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Parfum de reprise bien avant l’heure, mardi soir dans l’une des rues de la capitale de l’Yonne, la rue Saint-Germain qui était coupée à la circulation à cet effet. La Jeune Chambre Economique d’Auxerre y organisait avec une expérience aguerrie son rendez-vous habituel, « Tous les vingt du mois, un vin du coin ».

AUXERRE : Convivialité et sobriété demeurent les maîtres mots de la récurrente manifestation déclinée chaque vingt du mois par l’antenne auxerroise de la Jeune Chambre Economique. Pour autant, sobriété ne signifie pas abstinence !

Les participants de cette édition aoûtienne, très populaire auprès du public puisqu’environ quatre-vingts personnes y prenaient part en s’installant à leur aise au beau milieu de la rue Saint-Germain coupée à la circulation, se délectèrent d’excellents crus. Ceux produits en l’occurrence au domaine éponyme de Bernard CANTIN, viticulteur à Irancy.

Bourgogne rosé à la robe pastel, irancy grande côte, Palotte ou cuvée Emeline constituèrent d’agréables mises en bouche pour faire saliver les papilles gustatives des épicuriens profitant de cette fin d’après-midi.

Traditionnellement ouverte aux adeptes de la détente d’après travail, l’animation mensuelle de la JCE Auxerre représente un socle inéluctable et promotionnel pour les vignerons de notre territoire. Un coup de pouce élémentaire à la qualité d’un savoir-faire bien établi et d’une méthode de vinification à redécouvrir sans cesse.

Des rouges gouleyants à la belle robe pourpre régalaient avec modération des convives à cent mille lieues des imprégnations professionnelles ordinaires. Les verres de rosé savamment garnis offraient leurs saveurs rafraîchissantes à de jeunes femmes parlant en toute décontraction et trinquant entre elles.

La magie de ce rendez-vous où se côtoient diverses strates de la vie économique, intellectuelle et sociétale d’Auxerre opère toujours au gré de ces ponctuations calendaires régulières.

Le mois prochain, les salons de l’hôtel Le MERCURE serviront de point d’ancrage à la future réception qui puise sa philosophie dans l’absence de toute prétention verbeuse lors d’une réunion où il serait d’ailleurs inutile de figurer.

Ici, on vient au rythme d’un métronome pour entretenir des liens d’amitié. Voire nourrir et construire son réseau personnel de relations publiques en intelligence…

Bref : le b.a.-ba de la communication en somme.

 


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Les ouvrages industriels intéressent-ils les fervents adeptes d’un tourisme insolite dans l’Hexagone ? Sans ambages, la réponse est positive ! Pour s’en convaincre, un chiffre est à retenir. En 2018, ce sont en effet plus de 350 000 personnes qui ont ainsi découvert avec appétence les sites du producteur et fournisseur d’électricité EDF. L’ouverture d’un premier circuit conçu autour des énergies renouvelables en Bourgogne Franche-Comté (entre Crescent et Massangis dans Yonne) est révélatrice de la volonté pédagogique actuelle qui sied si bien à la stratégie de ce groupe. Explication de texte fournie par le délégué régional EDF : Yves CHEVILLON…

Dijon (Côte d’Or) : Opérationnel depuis la mi-juin, le premier circuit EDF des énergies renouvelables en Bourgogne Franche-Comté éclaire le grand public sur les modes de fabrication de l’électricité. Production hydraulique avec le barrage de Crescent ou alimentation issue de la centrale solaire de Massangis livre ainsi leurs secrets les plus intimes. D’ordinaire, ils étaient bien gardés !

Oui mais voilà, les temps changent dans ce secteur industriel. Et aujourd’hui, la promotion de l’électricité « décarbonée » s’inscrit parmi les exigences prioritaires en termes de communication. Voire de sensibilisation la plus large possible.

Pour promouvoir auprès de nos concitoyens, rien de tel que de démontrer ! C’est l’adage dans lequel s’est engouffrée bille en tête la direction régionale d’EDF. Et ce, depuis pas mal de temps déjà.

Le fournisseur d’énergie est désormais la seconde entreprise la plus visitée de France. Les Journées de l’industrie électrique, dont la neuvième édition a été organisée les 15 et 16 juin, l’ont attesté. Les Français veulent en savoir plus, voire toujours plus, sur la fée électricité et ses sources.

