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Désengorger le nœud gordien que représente le sempiternel bouchon automobile lors de la délicate traversée d’APPOIGNY aux heures de pointe. C’est l’un des leitmotivs préférés, en matière de mobilité et de transition écologique, qui alimente les conversations tenues par les deux candidats de « L’Yonne en Commun », en lice sur le secteur d’Auxerre 2. Membres de La France Insoumise, Marie-Noëlle LEHODEY et Vulfran BENARD promeuvent les vertus de la mobilité douce…

 

APPOIGNY: Qui n’a jamais pesté aux horaires de pointe pour traverser la commune septentrionale d’Auxerre ? Des files de véhicules interminables, ralenties par un seul et unique feu tricolore dont le delta temporel est toujours trop court pour celui qui attend.

Une noria de poids lourds à n’en plus finir qui rejettent leurs gaz nocifs à la préservation de la planète et aux visages des automobilistes dans leur habitacle. Et surtout, de la patience, voire la maîtrise parfaite de ses nerfs à tous les étages, en vérité, pour ne pas sombrer dans un état apocalyptique après une telle épreuve !

Point noir de la circulation sur l’Auxerrois du fait du trafic très dense qui emprunte au quotidien cet axe épousant le tronçon de l’ancienne nationale 6, le bouchon d’Appoigny est comme la sardine qui bouche le port de Marseille. On en parle depuis des lustres mais rien n’y fait ! Ni personne, par ailleurs…

Cette arlésienne notable sera-t-elle un jour réglée pour le bien-être des automobilistes et des riverains qui peuvent contempler à heures fixes la cohorte de véhicules polluants devant leurs yeux ? Bonjour les crises d’asthme à la fin de la journée !

En tout cas, les deux candidats de La France Insoumise (LFI), ralliée à la liste « L’Yonne en Commun », fruit d’une union historique entre le Parti Socialiste, le Parti Communiste, Europe Ecologie Les Verts et la Gauche Républicaine et Socialiste, se présentant sur le canton d’Auxerre 2, entendent bien relever le défi s’ils étaient élus au soir du 27 juin au Département.

 

Le cycle comme alternative judicieuse mais pas n’importe comment…

 

Lors d’une conférence de presse, déclinée sur le site d’Aux_R Parc lundi 14 juin, Marie-Noëlle LEHODEY et Vulfran BENARD, accompagnés d’un de leurs deux remplaçants, l’écologiste Luc DUINA, ont évoqué les méfaits de cette mobilité pernicieuse qui ne doit plus être en l’état. Au nom de la sérénité citoyenne des habitants de ce secteur géographique.

Se faire happer par des poids lourds en optant pour le choix du cycle pour se rendre à Auxerre ne fait partie non plus de leurs objectifs. Non, le binôme LFI en veut davantage ! C’est-à-dire la constitution d’un réseau (un vrai, celui-là !) de pistes cyclables normalisées inter-villages. Et non un ersatz de voies réservées aux cyclistes, sans signalétique et non protégées comme il en existe beaucoup dans le landerneau.

 

 

Bref : à l’instar de bien d’autres sujets sociétaux, la mobilité douce se présente comme l’un des engagements majeurs de ce ticket soucieux du développement durable.

La promotion de la trottinette (sans doute envers les plus jeunes de nos concitoyens), et la mise en place d’une offre multimodale (cycle/train) sont également à l’étude.

L’accès entre les villages du canton (Appoigny, Monéteau, Charbuy, Perrigny, Gurgy, Branches) se concevrait en favorisant la libre circulation de navettes régulières, offrant de larges plages horaires, couvrant la période nocturne du transport. Serait-il gratuit pour autant ?

 

 

Utiliser des navettes interurbaines reliant les communes à Auxerre-Centre…

 

Enfin, l’idée de construire une déviation alternative à la voie très surchargée reliant Auxerre à Appoigny qui s’arc-bouterait sur l’actuel accès menant à la zone d’activités des Bries où se développe Au_R Parc fait son petit bonhomme de chemin.

Le tandem de « L’Yonne en Commun » y réfléchit pour trancher de manière définitive le nœud gordien de ce bouchon qui occasionne tant de désappointement et d’impatience, qui ne demande qu’à sauter.

« Nous souhaitons multiplier les navettes interurbaines pour mieux relier nos communes à Auxerre-Centre, précise Vulfran BENARD, en y développant un réseau intelligent aux horaires adaptés… ».

Autant de questions autour de la mobilité douce que souhaitent mettre en avant dans leur profession de foi Marie-Noëlle LEHODEY et Vulfran BENARD. Un tandem qui ne veut pas se présenter face aux électeurs en roue libre, assurément !

