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Président d’honneur du Club Ferguson France, l’artiste s’est accordé un petit moment de détente ce samedi après-midi avant de monter sur la scène d’AUXERREXPO pour son récital. Passionné par ces mythiques engins agricoles, des tracteurs de première génération dont le fameux « Petit Gris », il a partagé le verre de l’amitié aux côtés de Jean-Baptiste TREHOREL et de quelques amis férus de mécanique, sur le parvis du parc des expositions.  

 

AUXERRE : Parler de « Petit gris » en Bourgogne est de la pure logique. Au pays de la gastronomie et des traditionnels escargots qui ont fait saliver tant d’épicuriens fréquentant les tables régionales, c’est presque une lapalissade. Sauf que là, dans les discussions du jour entre l’interprète de l’indémodable « Céline » et la poignée d’amis icaunais venus saluer l’artiste sur le parvis du parc des expositions, c’est bel et bien de mécanique agricole dont il a été question !

Affable, affichant une excellente forme, le chanteur a retrouvé un public de connaisseurs en matière de « Ferguson TE 20 », le fameux modèle qui a envahi les espaces agricoles de l’Hexagone au sortir de la Seconde Guerre mondiale grâce au Plan Marshall. D’ailleurs, Hugues AUFRAY en possède plusieurs exemplaires.

Nommé président d’honneur du Club Ferguson France, l’admirateur de Bob DYLAN a pu admirer deux jolis spécimens de tracteurs, exposés devant l’entrée du parc auxerrois. Des engins placés là non pas du fait du hasard, naturellement !

Touché par cette délicate attention, l’artiste a pris le temps de déguster un petit verre de blanc du terroir régional (ce qui ne manque pas par ailleurs !), et prendre la pose avec ses amis du jour. Depuis 2014, Hugues AUFRAY est le président d’honneur de cette structure associative dont il est membre depuis fort longtemps. Celle-ci compte aujourd’hui 580 adhérents répartis aux quatre coins du pays.

Jean-Baptiste TREHOREL, l’un des administrateurs dans l’Yonne, a pour objectif de la développer au fil de ces prochains mois. Le 14 mai, au gîte « Ferme du Bois de la Dame » se déroulera la 19ème assemblée générale nationale du club à FESTIGNY dans l’Yonne. Une manifestation que sans doute d’ores et déjà Hugues AUFRAY a pu biffer sur son agenda…

 

Thierry BRET

 


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Elles ou ils se prénomment Emilie, Cédric, Ludivine, Sébastien ou bien Florian. Ces deux dernières années, dans l'Yonne, ce sont eux qui ont repris les boucheries de Cravant, Gron, Ouanne, Saint-Bris-le-Vineux ou Tonnerre. Il ne s'agit pas forcément d'un épiphénomène. On peut légitimement penser que, voilà encore une vingtaine d'années, le rideau métallique serait hélas demeuré rouillé à jamais. Désormais, ces locaux appartiennent souvent à la commune, qui parfois en cas de mérité succès des artisans, se voit dans l'obligation justifiée de pousser un peu les murs, comme à Cravant. Histoire de leur permettre de mieux œuvrer au sein du bourg…

 

SAINT-BRIS-LE-VINEUX : Florian DORANGE est l'un d'entre eux. Ce natif de l’Yonne, âgé de 24 ans, enfant de l'assistance publique, est titulaire de trois CAP : boucher, charcutier et traiteur. Voici quelques années, alors qu'il se trouvait en saison dans les montagnes alpines, il croisa sur un télésiège, cela ne s'invente pas !, quelques joyeux habitants de Saint-Bris-le-Vineux.

 

 

Le retour aux sources se joue à la montagne…

 

Après  les traditionnels échanges autour de  vins chauds, nos saint-brisiens lui proposèrent de revenir dans son terroir natal pour reprendre la boucherie-charcuterie du village qui était fermée depuis bien trop longtemps. « Banco » leur répondra notre Louchebem, qui dès lors, troqua  la montagne, pour les vallons vineux de ce joli village d'un millier d'habitants.

Du courage et du cœur à l'ouvrage, Florian n'en  manque pas, fier de succéder à son lointain prédécesseur Jean-Pierre ORGEUR. Ce dernier se fit  notamment connaître antan, par son bâtonnet de Saint-Bris, un délicieux saucisson sec apprécié des randonneurs, vendangeuses et des autres aussi !

