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Réunis ce mardi 03 novembre à Auxerre pour étudier et analyser toutes les préconisations à mettre en place afin de sortir les commerces non-alimentaires de la mauvaise passe actuelle, la préfecture de l’Yonne, les collectivités territoriales et les chambres consulaires se sont accordés sur un point. Il est impératif d’accompagner les professionnels dans la continuité de leur activité…

AUXERRE: En filigrane, le message de soutien aux commerces de proximité est sans équivoque de la part des institutions du département. Il émane notamment du préfet de l’Yonne Henri PREVOST, lui-même, des représentants des collectivités territoriales et des responsables des chambres consulaires départementales qui étaient conviés à une séance de travail ce mardi afin d’examiner les dispositifs d’aides à développer pour faire face à la conjoncture actuelle.

Services de l’Etat, consulaires et collectivités ont fait part de leur convergence d’intérêt pour soutenir ces entrepreneurs, acteurs centraux de la vie économique et sociale de notre territoire.

Même si la bonne conduite du confinement impose un certain nombre de restrictions salvatrices pour juguler la propagation de l’épidémie, il n’empêche que l’interdiction de l’accès à une typologie de commerces ne signifie pas pour autant la rupture totale de toute activité.

En ce sens, la pratique de retrait en magasin, nommément reconnu sous le vocable angliciste, « click-and-collect », représente un indéniable atout qu’il est nécessaire de développer.

Au sortir de ce rendez-vous, la préfecture et les organismes consulaires ont décidé d’encourager fortement ce moyen consumériste. Ainsi, des initiatives vont être conduites au service des commerces, elles bénéficieront du relais des collectivités territoriales.

 

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Plusieurs initiatives pour soutenir le commerce local…

 

L’adoption de ces solutions solidaires et novatrices passe en premier lieu par l’information. Un document se présentant sous la forme d’un guide (il s’intitule sobrement « Comment vendre et communiquer pendant le confinement ») sera transmis à chacun des professionnels. De même, une piqûre de rappel sera injectée dans les consciences sur les aides d’Etat existantes qui permettent aux entreprises de traverser la période de confinement.

En parallèle, le lancement d’une plateforme départementale en ligne est imminent. Y seront répertoriés les magasins et les restaurants ayant mis en application le principe du « click-and-collect » mais aussi de vente à emporter ou de livraison.

Enfin, les participants de cette cellule de crise en soutien au commerce incitent à l’aide collective ou individuelle à la création d’outils numériques par les artisans et les commerçants.

Autant de préconisations utiles et pragmatiques qui doivent permettre au commerce local de faire face durant cette période complexe…

 


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Exit les escapades professionnelles sous le ciel de Charente du côté de Cognac ! C’est une nouvelle immersion dans la sphère pédagogique icaunaise qu’a décidé de vivre désormais la jeune femme originaire d’Auxerre en assurant la direction du centre de formation par apprentissage dans le milieu agricole.

VENOY : L’aventure professionnelle vécue au beau milieu du vignoble de Cognac n’aura duré qu’un certain laps de temps pour la professionnelle icaunaise.

En Charente, la jeune femme aura acquis de l’expérience dans un tout autre registre que l’univers pédagogique usuel, exerçant des activités de chef comptable au sein d’une société industrielle qui fabrique des étiquettes. La plupart étant destinées à identifier les bouteilles du fameux breuvage local !

Depuis quelques semaines, Hélène DECULTOT a effectué son grand retour dans l’Yonne. Après l’avoir quittée lorsque s’est achevée sa mission au sein du CIFA où elle officiait en qualité de responsable du Pôle commerce et gestion des entreprises.