 

Thierry BRET

 

 


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Ces deux échéances électorales, départementales et régionales, ont lieu le même jour cette année. Malgré cela, elles risquent d’être une fois de plus délaissées. 50,9 % des Français se sont abstenus de voter lors des élections régionales en 2015 selon le Ministère de l’Intérieur[1]. Souvent perdus, à cause des listes pléthoriques de candidats, nos compatriotes ne se rendent pas aux urnes à ces élections ; or, elles prônent la proximité avec les citoyens.

 

AUXERRE : Prévues à l’initial en mars 2021, les élections départementales et régionales ont été reportées de début juin à la fin de ce même mois du fait de la crise sanitaire.

Les premières permettent d’élire les conseillers départementaux pour un mandat de six années. Celles-ci se font par canton avec au total 2 054 cantons en France, où il y a 4 108 sièges de candidats. Les prétendants se constituent en binômes, composés d’une femme et d’un homme. Chacun des candidats a un remplaçant où il doit y avoir également un homme et une femme.

Pour être élu au premier tour, le binôme doit avoir obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés ainsi qu’un nombre des suffrages qui se doit d’être égal au quart des électeurs inscrits. Dans le cas contraire, un second tour se présente où seuls les binômes ayant obtenu au moins 12,5 % des voix au premier tour peuvent y participer. Dès lors de celui-ci, il leur suffit alors la majorité relative pour l’emporter.

Une fois élu, ce binôme va alors s’assurer du bon fonctionnement du département avec différentes missions. La solidarité, l’action sociale et la santé avec les maisons de retraites, le RSA par exemple. Les conseillers s’occupent aussi de l’aménagement durable du territoire avec l’amélioration des routes ainsi que de l’éducation, de la culture et des sports où ils prennent en charge les collèges ou encore les bibliothèques.

Les élections départementales ne sont pas organisées partout en France. Chaque département possède ses élections à l’exception de la ville de Paris, la métropole de Lyon, la Guyane et la Martinique, la Corse, les collectivités d’Outre-Mer ainsi que la Nouvelle-Calédonie.

En revanche, quelques-unes participent aux élections régionales. En effet, la Corse, la Martinique et la Guyane étant placées comme des collectivités uniques, possèdent des élections territoriales qui sont basées sur les mêmes règles que les régionales.

 

La représentation proportionnelle des élections régionales

 

Le scrutin pour les élections régionales est une liste à deux tours où il y a une représentation proportionnelle à la plus forte moyenne avec une prime majoritaire. Pour se présenter, les candidats rejoignent par sections départementales une liste où ils sont inscrits. Celles-ci sont constituées d’autant de sections qu’il y a de département dans la région. Le nombre de région et de département a été modifié par la loi du 16 janvier 2015.

Le déroulement des élections se fait de manière différente. Si au premier tour, une liste obtient la majorité absolue des suffrages déposés, elle reçoit un quart des sièges. C’est-à-dire des places pour les conseils régionaux. Dans ce cas-là, il n’y a alors qu’un seul tour. Les sièges restants sont attribués entre toutes les autres listes qui se sont présentées et qui ont obtenues au moins 5 % des suffrages.

En cas de non-majorité, il y a un second tour. Pour y accéder, les listes doivent avoir acquis au moins 10 % des voix au niveau de la région.

C’est ensuite la répartition à la proportionnelle qui décide du nombre d’attribution des sièges. De même que les élections départementales, les conseillers sont renouvelés tous les six ans.

Le but d’être élu au conseil régional est d’avoir part au développement économique, social et culturel. Leurs missions prennent en compte les transports non-urbains, la formation professionnelle, l’aménagement du territoire mais aussi les lycées etc.

 

Des missions de proximité bien identifiées…

 

Bien que les élections présidentielles soient importantes, les élections départementales et régionales le sont tout autant. En se rendant au bureau de vote, les citoyens peuvent alors faire entendre leurs idées en votant pour les candidats qu’ils souhaitent.

A contrario des élections présidentielles, les élus aux conseils régionaux et départementaux sont présents pour aider leurs concitoyens sur un des problèmes qu’ils pourraient rencontrer. Leur but étant de rapprocher et créer un lien avec les habitants des différentes zones.

Pour cette raison, il est nécessaire de déposer son bulletin de vote les 20 et 27 juin prochains !

