Mercredi 29 août, le restaurant d’application du centre de formation d’apprentis de l’Yonne (CIFA) à Auxerre rempilera pour une nouvelle saison de fonctionnement, faite de découvertes gastronomiques intéressantes au fond de l’assiette. Fonctionnel depuis quelques années, le « COM’DES CHEFS » y accueille un public hétéroclite de particuliers, d’épicuriens, de retraités, voire d’entrepreneurs qui y tiennent des rendez-vous d’affaires importants. En avant-première, présentation de ce premier menu à mettre l’eau à la bouche…
AUXERRE : Sur le coup de midi, le mercredi 29 août, l’univers au décorum cocooning du restaurant d’application du CIFA de l’Yonne ouvrira ses portes pour une nouvelle saison opérationnelle.
En cuisine et dans la salle, ce sera l’effervescence parmi les jeunes apprentis qui profiteront de la présence d’un public composé d’habitués et de béotiens pour démontrer leur savoir-faire dans ce noble métier de la gastronomie.
Car, que l’on ne s’y trompe point : le « COM’DES CHEFS » demeure avant toute chose un restaurant pédagogique de bon aloi où les jeunes gens qui s’y affairent ont conscience d’apprendre leur futur job. Dans le respect des règles de l’art de la cuisine et du service à la française, des valeurs intrinsèques inculquées par le programme pédagogique du CIFA de l’Yonne, soucieux de former ses pensionnaires vers l’excellence professionnelle.
Un premier rendez-vous décliné autour des poissons et crustacés…
Pourvu d’un équipement technique de très belle facture (cave à vin pouvant accueillir quelques goûteux nectars, numérisation de la carte des vins, décoration cosy et design de la salle…), l’établissement est largement comparable aux structures professionnelles établies sur la place.
En plus de la conception de ses menus journaliers, l’équipe en poste concocte toute l’année des menus inspirés de grandes recettes de la gastronomie nationale. Celles qui enchantent les becs fins vivant aux quatre coins de la planète.
Mais, avant de retrouver avec moult plaisirs le généreux programme des menus thématisés au fil de l’eau de cette saison (Beaujolais, Noël, Semaine du Goût, repas orientés vers des spécialités telles que le foie gras ou la truffe…), les premiers consommateurs de cette rentrée ne regretteront pas leur choix en venant se sustenter de spécialités poissonnières.
Le chef et sa brigade de jeunes pousses concocteront le menu suivant pour le déjeuner de ce 29 août : une entrée des artistes (à découvrir), des fruits de mer embeurrés d’herbes, un pavé de saumon agrémenté de sa cassolette du soleil avant de poursuivre par une dégustation de fromages sur un plateau.
Les amateurs de confiseries et de gourmandises auront l’opportunité de conclure en dégustant le dessert, conçu sur la thématique des « choux » préparés dans tous leurs états.
On imagine un melting-pot de sympathiques petites gâteries agréablement sucrées et savoureuses au palais avec beaucoup de crème…
Réservations au 03 86 42 03 55 ou par mail à : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Eprouver, valoriser et déployer les techniques et systèmes agricoles en vue de réduire l’usage des produits phytosanitaires intègrent les objectifs majeurs du dispositif « DEPHY », l’un des socles essentiels du plan ECOPHYTO en France. A la mi-juillet, une trentaine de viticulteurs de l’Yonne ont été conviés à découvrir les résultats de ces expérimentations réalisées sur plusieurs parcelles à Saint-Bris-le-Vineux et à Irancy. A l’instar d’autres portes ouvertes qui ont été accueillies dans une dizaine de localités de Bourgogne Franche-Comté…
SAINT BRIS LE VINEUX et IRANCY : Le « DEPHY Tour 2018 » des régions Grand Est et Bourgogne Franche-Comté faisait étape dans le département de l’Yonne à la mi-juillet aux domaines viticoles de Jean-François/Pierre-Louis BERSAN à Saint-Bris-le-Vineux et de Thierry RICHOUX, à Irancy.
