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Frisquet, l’air ambiant sur le parvis de la « vedette » incontestable de la soirée ! Une température hivernale après le premier épisode neigeux de la saison à ne pas mettre un élu dehors ! Pourtant, ils étaient à peu près tous là ou presque pour se présenter en bonne posture photographique lors de la découpe officielle du ruban tricolore. Un moment très symbolique de l’inauguration de l’édifice rénové du jour : la fameuse salle Vaulabelle qui retrouve enfin de sa superbe et de son lustre d’antan après deux longues années de travaux.

 

AUXERRE: On se salue tout en essayant de se réchauffer à qui mieux mieux ! Echarpes de laine autour du cou, coiffes chaudes sur la tête pour certains, se frottant les mains vigoureusement pour éradiquer la sensation désagréable de cette morsure piquante des premiers froids hivernaux : les élus de l’Auxerrois, voire de plus loin, n’étaient pas à la noce, côté atmosphère climatique on se comprend, vendredi soir, au moment de couper le fameux ruban aux couleurs de l’Hexagone aux alentours de 18h30 !

Pourtant, nul n’aurait manqué pareil rendez-vous ! Ni parmi les élus, ni parmi les habitants d’Auxerre, trop heureux et nombreux de retrouver enfin leur salle des fêtes fétiche, à l’historicité centenaire, qui était inaugurée au terme d’une demi-journée portes ouvertes l’après-midi de ce vendredi.

Le froid n’aura pas occulté les sourires qui s’affichaient volontiers sur les visages des élus. De toute obédience politique, de toute confession idéologique…L’essentiel était d’être là et de participer à cet évènement citoyen et républicain.

 

 

Des sourires pour conjurer le froid lors de la cérémonie inaugurale

 

Avant même que ne soit prononcé le moindre discours – d’ailleurs, c’est simple d’allocutions il n’y aura point lors de cette soirée inaugurale et c’était tant mieux au vu du froid de canard qui régnait dehors ! -, eut lieu aux alentours de 18h30 la cérémonie de découpe du ruban devant mettre en exergue (et en scène) la secrétaire générale de la préfecture de l’Yonne, Pauline GIRARDOT, revêtue d’un splendide manteau rouge vif contrastant avec les vêtements plus sombres (et plus classiques) des autres représentants de la sphère politico-institutionnelle du cru, de l’édile d’Auxerre, président de l’Agglomération de l’Auxerrois Crescent MARAULT et de la conseillère régionale, Isabelle POIFOL-FERREIRA, à l’écharpe laineuse aux couleurs bigarrées. Un instant solennel placé plutôt sous le signe de la bonne humeur et des sourires, sans doute pour conjurer le froid assez vif de ce début de soirée !

Combien furent-ils ensuite à se précipiter à l’intérieur du fameux bâtiment ? Un grand nombre assurément qui put admirer à sa juste valeur la nouvelle architecture moderniste et ergonomique de cet édifice séculaire qui fut jadis l’ancienne propriété de la famille GUILLET, chantre de l’industrie, qui employait bon nombre de personnes du bassin local. Une réhabilitation du site ayant nécessité un investissement de trois millions d’euros pour un résultat probant et nécessaire tant la vétusté de la salle aura laissé dans un récent passé quelques souvenirs désagréables aux utilisateurs de la salle auxerroise…

 

Thierry BRET

 

 


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La somme est rondelette. Huit mille euros. Remise sous la forme d’un chèque, même si c’est un fac-similé de l’instrument de paiement qui servira d’illustration le temps de la photographie, elle va permettre à son bénéficiaire, l’association « Pierres Pôle & Compagnie », de financer son projet d’épicerie sociale et solidaire itinérante à développer dès 2025 sur le Tonnerrois. Un concept ambitieux et nécessaire qui découle d’un diagnostic social départemental…

 