 

Jordane DESCHAMPS

[1] https://www.interieur.gouv.fr/Archives/Archives-des-communiques-de-presse/2015-Communiques/Resultats-du-premier-tour-des-elections-regionales-2015

 


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Ultime ligne droite pour l’édile d’APPOIGNY, Magloire SIOPATHIS, en quête d’un sacre sur le canton d’Auxerre 2. S’il n’a pu que regretter l’absence de son binôme (le maire de MONETEAU Arminda GUIBLAIN devant gérer la situation de crise après l’odieuse tragédie vécue dans sa commune) à cette réunion, le prétendant à l’hémicycle départemental a bénéficié du total soutien de la sénatrice et figure de proue de l’UDI Dominique VERIEN, présente à ce meeting.

 

APPOIGNY : Ennuyé, il n’aura eu de cesse de consulter son portable de minute en minute, arpentant d’une démarche nerveuse le parvis de l’espace de loisirs. l aura bien tenté de joindre en vain son interlocutrice à maintes reprises. Mais, trop occupée à gérer des obligations administratives plus impérieuses qu’une simple réunion de campagne électorale, cette dernière, finalement, déclinera l’offre et ne se rendra pas à la soirée.

Logique : comment exposer raisonnablement des projets sérieux sur le devenir de son territoire lorsqu’il vient de s’y dérouler un meurtre sur la personne d’une jeune maman, âgée de trente-deux ans ?

C’est donc seul (pas tout à fait tout de même puisque les deux suppléants étaient à ses côtés !) que Magloire SIOPATHIS se présentera quelques minutes plus tard face à la quarantaine de personnes, venues l’écouter dans le cadre de cette campagne des départementales.

Attristé par ce contexte imputable à l’un de ces faits divers sordides qui malheureusement vient nous rappeler que le monde n’est que cruauté, le nouveau maire d’APPOIGNY put rappeler les motivations de sa candidature. L’expérience, au service de la communauté.

Dominique AVRILLAULT et Régis CALMUS, les deux remplaçants du binôme officiel, prirent soin ensuite de se présenter. Faire progresser l’attractivité de leur territoire et hisser hautes les couleurs de l’Yonne sont leurs credo. A l’identique de l’absente du soir dont l’ombre plane en permanence : le maire de MONETEAU Arminda GUIBLAIN.

 

 

 

Avant de poursuivre le déroulé de la soirée, en dévoilant avec moult détails les trois grands principes du programme (la faisabilité financière des projets, la maîtrise de la fiscalité et la planification annuelle des investissements), Magloire SIOPATHIS accueillit au pupitre la sénatrice UDI Dominique VERIEN.

« Nous avons des valeurs communes au service de la République, déclara-t-elle dans un rayonnant sourire une fois le masque ôté, ce binôme est synonyme de compétences et, objectivement, il n’y a pas photo quant à sa probable réussite… ».

D’où le soutien inconditionnel de l’élue du Palais du Luxembourg qui apporte ainsi sa caution morale à ce couple de duettistes d’élus municipaux. Il est vrai que Dominique VERIEN a su apprécier de longue date le travail effectué par Magloire SIOPATHIS lorsqu’il officiait en qualité de directeur de services au sein de l’institution départementale. Deux autres personnalités du sérail politique, assis aux premiers rangs, adouberont de leur présence la légitimité de ce ticket.

Il s’agit du vice-président de la Communauté de communes de Puisaye-Forterre Alain DROUHIN et d’Elisabeth GERARD-BILLEBAULT, ancienne conseillère municipale d’Auxerre.

 

Thierry BRET

 

 

 


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Alors que la thématique n’intègre pas les compétences régaliennes de l’institution régionale, la sécurité est néanmoins au cœur de tous les échanges de cette campagne électorale, orpheline de ses meetings habituels. Samedi matin, en soutien aux candidats de la double échéance des 20 et 27 juin à VENOY, le député Guillaume LARRIVE (LR) a asséné une volée de bois vert au Rassemblement national. En pointant du doigt l’incompétence de ce parti en matière de sécurité !

 

VENOY : C’est un comble ! Le Rassemblement national ne s’intéresse guère aux questions de sécurité au sein de l’hémicycle du Palais-Bourbon ! Et celui qui l’affirme haut et clair n’est autre que l’un de ses représentants, le député de la première circonscription de l’Yonne, le Républicain Guillaume LARRIVE.

Très en verve, ce dernier est venu livrer une anecdote troublante lors de la réunion de campagne des candidats aux régionales, Jean-Pierre CROST, tête de liste, sa dauphine Céline BAHR ou encore Sébastien DOLOZILEK, organisée samedi 12 juin à la salle des Jonquières.

