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Candidat à sa succession, l’élu divers droite, président de la Communauté de communes de l’Aillantais Mahfoud AOMAR relève des incohérences dans le mode de fonctionnement du Conseil départemental à trois jours des élections. Il réclame davantage de proximité de la part de ces élus envers leurs administrés et des subventions plus importantes pour revitaliser les territoires ruraux…

 

AILLANT-SUR-THOLON : Que retenez-vous de cette campagne électorale ?

On a vraiment fait une campagne de proximité, en distribuant notre programme nous-même. C’est quand même plus de 10 000 boîtes aux lettres à couvrir sur le canton ! On a voulu être innovant, avec l’idée de se réunir et d’inviter les habitants des différentes communes autour d’un « food truck » ou d’un petit café à prendre au restaurant du village. Ce fut très réussi avec une moyenne de cinquante personnes par soirée.

Ce qui était intéressant émanait de toutes ces discussions avec des gens que je ne connaissais pas pour une grande partie. Je me suis rendu compte d’une chose très importante : trois sujets revenaient essentiellement en boucle. Ce sont le désert médical, particulièrement à Charny, la fibre optique et son déploiement, et puis l’inexistence de petits commerces de proximité.

L’équipe a rencontré toutes les générations. Des personnes très attachées au territoire. En prenant le temps de discuter, on constate qu’il y a une réelle déception autour de la classe politique en général, par son manque de proximité. Le fait que l’on soit des candidats libres de toutes étiquettes politiques est très apprécié. Il en ressort ce côté humain bien avant d’incarner un parti politique.

En distribuant les flyers, on a également rencontré pas mal de monde, en cette période où le beau temps revient. Je suis plutôt optimiste quant à la participation aux urnes.

 

Avez-vous découvert d’autres thématiques qui n’étaient pas évoquées dans votre programme au fil de ces rencontres ?

En fait non ! Toutefois, il y a un autre sujet qui est complètement diffèrent et que je vais tenter de mettre en place. C’est celui de la mobilité chez les jeunes pour les aider à trouver du travail.

L’idée est d’acheter des voitures d’occasion et de les mettre à disposition à faible tarif de ces jeunes ayant trouvé un travail ou veulent en trouver un, et cela durant les premiers mois. Cela leur permettrait d’avoir un moyen de locomotion, à faible coût et de leur faire réaliser des économies. On leur donnerait la possibilité ensuite d’obtenir un financement lors de la signature d’un contrat pour acheter ce véhicule ou un autre.

Un autre élément fondamental serait que le Conseil départemental aide plus les collectivités locales dans la rénovation de leurs gymnases. A titre exemple, alors qu’on refait complétement celui d’Aillant-sur-Tholon pour 3,2 millions d’euros, la subvention s’élève seulement à 75 000 euros alors qu’il va servir à 70 % pour le collège.

Il faudrait aussi des aides pour les communes et intercommunalités qui redonnent une vie à leurs piscines, parce que, à ce jour, il n’y a pas de subvention de leur part.

 

 

 

Quel autre constat faites-vous ?

J’ai l’habitude d’être prêt du terrain en tant que maire et président de la Communauté de communes de l’Aillantais. Mais, la campagne m’a fait rencontrer des personnes que l’on connaît moins. J’ai constaté le manque de relation avec les communes de Chamvres, Paroy-sur-Tholon et Sépeaux Saint-Romain.  Elles ont rejoint le canton en 2015 lors du remaniement pour faire de nouvelles circonscriptions électorales mais qui en fait ne sont pas dans les mêmes bassins de vie. Cela peut éloigner le citoyen : ce qui est une erreur fondamentale.

Quand j’ai pris la suite de William LEMAIRE, lors de mes premières interventions, j’ai pu entendre des choses surprenantes dans l’hémicycle : « Vous n’êtes pas là pour parler de votre territoire, ce qui doit vous intéresser, c’est le département ! ».