Les journées de Florian commencent de bonne heure. Dès sept heures, on peut  aussi pousser la porte rougeoyante de ce commerce villageois, heureux de cohabiter avec une épicerie, mais aussi une excellente boulangerie-pâtisserie : « la maison « Paris » !

 

 

L’identité des fournisseurs éleveurs : la priorité !


Un étal artisanal, avec les fabrications charcutières maison que sont rillettes, terrines de lapin, mais aussi saucisses délicatement fumées. De belles viandes françaises, livrées par l'entreprise de Migennes « SYCAVIL » que notre boucher fait rassir comme il se doit. Le rêve de cet amateur de harengs pommes à l'huile serait un jour de travailler en direct avec un éleveur local. Un peu comme le faisait ce passionné de Gilles BOUQUET, regretté boucher de la Ferté-Loupière, un très bel exemple en la matière.

Gilles fut à la mode avant les autres, se fournissant chez des éleveurs autour de chez lui (Sepeaux, Précy-sur-Vrin...). Seule comptait la qualité pour ce grand professionnel, fier d'afficher sur son étal, l'identité de ses fournisseurs éleveurs.

 

 

 

Des boucheries charcuteries pour prolonger le plaisir commercial…

 

N'ayons garde d'oublier ses plats préparés à Florian, comme l'onctueuse blanquette de veau, ou le jambon blanc maison à la chablisienne.

La clientèle - et c'est heureux ! - répond présente à cette renaissance commerciale qui contribue grandement à la vie villageoise, qui pourrait aussi voir un de ces quatre le retour d'un p'tit restaurant. A suivre ?!

A Saint-Bris-le-Vineux, Gron et ailleurs, longue vie à nos boucheries-charcuteries qui n'attendent que le  plaisir de notre visite, pour leur pérennité commerciale.

Malgré la surabondance de grandes surfaces, souvenons-nous qu'une commune sans écoles, ni commerces devient une commune fort peu attractive…

 



En savoir plus :

 

Boucherie DORANGE

09 Rue du Dr Tardieux

89530 Saint-Bris-le-Vineux

Tel : 03.86.51.61.82.

Sauf le lundi.

 

Gauthier PAJONA

 

 


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C'était une de ces matinées, fleurant quelque peu la fin de ce drôle d'hiver. Dans cette petite rue proche du marché de Sens,  un panneau à l'impeccable calligraphie - digne des institutrices et instituteurs d'avant 68 - m'interpella. Bon Dieu, mais c'est bien sûr ! Séquence souvenir, de feu l’ORTF, avec le commissaire BOURREL et ses « Cinq dernières minutes ! ». J'y reconnus alors la patte de Laëtitia, que l'on a découvert jadis au « Martin bel air », sis à Saint-Martin-du-Tertre. Une bonne petite table locale que l'on évoquera un de ces quatre dans cette chronique....

 

SENS : Appréciée de la clientèle, elle n'avait pas son pareil pour préparer un « Américano », avec LA recette de son père-grand ! Après un court passage dans une chaîne que je ne citerai pas, là-voilà, à sa place, chef de salle de  la toute nouvelle « Table du Boucher ».

Bienvenue à la maison TROTOUX ! Guillaume y prit la suite de son père Rémi, après avoir exercé dans de belles boutiques, tant à Lille, que chez « Pouy » à la capitale. Voici trois ans, par le biais d'importants travaux, il créa cette boucherie du XXIème siècle, avec son étal arrondi.

Ce n'est pas la première fois que se crée à Sens un restaurant à viandes. Le précédent, ce fut voici il y a quelques années « Le Cav's », comme comptoir à viandes. C'était bon, certes, mais cher et chichiteux. Je me souviens encore des salsifis au chocolat en dessert ! Cela ne dura point. Peut-être y manquait-il un brin de gourmandise tout simplement ? Si certains clients vont au restaurant, d'autres s’y rendent aussi pour manger. CQFD !

Mais revenons rue Etienne Mimard, et poussons la porte vitrée de ce petit antre. Notre calligraphe est là, sa craie est rangée : les clients peuvent arriver ! Le décor est chaleureux, et la juxtaposition de tables hautes et basses, y est plutôt heureuse. Quelques saucissons pendouillent, juste histoire de  nous narguer !

 

 

La possibilité de se sustenter dès potron-minet !


