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Le marteau du sanitaire frappe sur l’enclume de l’économique : des cautères placés sur une jambe de bois !

« L’Etat doit changer de paradigme et de logiciel face aux enjeux sanitaires et économiques qui se présentent à lui. Les entreprises ont besoin de travailler en prenant leurs responsabilités pour que subsiste notre économie. Il en va de la pérennité de la France…c’est ce que souhaitent les acteurs de la vie entrepreneuriale dans l’Yonne…». « L’Etat doit changer de paradigme et de logiciel face aux enjeux sanitaires et économiques qui se présentent à lui. Les entreprises ont besoin de travailler en prenant leurs responsabilités pour que subsiste notre économie. Il en va de la pérennité de la France…c’est ce que souhaitent les acteurs de la vie entrepreneuriale dans l’Yonne…». Crédit Photos : Thierry BRET (Archives).

Avec ce nouveau reconfinement, le gouvernement doit donc forger l’avenir des entreprises françaises. Ainsi, entre l’enclume de l’économique et le marteau du sanitaire, il lui appartient de réaliser la forme aussi parfaite que possible qui permettra à notre économie de survivre à cette nouvelle épreuve. Une tribune de Claude VAUCOULOUX, délégué général du MEDEF et de l’UIMM dans l’Yonne…

TRIBUNE : Je dis qu’il lui appartiendra de, car en la matière, et malgré les déclarations répétées d’une volonté de concertation sensée enrichir la réflexion et, pourquoi pas participer à la prise de décision (on peut toujours rêver), on voit bien que tout semble finalement se concentrer dans les sous-sols de l’Elysée.

Dans une telle situation, il ne faut pas alors s’étonner que des interrogations émergent çà et là, et plus encore, des mécontentements. Lesquels se fondent sur l’incompréhension des mesures qui sont prises.

Prenons l’exemple de la fermeture des petits commerces. En voilà une affaire ! Dans sa volonté louable de limiter au maximum les déplacements et les interactions sociales, le gouvernement a donc décidé que les petits commerces non indispensables fermeraient.

Dans le même temps, les grandes surfaces qui peuvent rester ouvertes, continuent à vendre y compris les articles que les petits commerces, qui ont dû fermer, ne peuvent donc plus vendre.

Rupture d’égalité de traitement manifeste qui fait justement s’indigner les petits commerçants qui menacent d’organiser une fronde. Ils sont d’ailleurs de plus en plus souvent soutenus par leurs élus locaux. Le gouvernement mesurant le risque, prend alors une mesure de rééquilibrage, en interdisant aux grandes surfaces de vendre autre chose que des produits indispensables. Faut-il d’ailleurs s’entendre sur ce qui est indispensable et sur ce qui ne l’est pas !

Ainsi, saisissant le marteau du sanitaire, il se met à frapper sur l’enclume de l’économique. Résultat, tout le monde finit par être perdant ! Le petit commerçant est certes rétablit dans une égalité de traitement vis-à-vis de la grande distribution. Mais, ce n’est pas pour autant qu’il va pouvoir reprendre ses activités.

 

 

Vers la paralysie complète de notre économie…

 

La grande distribution, quant à elle, va perdre des pans entiers de ses ventes pour se retrouver fragilisée en fin de compte. On semble oublier ici, que l’économie fonctionne suivant un principe de mécanique des fluides, dont on sait bien que lorsque l’on empêche la sortie, c’est tout le circuit que l’on bloque !

Ainsi, en empêchant l’écoulement des produits et marchandises, nous allons provoquer à terme la paralysie complète de notre économie ! A quoi bon alors

continuer de faire tourner les usines, si aucun commerçant n’est en mesure de vendre les productions ?

D’ailleurs, les commandes vont très vite se raréfier et les industriels vont une fois encore se retrouver face à des carnets vides, alors que sans doute, il aurait été possible de l’éviter.

 

 

Si l’on avait voulu prendre une mauvaise décision, on n’aurait pas fait autrement ! En tout cas, s’il y en a qui se frottent les mains, ce sont bien les géants du « net » qui eux, vont une nouvelle fois rafler la mise !

Pourtant, dès les annonces du reconfinement prononcées, le président du MEDEF Geoffroy ROUX DE BEZIEUX a alerté les pouvoirs publics sur les risques engendrés par ce nouveau confinement, notamment pour les plus petites de nos entreprises, et plus largement aussi pour toute l’économie nationale.

La réponse de l’Etat fut alors une nouvelle fois le « quoiqu’il en coûte nous allons les sauver » ! Entre nous, qui aujourd’hui peut bien encore croire que l’Etat sera en capacité de creuser ad vitam aeternam des déficits déjà abyssaux ? Mais malheureusement, dans son souci de ne pas se déjuger, il préfère placer des cautères, fussent-ils sur une jambe de bois ! Le tapis des générations futures ressemble pourtant dès à présent à une espèce d’Himalaya, tant le volume des dettes que nous avons glissé dessous depuis des décennies est considérable !

Et nous voudrions encore aggraver la situation au-delà de ce qui déjà est totalement déraisonnable ? On voit bien que la solution n’est pas là. L’Etat doit absolument changer de paradigme.

 

L’Etat doit absolument changer son logiciel…

 

Le MEDEF et les branches professionnelles vont formuler des propositions pour que l’économie puisse reprendre à minima une marche nous permettant de sauver l’essentiel, par des moyens non artificiels.

Bien sûr que les entreprises et les salariés qui y travaillent ont besoin de l’accompagnement de l’Etat. Mais plus que de cela, elles ont besoin pour vivre, de pouvoir travailler et vendre leurs productions ou services ! Et si pour une fois, on les écoutait ?

Plus jamais, nos vies ne seront celles que nous avons connues avant cette pandémie, car il va nous falloir apprendre à vivre avec le virus. Alors si nos vies doivent changer, nous devons dès à présent aussi changer nos logiciels. En premier lieu, l’Etat doit changer le sien.

Ce changement dans nos existences, qui nous est imposé par une situation exogène, ne doit pas se traduire par une avalanche de règlements tombés du haut !

Nul doute cependant que la tentation est, et restera grande en la matière, puisque c’est toujours comme ça qu’il a pratiqué. Le changement doit au contraire donner l’occasion à nos dirigeants de faire enfin confiance à la population et de faire le pari de l’associer à ces changements.

Comment pouvons-nous espérer que les Français se sentent redevables d’une confiance envers l’Etat, si celui-ci ne la lui accorde pas ? Il ne nous est pas permis d’attendre que l’autre commence. Cette fois, seul l’Etat peut donner l’impulsion.

 

 

La réflexion utile plutôt que la sanction inutile !

 

On le voit bien avec le sujet des attestations. Gare à celui qui n’aura pas coché la bonne case, ou bien qui aura oublié sa carte d’identité en changeant de veste ! On ira alors au bout de la logique du règlement et invariablement on collera la prune au dangereux contrevenant qui ainsi, aura mis la race humaine en danger !

Remarquez, si sauver l’humanité ne coûte que 135 euros, ce serait dommage de s’en priver, n’est-ce pas ! Aller au bout de la logique du règlement mène toujours quelque part à s’interdire de réfléchir.

Eh bien en ce moment, je pense qu’il est ô combien préférable de réfléchir, tant la situation est inédite et complexe, que d’appliquer des règlements à la lettre et d’ailleurs pas toujours dans l’esprit !

Et puis réfléchir, ça veut dire aussi se donner des chances de comprendre, donc d’apprendre et par conséquent de se mettre en mesure d’anticiper. En la matière, les entreprises ont appris du premier confinement et elles sont en capacité de fonctionner (lorsqu’elles ne sont pas administrativement fermées bien sûr), y compris dans le mode dégradé que nous connaissons.

Mais le moins que l’on puisse dire, à tort ou à raison, c’est que nous n’avons pas vraiment l’impression que l’Etat ait quant à lui beaucoup appris de la première période !

En tout cas, il n’en fait pas toujours la démonstration. Je ne prendrai qu’un seul exemple, dont je veux bien admettre qu’il est un peu anecdotique, mais que je considère néanmoins comme révélateur.

Qui ne s’est pas étonné lors de la dernière intervention du Président de la République, de la piètre qualité persistante du sous-titrage de son allocution ? Comment voulez-vous alors donner une impression de maîtrise de la situation, si vous n’êtes même pas capable de régler un si petit détail !

 

Laisser travailler les entrepreneurs en leur accordant de la confiance…

 

Les chefs d’entreprises, notamment des petites et moyennes, c’est-à-dire celles qui constituent 90 % du tissu icaunais, vont donc une nouvelle fois se débattre pour essayer de survivre.

Eux aussi attendent qu’on leur fasse confiance. Ils ont d’ailleurs démontré toute leur capacité à mettre en œuvre les mesures et les organisations du travail permettant de conjuguer à la fois raison sanitaire et nécessité économique.

Ils n’ont pas besoin qu’on leur impose des règles supplémentaires, mais au contraire, qu’on leur facilite la tâche, alors que celle-ci est devenue aujourd’hui incroyablement compliquée. Ils n’ont pas besoin des menaces de contrôles et de sanctions, si d’aventure par exemple, le télétravail ne se trouverait pas universellement déployé.

Pourtant chacun le sait bien, le télétravail n’est qu’un outil, certes très intéressant lorsqu’il correspond à la résolution de certaines problématiques, mais il ne peut bien évidemment pas être érigé en solution unique et universelle ! 

Non ! Ils ont besoin qu’on les laisse travailler, en ayant confiance dans leur sens des responsabilités, pour que vive leur entreprise et leurs salariés. Il en va de l’avenir de notre économie et donc de la France !

Je terminerai d’ailleurs cette tribune sur une petite pirouette. A quoi bon faire le choix de préserver la santé des gens, s’il s’agit dans le même temps de les faire mourir économiquement ?

Entre nous, mourir en bonne santé ; c’est tout de même ce qui pourrait nous arriver de plus stupide ! Ne croyez-vous pas ?

Claude VAUCOULOUX

Délégué général du MEDEF et de l’IUMM de l’Yonne

 

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PRESSE EVASION - Mr Thierry BRET

Tél. : 06.20.31.05.53.

Mail : contact@presse-evasion.fr

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