TONNERRE : Le donateur n’est autre que la Banque de France. L’organisme, représenté par son directeur départemental Xavier DUALE, n’a pas hésité avant de s’inscrire parmi les principaux soutiens financiers de ce concept altruiste et solidaire qui devrait voir le jour dès l’année prochaine. Logique, car dès qu’il s’agit d’encourager des initiatives déclinables sur le domaine du mécénat solidaire, la Banque de France, du fait de ses analyses pertinentes de la conjoncture territoriale, peut se montrer généreuse. En tout cas, il faut admettre que le projet de la structure associative « Pierres, Pôle & Compagnie » n’est pas passé inaperçu vis-à-vis des collaborateurs de Bourgogne Franche-Comté de la vénérable institution bancaire. Un don a été la réponse de l’établissement en faveur de ce projet ; et excusez du peu, mais de la meilleure manière qu’il fut ! Soit 8 000 euros, rien que cela !

 

Six communes de la CCLTB intéressées par le projet

 

La somme servira pour financer une partie de l’achat d’un véhicule devant faire office d’épicerie itinérante sur le Tonnerrois. Un secteur géographique particulièrement exposé au niveau de l’emploi et la précarité. La présence de la Banque de France en soutien financier de ce projet s’inscrit dans la logique des choses ; l’organisme travaillant déjà avec des structures telles que la Mission Locale afin d’accompagner les jeunes et les personnes en difficultés.

 

 

Cette épicerie sociale et solidaire itinérante devrait être opérationnelle à l’automne 2025. De quoi s’agit-il plus exactement ? Le concept repose sur l’entraide. Principalement alimentaire envers des personnes en situation de vulnérabilité économique ou sociale. Là, dans le cas présent, « Pierres Pôle & Compagnie » s’appuierait sur les services d’un véhicule réfrigéré, pouvant embarquer des victuailles, vendues ensuite à faible tarification aux habitants des communes traversées par la tournée. De village en village dans le Tonnerrois. On sait à date que six localités se sont déjà fait connaître pour accueillir le circuit de cette épicerie ambulante ! On y trouverait, certes, des denrées alimentaires mais aussi des produits d’hygiène et d’entretien.

 

Un taux de pauvreté en hausse sur le Tonnerrois

 

Une initiative qui possède un caractère d’urgence, en vérité. Depuis 2019, le taux de pauvreté ne cesse d’augmenter dans l’Yonne, passant de 13,7 % à 14,5 % en l’espace de sept ans. Avec en toile de fond, un focus tout particulier mis sur le secteur du Tonnerrois. La Communauté de communes Le Tonnerrois en Bourgogne (CCLTB) figure dans le top 5 des EPCI les plus pauvres de notre territoire. Soit 2 560 personnes qui y vivent sous le seuil de pauvreté et qui potentiellement pourraient avoir besoin des services de l’épicerie sociale et solidaire. D’où le besoin de l’itinérance de cet « aller vers » au bénéfice des plus pauvres. Une nécessité confortée par le retour d’une enquête réalisée par les travailleurs sociaux de l’UTS de Tonnerre auprès de leurs bénéficiaires.

Concrètement, dix-sept partenaires du territoire ont été rencontrés à date et ont accueilli avec un réel intérêt le projet d’épicerie sociale itinérante afin de répondre aux besoins des usagers.

Dans les faits, ce sont près de 500 personnes qui devraient profiter de cette nouvelle offre de service à terme, chaque année, le camion-épicerie visitera de deux à trois communes par jour, soit de six à neuf localités ciblées dès le démarrage du concept. Cinq personnes devraient encadrées l’initiative en termes de ressources humaines. A suivre !

 

Thierry BRET

 


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Poursuivant son calendrier de rencontres publiques avec les Auxerrois, Crescent MARAULT a donné rendez-vous jeudi dernier, salle Vaulabelle, aux habitants du centre-ville et des quartiers périphériques. L’occasion pour le maire et son équipe de revenir sur les chantiers en cours et présenter les projets de l’exécutif pour le développement économique du territoire. Mais, l’exercice de la démocratie de proximité n’est pas chose aisée. L’édile d’Auxerre a dû conjuguer avec la colère de certaines personnes, notamment en matière de transports urbains ; d’autres s’interrogeant sur la viabilité à long terme des investissements entrepris aujourd’hui.   

