Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
puisaye forterre
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_small.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png
Puisaye Forterre

Est-ce en référence aux Jeux olympiques dont le site touristique et culturel aura fait la part belle cette année grâce à de multiples expositions et autres animations en tout genre en lien direct avec l’évènement planétaire mais le MuséoParc Alésia ne cesse d’année en année d’enchaîner les records de fréquentation ! Se permettant à chaque fois d’effacer des tablettes les chiffres qui avaient été arrêtés au terme de la saison précédente. Ce fut le cas en 2022 et en 2023. Ce le sera peut être encore cette année quand viendra l’heure des bilans d’une année 2024 décidément pas comme les autres pour le plus « gallo-romain » des musées de l’Hexagone !

 

ALISE-SAINTE-REINE (Côte d'Or) : Tous les indicateurs frisent avec le coloris vert. Celui de l’espérance ? Que nenni ! Celui de la confirmation ! En cette année olympique, le Muséo Parc Alésia a su mettre les bouchées doubles dans sa très riche programmation, proposant avec éclectisme bon nombre de rendez-vous (expositions, spectacles, conférences, ateliers, évènementiels avec le passage du Relais de la Flamme le 12 juillet dernier…) en accointance avec la célébration du moment : les Jeux de Paris !

De quoi doper le nombre de visiteurs, tout au long de la saison ? Affirmatif, devait confirmer le directeur général de l’endroit qui a commémoré ses dix années d’existence en 2022, Laurent BOURDEREAU. Un responsable très heureux de la tournure des évènements, on l’imagine aisément !

 

Des chiffres en constantes progression au niveau des visiteurs

 

D’ailleurs, à ce jour, toutes les périodes de vacances scolaires de cette année ont enregistré des pics intéressants de fréquentation de visiteurs. Y compris les week-ends prolongés. A croire que le tourisme familial connaît un bel essor en Bourgogne Franche-Comté ! A mi-juillet, plus de 18 000 personnes inscrits en groupe avaient déjà rendu une visite plus que de courtoisie à cet espace offrant une mémorable plongée dans l’histoire de France, jusqu’à ses plus lointaines origines : la Gaule de Vercingétorix ! Soit 30 % de hausse par rapport à l’exercice antérieur. La comparaison est similaire du côté des groupes de scolaires avec une nette progression, appréciable à plus de 45 % de visites ! Soit un total de 14 000 enfants, à ce jour. Et ce n’est pas fini : la saison est loin d’être terminée. Le centre de loisirs, quant à lui, aura connu de belles performances avec plus de 500 enfants en juillet. Bref, une période estivale marquée par de nouveau record au niveau du public…Sans compter les très nombreux visiteurs individuels, venant des quatre coins de l’Hexagone et des pays frontaliers.

A la fin de l’été 2023, plus de 66 000 visiteurs avaient découvert ce site unique en France. Un chiffre qui avait effacé des tablettes le très bon score obtenu l’année précédente. On en attend davantage à l’issue de cette saison, c’est évident, voire la confirmation des bons chiffres de l'année dernière !

 

 

Un site culturo-touristique pour en apprendre plus sur les Gaulois

 

Dire que le MuséoParc Alésia est devenu une véritable institution dans le milieu muséographique n’est pas un vain mot. Les initiatives artistiques et culturelles se multiplient grâce à l’imaginaire fertile de ses responsables et semblent sortir bien au-delà des frontières de la Côte d’Or en termes de communication ; la presse touristique s’est également emparée du sujet afin de le relayer le plus largement possible auprès de son lectorat, friand d’innovations, de typicité et de choses attractives, y compris au plan hexagonal.

« Le site se veut complet pour celles et ceux qui veulent en apprendre davantage sur la vie des Gaulois et la rivalité avec les Romains, souligne Laurent BOURDEREAU, entre les collections, les planches explicatives, les vestiges, les fouilles, les reconstitutions, les narratifs autour de la fameuse bataille opposant les légions de Jules CESAR aux Gaulois de Vercingétorix, le panorama est très éclectique… ».

Même le restaurant, « Le CARNYX » affiche complet cet été ! Avec ses menus fraîcheurs qui viennent offrir un agréable moment de pause aux visiteurs et à leurs enfants en mode détente sur une durée qui peut excéder plusieurs heures de présence sur le site. Différentes formules y sont proposées, entre crudités et plats évoquant le terroir local, pour les plus affamés !