Munie d’une solide expérience dans la communication initiée dans sa vie antérieure, cette touche-à-tout de talent est aujourd’hui ravie de reprendre les rênes du CFA agricole de La Brosse, accueillie en ces murs depuis le premier septembre. Après son transfert de Champignelles à Venoy…

A 33 ans, Hélène DECULTOT s’offre un challenge excitant dans un univers qu’elle découvre en remplacement de Valérie ROSSI, l’ancienne directrice du CFA. Prometteur…

 


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Nouvellement élu en qualité de responsable du Comité local de La République en Marche à Auxerre, cet acteur du monde économique aux multiples projets entend redonner un second souffle à la formation présidentielle après les décevants résultats obtenus aux municipales. D’ores et déjà, les élections départementales sont dans le viseur…

AUXERRE : A 59 ans, cet acteur dynamique de la sphère économique icaunaise se présente comme un véritable animateur/coordinateur du Comité local de La République en Marche dans la capitale de l’Yonne.

Installé sur notre territoire depuis 2018, Laurent BOUQUET DES CHAUX a très vite intégré la cellule auxerroise du parti présidentiel, pour mieux soutenir et défendre le bilan et les projets de réforme du personnage élyséen.

Il y a peu, ce nouvel élément de la vie politique locale a été élu responsable du Comité LREM d’Auxerre. Il a pour ambition de réorganiser le mouvement afin de le rendre plus opérationnel avant les prochaines échéances électorales. Celles prévues, au printemps si rien ne vient contredire ce calendrier, avec le scrutin départemental.

A ce jour, le Comité local de la République en Marche à Auxerre recense une centaine de marcheurs. Toutefois, et malgré l’échec des dernières municipales, le parti de la majorité présidentielle voit ses effectifs progresser en cette période automnale.

 

 

La réunion du Comité politique sera-t-elle maintenue le 11 novembre ?

 

S’il est encore trop tôt pour esquisser une vraie ligne de conduite à plusieurs semaines de ces élections printanières, notre homme possède pourtant sa petite idée en tête : proposer une alliance avec les forces qui composaient le collectif « Renaissance » lors des Européennes de 2019. C’est-à-dire accueillir sous la même bannière les représentants d’une composante articulée autour d’AGIR La Droite Constructive, du MoDem et des Radicaux.

Le comité politique de l’Yonne (COPOL) dont est membre à part entière le secrétaire d’Etat en charge du tourisme auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères Jean-Baptiste LEMOYNE, devait se réunir en présentiel le 11 novembre prochain à Auxerre en milieu d’après-midi.

De toute évidence, ce rendez-vous n’aura pas lieu sous sa forme initiale du fait de la recrudescence de la pandémie de coronavirus. Sans doute, sera-t-elle remplacée par une version plus numérique de la communication…

 


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Avec ce nouveau reconfinement, le gouvernement doit donc forger l’avenir des entreprises françaises. Ainsi, entre l’enclume de l’économique et le marteau du sanitaire, il lui appartient de réaliser la forme aussi parfaite que possible qui permettra à notre économie de survivre à cette nouvelle épreuve. Une tribune de Claude VAUCOULOUX, délégué général du MEDEF et de l’UIMM dans l’Yonne…

TRIBUNE : Je dis qu’il lui appartiendra de, car en la matière, et malgré les déclarations répétées d’une volonté de concertation sensée enrichir la réflexion et, pourquoi pas participer à la prise de décision (on peut toujours rêver), on voit bien que tout semble finalement se concentrer dans les sous-sols de l’Elysée.

Dans une telle situation, il ne faut pas alors s’étonner que des interrogations émergent çà et là, et plus encore, des mécontentements. Lesquels se fondent sur l’incompréhension des mesures qui sont prises.

Prenons l’exemple de la fermeture des petits commerces. En voilà une affaire ! Dans sa volonté louable de limiter au maximum les déplacements et les interactions sociales, le gouvernement a donc décidé que les petits commerces non indispensables fermeraient.

Dans le même temps, les grandes surfaces qui peuvent rester ouvertes, continuent à vendre y compris les articles que les petits commerces, qui ont dû fermer, ne peuvent donc plus vendre.