Narrant l’exemple d’un texte de loi examiné à l’Assemblée Nationale il y a peu, se rapportant aux services techniques et numériques à consacrer aux renseignements, Guillaume LARRIVE, micro en main et masque protecteur lui couvrant le bas du visage, a expliqué que « les députés du RN n’avaient pas pris part à cette session pourtant 100 % sécurité ».

Or, la plupart des formations politiques (Parti Socialiste, Parti Communiste, UDI, MoDem, Les Républicains…) avaient assisté à ces travaux. Tous sauf celui qui arbore la couleur bleu marine !

 

 

« Que propose le RN en matière de sécurité et selon quelles compétences ? »…

 

« Non seulement, le Rassemblement National n’a pas pris part au vote, poursuivit l’élu de l’Yonne un tantinet ironique, mais il n’a même pas déposé le moindre amendement… ». Et de se poser la question sur le réel intérêt accordé par le RN à son thème de prédilection…

« D’ailleurs, renchérit Guillaume LARRIVE face à une assistance d’une cinquantaine de personnes, que nous proposent exactement ces gens-là en matière de sécurité et selon quelles compétences ? ».

S’adressant à ce public, certes de convaincus, le leader de la droite républicaine départementale  décocha une flèche supplémentaire sur la cible du jour : « il faut être conscient qu’en matière de sécurité ; les élus du RN n’y connaissent rien, ni le droit ni le Code pénal… ». Dont acte !

Considérant que l’attitude du RN ne représentait que « du pur mépris envers les citoyens », Guillaume LARRIVE a ensuite galvanisé le public, leur demandant de se réveiller autour de lui et de faire face à cette « imposture sécuritaire » en la dénonçant ouvertement.

En préambule de cette diatribe, le député de l’Yonne avait  bien rappelé à son auditoire que « la sécurité était seule du domaine de l’Etat ».

 

 

Utiliser les leviers sécuritaires propres à la Région…

 

Un peu plus tôt, avant la prise de parole du chef de file des Républicains, la tête de liste de Gilles PLATRET dans l’Yonne, le LR Jean-Pierre CROST, adjoint à la Ville de Sens en charge de la sécurité, avait expliqué ce que souhaitait instaurer son leader : diverses propositions dont le renforcement de la vidéo-protection en utilisant les leviers existants à la région.

Et surtout la création d’un fonds d’intervention d’urgence afin de soutenir les forces de l’ordre locales autant en moyens qu’en équipements.

Jean-Pierre CROST a même évoqué la création d’un poste de vice-président au sein de l’exécutif régional, chargé de la sécurité, en cas de succès du maire de Chalon-sur-Saône au soir du 27 juin.

Des arguments suffisants pour convaincre l’électorat de choisir le bulletin de la liste de droite, en la qualifiant pour le second tour, dès le 20 juin ?

 

Thierry BRET

 


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Perte de repères, isolement, décrochage scolaire, démotivation, etc. : une part importante des jeunes sont en difficulté en 2021. Conséquence, notamment, des mesures gouvernementales liées à la crise sanitaire. Aujourd’hui, la ville de Sens tâche d’accompagner au mieux sa jeunesse en déroute grâce aux ateliers « Potentiel jeunes », dédiés aux 13-25 ans. Dont une seconde session débutait le 08 juin dans une des salles du Centre social des Champs-Plaisants.

SENS : Les partenaires de la ville de Sens, les centres sociaux des Champs-Plaisants et des Chaillots, ont relevé une aggravation des difficultés chez les jeunes qu’ils reçoivent. La municipalité a également mis le nez dans les statistiques de l’INSEE et de la CAF, découvrant une proportion inquiétante de jeunes en difficulté sur le territoire. Plus de 40 % de jeunes âgés de 16 à 25 ans, issus du quartier des Champ-Plaisants, sont en décrochage scolaire complet. « On ne pensait pas qu’il y en avait autant » admet Cédric DAUDET, directeur Prévention enfance jeunesse.

Il se serait également produit un miracle : des subventions supplémentaires dans le cadre du Contrat de ville auraient été enfin allouées par l’Etat pour l’accompagnement des jeunes (adolescents et jeunes adultes) selon le service Jeunesse. Et pas que pour les enfants dont un dispositif de prévention, appliqué dès les classes de primaire, existe déjà depuis 2017.