« La Table du Boucher » pour Guillaume, c'est le prolongement de sa boutique, avec la possibilité pour la clientèle, de choisir un morceau sur l'étal. Même de bon matin, pour un « p'tit mâchon », plus très diététiquement correct en 2022, mais ayant l'avantage de faire plaisir, c'est déjà ça !

On s'attable donc confortablement dans cette petite salle contiguë à la boucherie. La planche-apéritif,  composée  de saucisson de porc noir de Bigorre bien poivré et de chorizo est plaisante. Avec ce joli  vin de Fixin. Aujourd'hui, la maison propose une souris d'agneau ou une entrecôte blonde d'Aquitaine. Le tout est accompagné de gratins (chou-fleur ou courgettes). Ou bien votre autre choix se portera sur le bel étal que l'on zyeute depuis notre table !

Quelques crudités pour commencer : de la betterave, une bonne piémontaise et une salade grecque, sans sirtaki, dommage ! Une dame seule se régale à la table voisine. Derrière nous, des parents déjeunent avec leur fille restauratrice. Elle est établie avec son mari, en terre vendéenne, à Aizenay. L'établissement s'appelle « La Sitelle ». Le Michelin parle de recettes originales avec de nombreux accords terre-mer, ainsi que d'un accueil agréable et attentionné.

 

 

 

Les petites « blagounettes » entre deux assiettes !

 

Le pain, ça compte ! Il est bon et bien cuit. Il provient de la proche boulangerie- pâtisserie tenue par Eric GAUFILLIER. On en profite pour saluer ce sympathique artisan, présent dans la cité de Brennus depuis plus de trente ans. Son frère, pâtissier, officie à Provins.

L'entrecôte arrive impeccablement saignante. Elle fut cuite à la plancha. C'est la mode ! Personnellement, il me semble que pareil morceau poêlé et arrosé durant cuisson, ce serait bon aussi. Même si ce n'est pas très « comme j'aime », ainsi que  le serine la pub sur machin-tv ou autre ! Le gratin de chou-fleur est fort bon, bien assaisonné ; on y perçoit de fines effluves de l'indispensable muscade.

Laëtitia, quant à elle, passe de table en table, un mot gentil pour chacun, une « blagounette » entre deux assiettes !

Le dessert maison du jour est une tarte aux figues. D'autres sont préparés par la maison GAUFILLIER et proposés à la dégustation. Bonne pioche que cette tarte aux figues, ce fruit si finement granuleux. Puis, vient le moment du café servi avec un nougat local.

C'est chouette, cette « p'tite Table du Boucher ». Bravo au courageux Guillaume qui ignore les trente-cinq heures. Et bravo aussi à notre calligraphe préférée !  Nous reviendrons pour une viande poêlée cette fois-ci ! Tant pis pour « comme j'aime » !

 

 

En savoir plus :

 

Les + : cadre agréable, originalité du concept, service au top, prix des vins raisonnables avec notamment un Irancy de chez CANTIN servi à 25 euros la bouteille, c'est rare !

Les - : les tarifs sont raisonnables, mais au prix d'un bon restaurant cependant (soit environ celui d'un menu à 35 euros, référence du « Bib gourmand » dans le guide Michelin), l’établissement aura tout intérêt à prendre avec le temps - Paris ne s'étant pas fait en un jour - un virage, un peu plus cuisiné. On pense aux sauces et jus, notamment. Beurre d'herbes, sauce bordelaise et autres sauces Foyot s’accorderaient volontiers avec miss entrecôte (blonde d'Aquitaine ou brune des Alpes, c'est vous qui voyez !). Un noble support de choix...

 

 

La Table du Boucher Maison TROTOUX (sur Facebook)

09, rue Etienne Mimard

SENS

Tel  03. 86. 65. 18. 20.

Boucherie-charcuterie : du mercredi au lundi.

La salle est ouverte lundi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi de 09 à 19 heures.

Précisions : l’établissement n'étant pas un restaurant, au sens légal du terme, il n'y est pas servi d'alcools forts (apéritifs,  digestifs...).

 

Gauthier PAJONA

 

 


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Après une année blanche pour cause de COVID, le Salon International de l’Agriculture fait son grand retour Porte de Versailles à Paris. Le contexte sanitaire ne permettra sans doute pas de battre le record établi en 2014 avec plus de 703 000 visiteurs enregistrés. Mais, il est à parier que l’on se bousculera dans ses allées. En pleine campagne pour la présidentielle, l’on devrait y croiser nombre de candidats, la fibre paysanne chevillée au corps. Affichant un soutien au monde agricole avec les promesses de circonstance.