Rupture d’égalité de traitement manifeste qui fait justement s’indigner les petits commerçants qui menacent d’organiser une fronde. Ils sont d’ailleurs de plus en plus souvent soutenus par leurs élus locaux. Le gouvernement mesurant le risque, prend alors une mesure de rééquilibrage, en interdisant aux grandes surfaces de vendre autre chose que des produits indispensables. Faut-il d’ailleurs s’entendre sur ce qui est indispensable et sur ce qui ne l’est pas !

Ainsi, saisissant le marteau du sanitaire, il se met à frapper sur l’enclume de l’économique. Résultat, tout le monde finit par être perdant ! Le petit commerçant est certes rétablit dans une égalité de traitement vis-à-vis de la grande distribution. Mais, ce n’est pas pour autant qu’il va pouvoir reprendre ses activités.

 

 

Vers la paralysie complète de notre économie…

 

La grande distribution, quant à elle, va perdre des pans entiers de ses ventes pour se retrouver fragilisée en fin de compte. On semble oublier ici, que l’économie fonctionne suivant un principe de mécanique des fluides, dont on sait bien que lorsque l’on empêche la sortie, c’est tout le circuit que l’on bloque !

Ainsi, en empêchant l’écoulement des produits et marchandises, nous allons provoquer à terme la paralysie complète de notre économie ! A quoi bon alors

continuer de faire tourner les usines, si aucun commerçant n’est en mesure de vendre les productions ?

D’ailleurs, les commandes vont très vite se raréfier et les industriels vont une fois encore se retrouver face à des carnets vides, alors que sans doute, il aurait été possible de l’éviter.

 

 

Si l’on avait voulu prendre une mauvaise décision, on n’aurait pas fait autrement ! En tout cas, s’il y en a qui se frottent les mains, ce sont bien les géants du « net » qui eux, vont une nouvelle fois rafler la mise !

Pourtant, dès les annonces du reconfinement prononcées, le président du MEDEF Geoffroy ROUX DE BEZIEUX a alerté les pouvoirs publics sur les risques engendrés par ce nouveau confinement, notamment pour les plus petites de nos entreprises, et plus largement aussi pour toute l’économie nationale.

La réponse de l’Etat fut alors une nouvelle fois le « quoiqu’il en coûte nous allons les sauver » ! Entre nous, qui aujourd’hui peut bien encore croire que l’Etat sera en capacité de creuser ad vitam aeternam des déficits déjà abyssaux ? Mais malheureusement, dans son souci de ne pas se déjuger, il préfère placer des cautères, fussent-ils sur une jambe de bois ! Le tapis des générations futures ressemble pourtant dès à présent à une espèce d’Himalaya, tant le volume des dettes que nous avons glissé dessous depuis des décennies est considérable !

Et nous voudrions encore aggraver la situation au-delà de ce qui déjà est totalement déraisonnable ? On voit bien que la solution n’est pas là. L’Etat doit absolument changer de paradigme.

 

L’Etat doit absolument changer son logiciel…

 

Le MEDEF et les branches professionnelles vont formuler des propositions pour que l’économie puisse reprendre à minima une marche nous permettant de sauver l’essentiel, par des moyens non artificiels.

Bien sûr que les entreprises et les salariés qui y travaillent ont besoin de l’accompagnement de l’Etat. Mais plus que de cela, elles ont besoin pour vivre, de pouvoir travailler et vendre leurs productions ou services ! Et si pour une fois, on les écoutait ?

Plus jamais, nos vies ne seront celles que nous avons connues avant cette pandémie, car il va nous falloir apprendre à vivre avec le virus. Alors si nos vies doivent changer, nous devons dès à présent aussi changer nos logiciels. En premier lieu, l’Etat doit changer le sien.

Ce changement dans nos existences, qui nous est imposé par une situation exogène, ne doit pas se traduire par une avalanche de règlements tombés du haut !