Pas étonnant que le groupe ait eu envie de proposer une offre « touristique » originale dans l’Yonne. Ce département dispose de deux sites exceptionnels où se produisent l’énergie renouvelable de manière complémentaire selon Yves CHEVILLON, délégué régional EDF Bourgogne Franche-Comté.

« Ces moyens de production doivent s’adosser à d’autres modes productifs afin d’être disponibles à tout moment et dans la quantité requise. Le nucléaire et l’hydraulique de barrage qui permet de stocker l’eau (par ricochet de l’électricité) assurent de manière continuelle l’équilibre entre l’offre et la demande sur l’ensemble du territoire national. Tous ces moyens ne s’opposent pas les uns aux autres. Ils sont complémentaires… ».

 

 

Contribuer à l’attractivité touristique locale : nouvelle mission d’EDF ?

Dans l’absolu, on pourrait être très surpris de la démarche actuelle mais celle-ci obtient déjà des résultats tangibles auprès du public.

« Les ouvrages industriels passionnent les Français, observe le délégué régional du groupe, montrer les différentes sources énergétiques sur un même territoire, c’est aussi illustrer la diversité de ses ressources, de ces atouts. Mais, cela prouve aussi notre dynamisme car un tel circuit correspond à une initiative parmi d’autres… ».

EDF est ouverte à une collaboration étroite avec les acteurs départementaux et locaux du tourisme et de l’environnement. La promotion de ce circuit en dépend.

Une autre raison qui explique le bien-fondé de cette offre si atypique puise ses explications dans la pédagogie. Celle à destination des scolaires.

« Nous espérons que ce circuit suscitera des vocations auprès des jeunes filles et garçons, argumente Yves CHEVILLON, pour qu’ils s’engagent dans ces métiers d’avenir liés au développement des énergies renouvelables… ».

Une première en France à Montbard avec une formation spécifique…

Proposé en priorité aux collégiens et lycéens, le concept traduit l’expertise et la variété des métiers de la  filière énergétique. Car, pour Yves CHEVILLON, l’avenir se prépare ici, au contact des jeunes générations.

« La palette de nos métiers est large : techniciens d’installation, d’exploitation, de maintenance, mais aussi développeurs de projets, ingénieurs, chercheurs,…nos besoins sont croissants ! ».

Motiver les jeunes pousses est une chose ; les former en est une autre.

« Dès la rentrée, ajoute Yves CHEVILLON, la Région avec l’Académie et EDF proposeront au lycée Eugène Guillaume de Montbard une formation de technicien de conduite et de maintenance de centrale solaire. Ce sera la première du genre en France… ».

Plus qu’une simple transmission de savoirs, EDF souhaite apporter sa pierre à l’édifice en préparant les consciences, par le prisme de ce tourisme novateur et de l’éducation, aux opportunités qui se profilent à nous à brève échéance dans le cadre de cette révolution énergétique…

 


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Considérant que le CETA, l’accord international qui doit faciliter les échanges commerciaux entre l’Europe et le Canada, est « bancal », le député de l’Yonne, Guillaume LARRIVE, s’est exprimé contre son approbation lors de la séance de vote, ce mardi après-midi à l’Assemblée nationale. Il s’en explique…

PARIS: Il a beaucoup consulté autour de lui avant de prendre, en son âme et conscience, sa décision finale. Le député des Républicains, à la conquête de la présidence nationale du parti dont il défend les couleurs, n’a donc pas validé dans les urnes de l’hémicycle du Palais Bourbon l’accord de libre-échange voulu entre l’Union européenne et le Canada.

Ce fameux CETA dont le président de la République Emmanuel MACRON se fait pourtant le garant. Mais que beaucoup de spécialistes économiques dépeignent comme étant un accord empli de chausse-trappes.

Malgré ce vote négatif, l’élu de l’Yonne reste favorable à la liberté des échanges internationaux. Oui, mais pas à n’importe quelles conditions ! Précisément, le parlementaire icaunais désapprouve les zones d’ombre qui subsistent autour de ce texte qui n’offrirait pas les garanties nécessaires en matière de réciprocité et de transparence.

Tenant à s’expliquer sur son choix lors du scrutin, Guillaume LARRIVE affirme qu’il aurait aimé pouvoir approuver cet accord entre ces deux partenaires.