 

PARIS : Plus grande ferme de France pour les uns, barnum médiatique aux mains de l’agroalimentaire et du productivisme agricole pour d’autres, le Salon de l’Agriculture n’en est pas moins devenu un rendez-vous incontournable tant pour ses visiteurs que pour ses exposants.

Un succès populaire qui ne s’est jamais démenti depuis son édition première en 1964 et un passage obligé pour tout le sérail politique. A l’exception de François MITTERRAND qui l’aura toujours boudé, chaque locataire de l’Elysée y a laissé son empreinte au fil du temps.

Champion hors catégorie, Jacques CHIRAC, qui vivait l’instant comme un moment de communion avec un monde qu’il connaissait bien depuis ses premiers pas à la Commission de Bruxelles, alors jeune ministre de Georges POMPIDOU. Il faut dire que « le Jacquot » ne ménageait pas sa peine, arpentant des heures durant les allées du Salon, grand flatteur de culs (de vache !) devant l’Éternel, amateur effréné de produits régionaux, à l’appétit insatiable et au solide coup de fourchette !

Bien loin des déboires de Nicolas SARKOZY qui, du « Casse toi, pauv’con » de 2008, au tour des stands bâclé en 1h30 de 2009, en passant par son absence inaugurale en 2010, n’a jamais connu le succès de son prédécesseur. Autant de rencontres « sans filtre », qui débouchent parfois sur des moments houleux comme en 2016, lorsque François HOLLANDE fut accueilli par des « connard, fumier, bon à rien » de la part d’éleveurs en colère, lui tournant le dos pour mieux afficher leur désespoir.

Pour son premier Salon en tant que chef d’Etat en 2018, Emmanuel MACRON se sera lui aussi offert une bordée de sifflets, avant d’entamer un marathon de douze heures à travers les stands. Record battu l’année suivante avec plus de quatorze heures de dégustations et de serrages de mains au compteur ! Autant de visites qui fourmillent d’anecdotes, comme celle relative à Edouard BALLADUR, alors Premier ministre, s’interrogeant sur le nombre de litres de lait produits par un…bœuf charolais ! Il paraît que l’éleveur en rit encore.

 

 

Des emplacements et des prestations à des prix pharaoniques !

 

Eleveurs, producteurs, organisations et syndicats agricoles, régions, instituts de recherche, organismes publics… : le SIA rassemble depuis bientôt soixante ans tous les acteurs de la filière agricole. Si l’occasion est donnée au public urbain d’aller voir des vaches et de découvrir que le lait ne sort pas forcément d’une brique « UHT », le salon est aussi un lieu de business avec un millier d’exposants et plus de 33 000 visiteurs professionnels venus de 42 pays. Un marché juteux confessent certains, pouvant représenter en une semaine jusqu’au quart de leur chiffre d’affaires. Longtemps réputé pour ses dégustations pantagruéliques, le Salon de l’Agriculture se savoure aujourd’hui au prix fort : verre de vin à 6 euros, sandwich à dix euros, crêpe artisanale à huit euros… Il faut bien payer l’emplacement !

Selon un article de l’hebdomadaire « L’Usine Nouvelle », un stand de 10 m2 peut valoir jusqu’à 10 000 euros ! Des tarifs qui font la part belle aux enseignes de la grande distribution qui trouvent là l’occasion de se racheter une vertu à moindre frais dans leurs négociations commerciales avec les producteurs.

 

 

Une vision de l’agriculture 4.0 et des start-up agricoles…

 

La grand-messe annuelle de l’agriculture est également un phénomène médiatique avec près de 3 700 journalistes accrédités et des heures de direct à travers les allées du Salon. Ce sont aussi 4 000 animaux présents sur place, de près de 400 races différentes, nécessitant l’acheminement de 230 tonnes de paille, 1 080 balles de tourbe, 100 tonnes de foin et plus de 600 tonnes de copeaux. Les 360 vaches laitières qui fréquenteront la salle de traite, cette année, vont produire pas moins de 40 000 litres de lait, pour plus de 600 tonnes de fumier dont une partie sera retraitée pour la production de biogaz. Une manière de rappeler que les nouvelles technologies et l’innovation sont depuis plusieurs années indissociables du métier d’agriculteur. Pour preuve les 60 start-up et entreprises innovantes, présentes cette année sur l’espace AGRI 4.0, là où elles n’étaient que cinq en 2016.