Organisée en concertation avec les services de la Chambre départementale de l’agriculture, cette rencontre informative aura permis à une trentaine de vignerons de prendre date avec les nouvelles techniques facilitant la réduction des produits phytosanitaires dans le sol.
Au nombre de dix-sept en France, ces collectifs que sont les groupes « DEPHY » accueillent des dizaines de viticulteurs engagés à réduire l’emploi de ces produits phytopharmaceutiques dans leur système de production. Dans l’Yonne, l’une de ces structures regroupe onze professionnels de la vigne.
Créés en 2010, les groupes « DEPHY » testent et développent des méthodes alternatives spécifiques et économes en produits phytosanitaires. Lors de ces rencontres régionales qui reviennent à rythme biennal, les membres de ces collectifs témoignent, chiffres à l’appui, des bienfaits de cette amélioration de la qualité des sols. On y parle de la gestion de l’enherbement, de l’utilisation d’OAD (outils d’aide à la décision), des produits de bio contrôle, des engrais verts ou encore des stratégies à mettre en place sans CMR (cancérogène, mutagène et reprotoxique).
Des témoignages concrets parmi les parcelles…
Dispositif facilitant l’échange entre professionnels convaincus et ceux, plus sceptiques, ce concept a le mérite de préparer sérieusement l’avenir de la filière agricole dans son ensemble. D’ailleurs, les ingénieurs du réseau professionnel ne sont jamais très loin pour expliquer les avantages de ce processus d’évolution.
Présente le jour J, Lise-Marie LALES, ingénieur et conseillère en viticulture auprès de la Chambre départementale de l’Yonne, accompagnait le groupe en prodiguant moult conseils et renseignements.
Après les aspects théoriques qui furent spécifiés par les techniciens de la chambre consulaire, les onze viticulteurs agréés de ce réseau s’organisaient en mini-ateliers conférences pour aborder, démonstrations à l’appui, les thèmes du jour : les couverts végétaux, les engrais verts illustrés par une utilisation de semoir ou la faisabilité d’une stratégie agricole sans employer les fameux CMR.
L’après-midi fut consacrée à la visite de plateformes et à la présentation de leurs résultats sur le thème « Stratégie de protection phytosanitaire sans CMR, économes en intrants et d’alternatives au désherbage chimique ». Sous une chaleur accablante, au beau milieu du vignoble, les viticulteurs stoïques devant les effets de la canicule écoutèrent les commentaires de Thierry RICHOUX, du domaine éponyme, sur les expériences menées sur ses parcelles.
2017 fut une année extraordinaire en termes de visites et de ventes pour le domaine familial de Saint-Bris-le-Vineux. 6 430 visiteurs, épicuriens éclairés, touristes de passage mais aussi adeptes de bons vins, eurent le temps de profiter des caves voûtées moyenâgeuses de cette vénérable maison, aux origines séculaires, pour se familiariser avec les techniques de vinification et l’élevage en fûts de chênes pour le nectar de ces produits. En enregistrant au passage une hausse de 13 % l’année dernière, le domaine icaunais pourrait battre ce record à l’amorce d’une arrière-saison qui s’annonce quasi estivale…
SAINT BRIS LE VINEUX : Serait-ce encore les bénéfices de l’émission très prisée de Julie ANDRIEU, « Les carnets de Julie », consacrée au pays de l’Auxerrois qui porterait ses fruits auprès des visiteurs avides de curiosité ? Toujours est-il que la diffusion de cette suite de reportages avantageux sur la quiétude paradisiaque de l’Auxerrois à l’automne 2015 aura marqué les esprits.
A commencer par ceux des deux vignerons, Jean-François et Pierre-Louis BERSAN, dignes héritiers d’une longue dynastie familiale, à la tête du domaine de Saint-Bris depuis le XVème siècle. La date de1453 est même avancée lors des explications de texte fournies à la sémillante animatrice de France Télévision.
Propriétaires de près de 20 hectares de vignes dont 13 hectares de blancs, père et fils travaillent de concert pour assurer la pérennité de ce domaine qui reçoit des visiteurs du monde entier.