 

AUXERRE : A peine les travaux de rénovation de la salle Vaulabelle achevés, c’est dans une salle des conférences flambant neuve, dont ils ont eu la primeur, que près de 200 personnes ont assisté à la réunion publique organisée par la municipalité pour échanger avec le maire autour du projet de territoire et des innovations, impactant leur quartier.

 

Des prédécesseurs qui ont été habillés pour l’hiver !

 

Près de 6 millions d’euros investis cette année, concernant la voirie et le patrimoine, dont Crescent MARAULT s’est largement fait écho, insistant sur l’importance à redynamiser l’Auxerrois pour mieux préparer l’avenir. Depuis un certain débat entre Valéry GISCARD d’ESTAING et son adversaire d’alors, François MITTERRAND, on connaissait « l’homme du passif ». Il faudra désormais parler de « l’homme qui gère le passif », avec des critiques à peine voilées de la part de l’édile auxerrois à l’encontre de ses prédécesseurs : qu’il s’agisse de la salle Vaulabelle, « plus de trente ans qu’on devait la refaire… » ; de l’abbaye Saint-Germain, « les derniers travaux dataient de 1995 et depuis, plus rien… » ; du Conservatoire de musique, « je peux vous assurer que lorsque j’ai été élu, nous étions à un niveau quasi insalubre, sans aucun travaux depuis trente ou quarante ans, si ce n’est plus… » ; en passant par les écoles de la ville, « je ne pensais pas que ce patrimoine était dans un tel état, nous amenant à investir plus de 35 millions d’euros… » ou du réseau de bus hors d’âge, « avec un dépôt qui n’était pas aux normes et un parc de bus vieillissant… ». L’hiver pourra être rigoureux, certains se sont vus d’ores et déjà rhabillés en conséquence !  

 

Le Conservatoire de musique, une valeur sûre de la pédagogie

 

Faire de l’abbaye Saint-Germain une « locomotive touristique et culturelle » pour le territoire est au registre des projets de la municipalité en place. Un record de visiteurs a été enregistré cette année, avec plus de 60 000 personnes comptabilisées à ce jour. Un chiffre que la ville espère bien tripler dans un avenir plus ou moins lointain. Les travaux de la place du maréchal Leclerc se poursuivent et des arbres y seront plantés cet hiver, pour faire de ce lieu, « un poumon vert au centre-ville… ». Mais pas un mot sur l’installation du « chêne écarlate » en décembre dernier, qui fit couler beaucoup d’encre et souleva la polémique, compte tenu des 70 000 euros qu’ont coûté à la collectivité son implantation !

Après des travaux avoisinant les 11 millions d’euros, le Conservatoire de musique rouvrira ses portes prochainement, avec là encore, l’objectif d’en faire un élément moteur de l’Auxerrois : « qu’il puisse devenir un conservatoire à rayonnement régional pour permettre à des jeunes de poursuivre certaines études musicales à Auxerre, sans besoin d’aller à Dijon ou Paris… ».

 

Enfin, une maison de santé prévue à l’automne 2025

 

Sachant qu’il est aujourd’hui difficile de les faire revenir, une fois partis effectuer leurs études ailleurs que sur le territoire. La municipalité espérant bien dans le même temps, densifier l’offre universitaire en proposant de nouvelles formations en lien avec certains enjeux environnementaux, comme l’énergie hydrogène et la maîtrise de valorisation des déchets ou dans un autre domaine, les métiers liés à la cybersécurité.