A deux mois des élections j’entendais tout le monde parler de son territoire autour de moi ! Si le rôle des conseillers départementaux ne se cantonne qu’à la dimension du territoire, et non plus vers la proximité de terrain, cela va couper le citoyen de l’élu.

La plupart des subventions ne sont pas imputables à la seule volonté des conseillers départementaux. Elles s’obtiennent dans un cadre précis, donné de droit. Là où il peut exister de réelles différences, c’est selon les villages, en fonction de leur tissu associatif et selon le milieu culturel, théâtres ou musées.

 

Quels seraient les premiers chantiers auxquels il faudrait s’attaquer ?

A ce propos, l’un des premiers chantiers sera de faire le point autour des entreprises du spectacle qui ont particulièrement souffert cette dernière année. Il est temps de faire le bilan de leurs difficultés afin de redémarrer correctement.

Beaucoup de ces association accueillent des bénévoles : ils ont décroché de leurs fonctions du fait de la pandémie. Pénalisant une fois encore le monde rural.  

Du côté de la santé, un vrai travail de coopération doit s’instaurer entre les communes/intercommunalités et le Département. A ce jour, certaines communes ou des intercommunalités ont en charge ce dossier.

Pour conclure, j’aimerai que le Département avance sur le délicat sujet des protections périodiques pour les jeunes filles, en leur permettant l’accès gratuit. C’est un problème dont on ne parle jamais mais qui est récurent, vu le tarif exorbitant de ces protections...

 

Propos recueillis par Maryline GANDON

 

 


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L’eurodéputé Damien CARÊME était dans l’Yonne cette semaine, en soutien à Stéphanie MODDE, chef de file d’une liste réunissant quatre mouvements écologistes, en lice aux régionales, pour la présidence de Bourgogne Franche-Comté. Au fil de ses trois mandats, l’ancien maire de Grande-Synthe (59) a su mener une politique sociale et écologique ambitieuse, faisant de sa commune, la « capitale française de la biodiversité 2010 ». Regard croisé de la candidate et de son soutien, sur quelques sujets d’actualité autour de la filière bio et des énergies renouvelables…

AUXERRE : Que répondez-vous à ceux qui affirment que l’alimentation bio est élitiste et ne pourra jamais suffire à nourrir le monde ?

Damien CARÊME : « Oui, le bio est plus cher aujourd’hui, mais pourquoi ? Même si c’est moins qu’avant 1992, où les aides allaient directement dans les poches de l’agrobusiness, les primes sont toujours conditionnées au nombre d’hectares et c’est en cela que le bio est défavorisé par rapport au conventionnel… J’ai été maire pendant dix-huit ans, d’une ville populaire et socialement en difficulté et pour permettre au plus grand nombre de mieux se nourrir, nous avons créé des jardins partagés, en ville. Où ces populations parvenaient à subvenir à leurs besoins alimentaires avec leurs propres productions « bio ». Il y a tout un travail pédagogique à effectuer ne serait-ce que de réapprendre aux gens à se nourrir avec des fruits et des légumes de saison. Là où ils ont l’impression de faire des économies en achetant des produits préparés issus de la malbouffe ! Je me souviens de cette gamine de huit ans, me disant lors de nos premières récoltes, que c’était la première fois qu’elle voyait sa mère éplucher une carotte ! »

Stéphanie MODDE : « Les agriculteurs ont effectivement pour vocation, de nous nourrir et en ce sens, l’agriculture biologique a fait énormément de progrès. Il suffit de voir les famines qui persistent, pour se dire que si l’agriculture conventionnelle suffisait à nourrir la planète, cela se saurait ! Après, encore une fois, tout dépend de l’orientation que l’on donnera aux aides de la PAC, qui pour l’heure, nourrissent surtout les plus gros céréaliers… Il nous faut trouver les bons leviers, que ce soit sous forme de bons alimentaires pour les plus précaires, ou en travaillant avec les épiceries solidaires, pour rendre le bio accessible à tous. Il ne le sera que si on change nos modes de consommation, c’est un tout ! ».