 

 

En savoir plus :

« Bienvenue à la ferme Yonne » sera présente au pavillon 3 du Salon de l’Agriculture du 26 février au 6 mars à Paris et trois producteurs du réseau iront à la rencontre des Franciliens pour présenter leurs produits tout au long de la semaine : Dominique ROUYER, « Les Escargots d’Armeau »
46 rue de Bourgogne à Armeau
escargots et préparations à base d’escargots ;
Claire GENET « Ferme ULTERIA »
Les Champs Galottes 89530 Saint-Bris-Le-Vineux
fromages de chèvre : crottins, petits bouchons, Vézelay, Saint-Bris, faisselle, yaourts et autres desserts et Coralie FOUQUET « Glaces de l’EARL de la Jaunière » à Moulins-sur-Ouanne
Glaces et sorbets : une gamme d’une quarantaine de parfums variant en fonction des saisons, du parfum basic (vanille, caramel beurre salé) ou parfum plus local (cerise, crème fraiche, ratafia de Jussy, Crémant de Bourgogne), 100 % naturels.

Si l’accès au Salon est synonyme cette année de respect des gestes barrières, la distanciation physique entre deux personnes sera sans doute en supplément ! 

La « Journée Yonne » au SIA est toujours un évènement attendu et propice à de savoureux moments inattendus…

Pour sa première visite au Salon en qualité de Président, Emmanuel Macron avait reçu en 2018 un accueil sous les sifflets de la part d’agriculteurs en colère.

Habitués du Concours Général Agricole, le GAEC Cadoux et la SCEA Riotte-Schrapfer y ont au fil des années, témoignés de l’excellence icaunaise en matière d’élevage charolais.

 

Dominique BERNERD

 


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Ce furent d'abord des  histoires de chemins, parfois peuplés de bandits. Puis, elles devinrent impériales tout d'abord, royales ensuite, pour finir nationales. Leur grande époque ! Avant l'expansion autoroutière,  dès les années 60, ces routes mythiques étaient la 1 (cap au nord), la 4 (vers  l'est), les 6 et 7, par chez nous en Bourgogne,  et la 10 en direction de  Bordeaux. Elles supportaient l'essentiel du trafic routier.


VALLOUX : Ce furent donc, leurs heures de gloire à ces auberges de bord de route et autres relais routiers. Ils étaient reconnaissables à leur logo tricolore, inchangé ou presque depuis les années 30 d'ailleurs ! Alors bienvenue aujourd'hui dans une de leurs plus belles représentantes icaunaises : « Les Chenêts »,  au nord d'Avallon le long de l'ex-nationale 6, désormais départementalisée. On se demande bien pourquoi, avoir supprimé une symbolique aussi forte de notre pays et la rebaptiser départementale 606 !

Attention au radar, avant de s'attabler dans cette excellente table, sûrement l'une des rares dans le guide Michelin, à être distingué d'un « Bib » gourmand (soit les meilleurs rapports qualité-prix) depuis sa création en 1997.

Il a avantageusement remplacé l'ancienne mention, repas, en vigueur jusqu'en 1996. Un mot sur Michelin : sans le savoir forcément,  nous devons beaucoup en circulant en voiture à deux frères, visionnaires de génie (André et Édouard MICHELIN), qui dès le début du siècle dernier, se battirent pour le revêtement de nos routes, la signalétique et les panneaux directionnels, les cartes routières. Le tout pour développer les ventes de leurs pneumatiques. CQFD !
Toujours fleurie à l'extérieur, il fait bon pousser la porte de cette rassurante auberge. En ce jour de février, l'âtre de la cheminée manifeste sa présence « réchauffante ». Voilà un quart de de siècle environ, que Bernard et Michèle GILLOT y sont installés. Antan, Bernard fut aux fourneaux de « L'Auberge du Pot d'Etain » à Noyers-sur-Serein, fermée désormais. Quant à Michèle, en arrivant ici, elle quitta définitivement le monde de la mise en plis, pour celui de la mise en place !