Nul doute cependant que la tentation est, et restera grande en la matière, puisque c’est toujours comme ça qu’il a pratiqué. Le changement doit au contraire donner l’occasion à nos dirigeants de faire enfin confiance à la population et de faire le pari de l’associer à ces changements.

Comment pouvons-nous espérer que les Français se sentent redevables d’une confiance envers l’Etat, si celui-ci ne la lui accorde pas ? Il ne nous est pas permis d’attendre que l’autre commence. Cette fois, seul l’Etat peut donner l’impulsion.

 

 

La réflexion utile plutôt que la sanction inutile !

 

On le voit bien avec le sujet des attestations. Gare à celui qui n’aura pas coché la bonne case, ou bien qui aura oublié sa carte d’identité en changeant de veste ! On ira alors au bout de la logique du règlement et invariablement on collera la prune au dangereux contrevenant qui ainsi, aura mis la race humaine en danger !

Remarquez, si sauver l’humanité ne coûte que 135 euros, ce serait dommage de s’en priver, n’est-ce pas ! Aller au bout de la logique du règlement mène toujours quelque part à s’interdire de réfléchir.

Eh bien en ce moment, je pense qu’il est ô combien préférable de réfléchir, tant la situation est inédite et complexe, que d’appliquer des règlements à la lettre et d’ailleurs pas toujours dans l’esprit !

Et puis réfléchir, ça veut dire aussi se donner des chances de comprendre, donc d’apprendre et par conséquent de se mettre en mesure d’anticiper. En la matière, les entreprises ont appris du premier confinement et elles sont en capacité de fonctionner (lorsqu’elles ne sont pas administrativement fermées bien sûr), y compris dans le mode dégradé que nous connaissons.

Mais le moins que l’on puisse dire, à tort ou à raison, c’est que nous n’avons pas vraiment l’impression que l’Etat ait quant à lui beaucoup appris de la première période !

En tout cas, il n’en fait pas toujours la démonstration. Je ne prendrai qu’un seul exemple, dont je veux bien admettre qu’il est un peu anecdotique, mais que je considère néanmoins comme révélateur.

Qui ne s’est pas étonné lors de la dernière intervention du Président de la République, de la piètre qualité persistante du sous-titrage de son allocution ? Comment voulez-vous alors donner une impression de maîtrise de la situation, si vous n’êtes même pas capable de régler un si petit détail !

 

Laisser travailler les entrepreneurs en leur accordant de la confiance…

 

Les chefs d’entreprises, notamment des petites et moyennes, c’est-à-dire celles qui constituent 90 % du tissu icaunais, vont donc une nouvelle fois se débattre pour essayer de survivre.

Eux aussi attendent qu’on leur fasse confiance. Ils ont d’ailleurs démontré toute leur capacité à mettre en œuvre les mesures et les organisations du travail permettant de conjuguer à la fois raison sanitaire et nécessité économique.

Ils n’ont pas besoin qu’on leur impose des règles supplémentaires, mais au contraire, qu’on leur facilite la tâche, alors que celle-ci est devenue aujourd’hui incroyablement compliquée. Ils n’ont pas besoin des menaces de contrôles et de sanctions, si d’aventure par exemple, le télétravail ne se trouverait pas universellement déployé.

Pourtant chacun le sait bien, le télétravail n’est qu’un outil, certes très intéressant lorsqu’il correspond à la résolution de certaines problématiques, mais il ne peut bien évidemment pas être érigé en solution unique et universelle ! 

Non ! Ils ont besoin qu’on les laisse travailler, en ayant confiance dans leur sens des responsabilités, pour que vive leur entreprise et leurs salariés. Il en va de l’avenir de notre économie et donc de la France !

Je terminerai d’ailleurs cette tribune sur une petite pirouette. A quoi bon faire le choix de préserver la santé des gens, s’il s’agit dans le même temps de les faire mourir économiquement ?

Entre nous, mourir en bonne santé ; c’est tout de même ce qui pourrait nous arriver de plus stupide ! Ne croyez-vous pas ?