 

Un comité de pilotage scientifique pour rayonner davantage en 2025

 

Le concept touristique apparu en 2012 engendre aussi un phénomène de ruissellement sur les autres acteurs de cette contrée. Ainsi, gîtes, campings, hôtelleries, restaurants, hébergements profitent de cette manne caractéristique qui assure le développement économique du territoire. L’équipement qui se veut à la fois culturel, artistique, historique, touristique mais aussi archéologique et scientifique fait figure, au même titre que Guédelon dans l’Yonne, de locomotive attractive pour le département de Côte d’Or sur un axe auparavant guère fréquenté. Logique que le Conseil départemental apporte son total soutien à l’essor de ce concept qui offre une vision pluridisciplinaire du savoir, sans en occulter les aspects ludiques et récréatifs envers les plus jeunes.

Se projetant déjà vers 2025, la structure devrait accueillir un pôle scientifique qui fonctionnera en synergie avec d’autres entités similaires comme celles déjà établies de Bibracte ou de Man. L’objectif étant d’aller toujours plus haut et plus loin dans la mission essentielle du concept, à savoir la diffusion de la connaissance vers plus le grand nombre…

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Le verre d’eau est rafraîchissant. La Maison de l’Ecologie, sise au beau milieu de la Rue Joubert, à Auxerre, à quelques encablures du théâtre cher à son directeur Pierre KECHKEGUIAN, ne possède pas de climatisation ! Logique : il faut être développement durable dans l’esprit et respecter l’indispensable couche d’ozone. Mais se désaltérer de ce salvateur liquide sert aussi à mieux appréhender la vingtaine de toiles accrochées aux cimaises de la maison « verte ». Les œuvres, tout en symbole, portent la patte de l’artiste congolais (la République Démocratique, version Kinshasa) Christian BADIBANGA. On aime son travail et on l’encourage !

 

AUXERRE: Il ne chôme pas cet été, le peintre originaire de l’ancien Zaïre ! Un pays à l’immense étendue de forêts tropicales avec sa faune sauvage et ses richesses en sous-sol qui se fit connaître de cette appellation si pittoresque lors de la Coupe du monde de football de 1974 en Allemagne ! Certains possèdent encore en mémoire le cinglant et brutal 9 à 0 que la Yougoslavie de la grande époque infligea aux pauvres « Eléphants » lors de leur premier match, de quoi décontenancer le premier pays du continent noir à disputer un mondial ! Drôle de manière de rentrer dans l’histoire du sport et d’en sortir sans gloire peu de temps après !

2024, le Zaïre est redevenue depuis longtemps la République démocratique du Congo. La RDC ! Si le football y a gagné au fur et à mesure ses galons en glanant quelques résultats à la CAN, que dire en revanche du délabrement humaniste de ce pays qui se classait à la 164ème place sur 174 états selon l’indice de capital humain en 2020.

Une situation qui ne s’est guère améliorée depuis. Et qui est la conséquence de décennies de conflits ouverts, ayant engendré des milliers de morts dont les médias occidentaux ne parlent jamais. Sauf de temps à autre avec le Kivu, région de l’est de grand pays, qui voient s’affronter factions et rebelles avec les forces armées officielles…

 

Les couleurs de l’espérance, sources de la vie…

 

La guerre, il l’a connu, Christian BADIBANGA. Lui qui a dû fuir son pays natal pour rejoindre la France, alors que sa carrière artistique lui avait déjà conféré une notoriété importante. Il en a subi les horreurs, la peur, le dégoût, l’amertume en frôlant la mort de près.

Au lavoir de Saint-Bris-le-Vineux, en juillet, le Jovinien d’adoption – il y possède grâce à la municipalité son atelier où son imaginaire fécond fait le reste – avait surpris les amateurs de toiles expressives par la qualité de son travail. Un travail qui rend un hommage très appuyé aux femmes. Surtout à celles, de tout âge, qui ont été massacrées dans d’atroces conditions lors de ces exactions monstrueuses dont l’humanité a aussi le secret dans ses mauvais jours…

Certes, ces toiles sont le reflet de l’âme. Sombres, tristes, parfois déroutantes de complexité et de construction. Mais, l’espoir est bel et bien présent. Grâce à la présence chromatique de couleurs chatoyantes et vives. Des ocres flamboyants ! Des rouges vifs ! Des oranges virevoltants !

« C’est une manière de rappeler la beauté de ces femmes innocentes, qui sont belles autant de l’intérieur que de l’extérieur, explique le jeune homme dans un français maîtrisé à la perfection, avec ces couleurs, je redonne la vie à ces femmes et à leurs enfants… ».