 



Une carte alléchante, des mets très soignés…

 


La cuisine du chef GILLOT est précise et extrêmement soignée.  L'un des produits qu'il affectionne, ce sont les « piquillos » du pays Basque, que l'on retrouve parfois en sorbet.

Un peu de monde ce midi-là, notamment un sympathique vigneron du Vézelien y déjeunant avec ses œnologues. Il en profite pour nous recommander le Puligny-Montrachet (commune qui va enfin accueillir à retardement la Grande Saint-Vincent bourguignonne en mars prochain) de son collègue Jean-Marc VINCENT.  !
La carte est toujours précise et alléchante. Mes compères de table choisissent les escargots servis dans de petits potelets. Cela change des sempiternelles coquilles, dégoulinantes parfois, car sortant du congélateur. Passons !

 

 

Un ris de veau aux morilles digne des grands classiques culinaires…

 

Ils semblent s'en délecter. J'opte pour une entrée que j'aime beaucoup. Elle fut la star des années 80 sur nombre de tables, avec le gratin de fruits en dessert. Ce sont les huîtres chaudes. Servies ici avec des légumes un brin croquants et une sauce onctueuse au curcuma (là aussi, l'épice de qualité se sent en cuisine). Ce plat est délicieux avec la mâche des huîtres et offre l'avantage de nous rajeunir par la pensée puisque pour venir en 1980 j'aurai utilisé ma Peugeot 104 SL ou ma 125 Yamaha DTMX pour circuler alors sur la Route Nationale 6 (très jolis ouvrages de Thierry DUBOIS sur l'histoire de ces routes par ailleurs.

La carte propose un grand classique : les ris de de veau aux morilles. Rien qu'à la lecture de pareille dénomination, on se pourlèche les babines ! Ce plat arrive dans une impeccable assiette chaude, avec forces légumes (carottes, choux...). La cuisson du délicat abat est impeccable - et pas à la portée du premier venu - moelleux à cœur et croustillant à l'extérieur. C'est délicieux.  Mais en impénitents gourmands que nous sommes, une cuillère de  cette délicieuse sauce en sus ne nous eût pas paru incongrue ! Miss sauce aurait trouvé à qui parler, n'en doutons pas !

 

Un dessert aérien pour clore un joli déjeuner…

 

Joli plateau de fromages, fournis notamment par le crémier du marché avallonnais, les fromages de Thomas, ou fromage blanc aux herbes, que nous choisissons. 

Comme un clin d'œil, sorte de pré dessert, nous prenons une tarte aux citrons à se partager. Je narre aux amis une anecdote du temps passé : la même semaine, j'avais dégusté ce délicat dessert ici, puis le vendredi à l'hôtel parisien « Le Lancaster », dans le 8ème, excusez du peu ! Et bien, la meilleure des deux tartes ne fut pas parisienne ce jour-là, loin s'en faut !

Non LE dessert choisi fut l'emblématique soufflé à la mandarine impériale (un digestif d'une grande finesse, clin d'œil pour la brasserie de la gare à Sens, où Sabine et son frère Fred le valorisent bien souvent aussi). Un dessert aérien,  parfait pour terminer un joli déjeuner, et unissant une subtilité de goûts entre l'appareil du soufflé, l'alcool...

De nos jours, on ne peut que regretter l'absence de ce dessert emblématique dans nombre de restaurants (à tarif équivalent), certains cuisiniers l'ayant oublié, ou (plus triste) ne sachant plus le préparer. Tant pis pour nous, pauvres clients !

Un bon café accompagné de mignardises semble sonner le signal du départ - comme à regret - de cette belle auberge, car la RN6, oh pardon la D606, nous attend.
Merci jolis aubergistes, vous, qui ne craigniez personne en Harley Davidson ! Mais demain qui pour prendre la relève de Michèle et Bernard GILLOT ?

 

 

En savoir plus :

 

Les + : mise de table soignée, très bon pain. Service attentif. Impeccables toilettes modernistes...

Les - : oh ! C'est histoire de.....! Mais il me semble qu'avant ce foutu COVID, il y avait du beurre sur table, ainsi qu'une p'tite mise en bouche, avant d'attaquer un délicieux repas !

 

Contact :

Auberge des Chenêts

89200 VALLOUX

Tel : 03 86 34 23 34

Du mercredi au dimanche midi.
Premier menu : 31 euros.

 

Gauthier PAJONA

 

 


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