« L’histoire économique de notre planète démontre que la liberté des échanges commerciaux est source d’amélioration du bien commun… ».

Un sérieux point noir qui fait de l’ombre…

Le député de la famille gaulliste n’a pourtant pas été au bout de son raisonnement positiviste. La raison en est simple : il a décelé, comme d’autres parlementaires, une zone nébuleuse en ce qui concerne la garantie sanitaire des produits carnés importés en France.

« Aujourd’hui, précise-t-il, le gouvernement français est dans l’incapacité de rassurer les consommateurs de l’Hexagone sur la dangerosité de ces viandes de bœuf. Sachant que ce cheptel a été nourri au préalable à base de farines animales… ».

Là n’est d’ailleurs pas le seul et unique problème observé par le chef de file de la droite bourguignonne. Le risque économique s’avère bien réel, celui-ci, au grand dam de notre agriculture.

Cette dernière serait directement impactée par une trop large importation de ces viandes d’Amérique du Nord sur notre sol dès demain.

« Je ne peux accepter que l’on déstabilise nos éleveurs français de viande bovine, commente-t-il, surtout si de surcroît on importe ces produits carnés de la filière canadienne élevés dans des conditions inacceptables… ».

Devant ce constat amer d’un bilan coûts/avantages qui tournerait in fine en défaveur de la France et de sa filière élevage, Guillaume LARRIVE a assumé ses responsabilités en rejetant tout de go le CETA, sans autres atermoiements.

Même si la première année d’application de ce contrat a amélioré le solde du commerce extérieur, en permettant aux sociétés françaises exportatrices de vendre leurs vins ou leurs fromages vers la « Belle province » découverte par Jacques CARTIER en 1534…


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Quel film remarquable, ce « Petit paysan », qui a été diffusé dernièrement sur Arte ! Ce long-métrage d’un réalisme frappant est profondément dramatique. Il présente le courage et le désarroi d’un jeune éleveur français qui doit faire face à l’adversité. La dernière image de ce professionnel dont les vaches étaient frappées d’une maladie était bouleversante. L’agriculteur n’avait d’autre choix que d’abattre son cheptel. C’était un triste soir où marchant seul sur un chemin le menant à sa ferme, nous ne pouvions que partager à ses côtés son drame et son émotion….

TRIBUNE : Le procès des dirigeants impavides de France Telecom est significatif des dérives de l’économie contemporaine : « le malheur aux vaincus de Brennus » devient le « malheur aux humbles », à celles et ceux qui travaillent, qui ne sortent pas d’une grande école mais qui depuis des siècles font la France.

Face à la vague de suicides provoqués par une stratégie mercantile et inhumaine, le président de France Telecom avait eu cette phrase d’un cynisme et d’un mépris absolus : « Le suicide devient une mode dans cette entreprise ! ».

Mais parle-t-on des suicides qui frappent le monde agricole ? Ils sont bien plus nombreux que chez l’opérateur en téléphonie. Car, ils sont répartis sur 550 000 km², où ils passent totalement inaperçus.

Ecrasés par le rouleau compresseur de l’économie dite moderne, de la productivité à outrance, de la mondialisation impitoyable, les agriculteurs subissent les maux communs à ceux qui se battent pour survivre, y compris le poids de la solitude.

Gloire aux valeureux paysans nourriciers de la France

Depuis quinze siècles, les paysans de France ont nourri le peuple. Ils ont payé l'impôt, ils ont fourni les soldats qui ont défendu notre territoire pied à pied, de Bouvines à Verdun, puis ils sont devenus ouvriers, acteurs de la révolution industrielle dans des conditions de vie si bien décrites par Victor HUGO et Emile ZOLA. Enfin, après 1945, lors des Trente glorieuses, ils ont créé « l’or vert » de notre territoire. Une véritable industrie de pointe, de la terre nourricière à l’industrie agroalimentaire, sans oublier notre gastronomie de renommée mondiale.