 

 

Des projets à la pelle : l’automne sera animé pour l’artiste

 

Poignant de vérité ! Soucieux de la défense de l’environnement et de la sauvegarde de la nature, Christian BADIBANGA avait coché sur son agenda de venir exposer tôt ou tard au sein de la Maison de l’Ecologie, au cœur d’Auxerre.

« Moi, je me bats pour l’environnement, même dans l’approche créative de mon travail, ajoute-t-il, je récupère des boutons, du plastique que j’introduis ensuite sur mes tableaux. L’écologie et ses valeurs, cela me parle et on doit se mobiliser pour cette cause que l’on soit artiste ou pas… ».

Quant aux projets, ils se nourrissent au fil des rencontres, ceux-ci s’avérant très fructueux. Lille ou Washington figurent parmi ses priorités pour les futures présentations publiques de ces œuvres d’ici la fin de l’année.

Mais, le plus Français des Congolais de la RDC vivant dans l’Yonne nous promet d’autres rendez-vous dans la capitale de notre teritoire. Notamment après son tout récent travail collaboratif, réalisé en complicité artistique avec la journaliste/écrivaine et maintenant poète, Anne-Charlotte LAUGIER !

L’Icaunaise a laissé de côté pour le moment les aventures truculentes et irrésistibles en humour de sa « Pétasse » en déclinaison multi-sociétale pour se consacrer à la publication d’un recueil de poésie dont chacun des textes est illustré par le crayonné symbolique du peintre africain. Une prouesse en matière de créativité au vu du rendu sur le papier. « Amour Fauve » et sa conception feront l’objet d’une exposition à l’automne, on parle de l’Abbaye Saint-Germain, lieu intemporel idéal…

Si vous passez à la Maison de l’Ecologie, ce week-end, vous pourrez admirer également les nouvelles toiles du talentueux peintre de l’âme. Dont quatre de ses créations spéciales, toutes en nuances, en rêverie et en messages d’espérance pour ces femmes africaines dont il ne faudra jamais oublier la mémoire.

 

 

En savoir plus :

Exposition Christian BADIBANGA  

Maison de l’Ecologie

Rue Joubert à Auxerre

Ouvert tous les jours jusqu’à dimanche 01er septembre

Entrée libre.

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

« Les thés meurtriers » ou « l’été meurtrier » ? L’un ne va pas sans l’autre. Avec les Jeux Olympiques, l’été 2024 fut encore plus festif que d’habitude ! Le farniente, les vacances, les JO : un cortège de fêtes en tout genre. Selon les envies et les moyens, le champagne a coulé à flot, la bière aussi, quand pour d’autres le café et le thé sont venus ponctuer le désir de célébrer des victoires ! Le problème, c’est que le miel avait un goût de fiel. Peu de personnes y ont pris garde ! Car, voici le temps de la rentrée, aux couleurs de tempête économique…

 

TRIBUNE : Alors que nous émergeons à peine des vacances, la rentrée s’annonce brutale. Qu’il s’agisse des difficultés économiques, des finances de l’Etat et du budget, des problèmes sociaux que rencontrent notre pays, tout est conduit par la politique. Le pouvoir, avec son Président, un Premier ministre, des ministres et un parlement avec ses deux chambres ! Cela est vital pour conduire la Nation. La dissolution de l’Assemblée nationale, puis un temps de gestation, qui devient long, pour accoucher d’un Premier Ministre… Chaussons roses ou chausson bleus ?

Des épées de Damoclès s’amoncèlent au-dessus de nos têtes. Un certain laisser-aller politique depuis le début du deuxième quinquennat du Président MACRON a fait croire aux Français qu’on pouvait se passer d’un gouvernement : un Président pour signer à tout va des ordonnances, et un Premier ministre pour jouer du « 49-3 » avec virtuosité…

Finalement, c’est tout de même partiellement vrai. Selon l’adage bien connu, les politiques passent, les fonctionnaires restent. Aujourd’hui, nos ministres démissionnaires (ils tiennent à cette appellation car ils souhaitent cumuler les fonctions, de ministre et de député) gèrent les affaires courantes. Si chez nos amis Belges, l’absence de gouvernement durant presque deux ans n’a pas nui à leur santé économique et financière, il n’en va pas de même pour nous. En effet, l’urgence de la nomination d’un Premier ministre et d’un gouvernement, est dictée par la procédure d’enquête de Bruxelles pour déficit budgétaire excessif, et l’obligation de signer le contrat de garantie pour la conclusion des Jeux Olympiques d’hiver, et ce, en octobre au plus tard !