Une aubaine qui a permis à la ville de Sens de lancer son nouveau projet d’ateliers autour du développement personnel « Potentiel jeunes » en novembre 2020. L’initiative avait regroupé cinq personnes. Un nombre restreint en raison des mesures sanitaires, précise Cédric DAUDET. Elle se poursuit cette année avec quatre séances collectives dont la première s‘est tenue le mardi 08 juin avec près de dix personnes. Le projet se développera à l’avenir même hors contexte sanitaire.

« L’objectif de ces ateliers est de les remobiliser dans leur parcours, projet scolaire ou insertion professionnelle, et de les accompagner avec une coach qui leur propose de travailler un peu les difficultés qu’ils ont pu rencontrer » explique Karima GHERNAOUT, coordinatrice du service Jeunesse de la ville.

 

La sonnette d’alarme est tirée sur la situation des jeunes de l’Hexagone…

 

A Sens mais aussi partout en France, la crise sanitaire a rapidement pris des allures de crise économique et sociale en raison des restrictions imposées par le gouvernement, et frappe tous les âges.

Fin 2020, les députées Marie-George BUFFET et Sandrine MORCH avaient souhaité une commission d’enquête de l’Assemblée nationale en vue de « mesurer et prévenir les effets de la crise du COVID-19 sur les enfants et la jeunesse ». Un rapport a été établi en décembre, mettant en exergue les effets dévastateurs des mesures gouvernementales dont une précarisation économique, des conséquences psychologiques dramatiques, ainsi qu’une aggravation de leurs difficultés tant sur le plan scolaire, que professionnel ou personnel.

Les jeunes, perturbés dans leur cursus scolaire et privés de tous loisirs pendant plus d’un an, se montrent plus qu’inquiets. Ils sombrent dans la déprime. Les témoignages des professionnels de la santé et de l’Education nationale, retranscris dans le rapport, indiquent à quel point la situation est inquiétante. Ce constat se confirme en chiffres : plus de 50 % des jeunes sont inquiets sur leur santé mentale, 30 % des jeunes ont renoncé à l’accès aux soins pendant le COVID-19 faute de moyens, un jeune sur six a arrêté ses études après la crise ou encore 21,2 % de ces 18 à 25 ans sont au chômage.

 

 

De jeunes participants avec une réelle envie de s’en sortir…

 

Les jeunes se sont inscrits volontairement après présentation du projet. L’adjoint au maire Romain CROCCO a ouvert le dialogue avec les huit participants en début de séance, entre autres sur leurs difficultés et leurs aspirations. Cet échange a mis en évidence leur envie de tenter le tout pour le tout. Tous ont affiché une grande lucidité quant à leur situation et ont clairement émis le souhait de reprendre leur vie en main.

Gabriel souhaitait suivre ce programme sur le plan personnel surtout parce qu’il a très mal vécu les restrictions et les confinements successifs qui l’ont ôté la possibilité de pratiquer ses activités quotidiennes, notamment sportives.

« Je suis une personne qui a besoin d’avoir des trucs à faire pour mettre la pression, pour bouger. Du coup, j’ai un peu perdu goût à tout. Ç’est sur ce plan, par exemple, qu’on va devoir travailler ».

Khadija a révélé timidement que son objectif était de résoudre des problèmes d’anxiété, de confiance en soi qui ont généré des difficultés scolaires mais également comportementales. « Je gère mal mon stress par rapport à différentes situations où je vais mal m’exprimer, mal me comporter, etc. ».

 

Les jeunes bénéficient d’un coaching à la pointe du progrès…

 

« Suite au COVID, il y a eu cette rupture sociale et puis cette école à distance. Donc ils n’ont plus de cadre, une perte de confiance en soi, le questionnement » complète le coach et entraîneur cérébral Ibtissame CHAFIKI. « En fait, ils se sont rendus compte qu’ils vont arriver dans la vie professionnelle et que ça peut être compliqué pour eux. Voilà ce qui est ressorti, notamment, des entretiens ».

Le rôle de ce coach est de les aider à prendre conscience de leur potentiel et de leur présenter divers outils qui leur permettront d’atteindre leur but. Elle a d’abord reçu chacun des participants en séance individuelle. Une fois la session terminée, elle restera ensuite disponible s’ils en ressentent le besoin. 

Ces jeunes vont pouvoir pleinement bénéficier de l’expertise de cette spécialiste du « Dynamical Neurofeedback ». Cette méthode, non médicamenteuse et basée sur les neurosciences, permet d’apprendre à mieux contrôler son activité cérébrale. Elle utilise également en complément l’Ennéagramme dynamique, une grille de lecture de la personnalité fondée sur neuf comportements types de l'être humain (médiateur, perfectionniste, protecteur, etc.).

 

Floriane BOIVIN

 

 


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