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Annoncé par notre confrère, « Le Parisien » dans son édition du 22 mars, le déplacement du chef de file de « Reconquête ! » sur la Colline Eternelle le jeudi 07 avril n’est toujours pas confirmé par les instances officielles du mouvement souverainiste. Rien n’apparaît formellement au calendrier du candidat. Ce dernier a peut-être revu sa copie initiale ? L’opposition à sa venue est telle qu’elle a engendré l’ire des habitants…

 

VEZELAY: Une chose est concrète dans cette histoire : c’est la constitution d’un collectif fédérant près d’une centaine d’habitants opposés à la visite de l’ancien polémiste dans leur ville.

Déterminés à ne pas rester les bras croisés devant ce qu’ils considèrent comme « une offense faite à tout ce en quoi ils ont foi », les membres de ce collectif, sans appellation spécifique, invitent celles et ceux qui pensent comme eux à signer la pétition mise en ligne depuis plusieurs jours. Une pétition qui ne cesse de croître, côté signatures.  

Pourtant, à l’heure où se rédige cet article, aucun élément nouveau n’est venu corroborer l’information lâchée sous la forme de supputations par le quotidien « Le Parisien » le 22 mars.

Rappelons les faits : il était écrit dans les colonnes du média que le trublion de la présidentielle « envisageait d’achever sa campagne électorale par une venue à Vézelay le jeudi 07 avril ».

 

 

Une visite en forme de symbole, on l’aura compris avec l’ascension à pied vers la basilique Marie-Madeleine, haut lieu de l’art roman, et départ de pèlerinages pour les férus de spiritualité. L

Le patronyme de Marion MARECHAL et de quelques autres lieutenants du chantre de l’union des droites étaient même évoqués à l’occasion de cette journée, rappelant la montée vers la roche de Solutré d’un certain François MITTERRAND dans les temps immémoriaux.

Interrogés, les responsables et soutiens départementaux du candidat Eric ZEMMOUR dans l’Yonne n’ont pu confirmer la venue de leur leader d’ici quelques jours sur le site le plus touristique et emblématique de notre territoire.

L’évènement s’il est réellement organisé serait de toute façon gérer par les instances nationales, sans qu’il n’y ait la moindre décision prise au niveau régional. Donc, pour l’heure, on en reste au stade de supputations. Qui ont pour conséquence d’irriter une frange de la population du cru !

 

Thierry BRET

 


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Stop aux comportements inacceptables ! Ras-le bol de celles et ceux qui s’en prennent au quotidien, et pour le seul et unique plaisir de l’oisiveté, à la dégradation des parties communes des immeubles. En ne respectant pas les vertus de la cohésion sociale. Le bailleur social auxerrois et les services de l’Etat ont voulu pousser le bouchon plus loin que de simples échanges. En paraphant une convention de partenariat leur permettant d’être raccord pour lutter contre les incivilités et la délinquance.

 

AUXERRE : Bien sûr, grâce à ce rapprochement inédit statué avec les services de l’Etat, les infractions les plus graves commises dans cet univers spécifique que sont les HLM de l’Yonne seront plus que jamais dans le collimateur des forces de l’ordre. Logique, les règles du vivre-ensemble et de la loi se doivent d’être appliquées. Un item qui fut évoqué par le préfet de l’Yonne Henri PREVOST à quelques jours de son départ de notre territoire.

Mais, le volet préventif, à force de moult actions de pédagogie et de messages forts destinés à toute la population, n’en demeure pas moins fondamental pour que l’ordre règne enfin, éradiquant ainsi des dérives plus importantes dont auraient à subir les habitants de ces quartiers, parfois qualifiés de « sensibles ».

Soucieux de ce cap important à franchir, DOMANYS confronté à des situations de plus en plus complexes à résoudre chaque année sur ses nombreux sites répartis sur le département n’a donc pas ergoté pour valider dans les faits ses véritables intentions. Celles d’apporter de vraies lueurs d’espoir aux locataires de ses logements ayant à subir une fois par semaine en moyenne des inéluctables actes d’incivilités et de délinquance qui virent parfois à l’insupportable et au cauchemar pour les résidents.