 

Une dette européenne globale de 114 milliards d’euros

 

Le pacte de stabilité budgétaire européen oblige chaque état membre à maintenir son déficit public en dessous des 3 % du PIB. Le déficit de la France atteint 5,5 % en 2023 et la dette publique 110,6 % du PIB. Selon les prévisions européennes, la dette pourrait atteindre 114 % en 2024 !

Les pays européens qui ne respectent pas la règle de stabilité financière font florès : la France,l’Italie, la Belgique, la Hongrie, Malte, la Pologne, la Grèce et la Slovaquie. La dette cumulée de tous les pays de l’Europe pèse pour près de 14 000 milliards d’euros.

Fin juillet, la Commission européenne a mandaté une enquête concernant les finances de la France. Le risque, si rien n’est fait pour corriger le déficit budgétaire et le niveau d’endettement est que notre pays peut se retrouver sous tutelle ! De plus, si le pacte de stabilité n’est pas respecté, la France sera sanctionnée par une amende de 2,7 milliard d’euros, par an. Un budget, c’est une volonté politique voulue par l’Etat et votée par le Parlement. La situation budgétaire est fragilisée par l’incertitude politique que nous vivons. Toute progression des dettes des états, comme en Italie (elle vient de franchir la barre des 3 000 milliards) ou en France (3 100 milliards qui peut hélas augmenter, et sans compter les 4 000 milliards de dettes hors bilan), risque de fragiliser l’euro !

 

 

Gare à la dépréciation des agences de notation !

 

Si la France ne pouvait pas organiser les Jeux d’hiver, certains s’en réjouiraient plutôt. Il ne s’agit pas d’un enjeu majeur ! Par contre, le vote d’un budget va être déterminant pour la suite des finances de l’Etat, des collectivités, des entreprises et des particuliers.

Dès septembre, les agences de notation vont juger notre signature et toute détérioration de la note, ce qui entre dans les probabilités plus que certaines, aggravera nos possibilités d’endettement. Non seulement, nous trouverions de moins en moins de souscripteurs étrangers pour notre dette nationale, mais surtout nos taux d’endettement augmenteraient considérablement : ça commence déjà !

Ce qui veut dire que la dette sera plus coûteuse pour l’Etat, donc un budget « charges financières » ruineux. Il est aujourd’hui à plus de 50 milliards. Demain, il sera le poste budgétaire le plus important ! Ne parlons pas des dettes plus coûteuses pour les collectivités, les entreprises et la raréfaction des prêts immobiliers/consommation pour les particuliers. Encore moins rassurant : il y aura moins d’investissements pour l’Etat, pour les entreprises, moins de consommation, avec un impact négatif sur l’immobilier qui se situe déjà en triste position !

 

Un contexte politique et économique déjà dramatique

 

Les conflits au Moyen-Orient et la guerre russo-ukrainienne pèsent aussi sur les finances de l’Occident. La Chine entre en récession avec la diminution de la production industrielle et l’augmentation du chômage. La volonté délibérée des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) est de peser de plus en plus sur l’économie mondiale et de déstabiliser l’Occident.

Pour la France, la récession est à notre porte. Le nombre de faillites d'entreprises s'annonce massif en 2024, notamment dans la construction et l’hôtellerie-restauration. En cause, l’échec des politiques publiques et du fameux « quoiqu'il en coûte ». En 2024, la France devrait connaître une hausse sensible des défaillances d'entreprises, avec un total de 60 700 défaillances, soit une augmentation de 7 % par rapport à l'année précédente. A la clef, il s’agit de dizaines de milliers de chômeurs en plus.

Le manque de lisibilité du budget se traduit par l’incertitude absolue en matière de fiscalité, d’orientations budgétaires qui favorisent tel ou tel type d’investissement. Plus grave encore, un Premier Ministre, issu du NFP, fait craindre le pire pour le patron du MEDEF, Patrick MARTIN. Faisant référence au programme du NFP, il annonce des conséquences dramatiques pour notre pays avec des investissements nuls, des faillites en cascades, des licenciements, la chute du CAC 40 (c’est hélas bien parti !), la fuite d’entreprises et de capitaux à l’étranger…

« Le Président de la République est gardien de la Constitution, et pendant qu’il fait ça, il n’est pas au bistrot » écrivait l’humoriste Pierre DESPROGES ! A méditer !