En 2017, le domaine BERSAN a accueilli plus de six mille personnes, touristes et passionnés de choses œnologiques au cours de cette année record. Pour être tout à fait précis, ils furent 6 430 hôtes de ces lieux à admirer le réseau labyrinthique de ces caves voutées extraordinaires dont les plus vieilles ont été bâties au XIème siècle ! Construites au cœur du village, elles représentent la typicité patrimoniale de ce domaine.
Des milliers de visiteurs en provenance de 44 pays !
Provenant de 44 nations distinctes, ces visiteurs amoureux de vieilles pierres mais également de la production vineuse locale avaient comme point de départ l’Allemagne, la Belgique, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, le Canada ou les Etats-Unis. Des pays qui apprécient et connaissent les vins finement travaillés par la famille BERSAN qui exporte 50 % de sa production annuelle vers ces destinations. Mais, il n’est pas rare de voir des promeneurs venant de contrées plus originales et lointaines s’arrêter en si bel endroit pour profiter de cet espace intemporel que sont les caves voutées du domaine : des Islandais ou des Jordaniens s’en souviennent encore.
Et les perspectives de fréquentation de cette année caniculaire sont tout aussi bonnes. De quoi égayer le cœur des deux hommes à la tête de cette structure entrepreneuriale qui emploie trois salariés à temps plein et deux tâcherons. Il est vrai que 2016 aura laissé un sérieux goût d’amertume au fonds du palais, à la suite d’une série de catastrophes naturelles (gel, grêle) ayant détruit la récolte. Le domaine devait perdre 97 % de ses potentialités d’exploitation au terme de cette année noire. Le flux de ces nombreux visiteurs représente une attractivité économique non négligeable pour le domaine de Saint-Bris : 30 % des ventes s’effectuent de manière directe en cave.
Engagé dans le programme « DEPHY », visant à l’amélioration des sols et à la protection de l’environnement en réduisant les produits phytosanitaire, le Domaine BERSAN souhaite orienter le travail de ses vignes vers le zéro herbicide. Convaincus par la pratique de la viticulture raisonnée, Jean-François et Pierre-Louis BERSAN ont rejoint l’un des dix-sept groupes opérationnels en Bourgogne. Ils savent que l’avenir de leur maison séculaire doit emprunter le sillon de cette modernité environnementale, tant au plan économique et rentabilité que respectabilité vis-à-vis de consommateurs soucieux du bien-vivre au fond de leur verre…
L’association de clichés pris au détour de pérégrinations artistiques dans les grandes capitales européennes mais aussi dans notre contrée a accueilli moult visiteurs à la boutique du domaine viticole de PREHY depuis le 24 juillet. Le terme de cette présentation coïncide avec la date du 03 septembre, synonyme de rentrée pour bon nombre de nos concitoyens. Mais d’ici là, la photographe Sylvie VUCIC prolongera les plaisirs liés à cet évènement. Elle proposera ce vendredi 24 août à partir de 18 heures, une soirée « décrochage », où l’artiste dévoilera encore quelques surprises…
PREHY : Les retardataires peuvent encore se rattraper ! Et ce, dès le vendredi 24 août aux alentours de 18 heures, puisque le Domaine de Jean-Marc BROCARD, haut lieu de la chose vinicole très apprécié des épicuriens (et ils sont légion dès que l’on évoque ce pur nectar que représente le chablis) sera le théâtre d’un nouvel évènement propre à la magnifique et curieuse exposition photographique née de l’imaginaire de Sylvie VUCIC, alias « London Eye » (œil de Londres).
Accueillie au sein même de la boutique du domaine une majeure partie de cet été, la présentation de ces œuvres (triptyques pour la plupart d’entre elles) n’aura pas manqué d’interpeller les visiteurs, férus des produits nobles de l’œnologie.