Grâce à la conjonction d’une nature généreuse et du travail constant et méticuleux de nos paysans, notre pays était un paradis en Europe. Si bien que nos voisins allemands ont forgé ce dicton : « Heureux comme Dieu en France ».
Mais la France est en train de perdre la bataille de l’agriculture : « l’agriculture française se meurt ». « Elle n’est point encore morte », comme « Madame » selon Bossuet. Mais, elle en prend le chemin : revenu dérisoire de la majorité des agriculteurs, prix de vente inférieurs aux prix de revient, exploitants et salariés agricoles dans la précarité. Bref, un sombre tableau de la réalité.

Mais comme ils ne se battaient pas encore assez contre des difficultés qui les submergent, une commissaire européenne qui ne sait probablement pas distinguer un cheval d’un âne, a décidé d’imposer aux paysans français une concurrence déloyale. Comment ne pas voir que les paysans français assujettis à de multiples charges, à d’innombrables règlements, à des contrôles sans fin, tandis que leurs homologues d’Amérique latine,  ne sont point enserrés dans un tel carcan et ont des salaires et des charges sociales dérisoires voire même inexistantes, sauf, bien sûr, la minorité de riches exploitants !
Malgré la somme de règlements sanitaires qui règnent en France, nous avons déjà eu et continuerons d’avoir toutes sortes de scandales alimentaires. Que va-t-il se passer avec des importations massives de pays où toutes ces règles sont quasi inexistantes ? Même si elles existent un peu sur le papier, nous savons tous qu’elles ne sont pas appliquées car il y règne une corruption généralisée.
En Amérique latine, environ 50 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. On ne sait combien ne mangent pas à leur faim. Probablement un très grand nombre ne goûte que très rarement à la viande. On pourrait penser que l’objectif premier des dirigeants d’Amérique latine serait de nourrir leur population convenablement avant d’exporter leurs produits agricoles en Europe.
Quelle idée candide !  Non, les millions de tonnes de viande bovine ne sont pas faites pour nourrir la population d’Amérique latine mais pour venir inonder les marchés européens et pousser à la faillite et au désespoir les éleveurs français. Les vaches blanches du Charolais sont connues dans le monde entier mais les éleveurs du Charolais et, bien sûr, de toutes les régions de France sont en proie à de grandes difficultés.

Sauver la planète en exportant des produits agricoles à l’autre bout du monde

Ajoutons encore : on ne parle plus que de sauver la planète, de réduire les émissions de carbone, de limiter les transports polluants. Et que fait-on ? On va transporter des millions de tonnes de viande et de produits agricoles sur des milliers de kilomètres à l’autre bout de la planète !

La Commission Européenne interdit la fusion de la branche transport de Siemens et d’Alstom mais un ayatollah de la concurrence veut mordicus aggraver la situation des paysans européens et en particulier celle des paysans français qui est sous ses fourches caudines.

Savez-vous combien gagne un Commissaire européen, quels sont ses avantages innombrables, quel est le montant de sa retraite et à quel âge il la prend ? Renseignez-vous ! Et comparez leur somptueux traitement et tous leurs avantages avec le revenu d’un paysan français, le montant de sa retraite et la protection dont il bénéficie ou, plutôt, dont il ne bénéficie pas !

Car, ce dernier ne subsiste que dans la précarité la plus totale face à l’adversité. Et après cela, étonnez-vous que le Rassemblement national et ceux qu’on appelle les populistes voient leurs flots d’électeurs grossir à chaque élection…
« Liberté, que de crimes on commet en ton nom ! » disait Madame Rolland. « Libre concurrence, que de crimes on commet en ton nom ! »…

Emmanuel RACINE

 

 


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Je parle au nom des « sans-dents » dont je fais partie. Ceux qui ne peuvent chaque jour, comme le préconise la publicité, «manger cinq fruits et cinq légumes»…Sauf au risque de remplir nos assiettes de saloperies qui ont traversé et pollué la planète… Et engraissé au passage des financiers confortablement installés devant leurs ordinateurs qui achètent à vil prix des denrées poussées ou élevées dans d’atroces conditions. Songez qu’un produit de tradition française comme la moutarde de Dijon, n’est d’ailleurs plus de Dijon !

TRIBUNE : Vous avez vu ce qu’on nous prépare avec les accords de libre-échange, le CETA et le MERCOSUR ? Nous ne pouvons pas empêcher l’existence de ces accords néfastes pour tous (sauf pour les nantis qui, eux, ont les moyens de se nourrir avec des produits de qualité et onéreux). Nous ne pouvons rien faire pour empêcher ces accords d’exister… mais nous devons entrer en résistance contre les produits eux-mêmes.