 

Fin de la partie 1

 

Jean-Paul ALLOU

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Dites, Mesdames et Messieurs les organisateurs de l’Amicale des Cuisiniers de l’Yonne et du CIFA réunis à l’occasion du concours du Meilleur Apprenti cuisinier du département : ne pourriez-vous pas intégrer, parmi le jury de dégustation professionnel de ce prometteur concours annuel, quelques journalistes ayant un faible pour les vertus épicuriennes afin de tester les plats au moment de l’envoi ?! Rien que la lecture des recettes de ce menu spécifique, concocté ce mardi au centre de formation icaunais, mettait déjà l’eau à bouche…

 

AUXERRE : Proposé par la fameuse Amicale des Cuisiniers de l’Yonne (ACY) dont les deux chevilles ouvrières demeurent son président Jean-Marie LAMOUREUX et son prédécesseur, Daniel AUBLANC, le traditionnel concours du Meilleur Apprenti cuisinier de l’Yonne s’est déroulé dans l’antre ultra moderne du centre interprofessionnel de formation par l’apprentissage, le CIFA à Auxerre, ce mardi. Une épreuve s’étalant sur la journée ou presque pour les trois compétiteurs (et leurs commis, il ne faut pas les oublier) qui furent mobilisés sur le pont de l’imaginaire fertile au fond de l’assiette dès 09h30 jusqu’à 14 heures !

Quatre heures et demie derrière les fourneaux, ça calme ! Même pour les férus de gastronomie qui aiment s’essayer casseroles à la main…

Il est vrai que le menu à réaliser dans ce laps de temps imparti à la compétition était plutôt évocateur sur le papier. La feuille de route technique que chacun des candidats eut en sa possession à la minute précise où le défi se lançait.

 

 

Un copieux menu à préparer en plus de quatre heures

 

En guise d’entrée : des œufs mollets. Oui mais pas n’importe lesquels, évidemment ! Elaborés façon en gelée ravigote aux légumes croquants – tiens, tiens, on dirait du Cyril LIGNAC dans l’énoncé ! -, à concevoir pour six personnes. Gare aux quantités dans ce cas-là, il ne faut pas que le prétendant au titre se trompe dans les proportions ! Une mise en bouche des plus prometteuses à goûter pour le jury de dégustation, composé de quelques toques de référence de la gastronomie nord-bourguignonne : Guillaume ROYER (Les Griottes), Gilles GOURDIN (de l’Amicale), Thierry REUILLER (une valeur sûre des Festins de Bourgogne), Eric GALLET (Le Bourgogne), Michel GAUTHIER (de l’ACY) et Yohann ROLLAND (L’Ataraxie).

En guise de plat de résistance, notre trio de compétiteurs – trois candidats seulement inscrits pour cette finale départementale alors que la Bourgogne demeure une contrée référentielle de la gastronomie hexagonale, cela en deviendrait presque ridicule et les organisateurs ne cessent pourtant de solliciter les bonnes volontés chaque année…-, un mets à la texture classique pour notre territoire, avec son poulet sauté façon bourguignonne agrémenté de ses pommes cocotte (logique pour un poulet !), à élaborer dans le cas présent pour quatre personnes.

Quant au dessert, il s’agissait d’un entremets froid à base de riz au lait et d’appareil à bavarois, avec son riz maltais aux oranges et ses segments, le tout nappé de son coulis. Là aussi pour six personnes.

 

 

Soyez persévérants et ne lâchez rien !

 

De quoi nous mettre en appétit, nous l’avons annoncé en préambule de cet article, et nous titiller les papilles, foi de notre confrère et ami, Jean-Luc TABOUREAU, esthète en la matière pour suivre et narrer dans les colonnes du quotidien régional tous les épisodes « concours », proposés durant la saison par le CIFA de l’Yonne.

Pendant l’exécution de ces recettes, les candidats étaient surveillés par un trio, là-aussi, de jurys, experts dans la production des plats. On retrouvait là, Matthias DIAS GONCALVES, le nouveau propriétaire et chef du « Soleil d’Or » à Montigny-la-Resle, et deux représentants de l’Amicale des Cuisiniers de l’Yonne, Dominique COURTAIN et Manu DELANNOY.