Baptisée « Nina & Michka », l’œuvre se décline sous la forme d’un véritable kaléidoscope d’images glanées de-ci delà par l’artiste au gré de multiples voyages réalisés parmi les villes lumière du Vieux continent : Londres, Paris, Budapest, Prague…Sylvie y a ajouté sa petite touche régionale, faisant la part belle à des prises de vues captées chez notre voisine auboise, Troyes ; sans oublier la ville chère à la poétesse Marie Noël, Auxerre.
« London Eye », le pseudo qui lui rappelle sa passion pour la Grande-Bretagne…
Eprouvant une passion sans borne pour la capitale de la Perfide Albion, d’où le pseudonyme caractéristique rappelant Londres, Sylvie VUCIC a commencé à exposer en septembre 2016. L’année suivante fut très prolifique pour la jeune femme qui multiplie les expositions afin de faire découvrir son travail.
Ensuite, Sylvie étend son champ d’investigation en 2018. Une exposition conçue à Troyes lui permettra d’élargir son horizon. Son futur projet équivaut à se rendre en Grande-Bretagne pour y dévoiler ces curieux clichés si insolites suggérant des assemblages d’idées et de perspectives.
Quant au Domaine BROCARD, coutumier du fait, il avait déjà enregistré une excellente fréquentation en juin dernier avec l’installation de l’exposition « Verre, vert, vers » en ses murs.
Ce 24 août, au détour de cette thématique particulière, le « décrochage », qu’elle a voulue rendre médiatique, Sylvie VUCIC profitera de la circonstance pour présenter les nouveaux fruits de son travail. Elle y dévoilera des clichés surprenants et inédits. Une manière concrète et savoureuse de démontrer à qui veut l’entendre que l’été ne s’arrête jamais quand on est en si bonne compagnie…
Derrière le charmant sourire de cette jeune fille se cache en réalité une véritable spécialiste du monde agricole. Diplômée de l’école d’ingénieurs de PURPAN près de Toulouse en agriculture générale, mais ayant choisi de bifurquer quelque peu de sa trajectoire initiale en rejoignant la presse, la nouvelle journaliste recrutée par notre confrère « Terres de Bourgogne » depuis le 01er juillet occupait jusque-là une place éminemment stratégique au sein de la COPYC : la Commission ovine des Pyrénées centrales, zone géographique dont elle est originaire. Orianne MOUTON aura la lourde tâche de succéder à une autre pointure de l’art journalistique agricole, Dominique BERNERD, devenu durant l’été un sémillant et heureux retraité…
AUXERRE : Après avoir opéré en binôme durant quelques jours avec Dominique BERNERD, l’une des figures emblématiques de la presse icaunaise, la jeune femme originaire de la région de Toulouse investie désormais seule le terrain de l’actualité agricole et viticole de notre département.
Le média régional « TERRES de BOURGOGNE » lui a accordé sa confiance afin de remplacer notre confrère qui a fait valoir ses droits à une retraite amplement méritée.
Présente pour sa première sortie officielle sur le « DEPHY Tour Viticulture » du Grand-Est et de la Bourgogne Franche-Comté, entre Saint-Bris-le-Vineux et Irancy, à la mi-juillet, Orianne MOUTON a déjà pu initier les contacts nécessaires avec les représentants de la chambre départementale d’agriculture et ceux des fédérations professionnelles de ce segment économique très important dans notre contrée.
Déjà chargée de communication et de la qualité auparavant…
Aux côtés de Jean-François LAYSSE, président et de Fabienne GILOT, directrice, la jeune femme aura vécu une expérience riche et approfondie au sein de la COPYC, la commission ovine des Pyrénées centrales durant une quinzaine de mois.
Chargée de mission au sein de la structure basée à Saint-Gaudens (Gers), Orianne MOUTON a su peaufiner ses connaissances théoriques et techniques en multipliant les chantiers. Celui de l’animation qualité, entre autres.
Mais, aussi celui de la communication afin de valoriser la marque « Agneau des Pyrénées », et de promouvoir le produit Label rouge phare, la sélection des Bergers.
On ne peut que lui souhaiter une réussite similaire, à la suite de la prise de ces nouvelles responsabilités, qui l’amèneront à noircir régulièrement les colonnes de l’hebdomadaire bourguignon…