C’est possible en plusieurs étapes. Au préalable, posons-nous certaines questions et essayons d’y répondre avec justesse : pourquoi des produits alimentaires qui ont traversé la planète et subissent donc, en toute logique, des frais que ne connaissent pas les producteurs locaux sont-ils moins chers ?

Réponse (sauf erreur de ma part !) : parce que, au départ de leur lieu d’origine, déjà ils sont moins chers à la production car de médiocre qualité… Voire dangereux pour l’organisme, et récoltés par des travailleurs sous-payés. S’ils sont de médiocre qualité, alors cessons d’en acheter. Il suffit, en grande surface, de repérer l’origine du produit. Boycottons ceux qui polluent et ruinent nos producteurs.

Deuxième étape : faisons nos achats chez des petits détaillants. Le produit sera en apparence un peu plus cher… mais il suffit d’en acheter la quantité nécessaire pour rétablir la balance. Ce n’est guère difficile : sur un kilo de fruits ou légumes achetés en grande surface, il est bien rare qu’on n’en jette pas 20 % à la poubelle trois jours plus tard car entre-temps, que ce soit conservés au frigo ou à l’air libre, ils se sont flétris, ont moisi ou pourri.

Privilégier le marché de proximité

Troisième étape : allons au marché ! C’est là qu’une action citoyenne et de groupe s’impose, avec la bonne volonté des mairies.
Vous avez sans doute remarqué qu’au marché il y a un problème : les produits sont aussi chers qu’ailleurs… ce qui n’est pas logique puisque la location d’un petit étal est modique, et les coûts de déplacement infimes. Pourquoi, alors, les produits sur le marché municipal sont-ils aussi chers qu’ailleurs ?

Aujourd’hui, un marché est, hélas, devenu un lieu aussi mercantile que la grande distribution. On ne peut que le regretter… sinon le blâmer ! Le petit producteur local est logé à la même enseigne que celui qui fait venir ses produits de Rungis, d’Israël ou d’Amérique du Sud. On a même vu récemment des fraises soi-disant « de France » – c’est ce qui était indiqué – et qui en réalité étaient importées en douce d’Espagne. L’escroc s’est fait chopper, mais quand même !

Et reposons la même question : pourquoi les produits sur le marché municipal sont-ils aussi chers qu’ailleurs ? C’est l’ignoble loi du marché ! Si un petit producteur local vend ses produits moins chers que le voisin, il ne sera pas en odeur de sainteté. Pourtant, si concurrence, il y a, elle n’est pas déloyale. Et par ricochet – c’est consternant – les petites gens qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez (comme moi !) trouvent que ce n’est pas normal que nos « voisins » producteurs et éleveurs ne fassent pas un effort pour nos porte-monnaie. Du coup, on ne leur achète rien, à eux non plus, sur le marché !
Alors, pour leur défense et la nôtre, organisons-nous !

Un pacte d’honnêteté, de fidélité et d’entraide liant producteurs, consommateurs et élus locaux

Regroupés en association de consommateurs (et il en existe plus d’une), demandons à nos municipalités d’organiser un marché strictement local. Il faudra, évidemment, contrôler, que des aigrefins ne viennent pas tirer un profit honteux d’une action citoyenne organisée pour le bien de tous. Réclamons à nos municipalités d’offrir des stands à prix réduit pour nos producteurs locaux qui, en contrepartie, proposeront aux consommateurs des produits sains et à prix raisonnable (comme je l’écris depuis près de vingt ans, « un kilo de tomates à 3 euros ça semble donné… Un kilo de tomates à vingt francs, ça frise l’escroquerie ». Or, trois euros c’est vingt francs !).

Dernier point : certains d’entre nous possèdent un jardin potager, ou des poules… Il est bien rare qu’à un moment ou à un autre nous n’ayons pas trop de certains fruits, certains légumes ou d’œufs. Pensons à en parler à nos proches voisins et échangeons nos produits superflus. Même si nous n’avons pas le label AB – sur lequel il y aurait beaucoup à dire – les produits de nos jardins seront toujours meilleurs que ceux venus de Patagonie !

Daniel LESUEUR


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