Face à une couverture médicale insuffisante, l’ouverture à l’automne 2025 d’une maison de santé en cœur de ville est attendue avec impatience : une première étape devrait voir arriver sept dentistes et deux médecins généralistes, suivie dans un second temps de médecins spécialistes. Pas de commentaire pour autant, de la part de Crescent MARAULT concernant la polémique liée à l’enveloppe de 250 K€ accordé au promoteur privé en charge de la rénovation du bâtiment concerné, place des Cordeliers.    

 

 

L’envol du vélo électrique et la construction de nouvelles pistes cyclables

 

Le public présent a eu la primeur de l’information : après un déploiement initial de 350 vélos électriques pour une quarantaine de stations de rechargement, le parc devrait s’étoffer dans les deux ans à venir, avec une centaine de vélos supplémentaires et des stations doublées ou additionnelles.

Le succès est au rendez-vous, avec un total de 120 000 trajets la première année, (pour un objectif de 80 000) et 60 % d’usagers de moins de trente ans. Les chiffres ne disent pas pour autant, si l’on a comptabilisé les « passagers clandestins », nombreux à s’installer en équilibre au-dessus de la roue arrière, accrochés au « pilote » !

Si le vélo électrique s’inscrit dans une refonte globale de la mobilité dans le paysage de l’Auxerrois, son essor passe par une mise en conformité ou la création de nouvelles pistes cyclables. L’occasion là encore d’un petit coup de griffe : « on peut toujours s’amuser à délimiter une piste cyclable sur la route, s’il n’y a pas de continuité, si vous ne vous sentez pas en sécurité, il n’y aura personne dessus ! ».

En cause notamment, les « chaucidou », comme avenue Denfert-Rochereau, où les usagers doivent partager la chaussée avec les automobilistes, considérés comme trop dangereux. Si un nouveau schéma de circulation est à l’étude, en lien avec le projet de liaison sud d’Auxerre (LISA), certains axes auxerrois devraient dès l’an prochain passer en sens unique et permettre l’utilisation d’une partie de la voirie pour y sécuriser la circulation à vélo. Là encore, le budget est conséquent, avoisinant les 27 millions d’euros et le déploiement de nouvelles pistes qui s’effectuera en plusieurs tranches.

 

 

Des bus vieillissants ? Ce n’est pas la faute de l’exploitant mais de la collectivité !

 

L’élégante formule de Jacques CHIRAC est une nouvelle fois confirmée, « les emmerdes, ça vole toujours en escadrille ! ». Pris à partie par des usagers mécontents, le directeur général du prestataire KEOLIS Serge GIRARD n’a pu que présenter ses excuses pour les retards et les incidents ayant émaillé les transports urbains ces derniers jours. La faute à un parc vieillissant et des avaries techniques à répétition : deux moteurs en panne, trois boîtes de vitesse cassées, cinq bus à l’arrêt sur un parc de 24 véhicules… Et pour clore le tout, la station hydrogène qui tombe en panne, sans possibilité d’effectuer le plein, ainsi que la station gas-oil, obligeant à s’approvisionner au garage le plus proche !

Un PC de crise a été dressé et la situation commence à se rétablir, deux autocars « empruntés » à la Communauté d’agglomération venant compléter la flotte urbaine ces prochains jours. La situation fait réagir le maire d’Auxerre, « je ne sais pas faire de miracle, on doit faire avec ce qu’on a ! ».

Reprochant aux autorités précédentes de ne pas « avoir fait le job » : « ce n’est pas de la faute de l’exploitant si les bus sont vieillissants, mais celle de la collectivité qui n’a pas su prendre le taureau par les cornes ni trouver les moyens quand il le fallait, pour les remplacer… ».

 

 

Pas de nouvelle hausse d’impôts en 2025

 

Crescent MARAULT n’a pu échapper au sujet de l’augmentation de la taxe foncière 2024 qui, promis, juré ne sera pas suivie d’une nouvelle hausse l’an prochain ! « Un maire qui prend la décision d’augmenter les impôts, ce n’est pas très populaire, vaut mieux pas qu’il soit candidat aux prochaines élections… ». Des propos ne pouvant que rassurer ses sympathisants sur l’éventualité de voir leur poulain se représenter aux prochaines municipales de 2026 !