Claude VAUCOULOUX

Délégué général du MEDEF et de l’IUMM de l’Yonne

 


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Entre 2007 et 2019, le groupe suédois, leader incontesté sur le marché des roulements, a injecté 56 millions d’euros pour maintenir à flot son site dans l’Yonne afin de compenser ses pertes. Aujourd’hui, l’insuffisance des volumes de production lui est désormais fatale. L’industriel scandinave opte donc pour une nouvelle réorganisation. La fabrication des couronnes d’orientation devrait être transférée vers l’unité de Saint-Cyr-sur-Loire. Engendrant de facto l’arrêt définitif de l’usine locale en 2022…

AVALLON: Exportant 96 % de ses produits, à la volumétrie parfois exceptionnelle, vers l’Asie du Sud-Est, l’unité de fabrication du scandinave SKF opérationnelle dans l’Yonne ne devrait plus fonctionner à horizon 2023. C’est la date qui a été arrêtée par le groupe suédois pour clore de manière définitive le chapitre évoquant sa présence en terre icaunaise. Au grand dam des 141 collaborateurs qui y exercent toujours leur savoir-faire professionnel.

C’est au terme d’un Comité Social et Economique (CSE) qualifié d’extraordinaire se déroulant ce lundi 02 novembre que le directeur général du site, Frédéric BOUILLY, a fait part de la décision stratégique du groupe. Soit la réorganisation de son empreinte industrielle dans l’Hexagone.

Dans un communiqué de presse, publié le 03 novembre, le président de Bearing Operations, Kent VIITANEN, explique « qu’un certain nombre de réorganisations a été annoncé cette année ». Des décisions difficiles mais nécessaires pour pouvoir continuer à répondre aux attentes de ses clients en termes de compétitivité, de flexibilité et de qualité.

« Nous travaillerons en concertation avec les représentants du personnel pour proposer la meilleure transition possible aux salariés concernés, notamment grâce à des programmes de formation et la recherche de nouvelles opportunités professionnelles… ».

 

 

Création de 63 nouveaux postes à Saint-Cyr-sur-Loire…

 

Dans l’absolu, l’arrêt de l’activité interviendrait d’ici la fin de l’année 2022, avant que ne soit définitivement fermé le site la saison suivante.   

L’unité de production de SKF (Slewing Bearings) à Avallon emploie cent-quarante-une personnes. Certaines avaient manifesté leur réprobation devant les grilles du site lundi matin en faisant grève. Elles ne connaissaient pas encore la décision prise par leur employeur même si elles la redoutaient.

SKF dispose de six filiales et huit sites répartis en majorité dans le nord de la France. Celui de Saint-Cyr-sur-Loire (Indre-et-Loire) distant de 335 kilomètres de la ville méridionale de l’Yonne est implanté non loin de Tours. Il devrait accueillir la production de couronnes d’orientation jusque-là conçues dans les ateliers icaunais.

A ce titre, soixante-trois nouveaux postes y seront créés. Destinés à la promotion interne, il va s’en dire, et aux reclassements potentiels du personnel avallonnais.

Ce transfert de production favorisera l’éclosion d’une offre plus compétitive et plus flexible pour les clients de SKF, selon le communiqué de presse. Et de bénéficier, par effet gigogne, de synergies avec le centre de services et un certain nombre de ressources comme la logistique, la qualité, et d’autres fonctions support déjà existantes en Indre-et-Loire.

Pour l’heure, et alors qu’aucun autre site du groupe n’est menacé de fermeture dans l’Hexagone, SKF prévoit de soumettre à la consultation des partenaires sociaux ses projets de réorganisation.

Des séances de négociations vont ainsi s’échelonner durant un trimestre afin de définir le meilleur accompagnement possible à mettre en exergue pour aider les salariés à se reconvertir ou à se reclasser. Un délicat chantier en perspective…

Thierry BRET

 

 


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