Vous plébiscitez dans votre programme des filières plus courtes, notamment en ce qui concerne la restauration collective dans les lycées de Bourgogne Franche-Comté. Pour autant, la filière bio a-t-elle les moyens de ses ambitions pour pouvoir fournir les produits nécessaires de façon pérenne toute l’année ?

SM : « C’est tout l’enjeu de la prochaine mandature, de pouvoir enfin le permettre. Le premier défi étant la recherche de foncier disponible et un travail a déjà été fait en ce sens par la SAFER et les Chambres d’Agriculture. Des marges de manœuvre se dessinent, comme dans la Nièvre, où pas mal de petites communes ont encore un peu de disponibilité, avec pour certaines, la possibilité de contractualiser et faire que le foncier disponible soit redirigé vers les filières bio. Le second levier passe par des contrats pluriannuels et un engagement fort avec la restauration collective, afin d’assurer aux filières plus de débouchés… Concernant l’élevage, j’ai rencontré l’interprofession à Dijon et appris que  pour une question de coût notamment, 80 % des viandes consommées dans la restauration collective, étaient importées alors qu’en même temps, nous sommes dans la région, sur des filières d’excellence, avec des bêtes élevées sur le modèle extensif ! Pour réduire le coût par repas, on peut aussi diminuer le grammage de viande car d’une manière générale, nous en mangeons trop aujourd’hui, et privilégier de la viande de bien meilleure qualité… ».

 

 

Que pensez-vous de la colère des agriculteurs bio vis-à-vis du plan national présenté dans le cadre de la prochaine PAC, visant à maintenir un flou entre le bio et la norme « Haute Valeur Environnementale », leur faisant perdre selon eux, une part importante des aides prévues ?

DC : « Cette norme a de bons côtés, à commencer par le repeuplement obligatoire des haies, une mesure qui aujourd’hui n’est pas imposée en bio. Mais cela reste une norme demandée par l’agro-industrie, apparue parce que l’agriculture raisonnée ne marche pas. Il y aurait je pense, un mix à faire des deux et inventer la « bio HVE » ! (rires)

SM : « Il y a peut-être certaines choses intéressantes, mais pour moi, que cela s’appelle culture raisonnée ou Haute Valeur Environnementale, c’est la même chose, une usine à gaz ! L’important reste bien les pratiques culturales dans les champs, c’est-à-dire moins de pesticides, moins d’intrants, un respect plus grand de l’environnement. A un moment donné, il faut nommer les choses et passer le cap ! Toute une réflexion est à faire, il en va de la survie de notre agriculture ».

Le sujet de l’éolien fait débat notamment dans l’Yonne, où les installations se sont multipliées ces dernières années. Vous êtes candidate à la présidence de la région, quel est votre programme en la matière ?

SM : « L’éolien est une énergie renouvelable, qui s’inscrit dans un mix énergétique où il a toute sa place. Pour autant, nous refusons toute installation d’éoliennes issues d’un fonds d’investissement et sans réelle concertation. Il faut privilégier des projets de moins grande envergure, avec des éoliennes plus petites. La technologie avance sur le sujet, et surtout, en concertation avec les populations, les collectivités et pourquoi pas aussi, des projets citoyens… Il faut que tout soit fait en bonne intelligence, la meilleure énergie étant par définition, celle qui n’est pas dépensée. Oui à l’éolien, mais pas n’importe où, pas n’importe comment et pas avec n’importe qui ! »

 

Propos recueillis par Dominique BERNERD

 


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Cela ressemble presque à un oral de fin d’année face à un grand jury. Seul, devant la douzaine de personnalités présentes, le candidat, issu de la sphère entrepreneuriale, expose debout, dans les délais temporels qui lui sont impartis, les grandes lignes de son métier. En y ajoutant volontiers perspectives et projets, saupoudrés d’un généreux soupçon d’attentes et de besoins, qui pourraient lui permettre de résoudre les problématiques du moment, à l’instar du nécessaire recrutement…

 

BASSOU : Du haut de sa brillante carrière (il dirige depuis bientôt huit mois le site industriel de la FOURNEE DOREE), Olivier BARON n’avait sans doute jamais connu un tel exercice oratoire à exécuter devant un parterre de personnalités politiques issues de notre sérail.