Géré par les Maîtres Cuisiniers de France, ce concours départemental était présidé au niveau du jury par un artiste des fourneaux, le MOF Cuisine originaire de Bourgogne mais ayant construit sa prestigieuse carrière au sein de beaux établissements tels le Ritz, le Royal Montceau, le restaurant Prunier et l’exotique Mamounia (hommage ému à REGINE !) à Marrakech, Gabriel BISCAY.

 

 

Un président qui a pris plaisir à participer à cette manifestation. « Vous avez la chance en prenant part à ce concours de vous ouvrir des portes que vous ne pouvez même pas imaginer ! Soyez persévérants et ne lâchez rien… ».

Des mots encourageants et sympathiques à l’adresse de Nolan FORMIGA (Le Grill Saint-Martin), troisième de l’épreuve et Marcel CAMARA (QUILLIN Traiteur) qui termine à la deuxième position.

Lauréat de cette édition 2024, et réalisant son apprentissage « Aux Terrasses », le fameux gastronomique étoilé de Tournus, administré sous la houlette du chef Jean-Michel CARETTE (l'un des sujets traités par notre chroniqueur gastronomique Gauthier PAJONA pour la rubrique "L'Aile ou la Cuisse"), c’est le jeune Gabriel ENFERT qui s’est donc octroyé la première place de ce concours, qualificative pour l’épreuve régionale devant avoir lieu fin septembre ou début octobre. La finale nationale, quant à elle, sera accueillie dans le temple des arts de vivre et de la gastronomie nationale, à Lyon, capitale des Gaules !

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Objectif avoué des organisateurs : dépasser la barre des dix mille entrées en deux jours de manifestation ! Si le soleil est de la partie et les conditions météo au rendez-vous, ce qui est prévu normalement, Etais-la-Sauvin pourrait connaître une sacrée affluence ce prochain week-end, avec la réception de la 29ème édition de la Fête de l’Agriculture, concoctée par les Jeunes Agriculteurs du département, associés au canton de Saint-Sauveur-en-Puisaye…

 

ETAIS-LA-SAUVIN : Les chiffres parlent par d’eux-mêmes ! Le monde agricole attire de plus en plus de badauds et de curieux lors de grandes manifestations publiques permettant de mettre en valeur cette filière de la vie économique, indispensable à notre bien-être alimentaire et à l’aménagement de nos campagnes. La preuve ? Les organisateurs de la 29ème édition de la Fête de l’Agriculture de l’Yonne, accueillie cette saison aux confins de la Puisaye, espèrent bien dépasser la barre fatidique des dix mille entrées aux termes des deux journées de cet évènement recevant plus d’une cinquantaine d’exposants.

Sur place, de nombreuses animations pour petits et grands, ainsi que de multiples stands tenus par des producteurs locaux afin de valoriser l’agriculture icaunaise, ne devraient pas manquer d’interpeller les visiteurs devant s’acquitter d’un droit d’entrée de 5 euros (adulte). On relèvera la gratuité pour les jeunes spectateurs de moins de dix ans : sait-on jamais, ils peuvent se nourrir au contact des professionnels de la terre de précieux renseignements initiateurs de précoces vocations !

 

Des tracteurs monstrueux pour le plaisir des yeux !

 

Un cap de dix mille visiteurs pas inatteignable en vérité puisque la fréquentation est sur une pente ascendante depuis plusieurs saisons : en 2022, la manifestation de fin d’été avait accueillie 4 500 personnes à Fontaines (près de Toucy). Celle d’Avallon excédait déjà les 5 500 entrées à Sainte-Colombe/Angely (près d’Avallon).

Pour cette nouvelle édition, les Jeunes Agriculteurs ont fait le choix tout comme l’an dernier de proposer une animation de « tracteur pulling ». Une animation spectaculaire qui avait aussi contribué au succès de l’édition avallonnaise de 2023. Aujourd’hui, l’Hexagone est l’un des pays européens où la discipline s’est le plus développée. Pas étonnant que les JA de l’Yonne aient opté pour pimenter leur évènement de recevoir la finale nationale de ce « sport mécanique » insolite, supervisée par la fédération française.

Parmi les autres animations dont il faudra pleinement profiter durant ces deux jours : la mini-ferme, une démonstration de chiens de troupeau, l’exposition de matériels, la démonstration de moissonneuses-batteuses, des baptêmes d’hélicoptère (payant), de nombreux jeux pour enfants, un bœuf à la broche à déguster et même la présence musicale d’un DJ pour que la « fièvre du samedi soir » prenne vie aux abords de la localité de Puisaye !

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil