à fait complet l’appartenance de 110 BOURGOGNE à AREA, première centrale d’approvisionnement en agrofournitures en France et qui a clos l’exercice en cours avec un chiffre d’affaires qui représente 750 millions d’euros obtenus avec ses 19 coopératives adhérentes.

De quoi valoriser la force d’un groupe qui espère une année 2018 plus clémente pour parfaire ses objectifs et son développement…


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