Calme, vérifiant avec minutie que l’installation informatique où il diffusera dans quelques minutes ses éléments visuels fonctionne à la perfection, le jeune homme explique et argumente les décisions stratégiques de son groupe qui préside à la destinée de ce site industriel, visible depuis le rond-point de la nationale.

Il captive son auditoire qui annote la moindre remarque pertinente sur des calepins. On se croirait revenu au temps du grand oral qu’appréhendent tant les potaches à l’assaut du baccalauréat !

Pourtant, dans cette explication de texte détaillée, point de stress ni de tension de la part de l’intéressé qui maîtrise parfaitement son sujet. Des chiffres sont fournis à satiété ; des informations sur les divers produits qui sortent de cette usine aiguisent peut-être les appétits les plus farouches de ces observateurs de la sphère politique qui, en campagne électorale, tâtent le pouls de l’économie locale. Il est vrai que l’on y parle avec délectation de viennoiseries, de pains au chocolat, de brioches, de feuilletés !

Toutefois, ce sont des items, nettement plus sérieux, qui interpellent ces élus en quête d’une représentativité départementale ou régionale. L’emploi, les effets de la crise, le plan de relance, la formation…

 

  

Trancher le nœud gordien de l’accès à l’emploi et à la formation…

  

Ce sont d’ailleurs ces derniers points qui auront servi de prétexte judicieux pour concocter ces retrouvailles matinales, sous un chaud soleil car en extérieur, dans la cour qui jouxte l’édifice accueillant la mairie. Une rencontre faite de nombreux échanges sur la thématique de l’emploi et la formation, nœud gordien à trancher aujourd’hui pour moult entrepreneurs qui peinent à trouver la main d’œuvre qualifiée nécessaire alors que s’amorce le retour prévisible de la reprise.

Les carnets de commande se remplissent mais les difficultés à dénicher l’oiseau rare qui viendra grossir les effectifs se complexifient. Et persistent !

Dans ce « jury » un peu spécial où les examinateurs accumulent les questions les plus pertinentes pour découvrir toutes les aspérités liées à la fonction de dirigeant d’entreprise après un tel séisme sociétal, figurent les sénatrices Dominique VERIEN et Marie EVRARD, le député André VILLIERS, le président de la Communauté de communes de l’agglomération migennoise, François BOUCHER. Des poids lourds du microcosme politique départemental à l’appétence des Républicains ou de l’UDI.

 

 

 

Mais, il y a aussi les apprentis candidats aux régionales. Ceux qui marchent dans les pas du Républicain Gilles PLATRET, à savoir le sénonais Jean-Pierre CROST en charge de la sécurité, la prometteuse Céline BAHR, élue communautaire de l’Agglo de l’Auxerrois et adjointe à la Ville d’Auxerre ou encore l’investi Sébastien DOLOZILEK, qui présente le même profil.

Tous ont eu à cœur de répondre favorablement à l’invitation de Dorothée MOREAU, hôte de ces lieux, en sa qualité d’édile de Bassou. Cette dernière a su concocter un plateau d’intervenants de choix.

 

 

Les idées entrepreneuriales ne manquent pas dans l’Yonne…

 

Outre la présence du directeur de la FOURNEE DOREE, suivront dans cet exercice pour le moins intéressant la responsable de la Fermière de Chichery, Mme PICHON, offrant une immersion lactée et rafraîchissante dans le milieu agricole et agro-alimentaire avant que cette délégation ne rende visite aux établissements BILLOT dont on ne présente plus la qualité gustative de ses d fameux escargots dont on se sustente sans modération au moment des périodes festives.

Même le représentant de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises (CPME), l’entrepreneur Didier BARJOT, était de la partie pour écouter scrupuleusement les témoignages de ses pairs.

Bref, les élus de la droite républicaine et du centre droit ont pu constater au terme de ce triptyque d’entretiens que les velléités entrepreneuriales ne manquaient pas dans le landerneau.

Répétant, au détour des conversations nourries, que les représentations institutionnelles, à l’instar de la Région, étaient attentives à leur développement et agissaient grâce à la palette d’outils existants pour répondre aux attentes de ces valeureux chefs d’entreprise, acteurs clés de l’économie.

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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Candidat à l’estampille « La France Insoumise » sur le Gâtinais, Yoann TOUPET souhaite vivement apporter son soutien aux associations dédiées à la protection animale. Accompagné de son pendant féminin, Aurélie DUFOUR et de leurs suppléants Philippe CZERWINSKI et Patricia MORIN, le jeune homme désire intervenir sur un autre sujet qu’il connaît bien et qui lui tient particulièrement à cœur : la cause des jeunes en difficulté…

 

SENS : Engagé aux côtés d’Aurélie DUFOUR sous l’étiquette de « La France Insoumise », notamment au niveau du programme « L’Avenir en commun de Jean-Luc MELENCHON », Yoann TOUPET rêve d’une sixième République, favorisant la participation accrue de la population française.

« Les gens ne se sentent pas concernés » regrette le jeune candidat. « La démocratie n’est pas quelque chose qui doit faire peur… ».

Au niveau territorial, le jeune homme estime que beaucoup d’habitants du Gâtinais ne se sont pas sentis représentés en 2015 avec seulement deux binômes en lice, représentants du FN, de l’UMP et Divers droite. Bien que Delphine GREMY affirme aujourd’hui ne plus avoir d’étiquette politique.

Pour l’heure, et à quelques jours du premier tour de ce scrutin, Yoann TOUPET reste concentré sur son objectif initial : obtenir un siège au Conseil départemental afin de tout mettre en œuvre pour aider les jeunes en difficulté. Sa priorité.

Créée en 2012, l’Ecole de la Deuxième chance (E2C) de Joigny offre aux demandeurs d’emploi de 16 à 30 ans une nouvelle opportunité d'insertion économique et sociale par l'éducation et la formation.

En 2020, l’établissement accueillait 73 stagiaires, affichant un taux de réussite de 89 % en dépit du contexte de crise sanitaire, soit bien plus que la moyenne nationale, de 60 %.

 

 

Mettre le paquet sur les décrocheurs...

 

Pour le candidat LFI, « ce sont ces dispositifs qu’il faut absolument soutenir et consolider à l’avenir ». Il est convaincu que des structures comme les E2C et la Mission Locale doivent aussi aller à la rencontre des jeunes des zones rurales par la création d’antennes et de permanences.

« Ma vision du département est la suivante : il y a une partie de la jeunesse qui, arrivée à l’âge de 16 ou 18 ans est déscolarisée, n’arrive pas à trouver une formation ou un job. Je pense qu’il faut mettre le paquet là-dessus… ».

D’autant qu’il se sent particulièrement concerné par le sujet, ayant lui-même fait l’expérience d’un décrochage scolaire par le passé devant aboutir à son intégration parmi l’Ecole de la Deuxième chance.

Plus tard, il a de nouveau rejoint le dispositif mais, cette fois, en tant que salarié. Ce qui lui a permis d’accompagner les jeunes générations à son tour. Une sorte de transmission de savoir-faire.