Reste l’épineux problème de « tenir » le budget, sans pression fiscale supplémentaire et pour cela, l’édile auxerrois mise essentiellement sur l’investissement et le développement économique, synonyme de redynamisation du territoire.

Prenant la parole, cet habitant s’interroge : « si dans dix ans, tous ces projets ne trouvent pas confirmation, comment faire pour que le montage que vous avez fait ne coûte pas à la ville ? ».

Réponse à l’horizon 2034…, ou pas !

 

Dominique BERNERD

 

 


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Fin août, à Bléneau, ils étaient une petite vingtaine de personnes à s’être prêter au jeu de l’information, récupérant au passage les précieux kits, nécessaires au dépistage du cancer colorectal. Cette fois-ci, le Centre de Coordination et de Dépistage des Cancers de Bourgogne Franche-Comté et la Caisse Primaire de l’Assurance Maladie de l’Yonne ont proposé leurs services dans l’une des salles de Champignelles. Un accueil sympathique avec des professionnels aguerris afin de démystifier et de rassurer sur cet acte médical préventif, pouvant sauver des vies…

 

CHAMPIGNELLES : On ne le dira jamais assez mais le cancer colorectal est une pathologie sérieuse à ne pas minimiser d’un revers de la main ou par simple ignorance puisque à l’origine de près de 17 000 décès annuels en France. Ce qui en fait le second cancer le plus meurtrier après celui du poumon.

Dans l’Yonne, les actions communes portées par le Centre de Coordination et de Dépistage des Cancers de Bourgogne Franche-Comté et la Caisse Primaire de l’Assurance Maladie (CPAM) de l’Yonne portent leurs fruits en matière de sensibilisation et d’information. Le dépistage organisé est d’ailleurs proposé à 115 000 Icaunaises et Icaunais, âgés de 50 à 74 ans.

Un dépistage qui s’effectue sur un rythme biennal par la recherche de sang dans les selles, généralement précédé d’un courrier reçu dans sa boîte aux lettres afin d’en informer le patient.

C’est donc muni de ces précieux kits de dépistage que les organisateurs de cette seconde session, accueillie en Puisaye-Forterre, recevaient toute une matinée celles et ceux qui osaient gravir les quelques marches conduisant à l’intérieur de cette petite salle, transformée une fois n’est pas coutume en lieu de discussions médicales.

 

Le vertueux principe de « l’aller vers »

 

Une vraie action « d’aller vers » la population pour la CPAM qui s’est avérée probante à plus d’un titre pour celles et ceux qui recherchent des informations. D’autres opérations devraient être mises en place en 2025 pour faire face aux contraintes de mobilité.

Tout le monde n’est pas forcément reparti de la salle avec son kit. Certaines personnes re rentraient pas nécessairement dans les cases ! D’autres repartirent avec les précieux renseignements thérapeutiques distillés par le docteur Stéphane CORNELIS, médecin coordonnateur et responsable du site de l’Yonne pour le Centre de Coordination et de Dépistage des Cancers de Bourgogne Franche-Comté. Ce dernier évoqua l’approche factuelle de ce dépistage organisé autour du cancer colorectal. Tout en s’interrogeant sur le faible taux de participation en France de nos compatriotes, alors que l’opération est gracieuse. Les kits de dépistage étant remis par les médecins traitants et les pharmaciens.

« Le taux de participation est étonnement très bas en France, constate le praticien, il s’élève à 34 % alors que celui du pays basque espagnol est à 68 % et aux Pays-Bas se situe à 71 % ».

 

 

96 % de retours négatifs après les tests

 

Ce n’est pas par manque d’information, visiblement. Mais bel et bien, par un souci de la préoccupation de la prévention qui fait nettement défaut dans l’Hexagone.

« C’est un dépistage de polypes qui sont des lésions bénignes sur l’intestin, ajoute le docteur CORNELIS, l’intérêt du dépistage est de pouvoir débusquer les polypes avant que ceux-ci ne dégénèrent en cancer… ».

Cela fait baisser l’incidence de la maladie et la détecter le plus vite possible. « On veut éviter que les gens tombent malades ».

L’objectif partagé par les différents organisateurs de cette manifestation, le Contrat Local de Santé, le Centre de Coordination et de Dépistage des Cancers de Bourgogne Franche-Comté, la CPTS de Puisaye-Forterre, la MSA et la CPAM qui gère l’envoi des invitations aux personnes âgées de 50 à 74 ans.

Une trentaine de personnes seulement se seront rendues à cette invitation si importante. Un « aller vers » qui n’a pas pour vocation de faire peur, non plus ! Les tests reviennent négatifs à hauteur de 96 % des cas. A méditer quand on sait ce que ces pathologies représentent à la collectivité en matière de traitement, sans omettre les souffrances endurées…

 

Thierry BRET

 


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La politique « RSE » au sein de la Banque Verte ? Ce ne sont pas des paroles en l’air, visiblement ! « Elle nous tient à cœur », devait affirmer le directeur-adjoint de l’établissement, dont la zone de chalandise est à cheval sur deux grandes régions que sont la Champagne et la Bourgogne. En déplacement ce vendredi tantôt dans l’Yonne, à l’occasion de la remise de cycles électriques à trente-trois collaborateurs du siège icaunais auxerrois, Laurent HARO a rappelé le sens de la responsabilité et de l’engagement de son entreprise, en présence d’élus de la Ville d’Auxerre.

 

AUXERRE : Qu’on se le dise, les usages de la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) et ses déclinaisons sont connus, voire pratiqués par l’ensemble des collaborateurs du Crédit Agricole Champagne-Bourgogne ! Et ce, depuis 2023, date à laquelle ils ont été tous formés ! Un engagement voulu par la direction de l’établissement « vert » qui revendique depuis plusieurs années sa motivation à vouloir les suivre.

Face aux défis soulevés par la lutte contre le réchauffement climatique et la nécessaire transition énergétique qui en découle, les têtes pensantes de la « grande maison » ne sont pas restées les deux pieds dans le même sabot au niveau des initiatives à prendre. Le crédo de l’entreprise est le suivant : réduire les émissions carbones liées à ses financements d’ici 2050 ! Une stratégie de neutralisation qui s’étend sur l’ensemble de ses activités.

 

Une direction Engagement Sociétal créée en interne dès 2023

 

Prenant le taureau par les cornes, le Crédit Agricole de notre contrée régionale s’est donc attelé à créer en 2023 une direction de l’Engagement Sociétal. Elle mobilise son réseau humain autour de trois axes prioritaires : le renforcement de la cohésion et de l’inclusion sociale, l’agissement en faveur du climat et la transition vers une économie bas carbone, et enfin, dernier point, la réussite des transitions agricoles et alimentaires, le fondement même de l’établissement bancaire.

« En interne, nous avons un rôle à jouer, a expliqué le directeur-adjoint du groupe Laurent HARO en déplacement dans l’Yonne, vendredi après-midi à l’occasion de la remise d’une trentaine de vélos électriques à autant de collaborateurs volontaires pour effectuer a minima cinquante trajets lieu de travail/domicile par le truchement de la mobilité douce, auprès de nos salariés. Mais aussi en externe, auprès de nos partenaires et fournisseurs… ».

 

Un petit jeu de devinettes fort utile pour mieux comprendre les enjeux

 

Puis, se prêtant au jeu de la devinette, le dirigeant du CACB interrogea ses collaborateurs sur le niveau de l’empreinte carbone d’un français moyen en équivalence tonne de Co2 à l’année. Laissant un court laps de temps à son public d’y réfléchir, avant de formuler la réponse. « Un Français moyen dépense de 6 à 7 tonnes d’équivalent Co2 par an ! ». Loin des 200 tonnes soufflées par l’une des salariés du groupe, qui avait un peu forcé le trait, ce qui aura entraîné quelques rires amusés parmi l’assistance.

Satisfait de son petit jeu, Laurent HARO proposa une seconde interrogation du même acabit au public : « quelle est l’empreinte carbone interne de la caisse régionale ? ». De nouveau, un blanc parmi l’assistance. Mais, là, personne n’ose s’aventurer sur le thème en esquissant un semblant de réponse.

« En fait, renchérit le dirigeant régional du Crédit Agricole, le chiffre à retenir s’élève à 17 000 tonnes d’équivalence Co2 à l’année ! C’est ce que dépense la caisse régionale de Champagne-Bourgogne, annuellement ! Cela comprend les rejets carbones du chauffage des locaux, de l’utilisation de l’énergie, la mobilité, etc. Et à partir de ce chiffre-là, nous nous sommes donnés comme ambition d’être à zéro en 2050… ».

 

 

Le premier jalon de – 20 % en 2024 est atteint !

 

Très ambitieux, effectivement ! Depuis 2022, le Crédit Agricole Champagne-Bourgogne s’est plongé sur le dossier. Fin 2024, un premier palier de – 20 % de réduction du Co2 par l’entreprise sera atteint. « On y sera grâce à votre engagement, expliqua l’orateur, grâce à toutes les actions que nous avons mis en place et la sensibilisation opérée auprès de tous les salariés, dans un vaste plan de formation décliné en 2023… ».

Du côté des bâtiments, la rénovation des agences commerciales aura permis de supprimer les passoires thermiques en faisant abstraction désormais des cuves à fioul. Le contrôle des températures dans les locaux intègre ses priorités. Un premier jalon qui a été posé avec succès dans la feuille de route de la banque.

Reste le troisième volet, très important pour l’établissement bancaire : son empreinte carbone relative à ses financements. Une fois de plus, Laurent HARO un brin amusé prend au jeu ses collaborateurs auxerrois : « A votre avis, c’est combien ? ».

De nouveau, le silence de plomb alourdit l’atmosphère dans le hall du siège auxerrois du groupe financier.

« C’est énorme, souligne l’interlocuteur, cela correspond à 800 000 tonnes d’équivalent Co2 à l’année ! Notre engagement 2050 de nous situer à zéro concerne également cette partie là de notre activité. Celle-ci se traduit par des soutiens financiers apportés à l’agriculture et notamment à la filière de l’élevage, un secteur qui contribue fortement aux émissions de carbone comme chacun le sait. Il y a aussi l’immobilier résidentiel puisque les constructions en Bourgogne Franche-Comté sont parmi les plus permissives de l’Hexagone, avec un immobilier ancien et une zone météorologique ne faisant pas partie des plus chaudes de France… ».

 

Façonner le territoire à la transition énergétique

 

Deux options se présentent ainsi à la Banque Verte pour réduire drastiquement ses émissions et celles des autres de ses partenaires : « soit on arrête de soutenir les éleveurs ou de financer l’acquisition de logements ayant de faibles DPE ; soit on se dit que l’on prend notre responsabilité sociétale auprès de tous les acteurs de la vie qu’ils soient particuliers ou professionnels en leur proposant de « verdir » l’économie. Ainsi, en les aidant et en les accompagnant, on va faire pivoter dans la même direction tous les agents économiques et tout le monde pour passer vers des modèles économiques et climatiques plus vertueux… ».

Un chemin sur lequel le Crédit Agricole est engagé depuis plusieurs années dans notre région, avec le concours de partenaires institutionnels et entrepreneuriaux du terroir, à l’instar d’EDF. Un impact façonneur sur le territoire champenois et bourguignon qui est pris à cœur par les dirigeants de la structure.

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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