 

 

54 plaintes déposées auprès des services de la justice en 2021…

 

Rien que l’exercice 2021 plaide déjà en faveur de l’initiative prise par son président, Patrick GENDRAUD, également aux manettes du Conseil départemental, et sa directrice qui veille au grain, Karine LASCOLS.

Cinquante-quatre plaintes ont ainsi été déposées auprès des services de la justice de l’Yonne. Les faits sont révélateurs de ce que peuvent parfois éprouver les résidents de ces HLM mais aussi de celles et ceux qui y interviennent du fait de leur statut de salariés du principal bailleur social territorial.

Les faits sont accablants pour leurs auteurs : cinq plaintes pour agressions sur des collaborateurs de DOMANYS, vingt-huit pour des dégradations de biens, treize pour incendies, quatre pour des occupations illicites de logement et quatre qui concernent des vols de matériels appartenant à l’office.

Bref, à croire, que les faits divers sont devenus monnaie courante dans ces périmètres urbains composés d’immeubles et de pavillons locatifs !

De cela, la préfecture ne veut plus. En signant cette convention de partenariat, la première rendue officielle dans l’Yonne, l’Etat adresse un message clair et sans ambiguïté aucune, dans sa lutte contre les auteurs de ces incivilités chroniques qui défraient à chaque rendez-vous hebdomadaire les pages juridiques des médias.

Conséquence, la peur du répressif va peut-être modifier la donne à l’avenir.

L’accord implique de fait une coopération renforcée avec la justice, les forces de sécurité intérieure et les services de l’Etat. Tous signataires de ce paraphe aux contours bien ficelés.

 

 

 

Des correspondants « tranquillité-sécurité » agissant sur le terrain…

 

Toutefois, cette coopération multipartite ne date pas d’hier. Les dispositions et les modalités de cet accord s’appuient sur des éléments qui figuraient dans l’accord-cadre signé le 29 mars 2019 entre l’Union Sociale pour l’Habitat, organisme dont dépend DOMANYS, et le ministère de l’Intérieur. Un accord qui précise les principes et contours d’une coopération opérationnelle renforcée entre les organismes HLM et les services de police et de gendarmerie.

Des éléments qui ont permis d’initier des interactions au niveau local entre les forces de sécurité intérieure et les bailleurs sociaux, l’un des objectifs prioritaires du Plan départemental de prévention de la délinquance. Celui-ci a été entériné le 17 décembre dernier par le préfet de l’Yonne, les procureurs d’Auxerre et de Sens ainsi que le président du Département.

Dès lors, le nom de code de ce partenariat pourrait être celui-ci : la tranquillité résidentielle pour tous sur notre territoire. Dans les faits, des correspondants « tranquillité-sécurité », propre à DOMANYS, travailleront en concertation étroite avec ceux qui évoluent déjà dans les commissariats de police ou les brigades de gendarmerie.

Ces relais opérationnels coordonneraient les échanges d’informations en s’assurant de facto que le partenariat fonctionne bien sur le terrain. Des interventions se faisant sous le sceau de la confidentialité, il va de soi, pour optimiser la libre circulation de ces renseignements si précieux.

Particularisme curieux, mais ô combien civique de cette convention de partenariat signé avec les services de l’Etat : le bailleur social icaunais s’engage en contrepartie à accueillir sur ses sites des postes de travail d’intérêt général (TIG).

Histoire de remettre sur le droit chemin de la citoyenneté celles et ceux qui commettraient un peu trop d’actes d’incivilités répréhensibles par la loi. La morale de cette histoire, en quelque sorte !

 

Thierry BRET

 

 

 


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C'est l'histoire d'un jour sans qui se termina plutôt bien ! Ce matin-là, j'attendais mon train matinal, en gare de Paris-Bercy, pour revenir déjeuner à Sens. Tout était prévu, sauf à cinq minutes du départ, sans train à quai, l'habitué des voyages ferroviaires que je suis se dit alors qu'il se passe quelque chose d'anormal…

 

PARIS : Une annonce monocorde retentit alors, sans un mot d'excuse, comme de bien entendu : avarie de matériel, train supprimé. Il faut tenter, en courant, d'en attraper un autre à la voisine gare de Lyon. Un petit groupe se forma alors. Et c'est haletant que nous arrivons sous l'imposante verrière, pour apercevoir, au loin, les feux rouges du TER, parti à l'heure ! 

Prochain départ prévu deux heures plus tard. Profitons de ces quelques lignes voyageuses pour saluer les milliers de navetteurs icaunais soumis au quotidien à ces aléas multiples. Mais aussi de rappeler - si besoin était - que la majeure partie des TER arrivent à l'heure ou presque !

Un peu décontenancé, en me retournant, après avoir passé deux à trois coups de fil, j'aperçois en haut de l'escalier le mythique établissement du « Train Bleu ». Ce superbe et exceptionnel buffet de gare, inauguré en 1901, avec profusion de dorures, stucs et fresques évoquant la mythique ligne PLM (Paris-Lyon-Marseille), mais aussi tout le charme méditerranéen ! Et si j'y allais, me dis-je alors ? Je n'y ai jamais mis les pieds, juste vu de loin,  ou bien lu le menu.

 

 

Une séculaire brasserie à l’élégance qui nous est inhabituelle…

Entrons ! L'élégance est la première des images, celle des locaux bien sûr,  mais aussi de l'impeccable personnel ! Ce faste, force est de reconnaître, que nous n'y sommes plus guère habitués. Ma table, impeccablement nappée, donne sur la séculaire brasserie « L'Européen », à l'angle de la rue de Lyon.

Autour de moi, deux amies allemandes sont venues visiter Paris. A droite, c’est une famille brésilienne. Un peu plus loin, ce sont des australiens.

Pour un peu, on pourrait penser que le monde entier s'est donné rendez-vous ici à Paris pour admirer ces fresques colorées : la rade de Toulon et les citronniers de Menton.

Comme me l'explique alors le polyglotte maître d'hôtel : la réfection, voici quelques années du site, a rendu à ce lieu mythique une certaine magnificence, entre ciel azuréen, paisibles promeneurs et voiliers voguant sur les flots.

Avec l'apéritif, arrive une crème de champignons en guise de mise en bouche. Elle est plutôt quelconque et manque notablement de caractère. En entrée, je choisis le pâté en croûte et foie gras de canard. C'est correct mais sans plus. On le dirait comme sorti du congélateur. La pâte qui ne tient pas vraiment la chair, me semble grossière, manquant de finesse. L'appareil est assez quelconque, plus proche d'un « machin » industriel que de celui proposé régulièrement à la table du « Rive Gauche » à  Joigny !

Mais bon, l'ambiance est là avec le ballet du service, les conversations dans toutes les langues. Une rasade d'un bon brouilly me fait définitivement oublier l'annulation du TER !

 

 

Le gigot d’agneau à l’estampille du « Train Bleu » : une assiette fort goûteuse…

 

En fait, ici l'on vient, plus pour le spectacle et l'impressionnant décorum que pour une cuisine vaguement conçue à la chaîne ! « Le Train Bleu » : on peut aussi venir y prendre un élégant café matinal, un thé d'après-midi et d'avant train sur le départ.

C'est un véritable lieu de vie.

Dans le même registre tarifaire, mais avec une cuisine d'exception pour bien manger, je vous recommande « L'Arôme » au 3 de la rue Saint-Philippe du Roule dans le huitième arrondissement où le sympathique chef solognot Thomas BOULEAU élabore une cuisine des plus raffinées, une étoile au Michelin en valant plutôt deux.

Cependant, le plat principal me parut plus convaincant : un gigot d'agneau servi à la voiture de tranche et gratin dauphinois. Un plat estampillé, spécialité « Train Bleu ».

 

 

Le gigot arrive : il est élégamment tranché et servi rosé comme demandé, avec un bon jus et de l'ail en chemise. Sincèrement, c'est fort bon. Le gratin dauphinois est goûteux et pas gras. Il parachève cette jolie assiette indéniablement classique, mais fort succulente !

A ma droite, mes voisines teutonnes se régalent avec les ris de veau qu'elles accompagnent, sur mon conseil (!), d'un chablis ! Elles aussi sont émerveillées par les fresques et le parquet.

En dessert, peut-être aurai-je dû prendre les crêpes Suzette, flambées au « Grand-Marnier ». Car, le soufflé chaud à la clémentine manque de légèreté. Il est loin de valoir celui de « L’Auberge des Chenêts », sise à Valloux au nord d'Avallon. Mais bon ici-bas, nous ne sommes pas là que pour déguster, mais  aussi pour admirer, écouter et regarder le spectacle vivant qui se joue devant nos yeux.
A peine le temps de terminer mon café-kirsch que je crois entendre la monocorde annonce : « le TER numéro 891 à destination de Laroche-Migennes… ». Celui-là, dans l'Yonne, nous ramènera !

 

 

En savoir plus :

Les - : une cuisine pas forcément très cuisinée, vous l’aurez compris !

Les + : quel cadre, quel décor, c’est magnifique ! A signaler l'impeccable tenue du personnel, bravo !


Le Train Bleu

Place Louis Armand (gare de Lyon)

75012 PARIS

Ouvert de 7h30 à 22h30.

Téléphone : 01.43.43.09.06.

Site : www.le-train-bleu.com

Menu : à partir de 49 euros (25 euros pour les enfants).


Cap au sud ! Pour deux bonnes petites adresses en demeurant encore un instant  sur le réseau PLM !

A ENTREVAUX (Alpes de Haute-Provence), l'entreprenante famille DEKEN a repris « Le Vauban » (p'tit clin d'œil icaunais), un hôtel-restaurant-pizzeria. Les plafonds de la salle sont imposants, la terrasse à la jolie vue se prépare pour l'été. Accueil aimable, cuisine maison, dont des pizzas de belle tenue, garnies de bons produits. Délicieuse daube notamment servie avec d’excellents raviolis. Ici, on peut arriver par le chemin de fer de Provence (ligne Nice -Digne) et visiter la citadelle, mais aussi le musée de la moto !

A COMPS-SUR-ARTUBY (Var) avec le bar-hôtel-restaurant « Bain » (de père en fils depuis 1737) une belle auberge de bord de route, au cœur d'un véritable désert culinaire ! La Provence y est à l'honneur dans les assiettes : délicieuse soupe ou pistou, tripes à la niçoise, côtes d'agneau grillées servies de belle manière. Une belle étape. Profitons-en ! Car, des établissements comme cela en France, d'ici quelques années, il n'en restera plus guère...

 

Gauthier PAJONA

 

 


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Pour être visible, il se repère de très loin ! C’est sûr, en longeant à vitesse réduite les bords de l’Yonne qui le mène à sa destination finale, le temps d’une halte médiatique avec une conférence de presse à la clé au Parc Roscoff à Auxerre, l’un des treize bus de campagne à l’estampille du Rassemblement National ne passe pas inaperçu ! Opportunité idéale pour son chef de file régional,  le très communicatif Julien ODOUL, qui a appelé ses ouailles au vote « bleu marine »…

 

AUXERRE: Le drapeau tricolore ornemente les flancs du véhicule rutilant qui se présente sur l’esplanade. Pourtant, ce n’est pas l’équipe de France de football qui fait étape en ce jour ensoleillé près des manèges installés au parc Roscoff. Hormis quelques personnes qui en descendent et arborent des casquettes à visière siglées d’un « M » grossi à la loupe, point de trace de sportifs en goguette, prêts à en découdre sur une pelouse !

Il s’agit manifestement d’une toute autre joute, politique celle-ci, qui concerne les occupants de ce bus. L’un des treize autocars qui sillonne depuis le mois de février les routes de l’Hexagone. La Bourgogne Franche-Comté n’a donc pas dérogé à la règle. Celle d’une campagne mobile et itinérante au plus près des lieux de tractage que sont les marchés, endroits stratégiques des prétendants aux victoires électorales.

Après Mâcon et la Côte d’Or, ce moyen de locomotion visuel a donc emprunté les axes routiers de l’Yonne pour procéder à différents sauts de puce, à la rencontre des électeurs. Ceux du parti souverainiste, d’évidence. Mais, aussi, les autres. Ne partageant pas leurs idées.

 

Un écart qui se réduit avec le président de la République…

 

Bon nombre d’Auxerrois, intrigués par cet immense bus de 55 places floqué du portrait tout sourire de Marine LE PEN, ont pris soin soit d’ignorer cette présence inopportune, soit de venir à la rencontre de ses occupants. Ces derniers distribuèrent à tour de bras de quoi alimenter les séances de lecture des longues soirées d’hiver au coin du feu (tiens, rien de tel qu’un âtre empli de bois rougeoyant pour remplacer le gaz que Vladimir POUTINE ne veut plus nous fournir à compter du premier avril s’il n’est pas payé en roubles !) des tracts et dépliants expliquant le programme de la candidate. On notera d’ailleurs que le service communication du Rassemblement National n’a pas ergoté ni sur les outils ni sur les prospectus.

Outre ces fameux bus ayant défrayé la chronique là où ils se sont rendus de par leur visibilité, ce sont des livrets thématiques résumant dans le moindre détail les grandes lignes de la feuille de route « marinienne » qui ont été remis à qui voulait en prendre. Sur l’économie, sur la sécurité, sur la santé, aussi, l’un des thèmes de prédilection de la favorite à la phase de qualification du second tour.

A date, Marine LE PEN dépasse les 21 % d’intentions de vote et grignote au fil de l’eau petit à petit son retard sur le président de la République qui la précède de sept longueurs. Son poursuivant, l’Insoumis Jean-Luc MELENCHON conforte sa troisième place avec un différentiel de six points d’écart, tout de même.

 

 

Changer la vie des Français en leur redonnant du pouvoir d’achat…

 

A dix jours de cette échéance cruciale pour déterminer lesquels des deux candidats décrocheront le pompon, les ténors du RN se mobilisent. Aux côtés de Julien ODOUL, de Ludovic MASSARD et d’Audrey LOPEZ.

« Nous appelons au rassemblement, car aujourd’hui, notre candidate est en mesure de pouvoir remporter la présidentielle 2022 le 24 avril ».

Pas de fioritures dans les messages distillés au cordeau par le président du groupe RN à la région. « Il nous faut changer la vie des Français pour qu’ils retrouvent enfin du pouvoir d’achat ! ».

Casquette rivée sur la tête, l’élu de l’Yonne déroule les arguments de campagne comme s’ils en pleuvaient à Gravelotte !

« Les préoccupations des Français, c’est le pouvoir de vivre ! Comment ? En leur rendant de l’argent comme on leur rend leur pays et leurs frontières, comme on leur rend la sécurité au quotidien ! ».

On appelle cela la maîtrise du destin du côté du RN. Confiant quant au résultat final de sa favorite, Julien ODOUL observe que sur les marchés visités dans l’Yonne (et ailleurs) cette volonté de changement gagne du terrain, comme une lame de fond.

« Il y a aussi la volonté de porter une femme à l’Elysée, souligne-t-il, mais pas n’importe laquelle ! ». Et bing, voilà une flèche acidulée destinée à Valérie PECRESSE en perte de vitesse dans les sondages !

 

 

« ZEMMOUR, ce sont des concepts fumeux qui entretiennent le doute… »

 

Espérant surfer sur une autre ligne de crête, « le tout sauf MACRON », le Rassemblement National critique par la voix de son porte-parole régional les « insultes et le mépris social » de l’actuel président. Une « brutalité antisociale » qui s’est exercée dans la rue durant de longs mois avec le mouvement des Gilets jaunes.

Puis, l’autre tête de turc de la journée prend le visage d’Eric ZEMMOUR. « Nous, on n’est pas sur le terrain pour se faire plaisir mais pour inciter les Français au changement. Nous ne sommes pas là pour cliver, diviser, et pratiquer le principe de la « remigration » ! ».

Pourtant, le RN ne veut pas rajouter de l’huile sur le feu sur le sujet de l’immigration, selon son représentant même s’il rappelle que 88 % des Français sont favorables à l’expulsion des délinquants et criminels étrangers vers leurs pays.

« Ce que propose ZEMMOUR, ce sont des concepts fumeux qui entretiennent le doute et caricaturent nos idées, lâche implacable Julien ODOUL. Nous, on veut proposer un projet de référendum à nos concitoyens pour régler avec sérieux et humanité ce problème, ce n’est pas de la caricature… ».

Le point d’achoppement majeur avec Reconquête ? « On ne veut pas jeter l’anathème sur les uns et sur les autres, continue Julien ODOUL, c’est toute la différence avec le polémiste et ses partisans… ».

 

Des dépenses d’urgence sociale à consacrer dès le début de mandat…

 

Reste le chiffrage du projet Marine LE PEN. Un projet pour la France qu'elle devrait mettre en œuvre immédiatement après son élection si tel était le cas. Julien ODOUL sort de manière symbolique une calculette : « c’est un projet de redressement national qui repose sur un chiffrage extrêmement précis, avec des économies qui sont faites et avec des dépenses à réaliser, des dépenses sociales, voire même des dépenses d'urgence sociales… ».

La hausse (l’explosion ?) des coûts énergétiques s’invite comme un intrus au bal. Côtés économies, c’est environ 16,8 milliards d’euros par an qui devront être effectués sur le budget de l'Etat.

« L’accent sera mis sur le volet de l’immigration qui, il faut bien le dire, s’insurge l’orateur du jour, nous coûte un pognon de dingue ! C’est une économie annuelle de 18 milliards d’euros. Mais, ce sera aussi une récupération de 15 milliards d'euros par an sur la fraude sociale. D’ailleurs, Marine LE PEN créera un ministère dédié à cette  gabegie ! ».

Une fourchette basse selon les estimations des rapports parlementaires qui évaluent la fraude sociale dans une fourchette oscillant entre 15 et 45 milliards d’euros à l’année.

« Résoudre la problématique de la fraude sociale, poursuit le conseiller régional, c’est mettre un terme à ce vol caractérisé qui pénalise le peuple français… Celles et ceux qui travaillent dur et se lèvent tous les matins… ».

Sans omettre les 5 milliards de contribution à l’Europe. « Parce que nous sommes nous la France des contributeurs perdants de l’Union européenne… ». Dont acte !

Rendre aux ménages via la baisse de la TVA sur les énergies (soit une somme de 12 milliards d’euros au total) représente une autre priorité de ce programme. A l’identique de la diminution des péages autoroutiers et de biens d’autres exemples égrenés par le leader régional du RN.

Le Rassemblement National veut faire montre de bon sens comme l’aura expliqué Julien ODOUL en dévoilant ce catalogue de mesures qui touchent toutes les générations, étudiants, actifs et retraités en tête de gondole. Un panel de préconisations chiffrées, travaillées par des experts, des conseillers d’Etat et des spécialistes des finances publiques. Un programme qui veut séduire les Français et tenir à distance ceux présentés par ses concurrents, à l’image de ce bus qui sillonne les routes ?

 

Thierry BRET

 

 

 


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Le déploiement se fera de manière progressive sur l’ensemble du territoire départemental. Capitale de l’Yonne, Auxerre en est aujourd’hui la première bénéficiaire. Rendons à César ce qui doit lui appartenir, pour une fois ! Trois des cinq pylônes qui amènent la 4G sur la ville sont désormais équipés de la 5G. Le reliquat de ces installations devant subir leur conversion d’ici peu selon le directeur ORANGE Grand Nord-Est Ludovic GUILCHER...

 

AUXERRE: La 5G dans la capitale de l’Yonne ? Non, ce n’est pas une arlésienne digne d’un poisson d’avril ! C’est bel et bien devenu la réalité effective grâce au travail fourni par l’opérateur de télécommunication ORANGE au cours de ces dernières semaines sur Auxerre. De l’aveu même de Ludovic GUILCHER, directeur du secteur Grand Nord-Est de la structure, « 99 % de la population auxerroise bénéficie de la couverture 5G à ce jour ».

L’amélioration de la qualité du débit est imputable à l’aménagement de sites supplémentaires sur la ville. Toutefois, pour que cela fonctionne bien, il est nécessaire en bout de course que les utilisateurs possèdent naturellement des appareils téléphoniques qui soient compatibles avec la 5G.

Rappelons que le 01er octobre 2020, ORANGE avait obtenu la majeure partie des blocs de fréquences en jeu, avec 90 MHz de spectre lors des enchères. Un déploiement qui se concentre majoritairement sur ces nouvelles fréquences 3.5 GHz et peut être complété par l’utilisation de fréquences 2.1 GHz.

 

 

La 5G, le recours idoine pour éviter l’engorgement des réseaux 4G…

 

L’apport de cette 5G est vital pour l’Auxerrois. La technologie représente, en effet, un atout considérable pour le développement et l’attractivité des territoires, facilitant ainsi la bonne fonctionnalité du tissu entrepreneurial. Son usage apportera un confort d’utilisation appréciable tout en optimisant la vitesse de téléchargement des documents en quasi simultanée.

Auxerre n’est qu’une première étape de ce futur maillage territorial. Bientôt, le déploiement réalisé en accointance avec les collectivités locales se poursuivra de manière progressive sur l’ensemble du département.

C’est ce que devait confirmer par ailleurs Ludovic GUILCHER lors de la présentation officielle de cette arrivée dans la place auxerroise. Une propension au développement qui s’imposait au vu des circonstances. En effet, les usages data observés sur le parc ORANGE et SOSH ont progressé de 40 % en l’espace de plusieurs mois, engendrant un risque de saturation des réseaux actuels. D’où l’utilisation de ces nouvelles fréquences 5G, réponse idéale pour l’opérateur.

A date, tous les nouveaux modèles de smartphone sont compatibles à la 5G. Pour pouvoir en bénéficier, ORANGE propose plus d’une trentaine de références de mobiles agrémentés de quatre forfaits allant de 70 Go à des offres illimitées 5G. Précision technique ayant son importance : aucun changement de carte SIM n’est à prévoir.

 

A l’horizon 2030, la 6G s’anticipe déjà chez ORANGE…

 

Si la couverture territoriale à partir de la 5G est dans les cartons, notamment pour les villes à forte et moyenne densité de population, il est impératif, a contrario pour l’opérateur de terminer l’installation de la 4G sur le territoire. Une question de pure logique pour Ludovic GUILCHER, car « il ne peut pas y avoir de la 5G si la 4G n’est pas là ! ».

Côté budget, installer la 5G est de l’ordre de 100 000 euros en moyenne pour l’opérateur afin d’équiper un pylône.

En France, à l’heure actuelle, ORANGE a déjà couvert un peu plus de mille villes et agglomérations de ces équipements ; ce qui équivaut à près de 35 % de la population qui en sont bénéficiaires. Un taux de couverture qui correspond à quinze mois de travaux réalisés aux quatre coins du pays « C’est satisfaisant, lâche le responsable de la direction régionale du nord et de l’est.

« On observe cette présence sur l’attractivité des territoires, ajoute Ludovic GUILCHER, avec un rebond de l’activité économique des entreprises mais aussi une vraie appétence de la part des clients envers cette technologie selon les usages : le télétravail, les visioconférences, les jeux en ligne, la télémédecine… ».

Quant aux délais, ils ne sont pas comparables avec ceux usités dans le déploiement du réseau de la fibre optique. D’ici deux ans, 81 % de l’Hexagone devraient être couverts par cette technologie qui n’a pas fini de nous étonner.

D’autant qu’à l’instar des Sud-Coréens qui se positionnent déjà sur le sujet car Séoul en a terminé avec le déploiement de la 5G à travers la péninsule, la 6G fera son apparition en France.

Sans doute dans les années 2030, comme l’a souligné Ludovic GUILCHER, au terme d’un entretien qu’il nous a accordé.

« Nous travaillons déjà sur la 6G : et sans être particulièrement futuriste, je peux vous confirmer que cela arrivera un jour… ».

Toujours la magie technologique dans les télécommunications qui opère et fait rêver !

 

 

En savoir plus :

Ont assisté à cette cérémonie inaugurale et explicative dans les salons d’honneur de l’AJ Auxerre :

Guillaume LARRIVE, député de la première circonscription de l’Yonne,

Arminda GUIBLAIN, conseillère départementale de l’Yonne,

Crescent MARAULT, président de l’Auxerrois et maire d’Auxerre,

Véronique MORLIGHEM, déléguée régionale ORANGE Bourgogne,

Alexandre ORCEL, directeur des Relations avec les Collectivités locales ORANGE dans l’Yonne,

Olivier BISIAUX, responsable des relations presse chez ORANGE BFC,

Baptiste MALHERBE, directeur de l’AJ Auxerre,

Guy ROUX (que l’on ne présente plus).

 

Thierry BRET

 

 


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