Mais de tels projets ne peuvent être possibles qu’à condition de leur allouer des subventions conséquentes. Yoann TOUPET déplore à ce propos le « désengagement total du Conseil départemental de l’Yonne vis-à-vis de l’entité icaunaise d’E2C dès 2015 ». Alors que l’établissement bénéficiait jusqu’alors d’une subvention de 70 000 euros…

 

Floriane BOIVIN

 

 


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Multipliant depuis plusieurs années récompenses et intérêt des médias, l’entreprise familiale auxerroise est en quête de partenaires pour se développer afin de viser un marché plus large. Inventeurs d’un moteur transformant directement l’énergie solaire en énergie mécanique, Gilles COTY et son épouse, Isabelle GALLET-COTY, codirigent la start-up depuis cinq ans, s’appliquant à en maintenir ses valeurs, mêlant l’éthique à l’innovation.

 

AUXERRE : Il y avait comme un parfum d’Afrique ce lundi après-midi, du côté de la rue des Mignottes à Auxerre, où est installé le show-room de SAUREA. Sous un soleil de plomb, une pompe à eau semblait respirer, au rythme du moteur assisté par des panneaux solaires, tandis qu’un peu plus loin, un brumisateur offrait ses gouttelettes salvatrices au visiteur…

Le continent africain fait d’ailleurs partie du cœur de cible de l’entreprise, notamment au travers d’ONG comme « Electricité Sans Frontières » au Burkina Faso. La motorisation d’un système de pompage manuel déjà en place ne nécessite pas de maintenance, rendant d’autant plus facile son utilisation. Pas d’électronique embarquée ni besoin de batteries, diminuant d’autant les risques de panne et augmentant ainsi la durée de vie de l’installation.

Un simple moteur de 130 watts mécaniques remplace le travail quotidien dévolu comme trop souvent en pays émergent, à des femmes ou des enfants. Un système de pompage comme celui présenté, permet dans les villages les plus reculés, d’aller chercher de l’eau à 8 mètres de profondeur, voire jusqu’à 20 mètres, via un système de rallonges avec un débit de l’ordre de 14 litres par minute.

Une réponse appropriée aux besoins des cultures vivrières et des habitants qui ont, bien avant nous, pris conscience du caractère sacré du précieux liquide et de la nécessité absolue à ne pas le gaspiller. A l’image de ce lycée burkinabé, explique Gilles COTY, où grâce au système de motorisation installé, le volume d’eau pompé chaque jour suffit aux besoins des 60 élèves pour les douches et la cuisine, leur assurant un peu de maraîchage et même la possibilité de revendre l’excédent d’eau disponible !

 

 

La montée en puissance grâce à la levée de fonds…

 

Aujourd’hui, l’entreprise auxerroise part à la conquête de nouveaux marchés en lançant une levée de fonds auprès d’investisseurs privés. Le champ des possibles est ouvert. Les domaines d’application sont nombreux, sur tous les continents : de l’agriculture (brumisation et aération des stabules, séchage des foins, approvisionnement en eau), à l’aquaculture pour l’oxygénation des bassins d’élevage, en passant par les collectivités (aération des bâtiments, brumisation urbaine, irrigation des espaces verts…).

Avec pour seul plafond, la puissance des moteurs, aujourd’hui limitée à 250 Watts mécaniques. Le premier moteur solaire autonome existant au monde, peut aussi intéresser le mix énergétique national, à l’image du système installé pour l’irrigation d’un jardin communautaire à Auxerre, ou l’aménagement d’une maison autonome. L’un des objectifs visés par la levée de fonds est de monter en puissance pour augmenter le nombre de moteurs fabriqués, de manière à en abaisser le coût final, notamment à destination des pays en voie de développement.

A ce jour, une vingtaine de kits ont déjà été installés. Le début du chemin, explique dans un sourire Isabelle GALLET-COTY : « mais pour continuer la route, il nous faut des financements, il nous faut nous développer et il nous faut des commandes ! ».

Et faire d’une histoire familiale, initiée par son beau-père Alain COTY, une saga dont on entendra longtemps, très longtemps, parler…

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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